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Citations de Mikhaïl Boulgakov (523)


- Mais voici la question qui me préoccupe : si Dieu n’existe pas, qui donc gouverne la vie humaine, et, en général, l’ordre des choses sur la terre ?
- C’est l’homme qui gouverne ! se hâta de répondre le poète courroucé [...].
- Pardonnez-moi, dit doucement l’inconnu, mais pour gouverner, encore faut-il être capable de prévoir l’avenir avec plus ou moins de précision, et pour un délai tant soit peu acceptable. Or – permettez-moi de vous le demander –, comment l’homme peut-il gouverner quoi que ce soit, si non seulement il est incapable de la moindre prévision, ne fût-ce que pour un délai aussi ridiculement bref que, disons, un millier d’années, mais si, en outre, il ne peut même pas se porter garant de son propre lendemain ?
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« Pourquoi ne meurt-elle pas?... Étonnant... oh! ce que l'homme peut s'accrocher à la vie! »
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La seule chose qu'il a dite, c'est que, parmi tous les défauts humains, il considérait que l'un des plus graves était la lâcheté.
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Mikhaïl Boulgakov
« Il ne faut pas se raconter d'histoires, se lamentait le chien en reniflant. J'ai pris des habitudes. Je suis un chien de seigneur, un être intellectuel, j'ai goûté à la douceur de vivre. D'ailleurs qu'est-ce que la liberté ? Rien du tout : fumée, mirage, fiction… Un délire de ces misérables démocrates… »

Le Maître et Marguerite (1940) Traduit du russe par Claude Ligny
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L'arrivée de Maximilien Andréïovitch avait pour cause directe un télégramme qu'il avait reçu, tard dans la soirée, et ainsi libellé:
Viens d'avoir tête coupée
Par tramway du Patriarche
Obsèques vendredi 15h
Viens. Berlioz
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Ô dieux, dieux ! comme la terre est triste, le soir ! Que de mystères, dans les brouillards qui flottent sur les marais ! Celui qui a erré dans ces brouillards, celui qui a beaucoup souffert avant de mourir, celui qui a volé au-dessus de cette terre en portant un fardeau trop lourd, celui-là sait ! Celui-là sait, qui est fatigué. Et c’est sans regret, alors, qu’il quitte les brumes de cette terre, ses rivières et ses étangs, qu’il s’abandonne d’un cœur léger entre les mains de la mort, sachant qu’elle – et elle seule – lui apportera la paix.
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- Belle ? Seigneur ! murmura Natacha en reculant. Comment avez-vous fait, Marguerite Nikolaievna ?
- C'est la crème ! La crème, la crème ! répondit Marguerite en montrant du doigt l'étincelante boîte d'or et en virevoltant devant la glace.
[Oubliant les vêtements froissés qui traînaient à terre, Natacha courut au trumeau et les yeux brillants d'avidité, regarda fixement l'onguent. Ses lèvres murmurèrent des mots indistincts. Elle se retourna vers Marguerite et dit avec une sorte de vénération :
"Et la peau dites ? La peau ! Marguerite Nikolaievna, comme votre peau est éclatante !"
A ce moment, elle reprit ses sens et courut ramasser une robe qu'elle secoua pour la défroisser. ]
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Le bonheur est comme la santé : lorsqu'il est là, on ne le remarque pas.
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[...] ... A peine l'économiste-planificateur [= l'oncle de Berlioz] avait-il ôté son doigt de la sonnette que la porte s'ouvrait, et Maximilien Andréievitch entra dans le vestibule à demi obscur. Tout de suite, une circonstance l'étonna quelque peu : il ne comprenait pas qui avait pu lui ouvrir la porte, car dans le vestibule, il n'y avait personne, hormis un énorme chat noir [= Béhémoth], assis sur une chaise.

Maximilien Andréievitch toussota, et frappa légèrement le plancher du pied ; immédiatement, la porte du cabinet de travail s'ouvrit, et Koroviev parut. Maximilien Andréievitch s'inclina poliment, quoique avec dignité, et dit :

- "Mon nom est Poplavski. Je suis l'oncle ..."

Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, Koroviev tira brusquement de sa poche un mouchoir sale, y enfouit son visage et se mit à pleurer.

- " ... du défunt Berlioz, et ...

- Oh oui ! oh oui !" coupa Koroviev en ôtant le mouchoir de sa figure. "Rien qu'en vous voyant, j'ai deviné que c'était vous !" (Un sanglot le secoua et il se mit à crier) : "Ha, quel malheur, hein ? Qu'est-ce qu'on ne voit pas, de nos jours, hein ?

- Il a été écrasé par un tramway, n'est-ce pas ?" dit à mi-voix Poplavski.

- "Ecrabouillé !" cria Koroviev, et un flot de larmes jaillit sous son lorgnon. "Ecrabouillé ! J'étais là, j'ai tout vu. Croyez-vous - d'abord la tête - bing ! - en l'air ! Puis la jambe droite - crac ! - en deux ! Et la gauche - crac ! - en deux aussi ! Voilà à quoi ça mène, ces tramways !" (Et, apparemment incapable de se contenir, Koroviev piqua du nez dans la glace qui ornait le mur, à côté de lui, et demeura là, tout secoué de sanglots.)

L'oncle de Berlioz fut sincèrement touché par l'attitude de l'inconnu. "Et on dit qu'à notre époque, il n'y a plus d'amis véritables !" pensa-t-il, en ressentant lui-même un léger picotement dans les yeux. Mais en même temps, un petit nuage désagréable traversa son esprit - une petite pensée fugitive, mais venimeuse : cet ami véritable se serait-il déjà fait enregistrer dans l'appartement du défunt ? La vie n'était pas avare d'exemples de ce genre.

- "Je vous demande pardon : vous étiez un ami de mon pauvre Micha ?" demanda-t-il en essuyant du revers de sa manche son oeil gauche, d'ailleurs parfaitement sec, et en examinant de l'oeil droit Koroviev bouleversé par le chagrin. Mais celui-ci sanglotait avec un tel débordement qu'on ne pouvait rien comprendre à ce qu'il disait, sauf ces mots sans cesse répétés : "Crac ! En deux !" Quand il eut pleuré tout son soûl, Koroviev se décolla enfin du mur et hoqueta :

- "Non, je n'en peux plus ! Je vais aller prendre trois-cents gouttes de valériane à l'éther ... (Et, tournant vers Poplavski un visage ravagé par les larmes, il ajouta) : "Voilà ce que c'est, le tramway !

- Excusez-moi, c'est vous qui m'avez envoyé le télégramme ?" dit Maximilien Andréievitch, en se demandant avec une inquiétude croissante, qui pouvait bien être ce pleurard.

- "C'est lui," répondit Koroviev en montrant du doigt le chat noir.

Poplavski écarquilla les yeux, croyant avoir mal entendu.

- "Non, je n'en peux plus, je suis à bout ..." reprit Koroviev en reniflant, "quand j'y repense : la roue sur sa jambe ... une seule roue pèse dix pouds ... Crac ! ... Je vais m'allonger, essayer d'oublier en dormant ..."

Et il quitta le vestibule.

Alors, le chat bougea. Il sauta à bas de sa chaise, se dressa sur ses pattes de derrière, mit ses pattes de devant sur ses hanches, ouvrit la gueule et dit :

- "Oui, c'est moi qui ai envoyé le télégramme. Et après ?" ... [...]
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- Et maintenant, dis-moi, pourquoi emploies-tu tout le temps ces mots : bonnes gens ? Appelles-tu donc tout le monde comme ça ?

- Tout le monde, oui, répondit le détenu. Il n'y a pas de mauvaises gens sur la terre.

- C'est la première fois que j'entends ça ! dit Pilate en riant. Mais peut-être que je connais mal la vie !...
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Chapitre XXIV du Maître et Marguerite (je cite in extenso) :

A l'instant même, quelqu'un tomba du plafond et s'écroula à terre, un citoyen tout décontenancé, dans un état proche du délire, sans rien sur lui que ses sous-vêtements, mais ayant, chose curieuse, une valise dans les bras et une casquette. Cet homme grelottait de peur et n'arrivait pas à se mettre debout.

"Mogarytch ?" demanda Azazello à l'individu tombé du ciel.

"Aloysius Mogarytch", répondit l'autre tout tremblant.

"C'est bien vous qui, après avoir lu l'article de Latounski sur le roman de cet homme, avez porté plainte contre lui en déclarant qu'il détenait des écrits subversifs ?"

Le citoyen fraîchement débarqué bleuit et fondit en larmes de repentir.

"Vous vouliez vous installer dans son deux-pièces ?" nasilla Azazello aussi cordialement qu'il le put.

Un feulement de chat enragé se fit entendre dans la pièce et Marguerite, hurlant à pleine gorge :"Hou, gare à la sorcière, hou !", se jeta, toutes griffes dehors, sur la figure d'Aloysius Mogarytch. Dans le remue-ménage qui s'ensuivit, la voix du maître s'éleva, pathétique :

"Que fais-tu ? Margot, ne te déshonore pas !

-Je proteste, il n'y a pas déshonneur !" brailla le chat.

Koroviev tira Marguerite en arrière. "J'ai installé une baignoire..." criait Mogarytch, claquant des dents, le visage en sang ; et dans sa terreur, il se mit à débiter des idioties : "rien que de refaire la peinture... au sulfate de chaux...

-Bonne idée, ça, d'avoir installé une baignoire, approuva Azazello, il lui faut des bains...". Puis il cria : "Hors d'ici !" Alors une force invisible retourna Mogarytch les pieds en l'air et l'expulsa de la chambre de Woland par la fenêtre ouverte. L'incident se conclut à la page suivante. "De toute façon, à la clinique, ils vont s'apercevoir de mon absence", ajouta-t-il [le maître] timidement à l'adresse de Woland. "Allons donc, comment voulez-vous qu'ils s'en apercoive
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 Et aussitôt émergea du tiroir en bois de frêne une tête aux cheveux blond lin bien coiffée, avec des yeux bleus fureteurs. Ensuite vint un cou qui se déroula tel un serpent, puis un craquement de col amidonné, puis apparurent un veston, des bras, un pantalon et, l’instant d’après, un secrétaire au complet débarquait du tiroir sur le feutre rouge en piaulant : « Bonjour ». Il se secoua comme un chien sortant de l’eau, bondit sur ses pieds, renfonça ses manchettes, sortit de sa pochette une plume brevetée et se mit sans plus attendre à gratter. du papier. 
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Les amibes grisâtres, lançant des tentacules, se traînaient de toutes leurs forces vers la bande rouge et là, comme par miracle, revivaient. C'était comme si une force mystérieuse leur avait insufflé le souffle de vie. Elles glissaient en masses compactes et luttaient entre elles pour obtenir une place dans le rayon. Là s'y produisait une multiplication littéralement démentielle. Brisant et renversant toutes les lois que Persikov connaissait sur le bout du doigt, elles bourgeonnaient sous ses yeux à la vitesse de l'éclair, éclataient en deux morceaux et chacun des morceaux au bout de deux secondes se transformait en un organisme entièrement neuf. Ces organisme parvenaient en quelques instants à une taille adulte mais c'était pour donner aussitôt le jour à une nouvelle génération. Dans la bande rouge, puis dans le disque tout entier, la place se mit à manquer et l'inévitable combat commença. Les nouveau-nés se jetaient furieusement les uns contre les autres, se mettaient en pièces et s'entre-dévoraient.

(Les Œufs fatidiques, III- Persikov capte le rayon, p22)
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« Oui, on voyait le brouillard. Il se levait sur le gel aux mille aiguilles, sur les pattes velues de grands arbres, sur la neige sombre des nuits sans lune qui déjà blanchissait à l'approche de l'aube, sur les coupoles bleues semées d'étoiles d'or des églises au loin, et, brillant jusqu'au jour qui montait de la rive moscovite du Dniepr, à une hauteur vertigineuse au-dessus de la Ville, la croix de Saint-Vladimir. »
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Je ne suis pas votre camarade ! C’est monstrueux ! ...
On comprend ça. Comment qu’on pourrait être votre camarade ? Pas question, quand on a fait des études universitaires et qu’on a créché dans des appartements de quinze pièces avec salles de bains. À ça près qu’il serait peut-être temps de changer de manières. À notre époque chacun a le droit...
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– Vos certificats ? demanda-t-elle en considérant avec étonnement le lorgnon de Koroviev et le réchaud de Béhémoth, ainsi que le coude déchiré de celui-ci.

– Je vous présente mille excuses, mais de quels certificats
parlez-vous ? demanda Koroviev, l’air étonné.

– Vous êtes des écrivains ? questionna à son tour la citoyenne.

– Évidemment, répondit Koroviev avec dignité.

– Vos certificats ? répéta la citoyenne.

– Ma beauté…, commença Koroviev d’un ton câlin.

– Je ne suis pas une beauté, coupa la citoyenne.

– Oh ! quel dommage ! dit Koroviev désappointé, puis il
poursuivit : Enfin, si cela ne vous plaît pas d’être une beauté –ce qui serait pourtant fort agréable –, soit, ce sera comme vous voudrez. Mais dites-moi : pour vous convaincre que Dostoïevski est un écrivain, faudrait-il que vous lui demandiez un certificat ?
Prenez seulement cinq pages de n’importe lequel de ses romans et, sans aucune espèce de certificat, vous serez tout de suite convaincue que vous avez affaire à un écrivain. D’ailleurs, je suppose que lui-même n’a jamais possédé le moindre certificat !
Qu’en penses-tu ? demanda Koroviev à Béhémoth.

– Je tiens le pari qu’il n’en a jamais eu, répondit celui-ci en
posant son réchaud à pétrole à côté du livre et en essuyant son front noirci par la fumée.

– Vous n’êtes pas Dostoïevski, dit la citoyenne déroutée par les raisonnements de Koroviev.

– Hé, hé ! Qui sait, qui sait ? fit celui-ci.

– Dostoïevski est mort, dit la citoyenne, d’un ton qui, déjà,
manquait un peu de conviction.

– Je proteste ! s’écria Béhémoth avec chaleur. Dostoïevski
est immortel !
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Mais quel télégramme - demanderons-nous - , et l'envoyer où ? Et pourquoi l'envoyer ? Et effectivement, à qui ? Quelle pourrait être l'utilité d'un quelconque télégramme quand on a la nuque aplatie, serrée entre les doigts caoutchoutés d'un anatomiste, et qu'un professeur vous pique une aiguille courbe dans la peau du cou ? Il est mort, et il n'a plus besoin d'aucun télégramme. Tout est terminé, inutile d'encombrer les lignes télégraphiques.
Oui, il est mort. Mort... Mais nous, nous sommes vivants !
Oui, une vague de douleur roula, s'éleva, se maintint... puis retomba, et l'on commença à regagner sa table, et - furtivement d'abord, puis ouvertement - on but un petit coup de vodka, et on mangea un morceau. Allait-on, en effet, laisser perdre des croquettes de foie de volailles ? En quoi pouvons-nous aider Mikhaïl Alexandrovitch ? En restant affamés ? Car enfin nous, nous sommes vivants !
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Je sais aussi que j'ai la fort malencontreuse habitude de dire non point ce qu'il serait, en l'occurrence, avantageux de dire mais ce qui me semble être la vérité.
En particulier, je n'ai jamais caché les sentiments que m'inspiraient la servilité littéraire, l'esprit courtisan, les caméléons de tous bords ; j'ai toujours considéré et continue de considérer que tout cela rabaisse de la même façon et l'écrivain et la révolution.
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[Marguerite fut alors saisie par l'idée qu'au fond, elle avait tort de presser son balai avec tant d'ardeur, qu'elle se privait ainsi de la possibilité de voir les choses comme il convenait, de jouir pleinement de son voyage aérien. Quelque chose lui suggérait que, là où elle allait, on l'attendrait de toute façon, et qu'elle n'avait donc aucune raison de se maintenir à cette hauteur et à cette vitesse, où elle s'ennuyait.
Elle abaissa la brosse de son balai, dont le manche se releva par-derrière, et, ralentissant considérablement son allure, elle descendit vers la terre. Cette glissade - comme sur un wagonnet de montagnes russes - lui procura le plus intense plaisir. Le sol, jusqu'alors obscur et confus, montait vers elle, et elle découvrait les beautés secrètes de la terre au clair de lune. La terre s'approcha encore, et Marguerite reçut par bouffées la senteur des forêts verdissantes. Plus bas, elle survola les traînées de brouillard qui s'étalaient sur un pré humide de rosée, puis elle passa au-dessus d'un étang. A ses pieds, les grenouilles chantaient en choeur. Elle perçut au loin, avec une bizarre émotion, le grondement d'un train. Bientôt, elle put le voir. Il s'étirait lentement, semblable à une chenille, et projetait en l'air des étincelles. Marguerite le dépassa, survola encore un plan d'eau miroitant où flottait une seconde lune, descendit plus bas encore et continua de voler, effleurant des pieds la cime des pins gigantesques.]
A ce moment, un affreux bruissement d'air déchiré, qui se rapprochait rapidement, se fit entendre derrière Marguerite. Peu à peu, à ce sifflement d'obus, se joignît - déjà perceptible à des kilomètres de distance - un rire de femme. Marguerite tourna la tête et vit un objet sombre, de forme compliquée, qui la rattrapait. A mesure qu'il gagnait du terrain, l'objet se dessinait avec plus de netteté, et bientôt Marguerite put voir que c'était quelque chose qui volait, chevauchant une monture. Enfin, l'objet ralentit sa course en arrivant à la hauteur de Marguerite, et celle-ci reconnut Natacha.
Elle était nue, complètement échevelée, et elle avait pour monture un gros pourceau qui serrait entre ses sabots de devant un porte-documents, tandis que ses pattes de derrière battaient l'air avec acharnement. De temps à autre, un pince-nez qui avait glissé de son groin et qui volait à côté de lui au bout de son cordon, jetait des reflets de lune, tandis qu'un chapeau tressautait sur sa tête et glissait parfois sur ses yeux; En l'examinant plus soigneusement, Marguerite reconnut dans ce pourceau Nikolaï Ivanovitch, et son rire sonore retentit au-dessus de la forêt, se mêlant au rire de Natacha.
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« – Il est certifié par la présente que le porteur de ladite, Nikolaï Ivanovitch, a passé la nuit indiquée à un bal chez Satan, pour lequel il a été recruté en qualité de moyen de transport… » Hella, ajoute, entre parenthèses, « pourceau », « Signé : Béhémoth ».

– Et la date ? dit Nikolaï Ivanovitch d’une voix geignarde.

– Pas de date. Avec une date, ce certificat ne serait pas valable, répliqua le chat en signant le papier.
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