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Critiques de Lisa Gardner (2952)
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Sauver sa peau

Aussitôt commencé et terminé presque dans la foulée, voilà un excellent roman à suspense.

Annabelle à une trentaine d'années, elle vit comme une recluse et apprend un jour qu'une tombe contenant des corps a été retrouvée et que l'une des victimes porte son nom. Comment expliquer une chose pareille ? Comment faire lorsque toute sa vie semble n'avoir été qu'une fuite sans fin, mais pour fuir quoi ou qui ?

De secrets en mensonges, Annabelle va tenter de découvrir qui elle est ou était pour se donner la chance d'avoir un avenir à peu près normal.

Les rebondissements sont nombreux, j'avais bien du mal à lâcher le livre, même pour aller dormir ou travailler. Le style est fluide, pas exceptionnel certes, mais tout à fait correct, et j'ai été immergée dans un univers vraiment haletant pendant plus de 400 pages.
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La Maison d'à côté

une nouvelle histoire pour cette semaine: un thriller!

J’avais oublié depuis le temps que j’adorais littéralement ce genre ! j’ai passé une très bonne semaine accompagné par ce livre que je trouve très bon. Je suis vite rentrée dans l’histoire haletante de cette disparition, à la vivre au jour le jour avec D.D.
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Arrêtez-moi

Quel plaisir de retrouver DD Warren dans d'autres aventures! Cette enquête est particulièrement anxiogène. Connaître le jour de sa mort, les appels au 911, des pédophiles, des meurtres... On plonge également dans le monde d'internet et de ses prédateurs, de la relation mère/fille, de la maltraitance autant de sujets difficiles. Charlie est le point central de l'histoire. Peu à peu, on va découvrir la sombre vérité, les sombres vérités. Le passé n'est jamais bien loin et bien qu'elle l'ait refoulé, il va revenir comme un boomerang. Charlie n'a plus rien à perdre. Les jours défilent, les heures s'égrènent... Ce livre me fait penser au livre de Jacques Expert "Le jour de ma mort". (même si ici ce n'est pas un huis clos)



Bref, encore un opus qui m'a tenue en haleine du début à la fin!(...)



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Famille parfaite

C’est le premier ouvrage que je lis de Lisa Gardner. Je ne sais pas si je vais renouveler la lecture d’un autre de ses livres.

Je me suis ennuyé, j’ai tout deviné trop rapidement.

C’est très américain, du déjà vu…

Je ne me suis même pas attaché aux personnages.

Je ne voulais qu’une chose en finir au plus vite…

J’ai vu pourtant une tonne d’éloges sur ce livre, mais ce n’est vraiment pas fait pour moi.



Bonne lecture !


Lien : https://angelscath.blogspot...
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Disparue

Livre lu en ebook. Nouvelle LC en compagnie de bbpoussy à qui je l’ai pioché pour Mai. Je connais cette auteure de nom mais ça sera ma première lecture d’elle. Je ne crois pas avoir lu le résumé avant de le choisir, à moins que je l’avais déjà mis en pense-bête depuis un moment.



Ça se lit mais je ne suis pas plus captivée que ça par l’histoire. Je ne sais pas où mon collègue a récupéré ce ebook mais il est bourré de coquilles en tous genres et de fautes de frappes, c’est quasi illisible par moments. Je ne sais pas trop ce qui me gêne dans l’histoire mais malgré qu’elle commence avec l’enlèvement d’une femme flic, je la trouve plutôt plate. On nous rapporte calmement des faits, il n’y a aucune émotion : ni chagrin, ni colère, ni horreur, … J’aimerais malgré tout connaître le fin mot de cette histoire. Qui est le kidnappeur ? Mais en même temps, le style et l’enquête m’ennuient. Réellement, je n’ai même pas réussi à dépasser les 50 % du roman tant je m’ennuyais. L’enquête est longue mais peu d’évènements viennent secouer le cocotier. L’auteure a mis les jours et les heures pour qu’on situe bien l’action mais alterne entre différents personnages et pas uniquement entre la femme enlevée et l’enquête. C’est long, lent et insipide. J’ai lu le reste en diagonale, juste pour connaître le nom du kidnappeur et son mobile. Ce roman n’aura pas été une réussite pour ma part… Beaucoup de blablas pour pas grand-chose, on apprend à connaître certains personnages secondaires en milieu de roman… Remplissage ? L’auteure a essayé de créer des personnages vivants avec des défauts, mais je les ai trouvé creux car ils ont beaucoup trop de défauts et pas assez de qualités...Bizarrement, la fin est un peu plus vivante que le reste car les péripéties sont plus fréquentes et la tension issue de l’enquête un peu plus vive. Il n’en reste pas moins que l’histoire m’a paru plate de bout en bout, le style insipide et les personnages trop manichéens. Seule la fin surprend un peu mais même en ayant lu plus de la moitié du livre en diagonale, je n’ai pas eu l’impression de louper grand-chose de l’histoire.



Comme vous l’aurez compris, ce roman n’a pas été réussite et même si j’en possède d’autres en ebook, je ne pense pas donner une seconde chance à cette auteure et en lire d’autres. Je compte même les effacer tant est ma déception de cette auteure. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce roman pour vous en faire votre propre avis. Bbpoussy, je suis vraiment désolée d’avoir fait une aussi mauvaise pioche, j’espère que la prochaine sera meilleure.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le Saut de l'ange

Nicky vole. Ou plutôt c’est sa voiture qui vole. Et il faudra bien qu’elle atterrisse.

Le choc est brutal, Nicky est blessée.

Elle cherche Vero, ne la trouve pas, entreprend de remonter, pas à pas, sous la pluie, jusqu’à la route. Un automobiliste l’aperçoit, appelle les secours.

Wyatt Foster, réveillé en pleine nuit, arrive sur les lieux de l’accident. Vero n’a toujours pas été retrouvée.

Les monologues intérieurs de Nicky sont parfois répétitifs. Une fois passé le début long et confus, l’intrigue est captivante avec fausses pistes et rebondissements. Les relations entre Wyatt et son amie Tessa sont piquantes.


Lien : https://dequoilire.com/le-sa..
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À même la peau

Une fois n'est pas coutume, je vais faire court, ce roman ayant déjà été critiqué de nombreuses fois, et fort bien !

Il fait partie de la série "D.D. Warren", enquêtrice récurrente dans les polars de Lisa Gardner.

Et cette fois, D.D est bien amochée après avoir été projetée dans l'escalier d'une scène de crime, ce qui l'a laissée avec une épaule en compote et des souvenirs incertains quand à ce qu'il s'est réellement passé, et aux trois coups de feu qu'elle a tirés en tombant. En toute logique, elle devrait être sur la touche concernant cette enquête, mais comme le même tueur récidive, elle ne peut pas s'empêcher de s'en mêler, entre deux séances chez sa psy, Adeline Glen.

Cette dernière s'avère être un personnage-clé de l'histoire : elle est issue d'une famille pour le moins sympathique ; le père était un tueur en série 40 ans auparavant, mais a eu le bon goût de se suicider au moment de son arrestation ; quant à la grande soeur, elle croupit en prison depuis ses 14 ans (âge où elle a été condamnée pour un premier meurtre), et n'en sortira plus, ayant récidivé sur une co-détenue et deux gardiens. Adeline ayant eu la chance d'être adoptée bébé par un médecin aimant s'en tire beaucoup mieux. Cependant elle souffre d'un syndrome d'insensibilité congénitale, et ne ressent de ce fait aucune douleur, ce qui contrairement à ce qu'on pourrait s'imaginer représente un sacré handicap dans la vie quotidienne.

Comme les meurtres actuels ressemblent étrangement à ceux commis autrefois par le père d'Adeline, le passé de celle-ci va intéresser au plus haut point les enquêteurs. Et Adeline elle-même va chercher des renseignements auprès de sa soeur, ce "monstre psychopathe", dont elle est la seule visiteuse.

Voilà pour le pitch. Mon ressenti est plutôt moins enthousiaste que lors de mes précédentes expériences avec Lisa Gardner, auteure dont j'ai déjà lu 4 ou 5 romans. Et pourtant j'aime beaucoup les aspects psychologiques, bien développés, les personnages complexes, l'intrigue bien menée, le final assez inattendu, bref les ingrédients qu'on attend de ce type de lecture sont bien présents. Mais...

Le "mais", ce sont les situations improbables qui se répètent tout au long du roman, à commencer par celle du début : que va faire une inspectrice chevronnée seule sur une scène de crime toute fraîche sans avertir personne ? Et ensuite, alors qu'elle est suspendue de ses fonctions, pourquoi mène-t-elle quand même l'enquête, souffrant le martyre au moindre mouvement ? Et la psy, dont la famille joue manifestement un rôle dans l'histoire, pourquoi est-elle également autorisée à prendre part aux investigations, et à être la thérapeute de sa soeur emprisonnée ? Il n'y a donc personne qui supervise tout ceci ?

La chute ne m'a pas totalement convaincue non plus, je l'ai trouvée un peu tirée par les cheveux par rapport au mobile. Enfin je vais pas tout raconter quand même !

Comme je l'ai déjà remarqué récemment, je suis sans doute devenue plus exigeante en ce qui me concerne ce type de romans, à force d'en lire. Lisa Gardner demeure une référence pour moi, c'est juste que j'ai été moins convaincue cette fois, j'ai remarqué des détails que je n'aurais peut-être pas vu précédemment.

J'espère ne pas avoir découragé d'éventuels futurs lecteurs, en tout cas ce n'est pas l'intention !

Bon, pour le "court", c'est un peu raté...
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À même la peau

Comme à chaque fois que je critique un roman provenant d’une opération Masse critique, je prends le temps de remercier les équipes de Babelio ainsi que l’éditeur. Je ne déroges pas à la règle et remercie donc Babelio et les éditions Albin Michel qui m’ont gentiment fait découvrir ce « petit » polars en avant-première. Qu’en est-il de mon avis sur ce roman ? Et bien, aux premiers abords, il est engageant. La couverture est suffisamment attrayante avec de belles couleurs vives … de quoi attirer le regard du lecteur. Le résumé est suffisamment intriguant pour attiser la curiosité du lecteur fan d’histoires sur les tueurs en série. Donc, tout fonctionne. Et pourtant … 
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser que la qualité de la couverture de l’épreuve n’est pas la meilleure que j’ai vu. Elle marque vite … à la moindre page tournée. L’épaisseur du papier ne me semble pas adaptée au format, ni à l’allure générale que veut se donner ce roman. Il a l’air d’être de mauvaise facture, ce qui est dommage ! Puis, les lecteurs n’aiment pas avoir des couvertures abîmées puisque, souvent, ils traitent leurs romans comme des collectionneurs. Ou peut-être n’est-ce que moi ? Aurais-je un trouble du comportement ? Hummm … Possible, possible ! Dans tous les cas, je me dis et je l’espère vraiment, que cette couverture n’est prévue que pour l’épreuve et non pour l’édition finale. 
Passons à ce qui nous intéresse le plus. En commençant à lire le prologue, je me suis dit que ça allait être un terrible (dans le sens positif) moment de lecture. Ce petit aperçu de l’histoire m’avait déjà enivré. Malheureusement, dans les premiers chapitres, le soufflé retombe. Mais, il retombe vraiment. L’histoire devient lourde alors que l’écriture de l’auteur ne l’est pas du tout. C’est long, c’est lassant … Malgré de bons sujets tel que l’analgésie congénitale qui était très intéressante bien que peu fouillée (ce qui est relaté dans le roman est l’un des premiers articles de Google). Rien ne fonctionne réellement. Le personnage principal D.D. est peu attachante tant elle est caricaturée (on retrouve le même stéréotype dans les enquêtes de Sharko écrites pas Franck Thilliez). À croire qu’il n’existait qu’un type d’enquêteurs pour des milliers de personnalités de criminels … Les gens ne sont-ils pas tous différents ? Pour ne rien vous cacher, je trouve que l’histoire d’Adeline et de Shana se serait suffit à elle-même. D. D. est son équipe étaient en trop à mes yeux. L’histoire était alourdie par leur présence et c’est vraiment dommage car, sans ça, on aurait entre les mains un thriller incroyablement sombre. Oui, j’adore les thrillers … Je me soigne pourtant ! Du moins, j’essaies.

Les chapitres défilants, l’histoire a reprit son évolution et je suis devenu complètement accro à l’histoire. Mais … Parce qu’il y a toujours un mais ! C’était trop tard ! En appréciant ce que je lisais, je n’avais qu’une crainte c’était d’être à nouveau déçue. Ce qui n’arriva pas. Pas parce que l’identité du tueur est resté un mystère (non, je m’en suis douté dès le départ et le troisième meurtre a confirmé mes doutes) mais parce que je ne m’imaginais pas une telle fin. Une fin que j’ai apprécié même si affectivement j’aurais préféré une autre solution.

J’ai trouvé que le comportement qui liait Shana à Adeline décrit par l’auteur était particulièrement juste. Ce besoin de se sentir aimer par les membres de sa famille. Et même si on sait que ce n’est pas possible, que c’est illusoire. On s’y raccroche, sans cesse, tout au long de sa vie. L’échappatoire des enfants adoptés pour surmonter l’abandon était également dépeinte très justement. Il est plus facile de s’imaginer que ses parents biologiques (souvent rois, ou des personnages de grandes importances) aient choisi de s’éloigner de leurs enfants dans l’unique but de les protéger (d’une sorcière ou d’un groupe politique souhaitant la mort de l’héritier). On s’en sort comme on peut, me direz-vous !

On peut aussi noter une incohérence relativement incroyable. Comment le réceptionniste de l’immeuble d’Adeline a pu ne pas voir les ressemblances troublantes entre le nouveau voisin et le tueur à la rose ? Je ne comprends pas. Il n’était pas aveugle et aucun d’eux n’étaient grimé quand ils se sont présentés à lui. Comme quoi, il est difficile de mener une histoire sans aucune incohérence …

En somme, je dirais que c’est un roman qui aurait pu être au-dessus de ce qu’il est puisqu’il a toutes les cartes en mains. Dommage qu’il ait été rattaché aux enquêtes de D. D., qui pour moi ne colle pas avec l’histoire. Il aurait fallut une enquêtrice particulière … Un vrai profiler. Malgré tout, après les premiers et douloureux chapitres, c’était agréable à lire et relativement enrichissant sur le point pédagogique (thanatopraxie, analgésie congénitale, méthode d’acceptation de la douleur …).
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Les Morsures du passé

L’histoire nous immerge au milieu des enfants psychotiques, schizophrènes, sauvages, martyrs, abusés qui sont enfermés dans une unité de soins pédopsychiatriques aux méthodes progressistes. Aimée, Jorge, Benny, Jimmy, Etan, Tika, Ozzie, Lucy paraissent sortis d'un cirque de freaks psychiques entourés d’une flopée de personnages typés; une inspectrice, un chaman, un prof de gym et...un raton laveur.



Il faut 400 pages pour que les indices s'accordent et fassent sens à une hécatombe. Les itinéraires parallèles s’alignent avant de finir par se rencontrer. Les clifhangers tombent à la fin des chapitres et la fin du livre est en apothéose.



Lisa Gardner ne renouvelle pas le genre, elle construit un thriller et en fait une déclinaison pour laquelle elle s'est documentée. Elle réussit plutôt bien.

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Juste derrière moi

Un véritable page tuner.

Il y a huit ans Telly 9 ans, le frère aîné de Sharlah, a battu à mort leur père ivre avec une batte de baseball afin de leur sauver la vie à tous les deux.

Les enfants sont séparés depuis et ne se sont jamais revus.

Aujourd'hui âgée de treize ans, Sharlah est enfin passée à autre chose. Elle est sur le point d'être adoptée par Pierce Quincy, profileur du FBI à la retraite, et sa compagne Rainie, quand Telly refait surface ; on le voit sur une vidéo de surveillance tuer deux personnes dans une station service.

Nous voila partis sur une enquête très américaine : famille d'accueil, pisteur, profileur, shérif et flingues à tout va.

Il a a des morts, du suspense, une vengeance et des rebondissements.

Il y a aussi deux enfants traumatisés, liés par un secret et par un amour plus fort que tout.

Les flics aussi ont leurs forces et leurs faiblesses.

C'est diablement efficace et on ne s'ennuie pas une seconde.

Un bon Lisa Gardner
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Jusqu'à ce que la mort nous sépare

C'est un polar honnête comme toutes les productions de Lisa Gardner. C'est tout. Il s'agit bien de production, presque industrielle. On est séduit au départ et avec le temps on se lasse, enfin moi, je me suis lassé. Les histoires sont bonnes , les personnages attachants bien qu'assez peu réels. C'est simplement les mêmes ficelles.

J'ai finis par laisser tomber.
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Lumière noire

Polar, road movie, justice personnelle, horreur, syndrome de stokholm ... tout y est, l'intrigue est plutôt haletante mêlant passé, présent et futur. C'est un excellent thriller quoiqu'un peu dérangeant. Il y a chez l'auteure une forme de fascination morbide pour la souffrance et le rapport dominant / dominée.

J'ai aimé mais je ne le relirai pas.
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Au premier regard

Voici mon retour de lecture sur le thriller : Au premier regard de Lisa Gardner.

Macabre découverte dans un petite ville de Géorgie. Les restes d'un corps humain, puis bientôt un charnier, révélés au grand jour..

Est-ce le testament de Jacob Ness, le tueur en série qui a défrayé la chronique pendant des années avant d'être abattu ?

Ou l'œuvre d'un complice ?

Aux côtés de la courageuse Flora Dane, survivante de Jacob Ness devenue justicière, les enquêtrices Kimberly Quincy agent du F.B.I et le commandant D.D. Warren vont unir leurs forces dans une affaire sans précédent, dont une jeune fille, témoin impuissante de l'horreur, détient la vérité.

Mais comment la protéger ?

Au premier regard est un thriller que j'ai lu aujourd'hui, profitant de ma journée de repos pour le lire entièrement.

Et je suis ravie d'avoir pu prendre le temps car cela m'aurait ennuyée de devoir stopper ma lecture en plein milieu d'un passage captivant :)

J'ai lu plusieurs romans de Lisa Gardner, pas forcément ses derniers mais je n'ai pas été paumée car je me souvenais très bien de l'agent du FBI Kimberly Quincy et bien sur de la commandant D.D. Warren. Cela m'a fait très plaisir de les retrouver. Ce sont des femmes fortes, complexes.

C'est une bonne idée de faire collaborer à leurs coté Flora, une survivante d'un tueur en série. Je ne la connaissait pas mais je n'ai pas été perdue car ce qui concerne son passé, son vécu, sont très bien expliqués.

Il y a aussi Keith, un génie de l'informatique et bien sur ils vont pouvoir compter sur le shérif de la ville, qui va les aider dans leur enquête. Celle-ci ne sera pas de tout repos car alors qu'au départ ils sont tous les quatre venus pour un seul corps.. plus d'un sont découverts dans cette petite ville tranquille. Un vrai charnier !

Mais que se passe t'il dont ici ??

Est ce vraiment l'œuvre de Jacob Ness, le ravisseur de Flora ?

J'ai aimé la façon dont l'autrice a construit la personnalité de son tueur en série Jacob Ness. Elle fait le parallèle entre lui et le célèbre Ted Bundy dont la personnalité complexe était fascinante. J'ai lu plusieurs ouvrages sur cet homme et cela fait froid dans le dos, qu'un tel prédateur ai existé. Le prendre comme point de comparaison pour le personnage de Jacob est une excellente idée, cela fonctionne parfaitement.

Nous avons ici des personnages vraiment forts, complexes. Je suis toujours aussi fan de Kimberley et D.D. Quand à Flora, en tant que survivante elle est hyper touchante, attachante, et son histoire est très émouvante.

En plus, en fil rouge, on a la voix d'une enfant qui a vu sa mère mourir sous ses yeux !

L'ensemble est une vraie réussite. C'est alambiqué mais pas trop, à aucun moment je ne me suis perdue et j'ai vraiment adoré ma lecture.

Au premier regard est un thriller à couper le souffle que je vous recommande sans aucune hésitation et note cinq étoiles :)

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Au premier regard

Le prologue est couleur terre bistre, avec le cri des coyotes alentour, le repas est composé de burrito et de haricots noirs.

Ainsi démarre le nouveau roman de Lisa Gardner à la façon d’un film d'Ennio Morricone.



Nous sommes dans un coin perdu où le danger peut venir de tous, sauf de ceux qui meurent.

Les femmes mènent l’enquête : un quatuor féminin réalise l'investigation autour du personnage récurrent du commandant D.D. Waren.

L’intrigue va nous happer pour nous immerger dans les Appalaches.



La particularité du roman est de nous faire vivre cette histoire du point de vue d’une enfant qui ne sait plus parler, lire et écrire.



Je n’ai pas trouvé le rythme du livre très trépidant.

Est-ce le fait de l’autrice ou de la traductrice ?

Je me suis pris au jeu de la réécriture d’un paragraphe. Raccourcir les phrases, alléger de quelques précisions inutiles, pour lui donner un rythme plus dynamique dans l’esprit du thriller.

Je me demande alors quelle est la marge de manœuvre de la traduction.



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Derniers adieux

Un jeune ado nous raconte comment il a été kidnappé et séquestré par un homme qu'il surnomme le "burgerman". Ce pédophile le viole et le violente régulierement; il a brisé chez l'enfant toute velleité et le fait notamment tourné dans du porno. Cet homme a une autre passion: les araignés et spécialement les plus dangereuses qu'il éléve dans des terrariums



Un flic de la police de Georgie recoit des permis de conduire correspondant à des jeunes femmes disparues



Une prostituée demande à voir l'agent spécial du FBI Kimberly, enceinte de cinq mois, car plusieurs " filles" du quartier où elle tapine se sontévaporées

L'intrigue est complexe, sinueuse, beaucoup de méandres où je me suis souvent perdu. Entre la pédophilie , le porno hard, et les araignés, l'ambiance est particulièrement glauque.

Le dénouement final est prévisible mais assez spectaculaire pour laisser le lecteur sur une note positive



Comme dans certains films, c'est un second rôle qui donne du relief au roman: une petite histoire dans l'histoire: Rita, nonagénaire, vit avec ses fantomes, notamment son frère, mort pendant la seconde guerre mondiale, elle doit vivre avec 152§ par mois. Habituée au pain de la veille et aux fruits pourris, elle s'en sort grâce à l'épicier qui complete son cabas de bonnes denrées.Elle ne dit jamais merci, un sourire suffit.

Rita se met à recevoir la visite d'un enfant rachitique: une complicité va naitre entre eux. La bonté et la force de caractère de cette vieille dame sera t' elle suufisante pour combattre le mal?.

c'est là que le talent de Lisa Gardner est manifeste: pataugeant dans la fange depuis 300 pages, elle nous attendrit et apporte de l'espoir à cette sombre histoire.



Pas le meilleur de l'auteur mais tout de même un bon thriller
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Preuves d'amour

Mauvaise journée pour l'agent Tessa Léoni : elle est transférée à l'hôpital le plus proche, avec la certitude d'être interrogée par la police dès lors que ses jours seront jugés hors de dangers.

A priori, il s'agit d'une enquête simple pour l'inspectrice DD Warren, puisque Tessa s'accuse de la mort de son mari, qu'elle a tué de trois balles en plein cœur avec son arme de service, comme on le lui a appris à l'école de police. Tessa va probablement plaider la légitime défense, celle de la femme battue, son traumatisme crânien, son œil au beurre noir et ses multiples contusions légitimant son acte quand même jugé disproportionné. Après tout, le Taser porté à la ceinture à côté du révolver aurait pu mettre son mari hors d'état de nuire. Mais qui sait ce qui passe dans la tête d'une femme battue ?

DD, entre deux nausées matinales et des craintes quant à une possible grossesse, a toutefois un autre sujet de préoccupation : où est passé Sophie, la petite fille de Tessa, âgée de 6 ans, et que personne n'a vu depuis le soir du meurtre ?





"Preuves d'amour" est le thriller que j'ai le moins apprécié de Lisa Gardner, et j'en ai lu quelques-uns. J'ai trouvé l'histoire principale un peu alambiquée, j'ai eu du mal à accrocher au personnage de Tessa Léoni, j'ai trouvé le déroulement de l'histoire plutôt convenu pour un thriller, avec des personnages qui avaient du mal à sortir de leur stéréotype, et une fin peu crédible (en même temps, je ne lis pas de thrillers pour avoir des fins crédibles et des personnages taillés dans du cristal, mais quand même !). Les sujets annexes, comme la peur de la maternité de DD, la concurrence entre la police d'état et la police fédérale, la place des femmes dans la police, ou la maltraitance conjugale sont un peu surexploités. Bref, rien de transcendant !

Ceci dit, c'est quand même Lisa Gardner qui l'a écrit (si, si, j'aime bien), alors, même si c'est moins original que d'habitude, le tout donne quand même un livre qui se laisse lire avec plaisir, avec beaucoup de tension et de suspense, des rebondissements, des dialogues qui prêtent à sourire, parfait à savourer cet été sur le sable chaud !



J'ai passé un bon moment mais reste un peu sur ma faim. Nul doute que les prochaines aventures de DD Waren (ou pas d'ailleurs) sauront me faire oublier les petites faiblesses de cet opus !



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Derniers adieux

Une courte chronique pour un excellent thriller.

Je commence avec une mise en garde. Ce roman n'est pas pour tout le monde, il est violent, avec des scènes impliquant des enfants, et si vous êtes arachnophobe, sachez que des passages entiers traitent de ce sujet.

"Derniers adieux" est un des thrillers dont la Youtubeuse Séverine Lenté parle souvent, cela faisait donc longtemps que j'avais envie de le découvrir. Bonne pioche !! J'ai beaucoup aimé, un 5/5, je crois que je me souviendrai longtemps du Burgerman 😱.

Exactement le genre de thriller auquel j'aime revenir, un serial killer "The Burgerman" bien vicieux, une équipe du FBI sur les dents et un modus operandi qui fait froid dans le dos (c'est là, vous l'aviez deviné, que les charmantes araignées entrent en scène). Une trame basique mais efficace.

Le roman ne manque ni de suspense ni d'action ; l'intrigue et les personnages sont bien construits ; il est vrai que les digressions sur la vie perso de Kimberly (sa grossesse, sa vie de couple) sont un peu superflues mais ça ne m'a pas plus dérangée que ça. Le livre se lit d'une traite, la plume est fluide et immersive...

La victimologie est à l'honneur, le Burgerman s'attaque à des prostituées mais aussi à de jeunes gamins dont nous suivons le cheminement, d'ailleurs cela m'a fait penser à ces mômes qui doivent rentrer de l'E.I. et au débat que cela suscite en ce moment en France. Désolée je m'égare.

Par contre, je ne sais pas si, comme Séverine Lenté, je le mettrais dans mon top 10. 🤔 à voir avec le temps, l'empreinte qu' il va laisser...

PS : j'ai adoré les passages avec les araignées, j'aime bien ces petites bêtes 🕷🕷🕷🕷

RePS : encore merci pour cette découverte Séverine.
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Derniers adieux

Bienvenue dans l’univers du « Burgerman », légende américaine qui enlève les petits garçons méchants durant la nuit…

Ici le Burgerman est bien réel. Il se fait appeler Dinechara (anagramme d’arachnide), enlève les petits garçons pour les violer, les faire tourner dans des vidéos pornographiques, les battre, les torturer et les tuer. Programme terrifiant. Homme monstrueux. De temps en temps, c’est une prostituée qui se retrouve entre ses pattes et pour celle-ci, même programme. Ajoutez à ce portrait une passion pour les araignées, particulièrement les mygales de 30 cm de diamètre ou les araignées violonistes, dont la morsure est horriblement douloureuse, et vous avez le profil d’un tueur en série effrayant.

C’est sur la piste de ce criminel odieux que nous suivons l’agent du F.B.I. Kimberly Quincy. Le fait qu’elle soit enceinte la rend particulièrement sensible à toute cette sombre histoire. Mais elle a la chance d’avoir autour d’elle une équipe de choc, mais dont certains membres ne s’en sortiront pas sans conséquences…



J’ai aimé la façon dont se déroule l’intrigue : on avance dans l’enquête en même temps que l’agent Quincy, tout en faisant quelques écarts dans la maison de l’horreur, celle de Dinechara.

Cette histoire est abominable, évidemment, encore plus quand on lit dans les pages de remerciements qu’elle est inspirée de faits réels. Preuve, s’il en est, que l’on vit dans une société où se vérifie cette citation du roman : « Au fond, même les braves gens font vraiment de très vilaines choses s'ils croient que tout le monde s'en fiche. La banalité du mal. »

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La Maison d'à côté

Sandra Jones, une jeune maîtresse d’école et mère modèle disparaît au beau milieu de la nuit de sa maison d’une banlieue résidentielle de Boston.

Seul témoin : sa fille de quatre ans.

Principal suspect : son mari, Jason Jones, qui refuse de répondre aux questions de la police et s’enferme dans une indifférence des plus suspectes.

Et lorsque D.D. Warren, commandant chargé de l’enquête, pénètre dans la maison, elle sent tout de suite que quelque chose ne va pas.

Tout y est trop juste : propre comme il faut, négligé comme il faut.

Et surtout, les fenêtres sont munies de barreaux et les portes de verrous, cette maison est aussi protégée qu’un fort de haute sécurité.



Avec cette histoire à suspense, Lisa Gardner possédait tous les ingrédients pour une recette à succès.

Pourtant, la sauce n’a pas totalement prise.

Est-ce parce que j’ai lu un certain nombre de livres dits de suspense que je ne suis plus surprise par certaines ficelles ?

Je me doutais depuis le début de la fin du livre, de ce qu’il était advenu de Sandra Jones.

D’ailleurs l’auteur ne s’en cachait pas tellement puisqu’elle livrait régulièrement des chapitres en italique écrits du point de vue de Sandra.

Au même titre que j’avais bien envisagé les relations entre Sandra et son père.

Heureusement, j’ai eu quelques surprises tout de même au cours de ma lecture, ce qui a su maintenir un intérêt pour ce livre.

Du point de vue de l’histoire, il n’y a rien à redire.

Lisa Gardner plante un décor et un suspense qui ne se relâchent pas tout au fil de l’histoire.

En utilisant le principe d’une narration à trois voix, elle a donné de la fluidité à son récit et a su garder l’attention du lecteur.

L’utilisation qu’elle a fait d’internet et du monde de l’informatique l’est de façon simple, compréhensible par tous et non rébarbative.

Elle a ancré son histoire dans la thématique des apparences, qui sont souvent trompeuses et peuvent cacher un passé lourd que les personnes cherchent à oublier. C’est un thème intéressant et bien traité à travers ce récit.

L’autre atout de son livre, ce sont ses personnages, plus particulièrement le commandant D.D. Warren.

Elle se révèle très attachante, avec ses frustrations, et surtout plutôt maligne et accrocheuse, ce qui donne du piment à l’histoire, et puis elle est surprenante, ce qui est rafraîchissant.



Hormis quelques ficelles faciles à deviner, je reprocherai à ce livre une mauvaise traduction par moment.

Certains passages sont difficiles à comprendre car écrits en mauvais français, j’en ai donc déduit qu’ils avaient été mal traduits.

Ou alors cela est lié à l’édition (France Loisirs) dans laquelle j’ai lu ce livre, mais j’ai été déroutée par cet aspect.

Je suis toujours étonnée de voir de grosses fautes d’orthographe, ou des phrases maladroites, cela aurait tendance à confirmer que les livres ne sont même pas relus avant impression.



"La maison d’à côté" de Lisa Gardner est un bon livre de suspense, malgré quelques ficelles facilement devinables par les amateurs du genre, avec une intrigue à rebondissements bien menée du début à la fin du livre.

J’ai pris du plaisir à le lire et une fois commencé il est difficile de s’arrêter, d’autant que le style fluide de l’auteur rend la lecture facile.

Avec ce livre je découvrais également Lisa Gardner, je lirai d’autres livres de cette auteur qui maîtrise plutôt bien son sujet et crée des histoires prenantes.
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Sauver sa peau

C'est mon premier roman de Lisa Gardner et le tome 1 de la série D.D. Waren. Cet autrice et cette série m'ont été chaudement recommandées par l'excellente Séverine de @Ilestbiencelivre. Je me dois de l'en remercier une fois de plus.

On est ici clairement dans un thriller psychologique. Le personnage principal de ce récit, Annabelle ou Amy ou ..., est une femme qui va devoir faire face à son passé qui va la rattraper inexorablement.

D'emblée, on découvre qu'elle vit "cachée", elle se protège, voit peu de monde. C'est presque une vie de recluse avec une chienne, Bella, pour seule compagnie. Pourquoi ?

C'est tout l'objet du récit, On découvre petit à petit son passé, cette fuite en avant, les causes de cette fuite sans fin et on comprend vite que rien n'est finit et qu'elle va devoir affronter ses démons.

Lisa Gardner nous amène petit à petit dans un suspens incroyable. Les choses se mettent en place gentiment, on glisse dans un univers de plus en plus pesant. on s'attache, on s'accroche même au personnage qu'on veut à tout prix aider. L'univers devient de plus en plus noir, de plus en plus oppressant jusqu'au dénouement final en apothéose.

C'est rudement bien fait et on se laisse emporter dans une lecture qui devient de plus en plus addictive. Il y a tous les ingrédients, rebondissements, suspens grandissant, personnages hyper attachants et un final très réussi. Pour ma part, je n'ai rien vu venir. Tout se met en place, l'auteur nous livre le pourquoi du comment, tout s'éclaire dans les 20 - 30 dernières pages, c'est très bien mené, très crédible et surprenant. Magistral.

Ce roman reste un très bon moment de lecture. Seul petit bémol, j'ai trouvé le personnage de DD Waren un peu froid et un peu trop distant. Ce n'est que le 1er tome de la série et je pense qu'on va en découvrir beaucoup plus sur ce personnage dans les tomes à venir.

Je vais continuer cette série sans la moindre réserve. J'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome.

En ce moment, la lecture est un vrai plaisir car depuis quelques mois maintenant j'enchaîne les lectures de très grandes qualité. Et celle-ci n'est pas en reste. A lire sans modération.
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