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Critiques de Paul Féval (173)
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Contes de Bretagne

Les contes et la culture bretonne sont de tradition orale, mais Paul Féval a couché sur le papier trois contes (relativement longs) inspirés de la folklore breton.

Aucun de ces trois contes ne m'a subjugué mais l'on sort de cette lecture avec des images et des légendes plein la tête, prêt à vivre la Bretagne !



Si je ne devais en retenir qu'un ce serait le premier : Joli Château.

Bien qu'un peu classique ce conte met en scène un noble attristé par la disparition de son fils et un intendant fidèle en apparence mais en réalité plein de fourberie et de duplicité. Cette histoire est empreinte de tout le mysticisme breton, de la puissance de la mer et de la lande.
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Le Bossu ou Le petit parisien Lagardère, tome 1

18ème siècle, dans le royaume de France, le prince de Gonzague assassine Philippe de Nevers avant d’épouser sa veuve pour récupérer toutes les richesses du défunt. Témoin de l’assassinat, un jeune orphelin aux origines incertaines élevé par le duc de Nevers, promet de tout mettre en œuvre pour venger celui-ci. Ayant recueilli Aurore, la fille du duc, il va s’introduire dans la cour du prince de Gonzague pour tenter de démasquer les assassins.



« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! ». Je suis sûr que cette phrase parlera au plus grand nombre d’entre vous. Pour les autres, il ne vous reste plus qu’à vous plonger dans ce livre qui vous tiendra en haleine jusqu’à son dénouement. Alternant chevauchées à cheval et combats à l’épée, il s’inscrit dans la plus pure tradition du roman de cape et d’épée dont il constitue l’une des plus grandes réussites. Et si l’histoire a une tonalité résolument tragique faite de trahison et de vengeance, Paul Féval n’a pas manqué d’y ajouter une dimension comique, multipliant les clins d’œil et les personnages divertissants.
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Le Roi des gueux, tome 2 : La Maison de Pil..

Ce roman est la suite du « Roi des gueux » et, ensemble, ils comptent pas moins de mille trois cents pages pour former une bonne histoire de cape et d’épée dans la tradition de « Le bossu ». Il se caractérise par de longues descriptions, de longues interrogations et quelques reprises des épisodes précédents. On trouve aussi de belles séquences de combat où se déploient des actes de bravoure chevaleresque, même si le récit lorgne sur le côté sentimental avec les amours contrariées de Ramire et Moncade, des changements de partenaires et des romances déçues. De plus, le personnage principal possède sosie qui n’est autre que le roi des gueux, ce qui embrouille un brin le lecteur qui peut aisément se perdre. Féval use et abuse de ses facilités et fait du feuilleton à la demande et au kilomètre.
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La Fée des grèves

Même si ce n'est pas la lecture du Bossu, c'est une agréable lecture rien que pour la plume de Paul Féval.
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La Vampire

Vous connaissez cette sensation où vous voulez parler d'un livre mais que c'est très compliqué ? Voilà mon avis sur ce livre ^^. En vérité c'est toujours compliqué de trouver de quoi dire sur ce genre de lecture. Mais bon, je me lance !



J'ai commencé ce livre avec pas mal d'à priori. Sur le style de l'auteur qu'on dit "très désuet" mais surtout que ce roman était initialement écrit en feuilleton. Et j'ai effectivement eu du mal à rentrer dedans au départ, parce que oui le style est désuet. Vous voyez le style "je vous présente les personnages en vous racontant toute son histoire et sa vie" dans le genre de Zola ? Bah c'est ce qu'on retrouve dans ce roman. Le départ est compliqué à cause de ça et des mots parfois complètement inusités depuis belle lurette ! Comme "courir le guilledou" que je ne connaissais pas du tout.



On découvre réellement une ambiance incroyable. L'ambiance est trèèèèès sombre, on a une impression de Paris sous le brouillard et la nuit pendant tout le roman. Comme une représentation du Londres pendant la période Jack l'éventreur. Une ambiance assez victorienne renforcé par je trouve cette couverture.



L'intrigue est sympa, longue à commencer mais quand elle a commencé je ne pouvais plus lâcher ce roman. Nous sommes donc dans un Paris avec des centaines de disparitions et donc une rumeur qui va avec.. Une goule se promènerait dans les rues de la capitale et tuerait les habitants en quête de sang et d'or. En parallèle nous suivons la préparation du mariage de René et Angèle, un jeune couple qui s'aime grandement et qui sont réellement impatient de ce mariage. Mais quelques jours avant il disparaît régulièrement pendant des soirées. Angèle doute.. Surtout que l'oncle de son fiancé est recherché pour ses conspirations contre Napoléon.



Une histoire qui mèle donc amour, moeurs de l'époque, conspirations et magouille politique mais surtout folklore. J'ai vraiment aimé le côté fantastique qui apparaît mais de manière très légère. C'est parfaitement mêlé au réalisme de l'histoire, ce que j'ai beaucoup aimé.



Je suis restée par contre pas mal en retrait au niveau des personnages. Sûrement le style qui a fait que j'avais du mal à m'identifier à eux, et la différence d'époque. Je n'étais pas non plus complètement étrangère à ce qui leur arrivait en terme de sentiment. Mais je n'avais pas le coeur serré de stress non plus.



En bref une très bonne lecture j'ai été très très agréablement surprise et je suis très heureuse d'avoir enfin réussi et oser le sortir !

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Ann Radcliffe contre les vampires (Ville-va..

Curieux roman que celui-là ! On retrouve, ou plutôt on découvre vu l'année de parution initiale (1874), les prémisces des codes du genre, avec pêle-mêle de l'humour, de l'horreur, du fantastique et du simplement bizarre. La façon d'écrire est certes un brin désuète, mais cela ajoute au charme et au style du récit, qui se déroule de la même façon qu'il est vécu par ses personnages : comme dans un rêve opiacé.
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Ann Radcliffe contre les vampires (Ville-va..

Faire d'un auteur célèbre le héros d'une fiction d'aventure nous semblait un concept tout récent (Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles, la série des Voltaire mène l'enquête, Agatha, es-tu là?, etc), de même que les parodies horrifiques de classiques de la littérature (Orgueil et préjugés et zombies). Détrompez-vous. Bien avant les meilleurs exemples connus du genre, un écrivain s'était déjà risqué à cet exercice on ne peut plus audacieux : Paul Féval, feuilletoniste français du XIXème siècle, connu pour ses nombreux romans dont Les mystères de Londres, mais surtout Le bossu, classique de cape et d'épée maintes fois adapté à l'écran.



En 1867, le romancier français, persuadé de s'être fait plagié l'un de ses feuilletons par un auteur anglais, décide à son tour de s'emparer d'une thématique (ou en tout cas d'une figure) toute britannique. Il se lance dans l'écriture de La ville-vampire (rebaptisé pour la présente édition Ann Radcliffe contre les vampires – merci la pop culture et le domaine public), mettant en scène la véritable romancière anglaise Ann Radcliffe (1764 - 1823), aux prises avec des créatures de la nuit. Qui est Ann Radcliffe et pourquoi l'avoir choisie comme héroïne d'une telle aventure? Issue d'un milieu modeste et épouse d'un juriste qui se réorienta dans l'édition de presse, Ann Radcliffe est aujourd'hui reconnue comme la pionnière du roman gothique, dont elle aurait la première défini les codes. Héroïnes courageuses, lords mystérieux ou maudits, forêts sinistres, manoirs en ruines et secrets d’alcôves : tous ces éléments clefs parsèment son œuvre (Les mystères d'Udolphe, Les mystères de la forêt...) et on influencé de nombreux auteurs à sa suite, des sœurs Brontë à Mary Shelley. Jane Austen elle-même s'était amusée à pasticher la célèbre créatrice du gothique dans son roman Northanger Abbey.



Texte presque oublié quoi que précurseur, La ville-vampire s'inscrit, bien avant le Dracula de Bram Stocker, dans la veine initiée par Le vampire de Polidori (1919) : la littérature s'est déjà emparée du thème du non-mort et le définit progressivement, le dessine petit à petit. Dans l'héritage des précédents écrits sur ce sujet et comme annonciateur de ceux qui suivront, Paul Féval (qui a par ailleurs déjà écrit deux précédents romans mettant en scène des vampires) en fait des créatures originaires de l'Europe de l'Est : la ville-vampire où l'héroïne doit se rendre pour vaincre son ennemi est une sorte de cité-nécropole près de Belgrade, où tous les non-morts se réfugient pour se ressourcer. Ceci étant, d'autres caractéristiques prêtées aux vampires de Féval ne sont pas restées dans la mythologie actuelle : leur éclat luminescent vert, par exemple, la capacité de se dédoubler, ou encore celle de donner leur apparence à leur victime une fois vampirisée.



Féval, qui connait manifestement bien l’œuvre de Radcliffe, s'y réfère dans le fond comme dans la forme : au nombreuses références à sa bibliographie ou à son écriture, il ajoute une construction évocatrice (l'enchâssement des récits évoqué plus haut) ainsi qu'un style flegmatique à souhait. Flegmatique ou feuilletonisant? Si la plume et l'humour quasi british du texte pourraient évoquer un clin d’œil à l'écriture britannique, n'oublions pas que le style propre aux romans feuilletons d'antan utilisait souvent les mêmes ressorts : lecteur pris à parti par l'auteur, distance assumée entre narration et situations, etc... Et puis surtout, il y a ce phrasé caractéristique plein de superlatifs, d'adjectifs à n'en plus finir et d'expressions grandiloquentes et interminables, qui nous rappelle que l'auteur de romans feuilletons est rémunéré au mot près, et qu'il n'hésitera donc pas en conséquence à rallonger la sauce (la description sans fin de la ville-vampire, toute en colonnades et en marbre, ou encore le réveil de la ville lorsque toutes les sculptures semblent prendre vie sont parmi les meilleurs exemples du livre). Si cet aspect très suranné dans l'écriture apporte une touche rétro appréciée, La ville-vampire, tout texte avant-gardiste qu'il soit, n'en reste pas moins une œuvre d'un autre temps dont tous les aspects n'ont pas forcément bien vieillis. Certains éléments, très passés de mode, pourront heurter le lecteur ou venir handicaper la fluidité initiale de la lecture : le rythme très inégal et la construction enchevêtrée par exemple, notamment dans le dernier tiers du livre où les rebondissement s'enchaînent et s'entremêlent à une telle vitesse qu'on perd vite le fil des événements de même que leur sens.



Il en reste en tout cas un roman à redécouvrir pour ses aspects les plus modernes et l'audace du projet de Féval. Le titre de cette réédition, clin d’œil évident à Buffy contre les vampires, vient d'un parallèle dressé dans la très érudite postface par Adrien Party (webmaster de vampirisme.com), qui compare la troupe menée par Ann Radcliffe dans ce roman au scoobygang de la célèbre série de Joss Whedon. En guise d'introduction à cet ouvrage, on découvre avec amusement des vraies-fausses citations de Buffy, A.Van Helsing, ou encore de Lord Ruthven qui louent les talents de tueuse de vampires d'Ann Radcliffe!



En bref : Très ancré dans la culture du roman-feuilleton d'antan, cette histoire méconnue de Paul Féval n'en reste pas moins un texte d'avant-garde tant dans son inspiration que dans l'image du vampire qu'il véhicule avant que Bram Stoker ne s'en empare. En faisant d'Ann Radcliffe, véritable auteure anglaise et pionnière du roman gothique, l'héroïne d'une histoire de vampires menée tambour battant entre road-trip horrifique et pastiche d'un roman de mœurs à l'anglaise, il renverse les codes du roman fantastique bien avant une mode qu'on imaginait très actuelle.
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Les couteaux d'or

(lu dans une autre édition) Une soirée, un aventurier de retour des Amériques raconte son histoire aux convives. Un final au couteau dans les parcs de Paris. Paul Féval nous entraîne une fois de plus dans une équipée mystérieuse.

Décidément, j'adore le feuilleton.
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La Vampire

Encore un livre sur les vampires, direz-vous. Mais cette histoire a été écrite et publiée en 1865, soit 30 ans avant le Dracula de Bram Stoker. Autant dire que c’est une œuvre pionnière dans le genre !

C’est un vrai roman fantastique. Dès le début, le lecteur est plongé dans un mystère, celui de la pêche miraculeuse. Il semblerait que des tonnes de poissons se jettent dans les filets des pêcheurs sur un bout de berge de Seine. L’histoire commence avec des personnages dont on ne sait rien mais qui ont déjà beaucoup de tracas. Un certain « patron » suit une jeune fille qui elle-même file un homme. Cette jeune fille, c’est Angèle, amoureuse éperdue de René, qui semble la délaisser. Au milieu de ce nœud, deux jeunes femmes occupent une place mystérieuse, une brune et une blonde. Qui sont-elles ? Quelles sont leurs intentions ?

Le fantastique apparaît dans la tension créée par l’auteur via les interrogations de ses personnages. La rumeur dit qu’une vampire a élu domicile à Paris. Des légendes sont murmurées. De jeunes gens fortunés meurent. Cependant, d’autres prétendent qu’il s’agirait là d’un complot. Et le lecteur ne peut que suivre ses suppositions, car il sera bien en peine de découvrir la vérité. Il devra attendre les révélations, livrées sur un oreiller.

Le décor planté par l’auteur donne une épaisseur bienvenue à l’intrigue. Sur fond de bonapartisme, car l’histoire se déroule en 1804, les personnages sont mêlés, volontairement ou non, à une querelle qui ne cesse d’enfler. Féval nous décrit le Paris de cette époque, assez sombre et qui porte en même temps un quelque chose de sublime.

Le style peut sembler désuet, mais une fois dedans, il ne se remarque plus. L’action est au rendez-vous, ce n’est pas un interminable roman du XIXe siècle. Certes, il y a des descriptions, mais elles ne font que servir l’atmosphère et le décor. L’auteur a un certain humour et n’hésite pas à tourner en dérision certains corps de métier, ceux de l’administration notamment.
Lien : http://voulezvoustourner.blo..
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Le Chevalier Ténèbre

Enfin mon premier roman de Paul Féval !



Et je dois dire que je suis ravie ! J’ai passé un super bon moment avec ce texte !



Bon parfois il faut avouer que le style est un peu lourd, car les phrases sont assez longues ! Mais sinon c’est très agréable à lire. On rentre pleinement dans le récit des frères Ténébres ! J’ai aussi appris un nouveau mot « eupire » qui est une variante de la goule (mangeur de chair…). On oscille entre le fantastique et la réalité : vrais immortels ? Vampire et eupire ? Ou simples brigands de génies ?



En tout cas on prend plaisir à découvrir les brigandages de haut voles du « grand et du petit » : audaces et ruses !



Pas vraiment une histoire de cape et d’épée, mais vraiment fantastique non plus. Sans oublier la petite romance qui permet de dénouement de l’histoire, mais c’est rudement bien fait et pas ennuyeux pour un sou.



Vraiment à découvrir !

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Le Bossu : Le roman de Lagardère

je ne suis pas un fan des classiques mais je trouve que le bossu est très intéressant!!!
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

llustrations de Serge Martinez.

189 pages
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Les contes de nos pères

Un « p'tit gars » pris dans la tourmente de la Révolution... Quatre chevaliers qui, pour financer leur croisade, empruntent beaucoup d'argent à un usurier juif et doivent lui hypothéquer tous leurs biens à titre de garantie. Si au bout de cinq ans et cinq jours ils ne sont pas rentrés et ne peuvent pas rembourser, ils perdront tout. Mais c'est sans compter avec l'amour que la fille du prêteur éprouve pour le plus jeune des chevaliers et surtout avec les maléfices des fées du val... Deux jeunes nobles, Bertrand et Roger, se retrouvent rivaux pour l'amour de la belle Reine. Les vicissitudes de la vie vont malmener leurs amours... Un chien de royaliste appelé César se bat avec un limier conventionnel avant d'être passé au fil de l'épée, subissant le sort de son illustre homonyme... Un brave passeur d'eau est récompensé de sa générosité par une infâme trahison...

Ce recueil de contes qui en comporte six présente une série d'histoires ayant toutes pour cadre la Bretagne d'autrefois, celle du temps des fées (qui sont ici de véritables sorcières) des rois, des seigneurs, des chevaliers ou, pour les plus récentes, celle de la Révolution et des révoltes chouannes. Le style de Paul Féval est d'un grand classicisme. Chaque conte bénéficie d'une introduction et d'une description minutieuse des décors avant que ne se lance l'action proprement dite. Les histoires sont la plupart du temps dramatiques, mettant en scène des amours contrariées, des complots, des trahisons et des problèmes d'honneur. Tout cela date un peu mais garde le charme de ces histoires que l'on imagine racontées le soir au coin de la cheminée d'un manoir perdu dans la lande.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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