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Critiques de Michael Cunningham (246)
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Les heures

Excellent livre, très bien écrit et construit, c'est un bonheur de jongler entre les trois personnages principaux. on est totalement pris par l'histoire et ce livre m'a fait penser qu'un jour je devrais relire Mrs Dalloway pour mieux l'appréhender.
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Les heures

Un livre décevant, un dénouement pas très évident à comprendre. Dommage. Premier livre de l’auteur, a reçu les prix Pen Faulkner et Pulitzer 1999.
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Crépuscule

En lisant ce livre, je me retrouve dans le cas d'une personne qui peut admirer et être touchée par une oeuvre d'art : peinture, sculpture... et être accompagnée par d"autres qui ne comprennent pas ce que je peux trouver de beau là dedans !

C'est un peu le cas de la vie de Peter qui n'a pas vraiment essayé de convaincre les autres et a vécu les années en les contemplant.

Il a consacré sa vie à l'art. Et il arrive à un âge où l'on peut se remettre en question. Sa compagne comme lui ont changés : physiquement, évidemment, mais ils ont aussi évolués mentalement. Et la routine, la facilité lui ont permis jusque là de ne pas s'en apercevoir. Mais faut'il se remettre en question ?

Et si Peter apprécie surtout la beauté des choses, il a beaucoup d'amour et est vulnérable. Il est très touchant.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture
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Crépuscule

Je me suis ennuyée en lisant ce livre sans grand intérêt. L'histoire est prévisible et en même temps peu crédible. Pour ceux qui veulent découvrir Michael Cunningham je vous conseille plutôt Les Heures.
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Le livre des jours

Trois nouvelles étonnantes. La première dans le New York des usines, la seconde dans le Manhattan contemporain et la troisième dans un lointain futur, toujours dans la grosse pomme.

Les trames entre ces trois histoires sont ténues mais capitales : la ville, les machines, Walt et... un bol. Le génie de Cunningham est d'arriver à surprendre le lecteur et à l'émouvoir malgré la cruauté ambiante. Les machines sont destructrices : elles broient Simon et son petit frère, explosent lors d'attentats suicides et empêchent les émotions chez les androïdes... jusqu'à un certain point.



Un ouvrage étonnant mais angoissant et très déstabilisant.
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Crépuscule

Je viens de terminer le dernier roman de Michaël Cunningham dont au moins deux de ces précédents livres, "Les heures" et "La maison du bout du monde", m'avaient très agréablement impressionné.

Je ne pense pas que ce "Crépuscule" laisse une trace impérissable dans la littérature contemporaine.

Pourtant la quatrième de couverture pouvait, comme d'habitude, laisser croire à un possible chef d'oeuvre... Je vais essayer de vous la décrypter.

"Au coeur d'un New York insomniaque, un roman éblouissant sur l'art, le désir, le couple, la mort."

Là, c'est clair, c'est la phrase type sur laquelle moultes chroniqueurs littéraires vont pouvoir broder à l'infini, surtout s'ils n'ont pas lu l'ouvrage. New York la nuit, c'est chic et clinquant. Les thèmes abordés, pas forcément originaux, sont de ceux qui font le régal de tous les magazines féminins et ainsi l'éditeur est sûr que le bouquin arrivera à s'intégrer, même petitement, dans la page "Livres à lire" ou "On adore".

"Le grand retour de Michaël Cunningham pour une oeuvre d'une douloureuse beauté."

Quand sont employés les mots "grand retour", c'est, même si on ne connait pas l'auteur, le signe d'un grand écrivain. On imagine une foule d'aficionados qui attend, bave aux lèvres, ce nouvel opus. L'éditeur parle d'"oeuvre", il ne s'agit bien sûr pas d'un quelconque roman, écrit par un nullard mais bien de quelque chose qu'on a intérêt d'avoir lu si l'on veut pouvoir faire partie de l'élite. Passer son chemin serait signe de mauvais goût : Cunningham publie une oeuvre, Marc Lévy sort un nouveau best-seller, ce n'est pas du tout la même chose. Ajoutez à cela "douloureuse beauté", et vous savez tout de suite qu'on l'on a affaire à du lourd, les sens du lecteur seront mis à rude épreuve.

La suite de la présentation est un peu maladroite, cette description des personnages, bourrée de clichés, peut indiquer à un lecteur un peu averti que l'originalité a du passer son chemin : "Peter et Rebecca" (ce n'est pas Kevin et Cindy) "ou le couple new-yorkais par excellence" ( ici, ça frise le pléonasme) :" lui est galeriste, elle est éditrice", ( C'est fou ce que les écrivains aiment les professions brillantes et chics, et si en plus ils sont beaux et vivent dans un loft, on aura tous les lieux communs du roman américain poussif) "ils ont la quarantaine fringante," (ben tiens, et je vous rassure, ce n'est pas dit ici, mais Rebecca a une ravissante jupe Prada et Peter a tout juste un tout petit embonpoint qui le rend totalement désirable) "un superbe loft à Soho," ( pfff, mais c'était une affaire malgré les cloisons ultra fines qui font qu'on entend tout d'une chambre à l'autre), "une fille en route pour l'université "( là, ce n'est pas vrai, elle est prépare des cocktails dans un bar d'hôtel. En plus, horreur, elle a des grosses chevilles... et donne plein de soucis à papa/maman parce qu'ils se demandent comment ils ont fait pour faire une fille aussi moche et ayant une profession aussi nulle) "et des amis brillants". (Heu, là, faut pas exagérer, ils n'en ont pas beaucoup d'amis. Les relations sont soit mondaines chiantes soit uniquement professionnelles.)

La fin sur le blog :




Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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The Snow Queen

Trois femmes, trois époques.

J'aime beaucoup les romans aux vies parallèles, et l'écrivain Michael Cunnigham

Et le besoin de lire "Mrs Dalloway" et redécouvrir Virginia Woolf.... Et comprendre que les traductions ne sont pas toujours très bonnes !

Ai acheté le Folio Gallimard. Bonne traduction je trouve
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Les heures

Trois femmes.



L'écrivain : En 1923, Virginia Woolf se languit de Londres, mais son vigilant mari l'oblige à résider en banlieue et à mieux se nourrir. Sa soeur et ses enfants leur rendent visite. Elle aimerait tant fuir.







L'éditrice : Clarissa organise une fête en l'honneur de son ami Richard, atteint du sida et d'accès de folie. Elle partage sa vie avec Sally, aujourd'hui invitée sans elle en ville. Sa fille Julia est sous la coupe d'une amie qui lui déplait souverainement.







La lectrice : Laura Brown, mère et épouse, confectionne un gâteau pour l'anniversaire de son mari. Cette existence de femme au foyer, partagée par des millions de femmes en 1949 aux Etats Unis, lui pèse. Elle veut s'échapper. Par le suicide? Non, ses enfants sont là. Elle se plonge dans la lecture de Mrs Dalloway et en abandonne pendant quelques heures sa vie si terne en apparence.











On ne peut revenir en arrière. Impossible, après lecture d'une autobiographie de Virginia Woolf et de Mrs Dalloway, d'ignorer l'ambiance woolfienne qui imprègne ce superbe roman.







La journée de Clarissa, mais c'est celle de Mrs Dalloway, subtilement transposée, pour le bonheur du lecteur attentif.







Virginia Woolf vit une journée d'écriture où son roman s'impose à elle : Mrs Dalloway partira acheter ses fleurs; se suicidera-t-elle? Oui, et puis non. Il y aura sans doute un baiser échangé avec une amie des années plus tôt.







Laura ? "Avec un sentiment d'intense et allègre libération, elle commence à lire." "Lire- avoir la sensation de connaître les gens, les décors, les situations, sans jouer de rôle particulier, excepté celui de l'observateur attentif."







Raison pour laquelle j'ai longtemps hésité à découvrir ce roman : je craignais le pastiche, l'imitation ratée du style de Virginia Woolf. Eh bien non, Cunningham nous fait découvrir ces trois femmes dont les histoires sont liées, au moyen d'une écriture sensible, souple, dévoilant avec une fausse simplicité les profondeurs intimes de ses personnages.



Note : peut aussi se lire même si on n'a pas lu Mrs Dalloway...
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Les heures

une construction litteraire intéressante, de beaux personnages de femmes mais j'ai beaucoup de mal à lire son style...

je suis beaucoup moins dithyrambique que les critiques de la quatrième de couverture et je ne comprends pas le pourquoi d'autant de prix littéraires!
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Les heures

Une bibliothèque n’est évidemment pas destinée aux livres lus. Elle contient surtout les livres à lire, comme de beaux produits dans un garde-manger. Ils attendent sagement leur heure. Un récent commentaire à la tv me fit prendre ce livre qui attendait depuis plus de 20 ans. Déception. Certains vins bonifient avec le temps, certains livres aussi. Mais je n’ai trouvé ici ni la fraîcheur d’un vin jeune, ni le caractère d’un vin de conservation. Était-ce la traduction pour eu convaincante, est-ce le contexte de lecture ? Pourtant il y a avait l’audace de l’auteur de retravailler un grand maître de la littérature en la personne de Virginia Woolf . Arrivé au bout, péniblement.
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Les heures

LES HEURES de MICHAEL CUNNINGHAM

Un beau roman qui baigne dans l’univers de Virginia Woolf. D’ailleurs sur les trois histoires qui s’entrecroisent, toutes ont un lien avec cette écrivain. Une belle plume limpide au service d’un récit en forme de miroir qui ne dévoile le lien qui unit ces 3 histoires qu’en toute fin de lecture. Prix Pulitzer 1999 c’est indubitablement excellent, mais n’étant pas grand fan de l’univers de Woolf, je ne partage pas tout à fait les critiques dithyrambiques qui ont acclamé ce livre.
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Crépuscule

Superbe livre d'un grand auteur americain de roman policier ce policier m'a scotché tout au long de l'intrigue !
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Les heures

Le roman commence avec le suicide de Virginia Woolf, nous partageons ses ultimes moments. Episode terrible, écrit avec pudeur, sans pathos rendu réaliste, plausible comme sous le sceau de dernières confidences. Tour à tour, au fil des chapitres, nous nous immisçons dans l’inconscient des ses trois femmes liées par une même connivence spirituelle, une même sensibilité exacerbée proche du désespoir et de la détresse, une forte et puissante dépression chronique. Ce sont des écorchées vives qui cultivent avec brio les apparences et les faux-semblants. Leurs âmes souffrent et crient sans rien laisser en transparaître !!! Peu de notes d’espoir pour leurs espérances inassouvies surtout bien mises en avant chez Laura Brown. Elle préfère se perdre dans la lecture comme une fuite en avant toute intérieure.

Par les monologues intérieurs de ses trois figures féminines, le romancier Michael Cunningham effleure tout en finesse les thèmes de la maladie (le sida) avec Richard poète maudit, malade au bord de la folie ; de la vie avec Clarissa qui malgré tout trouve que l’existence reste une formidable et belle aventure ; de l’hésitation sexuelle ; de la mort omniprésente, tentation suicidaire pour la plupart des personnages ; du temps personnage à part entière. Tic tac … Pour certains les heures filent trop vite, pour d’autres elles s’étirent vers l’infini !

Tout le long des chapitres qui concernent « Clarissa Dalloway », l’auteur nous renvoie par subtiles touches au roman de Virginia Woolf, des rappels qui si nous avons lu le roman gênent un peu la lecture. Nous nous renvoyons trop dans l’œuvre de Mrs Woolf. Pour aperçu : dans la rue, Clarissa et les badauds sont interpellés par une pétarade qui les attire vers le lieu d’un tournage de séquence de film. Dans « Mrs Dalloway », un pneu qui éclate séduit et captive la foule qui se perd en conjectures quant à l’occupant de l’automobile. A chaque section, inconsciemment, nous cherchons les clins d’œil et la comparaison s’installe : l’achat des fleurs, la soirée qui se prépare, le passé qui resurgit sans cesse etc. Alors, forcément impossible de ne pas prévoir le suicide d’un des personnages. Arrêtons là l’énumération le plaisir de la découverte risque d’être gâché !
Lien : https://billetsdelecture.blo..
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Les heures

Ayant vu et apprécié l'adaptation cinématographique de ce roman il y a quelques années, j'ai suivi sans surprise le destin de ces trois femmes dans des époques et des sociétés différentes. L'auteur reprend les formes stylistiques de Mrs Dalloway avec brio. Mais au fur et à mesure, mon intérêt s'est émoussé et je me demandais où l'auteur voulait en venir. Et les derniers chapitres m'ont véritablement surprise et touchée. Une très jolie lecture en finesse et en délicatesse.
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Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d'enfan..

Mon premier livre de cet auteur et peut-être pas forcément celui par lequel j'aurais dû commencer pour connaître cet auteur.



Les réécritures des contes ne m'intéressent pas forcément mais j'avoue m'être prise eu jeu pour reconnaître les contes en question et essayer de deviner leur fin possible.



Cependant, je ne suis pas entrée dans les histoires, je les ai lu sans rien ressentir, j'avoue ne pas trop avoir aimé quand l'auteur inclut un langage assez vulgaire alors que le reste était écrit normalement et sans raison. Pour moi, cela faisait tâche durant ma lecture.



J'ai bien aimé les nouvelles "Une patte de singe", "La bête" et "Petit homme". Certaines d'entre elles étaient intéressantes pour leur point de vue psychologique concernant certains éléments des contes, offrant une interprétation différente.



Mais ce recueil ne me laissera pas de souvenirs impérissables.
Lien : http://labullederealita.word..
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Crépuscule

Attention, chef d'oeuvre de sensibilité. Un roman sur l'amour, la vieillesse, l'art, New York... On entre vraiment dans la tête de son 'héros', on passe par toutes les couleurs de ses humeurs, jusqu'au désenchantement final. J'adore Michael Cunningham, son univers doux-amer, l'empathie qu'il a pour ses personnages, ses références littéraires, bref, je crois que je lirais avec passion même sa liste de courses. A déconseiller toutefois aux suicidaires.
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La maison du bout du monde

Peut-être les longueurs trop nombreuses ont-elles fini par me lasser dans ce nostalgique roman choral, mais malgré des thèmes intéressants, des relations humaines et amicales riches, une époque bien rendue, j'ai trouvé qu'il se dégageait de ces pages une tristesse sous-jacente et plutôt permanente qui m'a pesée. Pourtant les personnages sont attachants, aussi bien dans leurs choix que dans leur style de vie, mais un peu plus de chaleur dans l'écriture aurait été bienvenue.
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Ils vécurent heureux, eurent beaucoup d'enfan..

Michael Cunningham revisite dix contes de fées. Ses versions sont plus noires, plus cruelles et plus ... sexuelles aussi. Globalement ses contes se terminent mal, on ne retrouve pas le happy end des originaux. En revanche, ils sont moins manichéens puisque ses méchants sont plus humains, comme le gnome qui désirait un enfant ou la vieille de Hansel et Gretel en proie au harcèlement de deux jeunes présentés comme des psychopathes.

A découvrir...

Je regrette juste que les noms des contes originaux ne soient pas mentionnés, certains sont plus difficiles à identifier. Ainsi, je ne sais pas du tout si le dernier récit s' inspire , ou pas, d'un conte de fées.
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The Snow Queen

Quand on passe complètement à côté d'un livre, on ne sait pas toujours clairement et objectivement si c'est la faute de l'un (le livre) ou de l'autre (le lecteur), voire même si c'est une faute partagée.



Quoiqu'il en soit, Snow Queen et moi-même n'étions pas fait pour nous entendre, c'est clair !



Pourtant, les prémisses étaient plutôt prometteurs : une magnifique couverture de Central Park sous la neige, un joli titre, une quatrième de couverture avec une critique de presse dithyrambique... et puis l'auteur, Michael Cunningham, qui m'avait enchanté - comme des millions de lecteurs de part le monde - avec son premier roman, Les heures. Roman subtil, d'une infinie délicatesse; un excellent souvenir littéraire.



Malheureusement, Snow Queen, le dernier roman de l'auteur, vingt ans plus tard, ne m'a pas marqué. Il m'a même laissé complètement sur le bord du chemin à mi parcourt, lorsque j'ai lâché la rampe, pétrifié d'ennui.



Un problème de fond ? Sans doute, puisque ces destins croisés ne m'ont à aucun moment intéressés, touchés.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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The Snow Queen

Très bon cru de Michael Cunningham que ce Snow Queen. Il nous raconte ici l'histoire de Barrett et Tyler, deux frères qui vivent à New-York, une vie un peu bohème, entourée de leurs amis, leurs amours et leurs emmerdes aussi. Barrett vend des vêtements dans la boutique de Liz, leur amie, Tyler, musicien, chanteur tente d'écrire une chanson pour Beth, sa jeune femme qui lutte contre un cancer. Tout cela, à la fois beaucoup et pas grand chose dans un New York loin des clichés, sous la neige, dans une ambiance beaucoup plus feutrée et intimiste que d'ordinaire. J'ai été émue par ce roman tendre et sincère.

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