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Critiques de Orson Scott Card (766)
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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 3 :..

Le chemin aura été long et douloureux pour arriver à Hatrack River mais Alvin est bien décidé à devenir apprenti forgeron. C'est donc après une année difficile qu'il se présente devant Conciliant Smith, son furtur patron afin d'apprendre les ficelles du métier et pourquoi pas, devenir faiseur par la même occasion.



Chaque tome à son thème de prédilection, ici Orson Scott Card à choisi l'esclavage, la façon dont les blancs profitent des noirs, à une époque où ces derniers n'ont pas leurs mots à dire.

On se retrouve donc au cœur d'une plantation prospérant grâce aux travails de ces pauvres diables. Leur maitre va abuser des femmes afin de renouveler le sang impur qui les anime. La naissance d'un petit moricaud va entrainer un enchainement d'évènements qui le mènera vers Hatrack River où se trouve notre jeune apprenti.



Il se passe énormément de chose dans ce récit et pourtant si peu à la fois. On pourrait facilement s'ennuyer en lisant Alvin le Faiseur mais c'est sans compter Orson Scott Card qui apporte tellement de soins à son texte que cela me semble impossible. Les personnages sont tous, sans exception, remarquable. On ressent réellement leurs désirs, leurs envies, leurs joies, leurs faiblesses, leurs buts ... C''est doux mais violent, c'est lumineux mais tellement sombre en même temps. Il y a toujours une petite étincelle pour relancer la machine alors que finalement l'histoire reste simple. Les dialogues sont truculents et suscitent un grand intérêt. Ils permettent également de bien cerner tout le panel de personnages présent dans le récit et ils sont nombreux.



Ce tome est aujourd'hui mon préféré de la saga, hâte de retrouver Alvin et compagnie dans le tome 4.

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Les Chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 2 :..

Salut les Babelionautes

Deuxième tome des "chroniques d'Alvin le Faiseur" et cela fait tellement longtemps, plus de 30 ans, que j'avais découvert cette Saga qu'il me semble la découvrir pour la première fois.

Alvin est sur le point de partir en apprentissage comme Forgeron, mais le destin et le Défaiseur vont encore une fois lui faire prendre une autre route.

Alvin comprend de mieux en mieux son Don, et malgré la promesse qu'il a faite de ne jamais s'en servir pour lui même, il sera forcé par les évènements.

Capturé par des Indiens Chok-Taw a la solde du général Harrison, qui veut déclencher une guerre totale contre les Rouges ils devront leur salut a un autre indien.

Après bien des péripéties, et un massacre, Alvin va suivre Ta-Kumsaw qui rassemble toutes les Tribus pour un affrontement contre les Américains, croyant que les Français vont les aider en leur fournissant des fusil.

Hélas il seront trahis et la victoire promise par Ta-Kumsaw va se transformer en la pire défaite subis par les indiens.

Je ne vais pas en dévoiler plus, mais cette Saga fait partis des meilleures œuvre que j'ai lu au fil de mes Années.

Merci à Patrick Couton qui a œuvré pour assuré la traduction de ses Chroniques, sans son travail cette Saga magistrale me serait a jamais resté inaccessible.
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La Saga des Ombres, tome 2 : L'ombre de l'H..

Après la victoire contre les Doryphores ("La stratégie d'Ender" et "La stratégie de l'ombre"), Ender est parti pour une autre planète, et les autres enfants ramenés sur terre, au sein de leurs familles. Mais voilà que quelqu'un se met à capturer les enfants de l'école de la guerre.



Une plongée dans le monde politique où les enfants pourraient servir de pièces maîtresses.



Et Hop ! on étire la sauce. Alors que l'utilisation d'enfants de génie, comme stratège dans une guerre totale, pouvait fonctionner dans la stratégie d'Ender, leur utilisation, au niveau politique, parait boiteuse. La politique est basée sur l'argent et les contacts. Un enfant peut devenir maître aux échecs, mais cela ne veut pas dire qu'il compterait dans le milieu politique. Sans compter que la politique m'intéresse peu; elle a prouvé que l'image importait plus que les idées rationnelles et que l'on utilise souvent, comme dans l'ancienne Rome, du pain et des jeux pour satisfaire la population.



En conclusion, j'ai porté à l'histoire un intérêt mitigé, mais le talent de conteur de Card m'a fait passé un moment agréable. Mais j'ai aussi arrêté pour l'instant la lecture de la série et je suis passé à autre chose.
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Je devais lire depuis un moment ce roman culte SF. J'avais vu le film il y a qq années ce qui m'a permis de mieux appréhender certains éléments liés à l'entraînement d'Andrew Wiggin, dit Ender.

Parce que c'est ce dont il s'agit dans la majeure partie du livre. Suivre Ender à partir de 6 ans et sur plusieurs années, dans son entraînement militaire qui pourrait lui permettre de sauver le monde des doryphores, espèce extraterrestre qui a tenté d'envahir la terre des années auparavant. On le suit donc notamment à l'école militaire où il va subir une pression très forte à cette fin.

Je n'avais encore jamais lu de roman qui soit autant axé sur cette thématique militaire et ça m'a demandé une certaine concentration. Je pense lire la suite de ce roman qui est le premier d'une trilogie mais qui peut totalement se suffire.
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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 1 :..

Les chroniques d'Alvin le Faiseur, est une très belle découverte : entre réalité historique et fantasy.



Dans l'Amérique des années 1800 et l'arrivée des premiers colons, naît un enfant dans des circonstances tragiques. Mais il est aussi le septième fils d'un septième fils, et l'on dit de lui qu'il détiendra de grands pouvoirs, qu'il sera un Faiseur.



Au-delà des différents personnages rencontrés et de leurs péripéties, les thèmes de la religion, des croyances païennes, de la magie, et des peurs de la colonisation sont abordés.

Le roman se lit agréablement, comme un conte initiatique avec des épreuves qui rendront notre septième fils plus sûr et plus fort, et les dialogues écrit dans un patois régional ne font qu'augmenter le plaisir de tourner les pages.



Premier tome d'une série de sept (!), en réédition chez L'Atalante ; lu dans le cadre du Prix Jeunes Libraires.
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

J'ai regardé le film d'abord. J'ai tellement adoré que j'ai voulu lire le livre afin de découvrir les suites par ailleurs.

Dans le livre, les enfants-héros sont plus jeune ce qui ajoute à la gravité des choses.

L'histoire: la terre a été envahi par des extraterrestre ayant la forme de doryphore (insectes ayant l'aspect de gigantesque mante religieuse), les terriens ont gagné. Mais pour éviter une autre invasion, ces derniers vont parcourir l'univers afin d'aller les trouver pour les affaiblir avant qu'ils reviennent. Pour cela a été créer une académie militaire où les enfants étudies à partir de leur plus jeune âge. La sélection est rude et le jeune Ender semble le plus doués d'entre-eux. Mais qu'attende vraiment les formateurs de lui? Le livre et le film y répondent de la même manière.

Le fond de l'histoire est philosophique mais je ne peux pas vous en dire plus de peur de vous en dévoilé la fin. C'est tous ce que j'aime dans un roman de science-fiction, la réflexion que l'on trouve derrière. Certains pourront dire que cela est facile mais pas moins efficace.

Je vous invite à découvrir le livre et/ou le film si vous ne l'avez pas vu. C'est un de mes coups de cœur de l'année 2013. Je n'est pas encore eu l'occasion de lire la suite mais il me tarde de les découvrir.
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

La Stratégie Ender (Ender’s Game) est un des livres que je relis volontiers avec un grand plaisir. L’émerveillement premier est passé, mais reste cette joie et cette émotion associées à une lecture particulièrement marquante. En effet, ce premier tome est un des rares livres dont la chute m’a totalement sidérée. Je ne l’ai pas vu venir lors de ma découverte. Bien entendu, je ne dévoilerai rien de cette fin et rares sont les amateurs de SF qui seront aussi surpris que je le fus.



Ender est le surnom d’Andrew Wiggin, un enfant très spécial dont le sang froid et les capacités intellectuelles sont remarquables. Ses talents ne sont pas l’unique facteur le démarquant des autres gamins de son âge. C’est un troisième enfant dans une société où les naissances sont limitées (tout comme les ressources). C’est aussi un assassin… Il a tué les 2 pré-ados qui l’ont agressé avec une riposte efficace et démesurée!



C’est ainsi qu’il est repéré par l’institution militaire et inclus dans le programme spécial de formation des futurs leaders des forces armées de la Terre. Cette école est dirigée par l’habile colonel Graff, épaulé par toute une équipe. Ce sont tous des enfants, et à l’image de ce que nous pouvons avons connu ou nous pouvons voir dans les cours d’école, c’est rude. Dans cette académie militaire les rapports sont souvent conflictuels. Les performances scolaires, militaires et tactiques du jeune garçon sont rapidement excellentes et il s’attirent l’envie de nombreux camarades plus âgés. Ender doit s’employer pour avoir un minimum de tranquillité, et seuls ses contact avec sa sœur lui apporte le réconfort et l’affection qui lui font défaut.



Un recrutement si jeune à de quoi attirer l’attention du lecteur, surtout que nous imaginons un futur plus moderne qu’aujourd’hui dans lequel les droits des enfants seraient enfin respecter sur l’ensemble du globe. C’est donc assez ahurissant d’imaginer une académie militaire qui diplôme de jeunes officiers encore imberbes!!… Il faut dire que la Terre est aux abois. Elle est en guerre depuis de nombreuses années contre des extra-terrestres insectoïdes très agressifs, les Doryphores.



Nous pouvons évidemment comparer La Stratégie Ender avec Starship Troopers de Heinlein. Les ET partagent des points communs, les auteurs ayant choisis à dessein des insectes qui ne nous inspirent guère comme adversaires. La forme, l’agressivité des E.T. et les effets de cette guerre sont similaires. Mais ensuite, les deux auteurs traitent leur sujet de manière divergente. Heinlein nous fait découvrir les combats de ses protagonistes aux confins de l’espace alors que Card nous invite à suivre la formations, les interactions particulières de jeunes enfants utilisés dans les guerres. Une thématique d’actualité….



Et non, cela ne s’approche en rien du cycle d’Harry Potter même s’il s’agit d’un parcours initiatique, et de la formation d’un jeune prodige promis à un destin qui le dépasse.



En revanche, les raisons du conflits entre la Terre et les Doryphores, nous rapproche d’œuvres de SF telles que la Guerre Éternelle d’Haldeman.



L’ambiance confine parfois à la claustrophobie, et nous plonge dans un univers dépeint par petites touches discrètes (plus ou moins) assez sombre, familier et cohérent. Le rythme est rapide, et la plume nerveuse : il est impossible de s’ennuyer une seconde. L’émotion reste présente et si le lecteur débute avec un héros déstabilisant à l’entame du roman, c’est le cœur conquis qu’il refermera la dernière page.



Le quatrième de couverture laisserait penser qu’il s’agit d’un simple bouquin de SF et d’action. C’est en partie le cas… Cependant, ce roman est bien plus profond, bien plus consistant que ce léger résumé le laisse prévoir. Et au travers d’un enfant, l’auteur aborde la mort, de l’anéantissement, de la détermination, de la manipulation, de l’utilisation des enfants, thèmes qui ont hélas encore trop de répercussion avec l’actualité même française!… De quoi perdre foi en l’humanité!
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Ce livre de science-fiction raconte l'histoire de Ender Wiggins, un petit garçon de six ans qui est choisi pour aller à l'école de la Guerre. Il est destiné à devenir le grand commandant qui mettra fin une fois pour toute à la guerre contre les Doryphores, une race d'extra-terrestre qui a tenté à deux reprise d'exterminer les humains. Est-ce que ce petit garçon sensible sera assez fort pour sauver l'humanité?



J'ai bien apprécié de livre. C'était bien de voir les souffrances d'Ender et de le voir se dépasser à chacune de ses épreuves. J'ai aussi trouvé que ce roman avait une grande tendance au messianisme . Ender est l'élu. il a été choisi pas l'autorité suprême pour sauver les hommes du mal.



Un point négatif au livre est sa longueur. L'entraînement est très long par rapport à la bataille finale que j'ai trouvé trop courte. Ça reste quand même de la bonne SF et j'espère que le film sera bien fait.
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Les Maîtres chanteurs

Au cœur d'un empire galactique violent, la planète Tew abrite la Manécanterie, où sont formés les enfants chanteurs. Seuls les plus doués d'entre eux accèderont au statut privilégié d'Oiseaux Chanteurs, au service des grands de ce monde jusqu'à leurs 15 ans. Ansset montre rapidement des talents exceptionnels... Sera-t-il à la hauteur de la tâche à laquelle on le destine, devenir l'Oiseau-Chanteur de l'Empereur Mikal de Terrible?



Je n'aime pas particulièrement la Science-Fiction. Ces histoires de galaxies et de conquêtes interplanétaires me fatiguent rapidement et je n'ai jamais éprouvé un intérêt plus que tiède pour ce genre littéraire, auquel je m'essaie tout de même de temps de temps. C'est en confiant mes sentiments à un inconnu qui avait l'air d'en connaître un rayon sur la SF qu'il m'a conseillé de lire ce livre d'Orson Scott Card. Il a déjà fallu sortir ce livre de la réserve de ma bibliothèque municipale, où il croupissait depuis plus de 7 ans. Cette petite sortie m'a réjoui l'esprit. Et puis, je me suis attaquée à la lecture...



C'est un livre magnifique. Et je pèse mes mots! J'ai été immédiatement conquise par l'histoire, la saga d'Anssett, l'oiseau chanteur. Un roman plein d'émotions, de poésie pure, de la violence, de l'amour, de la beauté... Une histoire bouleversante qui m'a profondément touchée. L'aspect purement SF de ce roman est à peine effleuré (il n'y est pas tellement question de fusées et de robots et de conquête spatiale), ce qui n'est pas pour me déplaire, mais j'ai été séduite par les personnages et par la place centrale du chant, qui permet à certains élus d'exprimer des émotions avec un langage autre... J'ai pleuré (oui, vraiment) à la fin de cette histoire magnifique et je n'ai qu'une chose à dire: lisez-le, si ce n'est déjà fait!
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Le Cycle d'Ender, tome 3 : Xénocide



Ce qui m'a séduit dans le cycle d'Ender (et me poursuit toujours dans la vie quotidienne), c'est la notion d’énergie basée sur les liens affectifs qu'entretiennent les êtres entre eux. A ma connaissance, c'est le seul ouvrage de SF ou de Fantasy qui a été construit autour de ce thème pourtant riche en applications...
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Abyss

Une agréable surprise. J'ai trouvé cet ouvrage d'occasion chez un bouquiniste, sans rien en attendre, et pourtant...

Je n'irai pas jusqu'à dire que ce roman est meilleur que le film (qui a été écrit après le film, il s'agit d'une "novélisation" du film de Cameron). Ce sont deux expériences très différentes.

Mais j'ai revu le film après cette lecture et me suis plu à me dire que les personnages du roman sont plus intéressants, plus profonds, plus attachants. Beaucoup d'autres aspects sont plus fouillés et développés. Au final c'est un excellent complément pour ceux que le film a séduit mais à qui il a pu laissé un arrière-goût de superficialité (comme souvent avec les grosses productions de cette époque). Lecture conseillée.
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Enchantement

Vous pensiez connaitre l'histoire de la Belle au bois dormant ? Baba Yaga n'avait plus de secret pour vous ? Vous risquez d'être fort surpris et de voir toutes vos certitudes s'éffondrer !



J'ai adoré ce que Orson Scott Card a faite de nos contes traditionnels !
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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 1 :..

Je me suis enfin décidée à entamer cette série qui m'avait été fortement recommandée et je me suis rapidement laissé happer par ce premier volume.

On y fait la connaissance de la famille Miller qui vient s'installer dans les territoires de la Wobbish à l'Ouest de l'Appalachie. Ce pourrait être un environnement correspondant à l'Amérique des pionniers mais c'est un monde imaginaire donc je n'ai pas spécialement cherché à reconnaître des lieux ou des événements historiques.

En arrivant, le chariot des Miller est pris par la montée des eaux de la rivière alors que Fidelity Miller est sur le point d'accoucher de son septième fils... son mari étant également un septième fils. C'est la vision d'une petite fille qui va alerter le voisinage et qui va permettre de les sauver et c'est également cette fillette qui va aider pendant l'accouchement car c'est « une torche » et que son talent permet de guider la sage-femme pour mettre le bébé au monde.

Passé ce début houleux, les années s'écoulent et Alvin, le septième fils, grandit dans une famille aimante qui participe à la création d'une nouvelle ville, Vigor Church. Le pasteur essaye de lutter contre les traditions et habitudes locales qu'il nomme superstitions alors que les gens les appellent des talents. Les croyances en des puissances magiques sont plus ancrées que la religion mais font partie de la vie quotidienne.

On s'aperçoit rapidement qu'Alvin a hérité de talents puissants lui permettant de créer et réparer en travaillant la matière. Ses parents et ses frères et sœurs veillent sur lui car ils ont constaté que « l'eau » cherche à le tuer à chaque occasion. C'est en discutant avec un homme de passage, Mot-à-mot, que le garçon va comprendre son rôle sur terre et la puissance de son talent.

Mon résumé est flou mais le texte est tellement dense que je ne sais comment faire autrement.

Ce premier tome est une bonne exposition de la situation initiale, du contexte et des personnages. Je me suis bien évidemment attachée au jeune héros mais aussi aux autres personnages qui ont chacun leur intérêt.
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Observatoire du temps 1 - La Rédemption de C...

Un excellent roman aux thèmes multiples



M’intéressant de près à tout roman impliquant le temps, l’histoire, les uchronies, les paradoxes temporels, etc, j’ai récemment découvert l’existence de ce livre. Après l’avoir lu, je suis étonné qu’il ne soit pas beaucoup plus connu, car clairement, il devrait, selon moi, être une référence dans ces thématiques. Mais pas seulement dans ces thématiques, ce que je vais tenter d’expliquer. Car résumer une telle histoire sans vous gâcher le plaisir de la découverte et des rebondissements ne va pas être facile. Non pas parce que la lecture de cet ouvrage est difficile (c’est vraiment très bien écrit, le rythme et la construction sont proches de la perfection), mais parce que si j’en dis trop, je vais faire des ellipses qui vont saboter le rythme très précis amenant chaque changement de cap de l’histoire minutieusement mis en place par l’auteur. Car dans ce roman, on part avec des certitudes, et au fur et à mesure que l’histoire se déroule, les personnages s’aperçoivent peu à peu que rien n’est en fait ce qu’il semblait être jusque là. Je sais, dis comme ça ça a l’air nébuleux, mais impossible d’en dire plus sans tout gâcher.



De l’art délicat du résumé garanti sans spoilers



Bon, tentons de résumer sans en dire trop : l’action démarre dans le futur. Guerres et désastres écologiques on fait passer la population de la Terre de sept milliards à 700 millions. Des cultures entières ont disparu, ainsi que des espèces animales, des écosystèmes ou des œuvres d’art. Ces pertes sont aussi cruelles que, pour la plupart, irremplaçables. Les survivants ayant tiré les leçons de leurs erreurs, la paix règne désormais, ainsi qu’une certaine prospérité matérielle. Tout le monde mange à sa faim, tout le monde bénéficie de l’éducation, etc. La technologie a progressé, et elle permet de mettre au point un appareil permettant, d’une certaine façon, de retrouver une partie de ce qui a été perdu à jamais : un dispositif permettant de voir et d’entendre à volonté ce qui s’est passé dans le passé.



Tagiri s’en sert pour observer ses ancêtres africains. Elle est témoin de la mise en esclavage de l’un d’eux. De là, elle en vient à s’intéresser au sujet, et, de fil en aiguille, à Christophe Colomb, et au rôle qu’il a joué dans l’explosion de ce système. Elle observe son enfance, et aperçoit le moment qui en a fait un des pivots de l’histoire. Le pivot autour duquel l’histoire aurait pu tourner dans un autre sens. Un sens évitant esclavage aux populations indigènes d’Amérique.

Oui mais… selon ce qu’elle voit, Colomb aurait du en toute logique tourner son désir d’or, de titres et sa volonté d’amener d’autres populations au Christ vers la reprise de Constantinople aux Turcs et de la Terre Sainte à l’Islam. Son extraordinaire pouvoir de persuasion aurait du inciter les souverains d’Europe à organiser une nouvelle Croisade, qui aurait balayé la civilisation musulmane tout comme, dans notre histoire, la conquête a balayé les civilisations précolombiennes. Tagiri continue à chercher ce qui a bien pu tourner le regard de Colomb vers l’Ouest et non vers l’Est. Et là, elle découvre une chose théoriquement impossible : quelqu’un est apparu à Colomb, se faisant passer pour le divin, et lui a ordonné d’aller vers l’Ouest pour la gloire de Dieu. Ce qui explique la détermination inébranlable de Colomb à convaincre les Portugais, puis les Espagnols, de financer son expédition. Il savait. Mais cela soulève une question d’une toute autre ampleur : qui lui est apparu, pourquoi, et surtout comment ? C’est après tout théoriquement impossible. Et les implications sont vertigineuses : cela veut dire que Tagiri vit dans une uchronie du monde « réel ». Ou en tout cas d’un monde précédent.



Bref, vous le voyez, le livre est très riche. Il alterne entre séquences se passant dans le futur et séquences vues du point de vue de Colomb. Il balaye de nombreux thèmes, des personnages ou points-pivots de l’histoire à l’esclavage, la religion, etc. Outre le comportement de Colomb, certains mystères sont aussi résolus au passage, de l’Atlantide à Noé, des événements qui trouvent des explications tout à fait rationnelles. De plus, les séquences vues du point de vue de Colomb peuvent être lues comme un roman historique, du moins jusqu’à un certain stade du roman (et là, j’en ai déjà révélé trop).



Bref, ce livre s’est révélé passionnant de bout en bout, patiemment, logiquement et méticuleusement construit (chaque chapitre amène son lot de révélations et de changements de point de vue très bien introduits par le chapitre précédent) pour brosser un tableau fascinant de ce qui a été et de ce qui aurait pu être. Il ne plaira peut-être pas à tout le monde (j’avoue être fasciné par le monde précolombien et les uchronies, donc forcément ça me parle peut-être plus qu’à d’autres), mais en tout cas il faut le lire et ainsi éviter de passer à côté d’un grand roman, tout simplement. Et puis ce n’est quand même pas souvent qu’on voit une uchronie dans l’uchronie d’une uchronie (vous comprendrez en le lisant), ainsi que les actions délibérées de gens qui savent exactement comment faire pivoter l’histoire autour de son axe et le résultat final qu’ils vont obtenir.
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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, tome 1 :..

C'est la couverture un peu vintage de l'édition de 1990 qui m'a attiré, j'avoue ne pas être fan de fantasy (ma soeur rigole déjà, elle est fan !) mais j'avoue que ce premier tome (j'ai dû être ensorcelée car je n'avais pas vu qu'il y avait plusieurs tomes) m'a bien plu et je suis donc allée rapidement emprunter les deux suivants , NA !!

L'histoire se déroule au XIXé siècle en Amérique, c'est l'époque des pionniers et des convois de chariots vers l'ouest , des "Rouges" qui scalpent.

Mais dans cette histoire, il est aussi question de destin exceptionnel, de pouvoirs, de charmes et de sortilèges.Comme il est écrit en quatrième de couverture, c'est à la fois un conte, un roman de mystère et d'aventure.

C'est original à souhait pour me plaire.
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Une planète nommée Trahison

3000 ans auparavant, 80 terriens ayant comploté contre la République ont été exilés sur la planète Trahison. Ils ont donné naissance à autant de familles ayant développé chacune un don et essaimé sur un territoire. Pour regagner un jour la Terre, ils n'ont d'autre choix qu'échanger le produit de ces talents contre le fer nécessaire à la construction du vaisseau libérateur.

Lanik, Prince de la famille de généticiens Mueller, a le don de régénération de ses membres et guérison de ses blessures. Mais un jour, le processus s'emballe et il devient "radic", affublé...d'une paire de seins !!!

Loin de s'en laisser compter, il va tenter de reprendre l'avantage sur les autres familles en tâchant d'assimiler leurs différents talents...

S'ensuivra une série d'aventures passionnantes et dangereuses, amour, trahisons et guerres, avec une fin heureuse comme il se doit !

Une excellente histoire d'héroic-fantasy, avec plus de profondeur de style, (l'écriture est de qualité), et tous les bons ingrédients du genre sont là.

L'idée de départ est plutôt originale et ingénieuse. L'intrigue, en réalité assez complexe, est riche de nombreux rebondissements et surprises.

Mon oeuvre préférée de cet écrivain dont nul ne conteste son importance dans le monde de la SF mondiale, même si personnellement je n'aime pas le cycle Ender !
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Un roman que j’ai littéralement dévoré. Est-ce parce que c’est le premier roman que j’ai lu depuis la naissance de mon fils, je l’ignore mais j’ai tourné les pages, encore et encore, retenant mon souffle jusqu’à la fin.



L’histoire est originale et bien construite.



L’idée d’envoyer des enfants dans des écoles militaires en prévision d’une future invasion extra-terrestre est assez déroutante mais j’ai apprécié la manière dont l’auteur a travaillé ces personnages : intelligents, enfants mais conscients de leurs responsabilités, rivaux et amis, compétitifs et solidaires.



L’écriture agréable et efficace : l’intérêt du lecteur est maintenu tout au long du roman et la tension monte au fur et à mesure.



Un roman passionnant dont le tome 1 se suffit à lui-même.
Lien : http://www.antredelivres.com..
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Encore une fois je suis déçue par de la Science Fiction, décidément je crois que ce genre n'est pas fait pour moi.



Comment, en partant d'une idée si intéressante, l'auteur a-t-il résussi à rédiger un texte aussi insipide ???



Plutôt que de gacher de l'encre à décrire des stratégies militaires soit disant incroyables (ah, bon, si vous le dites) pendant des pages et des pages, il aurait mieux fait d'approfondir les questions philosophiques et psychologiques soulevées par son sujet. Est-il légitime de faire reposer l'avenir de l'humanité sur les épaules d'un enfant ? Manipuler un être humain pour le faire atteindre un objectif qu'il ignore est-il un comportement digne de l'humanité que l'on souhaite sauver ? Peut-on détruire des vies pour en sauver d'autres ? De quelles façons le fait de tuer affecte-t-il l'esprit humain ? (vous avez 4 heures)



J'ai trouvé la psychologie des personnages "secondaires" trop peu détaillée et parfois même contradictoire. J'aurais tant aimé pouvoir décrypter le caractère de Peter, ou en savoir plus sur le passé de Graff... Quand au coup de théatre final, je l'ai vu venir à des kilomètres. Raté pour l'effet de surprise M. Card !



Pour résumer, cette lecture malgré un scénario somme toute bien tourné, fut une réelle déception, d'autant plus forte que je m'attendais vraiment à aimer ce livre. Trouverai-je un jour un roman qui me fera changer d'avis sur la SF ? (OK, j'avoue que j'ai lu et adoré "Le meilleur des mondes" dans ma jeunesse. Mais jusqu'à aujourd'hui c'est bien la seule Science Fiction que j'ai réellement appréciée, et pourtant j'essaye !)
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Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender

Gagné grâce à l'opération masse critique Babelio.



Privé d'une sensibilité particulière pour la SF par manque d'auto-éducation, mes connaissances du genre n'excèdent pas la lecture de Philip K. Dick ou du cycle de Dune. L'ambiance, peut-être, l'indisponibilité à m'ouvrir à d'autres mondes, aux autres univers que portent les différentes oeuvres, ont contribué à cette méconnaissance que d'aucuns considéreraient comme tragique.

Participer à masse critique imaginaire était donc un pari sur ma capacité à ne pas lâcher le livre en cours de lecture, d'autant que mes choix portant à la base sur la fantasy, être choisi pour "La Stratégie Ender" de Orson Scott Card avait tout de la mauvaise blague.



Et pourtant.

Surpris de ne pas recevoir une nouveauté, j'ai été tout autant agréablement surpris par cette réédition. La couverture est un peu plus punchy (peut-être un peu cliché ?) et la typographie facilite l'usage lors de nuits blanches.

C'est d'ailleurs lors d'une d'entre elles que, cafardeux, enveloppé d'une fumée noire, j'ai ouvert choisi de me saisir de ce roman.

Alors, imaginez.

Imaginez 4h de lecture ininterrompues un samedi matin, un insomniaque déprimé happé par un univers futuriste qui parle à l'universel.



L'histoire, Ender, un "troisième" (incitation à limiter la natalité) est doté d'une intelligence rare. Il n'a pas 5 ans. Il est le dernier espoir de l'armée pour contrer la prochaine invasion des Doryphores, créatures extra-terrestres. Programmé pour vaincre, on suit son entrainement à l'école militaire, ses rencontres - ses amitiés presque impossibles, ses rivaux hargneux, dangereux -, sa solitude, jusqu'à l'affrontement final.



Plus que SF, La Stratégie Ender est avant tout un roman sur l'enfance. Celle qui se programme, celle qui est volée, mais, surtout, celle qui est violente. Car Orson Scott Card livre un texte d'une violence assez effrayante; sa description des relations entre enfants, qu'elles soient celles de camarades, ou celles d'une fratrie, sont criantes de vérité, du moins, d'une certaine vérité.

La rivalité avec son frère, celui-ci étant comparé au Mal absolu, si Ender a une idée (au sens platonicien du terme) du Mal, elle doit sans doute s'incarner chez son frère, double inversé, un Ender retourné auquel Ender ressemble de plus en plus à mesure de l'histoire.



Pour Card, l'enfance semble être l'état de nature, la guerre de tous contre tous, de tout le monde contre tout le monde, que Thomas Hobbes expose dans son essai "Léviathan".

Pire encore, les sentiments, semblent-ils, rationalisés, n'empêchent pas la mise à mort. Les enfants sont des tueurs. auraient-ils les moyens de détruire univers que l'on pourrait craindre qu'ils le fissent. Et lorsque manipulation il y a, et il y a toujours manipulation, ils le font.



La Stratégie Ender est aussi un roman sur le choix et la possibilité de choisir librement, sans influence.

Témoins le frère et la soeur d'Ender qui jouent les manipulateurs politiques de plus en plus influents sur le réseau d'informations. Le rapport aux masses et aux médias tient d'un joli cynisme.



Un espoir, ou une unique possibilité ? Seul le départ vers un nouvel univers permet de pallier à l'échec de cette socialisation - la nôtre, pour Orson Scott Card - et tenter de tout re-commencer, voire re-créer, à l'abri des autres, ou à l'abri des effets de nous-mêmes sur les autres.



Car, seul au milieu des autres, Ender ne sera qu'un tueur, comme chaque être humain est l'assassin potentiel de l'autre; solitaire dans son nouvel univers, peut-être sera-t-il prophète ?
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Le Cycle d'Ender, tome 3 : Xénocide

Contrairement au tome précédent, pas de surprise ici, on est dans la suite logique. Valentine va rejoindre Miro, puis son frère. Ender vit enfin une vie de famille presque normale avec Novinha malgré la pression de l'arrivée de la flotte interstellaire et des recherches sur la descolada qui ne progressent pas assez vite. La vrai nouveauté nous viens d'une planète à priori loin de ces problèmes, appelée la planète de la Voie, dont les habitants supérieurement intelligents mais au comportement étrange semblent travailler avec plaisir au service du Congrès Stellaire.



On continue donc dans le coté philosophique avec beaucoup de discussions et de réflexions sur les relations entres humains, et les relations de ces humains avec ce qu'ils ne connaissent ou ne comprennent pas. L'histoire de Qing-jao apporte assez de nouveauté pour ne pas faire trop de redondance avec le second tome et le risque de destruction de Lusitania donne un coté stressant qui pousse à poursuivre sans relâche. Espérons que la résolution de l'histoire dans Les Enfants de l'esprit soit à la hauteur de ce qui l'a précédé.
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La Stratégie Ender

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