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Critiques de Mohammed Dib (89)
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Une enfance algérienne

Un livre que j'ai adoré et qui a été à l'origine de mon projet d'écrire sur moi-même. Le premier des "livres d'enfance" de Leila Sebbar, collecte de souvenirs de ceux, Algérien ou Européens, qui sont nés dans la vieille Algérie coloniale. Un livre à la gloire des instits de la république, tant il y a de souvenirs qui se réfèrent à eux ! Ma préférée, la nouvelle de Mohamed Kacimi sur les petits écoliers qui décident que puisqu'il y a l'Indépendance, il n'y aura plus école (et ouf !) et qui partent en défilé à la ville, drapeau vert en tête, pour revendiquer leur droit à la paresse... Une guerre des boutons dans le Maghreb profond. Délicieux.
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La Grande Maison

Je me suis forcée à finir ce roman. Jusqu'au bout j’espérai un petit élément qui me ferait aimer ce livre. Mais rien n'est venu. Chapitre après chapitre les mêmes sujets revenaient : la faim et la misère. J'ai trouvé ça long.

Mais je ne regrette pas d'avoir lu "La grande maison" car ça m'a permis d'avoir un aperçu du quotidien d'une famille algérienne dans les années 40.
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L'hippopotame qui se trouvait vilain

Deux hippopotames mènent une vie paisible d'hippopotames ; leur plus grand plaisir est de passer leur temps à barboter dans un marigot. Mais un jour, le petit, car il s'agit d'un petit et de sa mère, rencontre un miroir et décrète qu'il est vilain. Il ne veut plus être un hippopotame. Ainsi il entame sans le savoir une série d'expériences qui l'aideront à faire son apprentissage. Il n'est pas au bout de ses surprises ! Un très beau conte d'Afrique où la magie et les sortilèges sont bien présents.

Les petits plus :



--> Puisqu'il ne veut plus être un hippopotame, la maman très patiente et très aimante du petit hippopotame le conduit à plusieurs reprises chez un sorcier. Ne ratez pas ses formules magiques. Elles sont fabuleuses !
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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La Grande Maison

Première lecture de Mohammedia Dib terminée, et on va pas s'arrêter à celle ci, je vais vous dire pourquoi, déjà que la grande maison est le premier livre d'une trilogie, il est suivi par "l'incendie" et le métier à tisser" donc on est bien obligé de lire les deux autres romans, mais c'est surtout parceque ce premier livre de Dib est saisissant, touchant et écrit avec une plume poétique et légère, on découvre à quel point la faim peut toucher un enfant et percuter son quotidien venant jusqu'à le bercer dans son sommeil. La grande maison c'est aussi le début de la révolte algérienne contre le colonialisme français, les premiers échos de la guerre d'Algérie. un livre à savourer.
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Le sommeil d'Ève

Récit à deux voix d’une passion amoureuse – et d’ailleurs adultère - aux prises avec les obligations de la maternité et avec les lois implacables de la géographie et des différences culturelles, "Le Sommeil d’Eve" donne la parole tour à tour à chacun des deux amants: Faïna la Finlandaise et Solh l’Algérien.
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La nuit sauvage

Treize nouvelles frappées le plus souvent au sceau de la terre nourricière: l’Algérie. Quelques moments qu’on pressent d’une sincérité absolue pour cet auteur à coup sûr déchiré par l’Histoire. Un très beau recueil qui en dit long sur l’homme Dib et sa complexité.
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Le désert sans détour

Un roman très court, 123 pages à peine où Mohamed Dib nous fait vaguement voyager dans le désert algérien au lendemain de l'Indépendance avec deux compagnons de route qui n'ont que leur dialogue interminable comme arme contre l'ennui omniprésent dans cette contrée littéralement inhospitalière. On a même droit à un beau conte raconté par l'un des deux personnages et qui est tiré des « Mille et Une Nuits » même si l'auteur n'en cite pas la source. Oui, à cause du bavardage des deux hommes le texte aurait pu être une pièce théâtrale, mais Dib a sans doute préféré ce genre pour y insérer des soliloques poétiques de l'un des deux voyageurs (chose où il a toujours excellé) qui m'ont plu à moi personnellement. A part ça, pas grand-chose, hormis la fin assez bien ficelée pour un roman de taille aussi petite.
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Un été africain

un été pour les familles algériennes qui souffraient de la vie d'antan en pleine chaleur. J'ai adoré ce roman qui parlait de la vie des gens pendant la periode coloniale
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Une enfance algérienne

Un livre prêté avec quelques autres (je vous ai déjà parlé de La mémoire mutilée de Mohamed Cherid et vous parlerai prochainement des autres) par une amie quand elle a vu que je participai au défi sur le monde arabe organisé par Schlabaya... Cette fois, il s'agit d'un recueil de nouvelles rassemblées par Leïla Sebbar, une auteure que j'ai déjà abordée sur ce blog avec Mon cher fils et L'arabe comme un chant secret.



Ces nouvelles ne sont pas toutes égales dans leur force et leur écriture, mais ont toutes été écrites par des écrivains nés en Algérie et vivant en France. Il montrent surtout la grande diversité culturelle de l'Algérie, le melting-pot entre Européens, arabes et juifs. très peu abordent le sujet de la guerre d'indépendance, encore moins l'Algérie d'après l'indépendance.


Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Habel

Habel fait référence a Madjnoun Leila

Abel fait référence au mythe des fils d'Adan Abel et Caïn

Abel fait référence aux multiplicités de langues la tour de Babel (le bilinguisme )
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L'infante maure

Ce roman nous conte les rêvasseries inintéressantes d'une gamine au père souvent absent. A part quelques chapitres, l'ensemble m'a profondément ennuyé.
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La Grande Maison

un roman extraordinaire qui retrace le quotidien d'un famille algérienne pendant la période coloniale!!!!
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Si Diable veut

Mohamed Dib (1920-2003),romancier et poète,témoin et chercheur de vérité.
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L'arbre à dires

Ce livre n'est ni un roman, ni un essai, ni une nouvelle mais plutôt un mélange des trois. A travers sa plume poétique et assez romanesque, l'auteur nous livre ses réflexions et ses émerveillements sur les civilisations et leur différentes cultures en parlant de la langue, du nom, de l'exil, de ses rencontres avec de célèbres auteurs.

Un livre qu'il faut vraiment lire.
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Feu beau feu

Dans ce recueil de poèmes, le célèbre écrivain algérien Mohammed DIb nous enchante en louant les grâces du feu et des flammes.
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Au café



Une collection de nouvelles de l'auteur algérien mohamed dib écrite en 1955, durant la colonisation française de nos terres.

L'auteur souligne les conditions de vie des algériens à l'époque, la faim qui les tenaille, les maladies qui les terrassent. Il dépeint avec tact la misère et le besoin mais surtout la fierté de chacun.

Je l'ai déjà dit, je n'aime pas les nouvelles. Je trouve qu'elles sont trop courtes.



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L'enfant-jazz

En trois parties, «Ici», «Ailleurs» et «La Guerre», Mohammed Dib nous donne à lire un recueil de poèmes qui ont en commun d’être brefs: des vers courts, octosyllabes tout au plus, majoritairement terminés par un point, et formant des strophes de trois ou quatre vers. Comme le titre le laisse prévoir, le thème de l’enfance caractérise l’ensemble du recueil. On y trouve des historiettes isolées, plus souvent des esquisses, avec force répétitions comme dans les comptines.
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Au café

Pour tous ceux ou cellesqui aiment la poésie ,précipitez vous ce

sur ce petit bijou ............un rayon de soleil illuminera votre jounée ou votre nuit!



Une découverte à faire!



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Au café

On le connaît père de Omar et Aouicha. On l’a rencontré avec Solh et Faïna, on a déambulé avec lui dans Tlemcen et la veille médina. On a également erré avec lui sur les sentiers poétiques… et là nous le découvrons nouvelliste dans un recueil Au café. Le talisman. C’est toujours avec un réel plaisir que de lire ou relire Mohamed Dib depuis l’incontournable trilogie faisant désormais corps avec la culture algérienne et la littérature universelle. Et cette publication en question, découverte, un peu tard certes, au gré des passages dans les librairies, bien que remontant à 1955 et 1966, a immédiatement fait amitié avec nous.

Le premier récit qui a donné son titre à la première partie du recueil Au Café, est la rencontre entre un père de famille au chômage depuis trois ans et un homme à peine sorti de prison. Il pleut et il fait froid dehors. A l’intérieur du café, l’atmosphère est plus réconfortante, il y règne « une sensation de chaleur ». Deux pauvres hères, l’un fuyant le regard de ses enfants affamés, l’autre à la recherche d’une écoute voulant échapper au remords. Deux hommes dans cette Algérie des années coloniales, dans un arrière-pays malade de misère. Cinq ans de taule pour avoir tué sans intention de donner la mort, un pécule en poche, une liberté dont il ne sait que faire, notre inconnu s’impose afin de se délester de son lourd fardeau : « tu penses que j’ai tué vieux frère ? Que je suis un être sauvage ? Non je ne suis pas ce que tu crois. » D’emblée l’étranger met à nu sa blessure, raconte son désarroi d’homme seul. C’est une suite de confessions avec un homme « normal », pas comme ces êtres de misère pétris par l’enfermement et l’isolement qu’il a côtoyé cinq ans durant. Se tissent alors, des liens éphémères autour de théières remplies de breuvage chaud et bienvenu en cet hiver. L’un se confie, l’autre tend une oreille attentive non sans ressentir de la crainte face à un compagnon d’une nuit au bord de la folie. Sinon déjà fou.

Terres interdites, deuxième texte, est l’histoire d’un bourg perdu quelque part dans cette Algérie profonde. La « dechra » avec ses paysans et paysannes est entrée dans le militantisme nationaliste par le biais d’hommes de bonne volonté. Il flotte un mystère, il y a un secret que l’on ne doit pas trahir : les élections prochaines et un élu musulman pour défendre les intérêts de ses frères pour ne plus « courber l’échine ». Sadak le lion, l’intègre, intègre, l’incorruptible a fait un travail de pénitent pour sensibiliser les hommes de sa terre, ceux qui arrosent leurs maigres champs avec la sueur de leur front. La mission de porter la nouvelle est échue aux messagers de la belle parole. Ils partent de hameau en hameau, un homme est prêt à parler en leur nom, au nom de leur liberté.

La troisième nouvelle qui a retenu notre attention à savoir L’héritier enchanté, fait parler un trentenaire, père de famille. Un maître de domaine. L’écrit est à la première personne et nous pouvons écouter le narrateur raconter, se raconter. La maison familiale qui l’a vu naître et grandir est située au centre d’espaces boisés. Il ne peut se délier d’avec la demeure ancestrale, celle qui est pavée de souvenirs, d’odeurs et de voix du passé. C’est alors que nous entrons dans un univers fantastique et invraisemblable. C’est un être humain, un fantôme, une conscience errant entre le visible et l’invisible. La mort est en lui, le maître ne peut échapper à sa voix intérieure « mes ancêtres m’appellent… ». Un récit étrange, un vœu de résurrection des ancêtres qui viendront faire renaître, revivifier les murs de la vieille bâtisse qui ne veut pas disparaître dans l’oubli du temps.

Tandis que les oiseaux, encore un texte existentialiste. La vie n’est qu’amertume pour le maître tisserand. L’angoisse face à l’existence, face au lendemain et cet éloignement du souffle de vie qui s’éloigne du corps. La mort est perceptible. Puis vient le feu destructeur. Les flammes qui détruisent l’atelier, sont sa propre liberté. Les liens matériels nocifs à la sagesse, philosophie se réduisent en cendres.

Naéma disparue, un texte né de la guerre d’Algérie. Une mère absente, un climat de terreur et des enfants à qui il faut «panser» l’âme juvénile pour qu’ils ne sombrent pas dans les angoisses de la guerre : « des affiches collées partout montrent des hommes abattus. Les tribunaux proclament tous les jours des condamnations à mort. Les exécutions sommaires se multiplient et chaque matin s’accompagne de la découverte de corps mutilés… ». Un épisode de la guerre de Libération, le danger permanent et presque aucune possibilité d’y échapper si ce n’est que les personnes mortes ne sont pas parties en vain. Elles, seules savent « pourquoi elles sont mortes. » Le talisman, nouvelle qui couronne le recueil est également un texte sur la guerre d’Algérie. Des hommes face à l’armée coloniale. Les premiers, compagnons d’infortune, faits prisonniers, les mains vides, les dernières armes au poing et comportement arbitraire. Le prisonnier rebrousse chemin en pensée, non il ne regrette rien. Il a embrassé la cause de ses frères. Dans cette horreur personnifiée par la torture, il revient à un jeu qu’il avait inventé autrefois. Un autrefois heureux, peut-être bien celui de l’enfance. « …Graver certaines formules sur des objets… galets feuilles, morceaux de bois, os. » Le corps disloqué, la chair meurtrie par la torture, voici qu’il fait appel avec tout ce qu’il a de force intérieure au fameux jeu du talisman. Son porte-espoir.
Lien : http://www.elmoudjahid.com/f..
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La Grande Maison

joli roman a lire !
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