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Critiques de Lisa Gardner (2952)
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Les Morsures du passé

Troublant. C'est le sentiment qui m'a le plus marquée à la fin de cette lecture.



Lisa Gardner fait partie de ces auteurs de thrillers sachant parfaitement nous manipuler et dans chacun de ses romans, elle aborde un sujet différent, même si c'est toujours dans le cadre d'une enquête policière avec la très compétente D.D. Warren et/ou Tessa Leoni. Ici, on parle de l'assassinat d'une famille de cinq personnes. Mais ce n'est pas ce dont je me rappelle le plus. Ce meurtre n'est qu'un prétexte et un lien pour introduire autre chose.



On parle d'instituts psychiatriques pour enfants; des cas les plus graves, des cas dangereux, des parents qui doivent faire face ainsi que des personnes soignantes qui s'en occupent. Évidemment, tous ces enfants ne sont pas des monstres, mais on aborde des problèmes très tabous et parfois ceux-ci ne sont pas toujours causés par un environnement familial néfaste. Le thème est très intéressant bien qu'inquiétant mais l'auteure n'a pas pour but de porter de jugement et on le ressent bien. D'ailleurs, comme elle le mentionne dans sa note, une bonne partie est tirée de son imagination débordante.



De façon générale et en surface, on voit le cadre, l'environnement, inspiré par les véritables recherches et visites de Lisa Gardner dans un vrai centre. Cela fait partie du fil de l'histoire car le commandant D.D. Warren doit se rendre à plusieurs reprises dans un centre spécialisé pour jeunes au cours de son enquête et enfin, on en apprend quand même un peu sur le milieu. J'ai bien apprécié cela. Je pense que c'est la première fois que je lisais là-dessus dans un roman.



Quant à l'enquête présente, Lisa Gardner est fidèle à elle-même. On se triture les méninges. On finit par soupçonner tout le monde égal sans qu'on ait la moindre idée de qui est le ou la coupable avant presque la fin du livre. Elle est bonne, très bonne. Non, elle est vraiment excellente ! Ça se lit comme du bonbon mais ce n'est pas son plus tendre, je dirais. Quand-même très sanglant. Et...glaçant. Mais je le relirais avec plaisir et le recommanderais car ça reste un bon divertissement. Il faut juste avoir la tête à ça.
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Derniers adieux

« Est-ce que vous avez un profil personnel en ligne ? Parce que dans ce cas, je connais le nom de votre enfant, son animal de compagnie et ses loisirs préférés. »



Roman de 2008. Les portables sont aujourd’hui tellement plus pratiques pour les pédocriminels.



Alors mentez, omettez si vous ne voulez pas mettre qui que ce soit en danger, vos amis comprendront que tout ne se dit pas sur les réseaux sociaux, qu’on ne poste pas toutes les photos non plus. Et vos enfants seront plus prudents en vous voyant adopter sur votre propre profil des gestes de précautions et en les lui expliquant.



Un roman policier efficace qui se lit facilement, sans grande surprise mais pose le problème de la maternité chez les femmes qui ont un métier dangereux, qui côtoient le mal dans toute sa dimension inimaginable (et pourtant qui existe bel et bien). Le thème principal concerne les enlèvements d’enfants, leur maltraitance et l’importance des réseaux pédophiles, dont Internet et l’informatique permettent une diffusion plus large, plus facilité et qui rapporte tellement d’argent aux monstres qui les organisent, à tous les niveaux. La fin de ce roman est à cet égard bien trouvée.



N’oubliez pas…

« Est-ce que vous avez un ordinateur ? Parce que dans ce cas, je suis dans la chambre de votre enfant. »



Une précision : attention aux arachnophobes, ce livre en est rempli. J'vous raconte pas le cauchemar de la nuit qui suit !

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Famille parfaite



Premier roman que je lis d'un auteur de romans policiers particulièrement appréciée par les fans du genre et qui est souvent sur la liste des best seller en France et aux USA, Lisa Gardner nous amène dans cette famille parfaite sous les traces d'ne famille entière kidnappée, et cette disparition va vite nous montrer que sous les apparences cette famille est bien moins parfaite qu'elle en a l'air tant les secrets dissimulés vont surgir sans crier gare.



Le roman alterne entre l'enquête, et un duo d'enqueteurs qui cherchent désespérément le moindre indice pour retrouver la famille Denbe. et le quotidien de la famille séquestrée vue à travers les yeux de la fille unique.



Une alternance de points de vue plutot habilement troussée qui confère un peu d'original à une intrigue finalement pas si cousue de fil blanc que cela et qui se suit avec un vrai intéret et même pas mal de suspens..

Un Bon thriler psychologique qui prouve la grande habileté de Miss Gardner..à conseiller..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'Été d'avant

Sans être totalement addict du genre (la faute à une trop faible originalité), j’avoue néanmoins mon penchant pour un p’tit thriller de temps à autre. Et L’Été d’avant de Lisa Gardner – traduit par Cécile Deniard - a parfaitement rempli son rôle entre les fêtes.



Ancienne alcoolique, séparée de Paul, l’âme en peine et en déroute, Frankie Elkin chasse désormais ses démons dans une vie d’errance consacrée à la reprise d’enquêtes cold-case afin de retrouver des inconnus disparus. Elle y réussit plutôt pas mal, même si elle se désespère d’en retrouver un vivant.



C’est dire si ses espoirs sont grands en débarquant à Boston où la jeune Angélique a disparu depuis onze mois au cœur du quartier chaud de Mattapan. Elle fonce, dérange et apporte ses méthodes peu conventionnelles à Lotham, enquêteur local.



Crédible et rythmé, L’Été d’avant tient surtout grâce à ce personnage de Frankie Elkin bien troussé, dont le passé se dévoile peu à peu au fil du livre entre démons alcooliques qui resurgissent et traumatismes du passé qui ne la quittent pas.



Un personnage qu’on se prend à souhaiter récurrent ce qui tombe bien puisque deux autres romans ont été écrits depuis formant le début d’une série. Qu’on ne manquera pas de voir arriver en France dans quelques années…

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Retrouve-moi

Quatre membres d'une famille recomposée sont retrouvés assassinés à leur domicile. La fille aînée de seize ans a disparu, avec les deux chiens. Est-elle coupable du massacre, ou cinquième proie en fuite ?

« Si elle n'a pas tué sa famille, alors c'est quelqu'un d'autre et ce quelqu'un est à ses trousses. »

Course contre la montre pour l'enquêtrice officielle DD Warren et son 'indic' Flora, car les agressions se multiplient dans l'entourage des victimes.

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L'intrigue est passionnante au début grâce à l'une de ses thématiques : les enfants retirés à la garde de leurs parents, placés en famille d'accueil, rarement tous ensemble, parfois maltraités. On comprend que certains préfèrent fuir avant l'intervention des assistantes sociales, comme Sal & Peppa dans le 'Manuel de survie à l'usage des jeunes filles' (Mick Kitson).

J'ai aimé également le personnage de Flora, ancienne victime qui tente de se reconstruire en aidant d'autres jeunes femmes en danger ou profondément traumatisées. Un peu comme Naomi chez Rene Denfeld (dans 'Trouver l'enfant' et 'La fille aux papillons').

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Hélas, ce thriller s'essouffle à mi-parcours, on tourne en rond, et je me pose encore une fois la question des contraintes éditoriales sur une taille minimale pour un potentiel best-seller. C'est d'autant plus agaçant pour le lecteur qui devine assez vite QUI, à défaut de POURQUOI.
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Preuves d'amour

Deux femmes, deux femmes policières, aussi intelligentes l’une que l’autre, se trouvent chacune d’un côté différent, le bon et le mauvais : DD Warren policière municipale qui cherche à traquer la meurtrière, Tessa, policière de l’Etat de Boston, qui avoue avoir tué son mari.



La première est en proie à des nausées répétées, ne peut plus rien avaler, se fait le test de grossesse dans le WC d’un snack d’autoroute, est perturbée par ce qui lui arrive, n’est pas sûre de garder le bébé, n’a même pas le temps d’avouer à son copain qu’elle est enceinte, et puis, se charger d’un môme, quand on voit ce qui peut leur arriver. DD est mesquine, rancunière, en rogne, l’air pincé, sans aucune empathie pour Tessa, qui a perdu mari et enfant.

« On va se la faire » est son mantra.



Car au cœur de la traque, se joue le sort de la petiote de six ans, Sophie, craquante petite qui a oublié d’être bête, dont les escalades nous enchantent, délurée, adorable, portée par l’amour inconditionnel qu’elle voue â sa mère Tessa.



Sa mère l’aurait elle tuée ?



Cette chasse entre les deux femmes, pour trouver l’une et l’autre la petite, est mise en scène, chapitre par chapitre, par Lisa Gardner entre les recherches enregistrées par DD Warren, et le soliloque de Tessa, qui nous livre, à la première personne, sa version des faits, ou plutôt qui nous distille certains évènements qui nous font avancer dans l’enquête que nous suivons avec intérêt, cela va sans dire. Si DD veut l’avoir, Tessa s’arrange pour avoir toujours un coup d’avance et se dépatouille seule, elle connaît trop la police dont elle fait partie pour lui faire confiance. Elle s’en tirera seule et remarque avec joie qu’elle empêche sa chère enquêtrice de dormir. « Un point pour moi » note elle.

Deux femmes intelligentes, et moi lectrice qui essaie de l’être. Chacune, s’évaluant l’une l’autre et, pour des raisons différentes, pensant « il va neiger ». Deux femmes ultra compétentes sur le plan professionnel et nullissimes dans leur vie privée.







Le tout avec des remarques ironiques malgré la situation tragique.



« Les chiens et la police arrivent. Tessa se retire, Boum font les bombes. Koikess ? fait le garde-chiourme. Et Tessa en profite pour prendre la poudre d’escampette. ,,, Bonjour, la bande d’éclopés. Bye-bye, la police de Boston. «

Et puis, avec l’analyse de parents béats d’admiration devant leur fils ainé, qui viole sa sœur, c’est un peu normal pour un mâle, non, on ne peut quand même pas le lui reprocher, et qui, lorsque la sœur met un verrou à sa porte de chambre, le fait sauter, hop. Désolé dit il au diner, j’ai couru trop vite dans le couloir. Et les parents l’adorent encore plus.



Ben sûr, c’est un thriller, bien sûr disparition d’enfant, entourloupes entre policiers et fin heureuse prévue, quelques incohérences dont l’une à la fin, visible à l’œil nu ; cependant une fois commencé, Preuves d’amour se lit jusqu’à la preuve finale. Réussi, selon moi. On marche, Lisa Gardner nous fait marcher.

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La Maison d'à côté

Tout ça pour ça ? L’histoire démarre à fond, avec plein de non-dits, de secrets, de comportements étranges puis une disparition !



Pendant 3 jours on va suivre les pensées du mari, du voisin délinquant sexuel, de DD Warren qui, elle, voudrait bien du sexe. Petit à petit des choses se dévoilent au lecteur mais sans pouvoir dire de quoi il est question ; la tension monte, d’autres potentiels coupables se dévoilent.



C’est captivant même si j’ai trouvé un peu long par moment et tout à coup... flop ! Ou splash si vous préférez mais c’est une fin absolument pas à la hauteur de ce que pouvaient promettre ces quelques centaines de pages !



J’avais déjà lu un livre avec DD Warren il y a quelques années et j’en avais un meilleur souvenir !



Challenge PLUME FEMININE 2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021

Challenge ATOUT PRIX 2021

Pioche POLAR mars 2021
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Arrêtez-moi

Charlie va mourir le 21 janvier, dans quatre jours. Elle le sent, et c'est un peu plus qu'une intuition féminine : ses deux grandes amies d'enfance ont été tuées à cette date, à un an d'intervalle et de manière rigoureusement identique. Le 'jamais deux sans trois' devient presque une science exacte quand il y a du serial killer dans l'air.

Charlie a fui sa petite ville d'origine pour se fondre dans Boston, histoire d'embrouiller l'assassin, mais ça risque de ne pas suffire. Elle se prépare donc à accueillir le tueur : elle s'entraîne à la boxe et au tir de manière intensive. Et grâce à son métier d'opératrice au 911 (numéro d'appel d'urgence aux USA), elle a une bonne visibilité sur la criminalité locale.



Combien ai-je lu (ou seulement commencé) de thrillers traitant de maltraitance sur enfants ces cinq dernières années ? Beaucoup. Combien m'ont paru malsains voire insoutenables ? Beaucoup. Combien m'ont intéressée ? Peu, mais celui-ci en fait partie. Pourquoi ? L'intrigue n'est pas originale mais bien construite. Les protagonistes et leurs relations reprennent un schéma très classique, mais ce dosage enquête/vie privée m'a convenu.

En suivant les enquêteurs, on apprend sur la cyberpédophilie - les cibles des prédateurs, leurs méthodes pour approcher leurs proies sur le net (celles qu'utilise la police des moeurs pour les traquer, d'ailleurs). Avec la "future potentielle victime", on assiste à des violences conjugales et familiales côté victimes et côté secours. Les sujets évoqués sont pesants mais l'auteur nous épargne les descriptions sordides. Aucune scène de pédophilie, quelques détails en revanche sur un cas de maltraitance maternelle.



Rien de neuf dans ce polar formaté, certes, mais je le trouve réussi, alors que le précédent opus (Preuves d'amour) m'avait convaincue de ne pas poursuivre la série.

Suspense, réflexion et émotion dans cette course contre la montre où la nuit tous les chats sont gris et peuvent devenir souris...

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Juste derrière moi

J’apprécie Sharlah et Telly. Ces enfants ont subi tant de violence. J’aime leur attachement malgré la séparation pendant toutes ces années. La famille n’est pas toujours un lieu bienveillant. Le passé traumatique advenant dans l’enfance est bien présent.

Unis par un lourd secret enfoui au fond de leur mémoires, Telly et sa sœur Sharlah sont séparés par les services sociaux, chacun semble trouver leur place dans leur famille d'accueil. Le couple Rainie et Quincie accueille Sharlah, cette adolescente de treize ans.

Des meurtres sont perpétrés, le frère de Sharlah est identifié. La police conclut que ses séquelles refont surface avec une extrême violence. Avec le soutien de son chien Luka, Sahrlah pense arrêter son frère.

La policière Rainie et le profileur Quincie mettent tout en œuvre pour protéger leur fille, une chasse à l’homme commence. L'intrigue fonctionne bien, des faux-semblants, un final qui me plait.

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La Maison d'à côté

« La maison d'à côté » de Lisa Gardner est un thriller psychologique prenant, bien écrit, dans un style fluide et agréable, rythmé et qui ferait un bon scénario.



Sandra Jones a disparu. Principal suspect ? Son époux Jason Jones. Principal témoin ? Leur fille de quatre ans, Ree Jones.

En scène, un voisin délinquant sexuel, le passé de la famille Jones, une inspectrice têtue un ado amoureux et Internet.



Le début est laborieux mais ensuite le récit trouve son rythme. La

narration alterne la victime, l’inspectrice et les suspects, une technique qui maintient le suspense. L’envie de savoir ce qui est arrivé à cette jeune maman nous fait tourner les pages : on vibre, on compatit. On vit l'angoisse de Jason et sa fille, les tourments de Sandra et le questionnement de D.D. Warren, flic à Boston. L’auteur nous ballade tout le long du roman, avec indices et rebondissements distillés intelligemment, en nous laissant soupçonner tel ou tel personnage, soupçons démolis l'instant d'après par d'autres suppositions.



J’ai regretté le dénouement qui, sans être vraiment décevant, est livré de manière brutale, il aurait mérité un peu plus d'épaisseur. Des sujets délicats sont abordés, avec originalité, comme l'évolution des enfants maltraités, le fichage des délinquants sexuels, les sombres secrets de famille.



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N'avoue jamais

Quel plaisir de retrouver Lisa Gardner que je n’ai pas lue depuis un bon moment. J’ai beaucoup apprécié la lecture de Colette Sodoyez qui m’a fait voyager à Boston avec le trois narratrices de ce roman choral. Ses intonations leur donnent vie et consistance et on se sent complètement immergé dans cette histoire palpitante que l’on ne peut lâcher avant d’en connaître le fin mot.



La police est appelée par les voisins sur les lieux d’une fusillade, ils retrouvent un homme tué de trois balles, son ordinateur détruit et surtout son épouse Evie, enceinte et l’arme fumante à la main. Les faits sont limpides et le commandant D.D. Warren pense que l’affaire sera vite réglée. La jeune femme clame son innocence, mais D.D. se souvient d’une de ses premières enquêtes, seize ans auparavant où Evie avait tué son père en manipulant le fusil de la famille, l’enquête avait conclu à un accident, mais deux fois le même genre d’accident ça fait vraiment une fois de trop. Evie peut s’offrir les services d’un redoutable pénaliste, ami de sa famille et elle est libérée sous caution. Le lendemain, Flora son indicatrice et ancienne victime d’un prédateur sexuel qui l’a retenue en otage durant plus d’un an reconnaît le mari d’Evie aux informations. Elle l’a rencontré lors de sa captivité, son tortionnaire a essayé de la vendre à Konrad mais la transaction a échoué. Elle contacte D.D. qui voit son enquête de compliquer nettement, sans compter de noirs secrets de famille qui vont remonter à la surface.



Ce roman est très bien ficelé, on y est complètement happé. Il y a de nombreuses fausses pistes, des rebondissements et personne n’est vraiment ce qu’il semble être. L’intrigue se déroule dans un milieu privilégié, on est loin du roman noir qui montre la face cachée du rêve américain, mais les riches familles de Boston ont aussi bien des choses à cacher.



Les relations difficiles entre Evie et sa mère sont bien décortiquées. Dans cette famille riche on semble ne manquer de rien, mais pourtant la mère est alcoolique, elle ne vit que pour la mémoire de son mari, Evie a l’impression de ne pas compter. Son enfance repose sur des secrets et des mensonges, puis le schéma se reproduira dans son mariage. Mais les non-dits amènent des catastrophes. Le personnage de Flora est très intéressant et touchant, c’est mon préféré.



C’est un roman choral, tour à tour les trois narratrices, Evie la coupable supposée, D.D la policière et Flora écorchée vive prennent la parole et donnent leur point de vue sur l’affaire et son évolution. La construction est très réussie et nous permet de nous attacher à ces trois personnalités, pas aussi éloignées qu’il n’y paraît. Les personnages secondaires, en particulier la mère d’Evie et leur avocat jouent un rôle très important pour faire avancer l’intrigue dans laquelle il n’y a pas de temps mort. Je n’ai pas vu passer les quatorze heures que dure la lecture de ce thriller palpitant. Les romans de Lisa Gardner ont un grand succès et ce n’est pas pour rien.



Un grand merci à Netgalley et Audolib pour ce thriller qui est un vrai coup de coeur pour moi.



#Navouejamais #NetGalleyFrance !
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La Maison d'à côté

Louche cette affaire ! Disparue, enlevée, Sandra est absente quand Jason rentre de son boulot, la nuit, il est journaliste. La petite Ree dort dans sa chambre, le chat, M. Smith, sur le lit, à ses pieds.

Le mari a pris son temps pour prévenir les flics. Cela en fait-il un suspect ? Faut voir !

Drôle de bonhomme le mari, pas accablé, absent, les yeux autre part, dans les nuages, la petite endormie dans ses bras. Pas de doute il sait plus qu'il ne veut en dire pense D.D. Warren, commandant de police judiciaire à Boston, chargée de l'enquête.

Faut fouiller et on fouille, poubelles, ordinateur, I.Pod, console de jeu, etc. enfin tout ce qui a une puce et dans lequel on peut cacher des données, on en a vu d'autres, on maîtrise. Pas tant que ça, en fait. Oh, certes on découvre quelques trucs, Sandra est enceinte, elle avait, peut-être une liaison, avec un mineur, avec un flic ?

Non, m'dame, je ne sais pas, dit le mari.

Cela ne nous avance pas tout ça. Heureusement le voisin a des choses à dire, c'est certain, ancien tôlard emprisonné pour viol sur mineure, c'est sûr, on le tient ! Coupable ? Hmmm !

Le grand-père qui débarque en force : j'veux voir ma petite fille ! Non dit Jason. Non ? Non ! On verra !

Et il obtient, papy, un droit de visite au grand dam du père abattu, mort de fatigue, déboussolé, protégeant sa fille de tout ce brouhaha, ce remue-ménage, ces journalistes, ces flics et, en plus, la petite qui réclame sa mère, jusqu'à vouloir participer à une battue. On craquerait pour moins, s'pas ?

Il y a quelque chose qui ne va pas. On accumule les mensonges, les uns après les autres, qui dit la vérité, qui ment ? Le temps passe, c'est sûr la mère est morte, trop d'incertitude, de doutes ; pas de corps, pas de demande de rançon, la mer si proche, alors ?

Eurêka, l'ordi du Monsieur, à poil l'ordi ! Dont acte...

Dans cette plongée au coeur d'une famille sans histoire, avec autant d'éclaboussures qu'un éléphant sautant dans une piscine, car elle en laisse des traces la D.D., indélébiles pour certains, elle bouscule, rouleau compresseur, pas le temps de tergiverser, oh que non, le temps c'est de la vie, fissa, jamais elle se pose, elle bouge et veut comprendre, tempête dans un crâne, y arrivera, y arrivera pas, Gardner nous sort une écriture à trois voix.

Une petite en italique pour la maman. On part de loin et on ira au bout.

Une autre à la première personne du singulier, celle d'un homme aux abois, un type vivant mais mort depuis un bout de temps dans sa tête et qui s'accroche à l'air qu'il respire, pour qui, pour quoi, à quoi bon. Impuissant devant ce qu'il est devenu et devant ce qu'il représente aux yeux des autres.

La dernière, celle de l'intrigue, de l'histoire, des flics, des journaleux, du père, Jason, du grand-père, Max, à la troisième personne. Là on voit, on est informé, on sait, on suit et on essaie de comprendre, de deviner, pour autant que l'on puisse car elle ne fait pas dans le simple la D.D., torturée qu'elle est par ses rêves de bouffe et son absence de sexe, bref la brasse coulée.

Chaque voix, chapitre après chapitre suit son chemin et de trois lignes parfaitement parallèles au début du bouquin, elles commencent à se rejoindre au fil de l'avancée dans l'histoire pour terminer en une seule et même ligne où le dénouement, la vérité, la vraie nous est révélée à la dernière page.

Cette intelligence d'écriture n'est certes pas une première, elle a, cependant, ici, le mérite de donner une intensité supplémentaire à l'intrigue, une dimension surprenante dans la découverte des destins et du passé des personnages. Ce stratagème ajoute du suspense au suspense généré par le récit lui-même. Le lecteur acquiert, avec l'avancée de sa lecture, une crainte quant-à ce qu'il lit, ne sachant si on ne le trimballe pas, comme un bateau dans une tempête, d'un côté et de l'autre de la vérité.

Tu acceptes le récit à la troisième personne, l'italique te le percute pleine tête, tu sais plus, plus du tout et c'est fichtrement malin et bien joué de la part de Gardner !

Livre plein de rebondissements et d'incertitudes, obligeant le lecteur à faire travailler ses méninges, ce que je n'aime pas, suis pas flic moi, au dénouement dit et accepté, avalé et digéré par D.D et autrement révélé. Bel ouvrage, belle écriture simple, ronde, lisse, efficace, du dialogue policé (dommage quelquefois, un peu de muscle aurait pas été mal) et riche, beau travail de recherche, bref que demande le peuple ?

Qu'est-ce qu'on dit ? Merci Lisa.
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Famille parfaite

Très bon thriller que ce dernier cru par la reine du polar Lisa Gardner : du suspense, peu de temps morts, des rebondissements, un style efficace et une intrigue originale. Non franchement j’ai passé un agréable moment aux côtés de la parfaite famille Denbe, tellement parfaite d’ailleurs, qu’un trio d’experts du rapt les ont violemment enlevés et les séquestrent dans une prison haute sécurité construite par le père de famille, riche entrepreneur bostonien.



Mais qui sont les Denbe ? Vous avez donc le père dont l’entreprise va bien mais pas tant que ça finalement, la mère, accro aux calmants depuis qu’elle découvert que son mari la trompait avec - grande originalité - une fille de 20 ans, et une ado qui craque de voir le couple de ses parents se fissurer. Pas si parfaite que ça en fait vous ne croyez pas ? Quels vilains secrets cache cette famille en apparence bien sous tous rapports ? Comment expliquer la connaissance intime qu’ont les ravisseurs de leurs petits secrets ? Et surtout pourquoi les kidnapper ? L’inspectrice privée en charge de cette affaire a seulement quelques jours pour découvrir le fin mot de l’histoire. Et pour cela va falloir fouiller, fouiner et surtout remuer la fange qu’on aimerait enfouie très profondément.



Parallèlement, nous suivons le long calvaire des Denbe que leurs ravisseurs n’épargnent pas : coups, privation, humiliation. Un traitement de haut standing pour une famille privilégiée. Le point de vue est celui de la femme qui se pose des questions et telle une lionne, tente de protéger sa fille et même son mari infidèle. Pas rancunière la dame.



Alors que dire de plus ? Je dis banco et vous encourage à lire ce roman qui conviendra parfaitement pour vos soirées cocooning sous le plaid ou serré(e) contre une foule de gens dans le RER. Famille parfaite est un thriller qui remplit efficacement sa mission : vous communiquer un léger frisson d’angoisse dans ce monde de brutes, agrémenté d’une jolie réflexion sur la vie de couple. Alors passons certains personnages aux traits un peu grossiers et fadasses et focalisons-nous sur l’essentiel : on ne voit pas le temps passer, on tourne avidement les pages et on reste agréablement surpris à la fin. Si c’est pas beau ?
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Derniers adieux

Premier chapitre, c'est classique, on présente deux personnages : Ginny et Tommy Marc Evans. Ils sont dans une voiture, il fait nuit, ils passent ensemble « un bon moment », le garçon remet sa chevalière à Ginny, Puis ils se séparent, Ginny ayant dépassé l'heure du couvre-feu, trouve la porte fermée chez sa mère, et l'auteur laisse supposer qu'après être montée dans un 4X4 avec un homme, on ne la verra plus. ..

Puis on fait connaissance de Kimberley Quincy, membre du FBI, enceinte, appelée par une prostituée séjournant dans un poste de police et qui semble chercher une protection policière suite à la disparition de son amie. Elle donne alors le nom de Dinechara (anagramme d'Arachnide) qu'elle décrit comme un individu dangereux.

On fait aussi connaissance d'un énigmatique jeune garçon, qui vit avec l'homme aux araignées, de Rita, une très vieille femme, qui accueille de temps à autres, ce jeune garçon affamé, ne sachant d'où il vient…

Puis survient l'homme aux araignées, invincible, insensible…

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman, refusant de me laisser porter par les informations sur les personnages qui évoluent en construisant l'histoire peu à peu, je me posais un tas de questions :

Qui est cet enfant, que fait-il chez l'homme aux araignées ? Quel est le rôle de Rita ? Et cette prostituée qui se confie à la police avec un comportement très ambigu : est-elle avec le FBI, ou le piège-t-elle ?

La découverte de chacun de ces acteurs est très progressive, je pense que c'est ce qui accroche le lecteur, d'autant plus progressive que les personnages entrent en scène chacun leur tour : Kimberley , l'homme aux araignées, l'enfant, Rita , et à nouveau Kimberley … Ce qui en fait un récit à plusieurs voix et du point de vue de chaque protagoniste. un chapitre sur l'homme aux araignées fournit des demi - réponses sur les questions que se pose le FBI, mais une part de mystère subsiste, ce qui place le lecteur en éveil constant et qui l'amène à se poser les mêmes questions que la police et donc à aller au bout de cette enquête. Il faut bien lire chaque chapitre qui donne des informations pour décrypter de quel personnage on parle, surtout vers la fin, mais je ne vous en dis pas plus au risque de dévoiler la situation finale.

Ce côté « découverte progressive » met le lecteur en haleine du début à la fin.

J'ajouterai que si ce Thriller est effroyable pour les âmes sensibles, (arachnophobes s'abstenir) c'est peut-être autant par le côté psychologique que par les scènes violentes qui surviennent dans le récit. Si je voulais résumer, je dirais que ce roman expose comment un individu peut détruire un autre individu tant physiquement que moralement par ses paroles, par ses actes. Un thriller très dur certes, mais que je conseille !
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N'avoue jamais



"L'odeur. J'étais à l'affût des bruits que pouvait faire mon mari. Mais des bruits, il n'y en a pas. Pas un seul."



Une histoire hantée par des mensonges, des non-dits, des faux-semblants, des secrets, des tragédies, de la perversité, des fardeaux, de la noirceur...



Les tenants, la progression, les aboutissants, les progrès de l'enquête et les tournants qu'elle prend sont bien prenants.



D.D Warren de la brigade criminelle, ne va certainement pas se fier à ses premières impressions, et l'enquête ne sera donc pas aussi vite classée que cela !



C'est un roman à plusieurs voix, des voix et des histoires qui se croisent.



Des histoires qui ne se passent pas comme elles devraient.



Le style de ce très bon thriller psychologique de Lisa Gardner est clair, fluide, détaillé, scénarisé, intense.



"Mille et un moments. Mille et un souvenirs.”

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Retrouve-moi

Ce titre de Lisa Gardner est le onzième de la série avec l'enquêtrice D.D. Warren. Je conseille aux éventuels lecteurs de commencer la lecture dans l'ordre de parution des tomes (au moins pour ceux traduits en français) sinon comme moi qui prends le train en marche, le passé de certains personnages qui interviennent dans l'histoire, leur échappera (Flora et Sarah).



On retrouve donc dans "Retrouve-moi" l'officier D.D. Warren du Boston Police Departement chargée d'élucider le meurtre de quatre membres d'une même famille, la mère, son compagnon, et deux des enfants. Seule, Roxanna, l'aînée de 16 ans, manque à l'appel. Elle a disparu avec les deux chiens de la maison. A-t-elle été victime d'un enlèvement ou serait-ce elle la meurtrière ? Notre enquêtrice va devoir s'intéresser au passé de cette famille recomposée et notamment sur celui de la mère, autrefois traitée pour alcoolisme.



Lisa Gardner, auteure très célèbre outre-Atlantique pour ses thrillers psychologiques, base une fois de plus son intrigue autour de la famille, celle à laquelle on est uni par les liens de sang mais aussi celle que l'on peut se créer quand la première est déficiente. Petit à petit, le lecteur découvre l'histoire des enfants placés en famille d'accueil ainsi que les différents rôles des services sociaux. En alternance avec les chapitres sur l'avancé de l'enquête, les extraits d'une rédaction sur le mythe de la famille parfaite, écrite par Roxanna au lycée, apporte les éclaircissements sur le réel ressenti de la fratrie face aux déboires familiaux. le personnage de cette adolescente est très attachant. L'auteure fait également intervenir deux héroïnes de ses précédents romans, Sarah et Flora, deux "survivantes" qui ont réchappé chacune à un meurtrier par le passé. Elle évoque ainsi la possibilité mais aussi la difficulté de reconstruction après avoir survécu au Mal. Je ne vois pas vraiment l'utilité de ces deux intervenantes externes à la Police. Une seule aurait amplement suffi pour l'apprentissage des techniques de survie.



Au final, ce polar auquel j'accorde un 13/20, remplit son office, sans pour autant révolutionner le genre. J'ai aimé le contexte familial qui lui sert de base, mais j'en déplore quelques longueurs et une légère impression de tourner en rond, baladée d'un suspect à l'autre.





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Le Saut de l'ange

C’est un ange revenu des morts par deux fois… Lisa Gardner désoriente son lecteur dans ce thriller palpitant » Le saut de l’ange « paru en 2017 aux éditions Albin Michel, et réédité au format poche en ce début d’année 2019 chez Le Livre de Poche. Sélectionné par le jury du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2019, il est également en tête sur la liste des best-sellers du New York Times. » Le saut de l’ange « ne laissera aucun lecteur indemne…

Lorsqu’elle reprend enfin connaissance, Nicole réalise qu’elle vient d’avoir un accident de voiture, au milieu d’une nuit noire et orageuse dans le New Hampshire. Elle ne se souvient plus si cette chute était volontaire ou non… Elle voulait voler. Juste voler. Pour Vero. Reprenant peu à peu ses esprits, et faisant fi de ses nombreuses blessures, Nicole n’a plus qu’une idée en tête : retrouver Vero. Elle se trouvait avec elle dans le 4X4, elle en est certaine. Et pourtant, elle ne la voit plus.

L’inspecteur Wyatt Foster est dépêché sur les lieux de l’accident. La victime, Nicole Frank, vient d’être évacuée par l’ambulance, non sans difficultés. Au moment de quitter les lieux du drame, elle est devenue totalement hystérique. Elle ne voulait pas abandonner Vero… pas une fois de plus.

p. 21 : » Ce matin, comme des dizaines d’autres flics en uniforme qui piétinaient dans le froid et la boue, ils poursuivaient un seul et unique objectif : retrouver une petite fille disparue. «

Thomas, le mari de Nicky, est à son chevet à l’hôpital au moment de son réveil. Mais tout semble confus. Sa mémoire lui joue des tours. Cet homme lui semble si proche, et pourtant une petite voix au fond d’elle lui dit de s’en éloigner.

p. 56 : » J’ai dû aimer cet homme, autrefois. Sinon, pourquoi sa présence m’affecterait-elle ainsi, aujourd’hui ? «

L’enquête prend alors un nouveau tournant lorsque Thomas confie à l’inspecteur Wyatt que depuis vingt-deux ans qu’ils vivent sous le même toit, jamais ils n’ont eu d’enfant, ni ensemble, ni séparément. Nicky est sujette à des troubles de la mémoire et de la concentration suite à des traumatismes dont elle a été victime, comme l’explique son mari.

p. 68 : » Je veux dire, on était heureux. Tout allait pour le mieux. Notre couple fonctionnait, on menait une vie agréable. Et puis, voilà six mois de cela, Nicky est tombée dans l’escalier de la cave. Elle faisait la lessive, je ne sais plus trop. Je l’ai trouvée évanouie. Je l’ai emmenée aux urgences. Ils ont diagnostiqué une légère commotion. Rien de grave, un peu de repos et il n’y paraîtrait plus. Sauf qu’elle a commencé à avoir des insomnies, des sautes d’humeur, Elle était fatiguée, migraineuse. Elle n’arrivait plus à fixer son attention. Je me suis un peu renseigné. Ces symptômes se manifestent chez les gens qui se remettent d’une commotion cérébrale. Je me suis dit – et je lui ai dit – qu’il fallait prendre son mal en patience. Bientôt, tout rentrerait dans l’ordre. Mais quelque temps plus tard, elle est tombée sur les marches du perron. Elle n’a pas su me dire ce qui s’était passé exactement. Elle se revoyait en train de passer la porte. Après, elle a dû trébucher, se prendre les pieds dans un truc… Malheureusement, elle s’est de nouveau cogné la tête. Deux commotions en l’espace de trois mois. «

Mais pourquoi a-t-on retrouvé une bouteille d’alcool entamée dans le véhicule alors que le taux d’alcoolémie de Nicky ne dépassait pas la limite autorisée ? Pourquoi le frein à main se trouvait-il au point mort, alors qu’elle semble avoir perdu le contrôle lors d’un virage ? Et fait plus troublant encore, à qui appartiennent les empreintes retrouvées sur le tableau de bord ?

p. 76 : » Quelque chose clochait dans cette histoire. «

Wyatt Foster va remonter l’enquête trente ans en arrière, lors de la disparition d’une petite fille dans un parc. Accompagné dans la vie depuis peu par Tessa Leoni, inspectrice chez Northledge Investigations, ils vont devoir coopérer professionnellement pour aider Nicky.

p. 264 : » Le passé ne mourait jamais tout à fait. Il s’arrangeait toujours pour vous rattraper. Surtout dans le cas d’une femme comme Tessa, qui avait tant de choses à se reprocher. Surtout dans le cas d’une femme comme Nicole Frank, qui avait tant de choses à cacher. «

Le lecteur est immédiatement plongé dans ce drame. La mise en place de l’intrigue est intéressante et se construit habilement au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. Le personnage de Nicky décrit les événements de l’extérieur, comme une narratrice omnisciente. En revanche, le dernier tiers de ce thriller n’est que longueurs et répétitions ! On stagne et l’effet obtenu n’est que lassitude. Dommage. Le dénouement arrive beaucoup trop tard et ne suscite plus grand intérêt…
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Lumière noire

Chère Lisa Gardner, je tenais juste à vous dire... MERCI !



Et oui une fois n'est pas coutume, j'ai adoré le petit dernier..

Il est vrai que À même la peau m'avait laissé un goût amer, mais là...



Une D.D Warren retrouvé, on la reconnaît bien. Son équipe toujours bien présente et sympathique.



Des personnages attachants, pauvre Flora 472 jours.. Quel traumatisme. Ce qu'elle vit est décrit avec une telle précision que ça fait vraiment froid dans le dos. Enfermée dans une caisse en forme de cerceuil 😱 à la merci de bourreau...

On vit le calvaire des personnes enlevées mais aussi celui des familles..



Ce roman est haletant du début à la fin, comme à son habitude Lisa Gardner s'amuse à nous balader, nous donner de fausses pistes, mais que c'est plaisant. Un thriller psychologique parfait ! ( À mon goût..)



Ce qui m'a fait sourire aussi c'est de voir la participation (très minime) de Kimberly Quincy...

Ainsi qu'une légère référence à son premier roman de la série D.D Warren traduit en français. ( Mais cela ne change rien à la lecture de celui-ci, il peut tout à fait être lu sans avoir lu les autres)



Merci aussi à Cécile Deniard.. Oui forcément car sans sa traduction j'aurai pas pu le lire 😁 Et cela aurait était vraiment dommage.



Du coup VIVEMENT LE PROCHAIN 😀
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Disparue

Une voiture abandonnée, portière ouverte, un soir de pluie, sur un chemin désert peut laisser supposer le pire. Lorsque la propriétaire de la voiture s’avère être un agent du FBI les évènements s’accélèrent.

Son mari, Quincy, peine à faire confiance à la police et à garder son sang-froid malgré sa brillante carrière de profiler. De plus, leur couple bat de l'aile. Quincy a quitté sa femme une semaine auparavant, après avoir découvert qu'elle s'était remise à boire, traumatisée par leur dernière enquête.

Un jeune enfant enlevé peu après donne une autre dimension à l’enquête.

Rapt, maltraitance, tellement de questions se posent aux policiers.

Jusqu’à la revendication : « La fortune, la gloire et une tarte aux pommes bien cuite ! »

Ecrit dans un style fluide, le scénario de ce thriller se révèle extrêmement bien construit. Tout y est pour que l’angoisse monte petit à petit et me fasse passer un excellent et angoissant moment de lecture, avec un thé et… une tarte aux pommes bien cuite !

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La Vengeance aux yeux noirs

Une lecture facile et agréable mais qui ne me laissera pas de grands souvenirs…

Pierce Quincy est profiler au FBI et contacte Rainie, détective privé car il a des doutes sur la mort de sa fille survenue un an plus tôt.

Tous deux vont se rendre compte que Pierce et sa famille sont en danger.

C’est divertissant mais l’histoire ne m’a pas paru très crédible.
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