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Critiques de Marina Lewycka (110)
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Une brève histoire du tracteur en Ukraine

Un chassé-croisé entre deux soeurs et leur vieux père de 83 ans, devenu subitement amoureux d'une jeune trentenaire ukrainienne qui souhaite s'établir en Grande-Bretagne avec son fils. C'est un roman d'un humour caustique mais qui laisse aussi pointer ça et là de la tendresse et de l'amour filial. L'auteure Marina Lewycka a sûrement puisé dans sa vie personnelle pour nous raconter cette histoire d'une famille d'immigrés au parcours difficile.
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Traders, hippies et hamsters

Les livres de l'auteur sont de vrais plaisirs de lecture. Celui-ci tient ses promesses en nous plongeant dans la crise financière en 2008, au coeur d'une famille anglaise où chacun tache de vivre sa vie du mieux qu'il le peut et où malgré les aléas de la vie, les liens familiaux restent intacts.
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Traders, hippies et hamsters

Un hamster dans une roue en couverture : c’est ce qui m’a donné envie de lire ce livre, et l’opération Masse critique de Babelio m’en a fourni l’occasion. Merci !

Finalement, il est plus question d’hommes que de hamsters dans ce roman anglais.

Des hippies, d’abord : Doro et Marcus, la soixantaine, qui ont vécu en communauté et y ont élevé leurs trois enfants. Les années passant, comment vont-ils concilier leurs idéaux avec un mode de vie plus bourgeois ?

Et comment leurs trois enfants, Clara, Serge et Oolie-Anna, vont-ils assumer cet héritage ?

C’est ici que le trader entre en jeu : Serge, censé faire une thèse de mathématiques, travaille à l’insu de sa famille dans une grande banque. Un grand écart, donc.

Clara, institutrice, savoure son autonomie et son appartement confortable, tandis qu’Oolie-Anna, la petite dernière, trisomique, aimerait en faire autant…

Si les personnages sont attachants et les situations originales, je m’attendais à un ouvrage plus déjanté, dans la veine de David Lodge ou Nick Hornby. Sans doute le hamster en couverture m’avait-il donné une fausse impression…

Lecture « facile » et divertissante, Traders, hippies et hamsters ne m’a pour autant pas accrochée.

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Traders, hippies et hamsters

L’été arrive quand on ne met plus six couches de vêtements, qu’on troque le Bordeaux contre du Rosé et que l’on guette le roman de plage idéal. J’ai lu « Traders, hippies et hamsters », j’ai commencé mon été.

Je tiens avant tout à remercier Babélio qui m’a envoyé ce livre dans le cadre d’un Masse Critique.

Roman de plage donc, mais attention, rien de péjoratif ici. Je ne fais pas partie de la horde qui pense qu’il faut absolument bronzer avec la marque du Monde Diplomatique ou l’intégrale de Deleuze sur le front. Au contraire, il fait beau, il fait chaud et le Rosé ça cogne un peu donc autant lire du « sympa-pas-trop-compliqué ». Je vous rappelle aussi que la fin des vacances rime avec la Rentrée Littéraire et qu’il est important de ne pas se surchauffer le cerveau avant les 687 nouveautés du mois d’août.

Mais passons à ce roman de Marina Lewycka et sa belle et drôle galerie de personnages. On y suit le destin d’une famille, composée de Marcus et Doro, vieux hippies sur le retour qui ont élevé leurs trois enfants dans une communauté et qui, l’âge venu, tentent de garder un peu de foi dans leurs idéaux passés. Idéaux qui n’ont pas été transmis à Serge, l’ainé, trader millionnaire qui préfère cacher sa situation à ses parents et se faire passer pour un éternel étudiant, ni à Clara, prof de banlieue qui ne sait pas vraiment ce qu’elle attend de la vie et encore moins à Oolie, fille adoptée, trisomique et petite dernière, qui rêve d’indépendance.

L’annonce du mariage, rite bourgeois par excellence pourtant, de Doro et Marcus et leur volonté de réunir tous ceux et celles qui ont croisé leur vie permettra de revenir sur les parcours de chacun des personnages. Une dernière tentative de réunion de ceux qui rêvaient d’un monde meilleur tandis que plane la crise financière de 2008…

Le seul adjectif qui me vient à l’esprit est « sympa ». C’est un roman sympa, on s’attache aux personnages qui à tour de rôle donneront leurs avis sur ce qu’a été et ce qu’est aujourd’hui leurs vies.

J’ai retrouvé dans cette lecture ce qui m’avait plu dans « Les chroniques de San Francisco » d’Armistead Maupin : voir évoluer sur plusieurs décennies des personnages hauts en couleurs.

A lire donc calé sur un transat, un Perrier citron/ Rosé/Mojito (rayer la mention inutile) à portée de main en écoutant le ressac.

L’été est la saison préférée du lecteur !


Lien : http://loeilquifume.wordpres..
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Deux caravanes

Venus des quatre coins du monde, des immigrants en quête d'eldorado british échouent en pleine campagne anglaise avec pour seul gagne-pain la cueillette de fraises. Leur patron est un fermier maussade secondé par un homme de main aux méthodes douteuses, quant aux logements de fonction, ils en laissent plus d'un rêveur...



Et lorsqu'on croit que la situation ne peut pas être pire, c'est là que les ennuis commencent! Quand la jolie urkrainienne Irina se fait enlever par Vulk (le sympathique homme de main), c'est le camp tout entier qui se lance à sa recherche (et en profite pour fuir), mené par le jeune Andriy qui préfère ne pas s'avouer qu'il a des sentiments pour la jeune femme. S'ensuit alors toute une épopée à caravane entre Londres et Douvres où les personnages se séparent, se croisent et parfois se retrouvent au gré d'histoires toutes plus rocambolesques les unes que les autres !

Car malgré la condition difficile de nos héros, les situations burlesques ne manquent pas dans ce roman qui allie avec succès critique sociale et humour.
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Des adhésifs dans le monde moderne

Alors que chez d'autres auteurs, nous aurions eu une histoire pleine de bons sentiments, ici nous lisons davantage une satire de la société moderne.

Les personnages, complètement largués (au sens propre ou au figuré), feront alors passer au lecteur des heures savoureuses.

Là une vieille femme qui fouille dans la poubelle mais habite une maison hors de prix (délabrée, mais tout de même), là une femme fraîchement larguée par son mari et qui tente de retrouver dans les bras de bads boys une nouvelle identité, là un fils complètement ahuri qui pense que la fin du monde est proche, là un agent immobilier véreux, et là des chats qui feraient mieux de ne pas mettre plus le bronx dans la maison, voire même de faire profil bas.

Wonder Boy, c'est à toi que je m'adresse.

Ils nous font tous sourire, et ce, même dans les situations les plus désespérées. Et là est le talent du narrateur : derrière cette gentille histoire se glisse subrepticement une jolie critique sociale, mais sans jamais être moralisatrice. Même lorsque l'histoire se fait plus sérieuse lors de l'évocation du conflit israélo-palestinien.



Encore une fois avec Marina Lewycka, les situations rocambolesques foisonnent pour le plus grand plaisir du lecteur. C'est fin et très drôle !

Quant aux adhésifs de l'histoire, il serait dommage de ne pas tenter de se frotter à ces personnages qui n'ont rien du pot de colle dont on souhaite se débarasser.
Lien : http://www.bricabook.com/arc..
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Une brève histoire du tracteur en Ukraine

Nadezhda, la narratrice, reçoit un coup de téléphone de son vieux papa de 84 ans, lui annonçant qu'il compte se remarier avec une Ukrainienne de 36 ans. La jeune femme est scandalisée en pensant à sa pauvre mère disparue seulement deux années plus tôt et qui a passé soixante ans à prendre soin de toute sa famille.



Le père en question a toujours été un peu fou, arrivé en Ukraine juste après la guerre avec femme et enfants, il a connu la guerre, l'occupation des armées allemandes et soviétiques, les arrestations, les exécutions, les camps de travail et de réfugiés. Il est obsédé par les tracteurs dont il écrit l'histoire, l'oeuvre de sa vie ..




Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Des adhésifs dans le monde moderne

Je remercie chaleureusement Babélio, qui dans le cadre d’une opération spéciale masse critique, m’a proposé de lire ce livre. Je ne connaissant pas l’auteur, je trouvais la couverture amusante, et la lecture de la 4 ème de couverture me laissait penser que cela pouvait être original, et surtout me plaire.

Et pourtant….je me suis assez vite ennuyée dans ce livre, et je n’en ai pas beaucoup apprécié la lecture.

Je ne suis jamais parvenue à m’installer dans l’histoire, et à faire des personnages des compagnons de route, ou plutôt de lecture.

Les sujets traités sont graves : vieillesse, séparation, conflits moyens –orientaux, la crise, les problèmes sociaux économiques, Mais, la manière de les aborder, avec un humour typiquement anglais m’a déroutée .Je n’ai pas été touchée par cette histoire ; pour en parodier le titre, je dirais que je n’y ai pas vraiment adhéré. Je suis toujours restée en marge, comme regardant de très loin ce qui se passe sans pouvoir m’y impliquer. C’est dommage. Peut-être n’était-ce pas le bon moment ; peut-être ne suis-je pas sensible à la plume de l’auteur…


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Des adhésifs dans le monde moderne

“Peut-être que si l'on réussissait à améliorer la cohésion humaine, les autres détails - les lois, les frontières, la Constitution - se règleraient d'eux-mêmes. Il suffirait de trouver l'adhésif le mieux adapté aux supports. La clémence. le pardon. Si seulement ça existait en tube”



Ce petit extrait reflète la réflexion qui flotte parmi les aventures ou mésaventures des protagonistes de ce roman parfois loufoque parfois grave.



Le titre n’est à mon sens qu’un prétexte pour filer Ariane tout au long de ce roman. Georgie étant free lance pour une revue “Les Adhésifs”, la métaphore est toute trouvée pour tenter de recoller les morceaux de sa propre existence, autant que celle de son entourage et bien au-delà par la réflexion sur ce monde qui n’en finit pas de se désagréger.



Un livre qui m’a scotchée, je dois bien l’avouer sans pour autant dire que ce fut un coup de coeur, mais j’ai passé un week-end à le lire au soleil, et ce fut un bon moment , agréable et détendu, de l’humour certes pas à pouffer de rire, mais le personnage de Naomi, m’a bien fait sourire, j’en garderai un bon souvenir. L’auteur a su me captiver, et me retenir dans son scénario fort bien mené, où elle a su susciter de l’intérêt en imbriquant des micros histoires. A l’image de la colle, une chimie qui au début n’était qu’un noyau isolé, plein de petits atomes sont venus se greffer au fil de l’histoire pour ne faire qu’un seul.



L’auteure aborde des sujets de tout à chacun mais qui peuvent nous concerner de plein fouet, mais aussi des maux de notre société, comme le cas de cette vieille dame qui aurait pu se faire rouler dans la farine, enfermée et dépouillée par des charognards. Le sujet des ados a retenu mon attention, fragiles et souvent démunis, ils se réfugient dans une bulle ou dans une idéologie les menant parfois nulle part mais surtout à l’extrême d’un grand n’importe quoi. La peur des parents pour ses enfants, cruelle et tenace.



Le couple qui se brise pour un porte brosse à dent, comment recoller les morceaux d’une histoire qui est arrivée à son terme ?



Puis des sujets bien plus graves sont abordés, ceux des guerres sans fin entre Israël et la Palestine par exemple.



Sous un air loufoque, l’auteure a su nous peindre un tableau de notre société avec ces cratères dégoulinant de monstruosités mais aussi ces petites rivières qui chantonnent l’humanité retrouvée : savoir écouter, regarder, et prendre le temps voire donner de son temps pour autrui sans rien attendre en retour juste soulager celui qui a besoin d’un appui.



Une belle lecture qui m’a ravie dont j’ai apprécié le style qui m’a fait étrangement rappelé celui d’Anna Gavalda pour ce pouvoir de nous engloutir dans le scénario et dont on peine à quitter. Toutefois, j’ai trouvé la fin un peu “bâclée” tel un beau soufflet dont on a admiré son ascension magistrale, d’un coup, la fin retombe trop vite, comme si la précipitation d’en finir avec ce roman, l’auteure avait coupé court, et paf paf, je te fais rencontrer tous les personnages au supermarché du coin et hop en deux temps deux mouvements, tout est fini !



Un début prometteur et promesses tenues mais une fin expédiée. Dommage !



Mais n’oublions pas la présence tant aimée des chats ! Ah, tout un monde ! A vous de le découvrir…Ces petits félins, on ne s’en lasse pas.




Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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Des adhésifs dans le monde moderne

Georgie Sinclair est en train de jeter aux ordures les affaires de son mari qui vient de décider de la quitter. Elle se retrouve nez à nez avec une vieille femme très étrange qui fouille dans les poubelles. Mme Shapiro est en fait une vieille voisine très excentrique, une immigrée juive qui s'attache immédiatement à Georgie et l'invite à partager un dîner mémorable. Lorsque Mme Shapiro fait une chute chez elle qui l'oblige à être hospitalisée, Georgie accepte d'aller nourrir les sept chats qui partagent la vie de la vielle dame. Elle se rend alors compte que l'immense bâtisse regorge de drôles de secrets, et surtout, qu'elle intéresse de nombreuses personnes qui rôdent aux alentours.



La première chose qui m'a séduite, c'est le ton du roman: beaucoup d'ironie, un humour décapant. D'entrée de jeu, le chat le plus charismatique du roman, judicieusement baptisé Wonder Boy, marque allègrement son territoire. Je préfère vous prévenir: Wonder Boy est mon personnage préféré de cette histoire. Juste après lui vient sa déjantée propriétaire, avec son accent à couper au couteau, ses habitudes alimentaires dangereuses, son mépris total pour toute forme de propreté. Georgie elle-même se laisse porter dans une espèce de second degré permanent qui rend l'ensemble très léger. Et pourtant, ce roman ne manque pas d'épaisseur: Mme Shapiro qui semble si délurée cache pourtant un mystère qui s'épaissit vite, qui commence avec la Shoah. Les agents immobiliers, véritable fantasmes sur patte pour une Georgie en manque d'affection depuis que son mari Rip a claqué la porte, vont compliquer encore davantage les choses en mettant tout en oeuvre pour délester la vieille dame de sa demeure, en se heurtant à différents organismes sociaux qui brassent du vent plus qu'autre chose.



Je me suis beaucoup amusé en lisant ce roman, même si à la fin, la multiplication des personnages secondaires peu approfondis par l'intrigue m'a un peu perdue.
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Une brève histoire du tracteur en Ukraine

Un livre passionnant sur la famille, les racines, les relations entre sœurs et l’héritage d’un capital familial à la fois financier et sentimental. Très beau livre.
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Deux caravanes

Un livre enthousiasmant sur la quête d’un monde meilleur, d’un rêve à réaliser et un livre où les personnages exilés de leur pays d’origine apprennent à se reconstruire par des rencontres, des amitiés mais également des amours. Vraiment bien.
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Deux caravanes

De par son écriture singulière et pleine de charme (lire « une brève histoire du tracteur en Ukraine), l’auteure vous entraîne cette fois dans les fraisières du Kent. C’est le récit de ces émigrés honteusement exploités, ignorant de la langue et de la culture anglaise. Certains de ces personnages sont tellement naïfs attachants et drôles parfois (il y a même un chien qui pense !) qu’on oublie leur misère, ils ont tous une forte envie de vivre et de réussir. JB
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Une brève histoire du tracteur en Ukraine

Une farce à l'Ukrainienne tout à fait loufoque, un humour so british qui m'a bien fait rire :))
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Deux caravanes

J'ai adoré cette tragicomédie remplie d'humour grinçant, de désir et de fraises fraîches. C'est la dénonciation du drame de l'immigration clandestine. J'ai aimé les situations folles et les dialogues drôles. L'histoire d'amour apporte une note romantique sans mièvrerie.

J’ai bien aimé le petit, très petit clin d’œil à « Une brève histoire du tracteur en Ukraine.

Roman bien écrit, intelligent. Madame Lewycka, bravo!

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Une brève histoire du tracteur en Ukraine

Au départ ce livre me plaisait assez. Le style était simple et parfois drôle mais je dois dire qu'hélas j'ai trouve que l'histoire n'avançait pas. A la 246e page (plus de la moitie du livre), j'ai toujours l'impression d'être aux premières pages. L'histoire me plaisait bien, il y avait un peu d'humour, bref ça aurait pu être un bon livre, mais pour ma part il aurait fallu plus de rythme car la, je ressens vraiment une histoire qui tourne en rond et qui n'avance pas !

Dommage car j'avais lu pas mal de bonnes critiques !



Note : 10 /20
Lien : http://lecturesdeliyah.over-..
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Deux caravanes

Dans le Kent, des travailleurs saisonniers sont logés et nourris à peu de frais dans deux caravanes. Venant de l'Europe de l'est, d'Afrique et d'Asie. Exploités et précaires. Voire, pour les jeunes filles, en danger d'être envoyées sur le trottoir par des types sans scrupules. Après la cueillette des fraises, suivra une plongée dans l'horreur des usines à poulets et là il faut s'accrocher! Très réaliste.



Cependant l'auteur apporte toujours une petite touche de fantaisie. On s'attachera même à un chien recueilli. Une gentille histoire d'amour. Bravo à la traductrice pour avoir rendu le style des non anglophones, c'est savoureux.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Deux caravanes

Raod movie qui surfe avec humour et sensibilité sur la vague fragile de l'exil... Irina, Andryi, Yola, Emanuel et les autres se rencontrent dans un champ de fraises anglais. Ils sont des réfugiés, des migrants ou des aventuriers. Une belle aventure humaine...
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Une brève histoire du tracteur en Ukraine

Ce roman commence comme une farce ; un vieil homme, Nicolaï, Arménien d’origine mais citoyen britannique, veuf depuis peu, croit pouvoir retrouver sa vaillance sa jeunesse et sa virilité en épousant une plantureuse Arménienne de plus de quarante ans sa cadette fraichement débarquée dans le pays avec son fils. Nicolaï peut ainsi s’arroger en prime une carte de bonne moralité puisqu’il aide une réfugiée sans papiers à légaliser sa situation et un jeune garçon à poursuivre ses études.

C’est le thème éternel du vieux barbon qui se fera tromper, moquer, trousser mais réactualisé à la sauce du jour. On en rit certes mais heureusement ce vaudeville assez classique somme toute prend rapidement une toute autre tournure, bien plus intéressante.

Les conflits de personnalités entre les principaux protagonistes du roman sont progressivement éclairés par la sinistre histoire des arméniens au cours du XXème siècle. On découvre, en même temps que Nadezhda, la plus jeune fille de Nicolaï, que pour comprendre le présent il faut connaître le passé.

C’est donc un roman qui fait rire mais soulève aussi bien des questions relatives en particulier aux déterminismes ; qu’est-ce qui relève de l’Inné ; de l’acquis ; de quelle dose de liberté disposons nous vraiment ? quelle est notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive, dans ce que nous faisons ?

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Deux caravanes

Loufoque mais pas que...

Yola ne voit pas arriver de bon oeil cette belle jeune femme dans son équipe de cueilleurs clandestins de fraises en Angleterre... Son équipe est constituée de sa nièce et de 3 hommes. La vie de ces immigrants devient un vrai "koshmar" quand le mafieux russe Vulk s'éprend d'Irina (la nouvelle) et l'enlève, obligeant Andriy, qui n'est absolument pas amoureux de cette dernière, à voler à son secours. Il s'en suit un périple à travers l'Angleterre avec tous ses compagnons de fortune, chacun ayant un but personnel en plus de celui de devenir riche..

C'est loufoque, on rit, on pleure parfois.. Les tournures de phrase sont parfois du " petit nègre".. Mais sous cet aspect léger, on plonge dans le quotidien difficile des immigrés clandestins, des boulots dont personne à part eux ne veut, des salaires misérables et de leur exploitation...

Un bon moment de lecture
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