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Critiques de Paul Féval (173)
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Voici une histoire de cap et d'épée écrit pendant le second empire et qui relate une vengeance déguisée. Nous voilà dans cette époque près révolutionnaire, auprès de la population noble. Un mariage prévu attise les convoitises et motive un complot pour s'emparer d'une petite fortune, ainsi que l'amour. Mais tout ne se passe pas comme prévu grâce à ce cher Henri Lagardère qui va à son tour vengeance.

Ce pavé (c'est la sensation que ça m'a fait quand j'ai du le lire pour faire la présentation auprès ma ma classe de quatrième) il m'avait parut compliqué. Mais ma deuxième lecture m'a fait changé d'avis, surtout après avoir lu le comte de Monte Cristo.
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La Vampire

En 1804, à Paris, il se passe des faits étranges quai de la Tournelle. Personne n'y a vu de poissons aussi gros et gras. Un pêcheur prend même un énorme brochet qui cache dans ses entrailles un doigt humain portant une baguette de grande valeur. Trois jeunes et riches étudiants allemands disparaissent mystérieusement. Une comtesse hongroise se marie plusieurs fois dans diverses églises. René de Kervoz, jeune étudiant en droit, neveu du célèbre Cadoudal, délaisse sa fiancée pour suivre une belle inconnue blonde. La capitale bruit de mille rumeurs, les complots se multiplient et tout un chacun se demande qui est cette « Vampire » que l'on rend responsable de tout. Est-ce une femme ou deux ? Une bande de conspirateurs ou de brigands ? Ou tout simplement l'allégorie de la ville elle-même ?

Ce roman fantastique sur fond historique reste assez surprenant. Le lecteur y croisera Bonaparte au moment où il n'est pas encore empereur et où il échappe à la mort lors de l'attentat à la machine infernale de la rue Saint Nicaise. Il suivra également Georges Cadoudal, le chouan qui vient défier Bonaparte jusqu'à Paris et qui finira tragiquement. Sur cette trame historique bien réelle, Paul Féval, le romancier du célèbre « Bossu », brode une sombre histoire de vampire en s'inspirant de la terrible légende du comte Szandor. Tous les ingrédients sont donc réunis pour obtenir une histoire palpitante et terrifiante. A un détail près. Le style qui a pas mal vieilli. Répétitions, descriptions et explications deviennent vite lassantes et nuisent au rythme et au suspens. Dommage.
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Le Roi des gueux, tome 2 : La Maison de Pil..

Don Ramire doit enlever Isabel, c’est quasiment un ordre de cette dernière qui se méfie de son époux récemment libéré de haute lutte des geôles royales. En effet, Medina Celi voudrait voir Isabel épouser Don Juan Palomas, ce que son épouse de haute noblesse considère comme une mésalliance. Le roi fait proclamer l’interdiction de séjour dans la ville de Séville à tous les mendiants, miséreux et autres parias qui l’encombrent, ce qui provoque une violente révolte attisée par le sombre Pedro Gil, mais rapidement maîtrisée grâce à une intervention double de Medina Celi. Mais l’enlèvement d’Isabel par Ramire est vouée à l’échec. Les deux amoureux tombent dans un guet-apens organisé par Moncade et le comte-duc. Attaqué par une vingtaine de spadassins, Ramire a beau se battre comme un lion, il ne parvient ni à s’échapper ni à sauver sa belle. Il succombe sous le nombre et tombe sous la coupe du sinistre Moghrab. La partie est-elle perdue ?

« La maison de Pilate » est la suite du « Roi des gueux ». L’ensemble représente un roman-fleuve de cape et d’épée d’environ 1300 pages. Autant le premier tome démarrait sur les chapeaux de roues, autant le second ralentit et donne parfois un peu l’impression de tirer à la ligne. Longues descriptions, longues interrogations, reprises des épisodes précédents et tirades un brin indigestes. On trouve encore quelques belles batailles et quelques actes de bravoure chevaleresque. Cependant l’accent est un peu trop mis sur le côté sentimental. Les amours contrariées de Ramire et Moncade, les changements de partenaires et les romances déçues. De plus, le comte a un sosie qui n’est autre que le roi des gueux. Soliman, Moghrab et Hussein le noir ne sont en fait qu’une seule et même personne, ce qui embrouille un brin le lecteur qui peut aisément se perdre dans les personnages. Féval use et abuse un peu de ce procédé rocambolesque assez peu vraisemblable. Conclusion : pas le meilleur titre du grand Paul Féval.
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Le Roi des gueux, tome 1

En 1641, Philippe IV, roi d’Espagne, voit son royaume se réduire comme peau de chagrin. Il a déjà perdu le Portugal et laissé une grande partie de la Catalogne à Richelieu, sans vraiment réagir. Le peuple se moque de lui en disant que plus il perd de territoires, plus il est grand. Petit nobliau d'Estramadure le jeune Don Ramire est tombé amoureux d’Isabel, fille du duc de Medina Celi tombé en disgrâce en raison d’une accusation fausse de participation à un complot contre le roi. Depuis quinze ans le duc est enfermé dans une forteresse. Un certain Pedro Gil, âme damnée du favori de Philippe IV, organise son évasion, mais uniquement pour mieux le faire assassiner. Le jeune Don Ramire, n’écoutant que son courage, décide de voler au secours de celui qu’il espère voir un jour devenir son beau-père. Et voilà qu’à la taverne où il déjeune il apprend aussi qu’Isabel est promise à Don Juan Palomas, un grand d’Espagne, bâtard mais bien en cour, et aussi libertin notoire nullement pressé de convoler en justes noces…

« Le roi des gueux » est le premier tome d’un dyptique romanesque historique, moitié cape et épée, moitié romance comme on les aimait à la fin du XIXème siècle. Tous les éléments du roman d’aventures sont présents : un cadre historique intéressant, celui d’une Espagne qui rentre en décadence avec un souverain faible entouré de sorciers arabes et de favoris corrompus, une intrigue pleine de rebondissements avec dans ce premier volet une évasion spectaculaire au suspens à couper le souffle et tous ceux du roman sentimental également avec une histoire d’amour compliquée et contrariée voire impossible, sans oublier les traitrises, les coups fourrés en tous genres et les personnages qui sont tout autres que ce que le lecteur s’imagine. Le tout s’achève au moment où le suspens est à son comble. Don Ramire doit enlever Isabel pour lui éviter le mariage forcé. Il est soutenu par sa mère, mais s’est mis à dos le duc alors que ce dernier lui doit la vie. On a hâte de découvrir la suite et la fin. Encore un magnifique roman qui donne un grand plaisir de lecture autant pour le côté historique que pour les péripéties d’une histoire fort bien racontée.
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Les Habits Noirs, tome 2 : Coeur d'acier

En ce jour de Mardi Gras 1832, tout Paris a pris des airs de Moyen-Âge. Au théâtre, triomphe la Tour de Nesle de Dumas et tous les costumes du jour suivent la mode lancée par le grand Alexandre : on ne compte plus les Buridan, les Philippe d'Aulnay, les Marguerite de Bourgogne... et de tous les Buridan, le plus charmant est sans doute le jeune Roland, d'une grâce de femme avec ses longs cheveux bouclés, ses grands yeux pleins de flamme. De toutes les Marguerite, la plus belle est sans conteste Marguerite Sadoulas, qui n'aurait besoin d'aucun costume, d'aucune parure pour resplendir. Roland, évidemment, aime Marguerite - avec toute la candeur et l'élan de ses vingt ans. Marguerite... n'aime personne, elle le dit elle-même avec toute l'honnêteté dont elle est capable. C'est que Marguerite est loin, bien loin d'être aussi innocente que l'imagine son jeune amoureux. Elle est ambitieuse surtout, prête à tout pour assurer ses intérêts. Y compris à piétiner les premiers élans timides de son propre coeur. Dommage... il était bien beau, ce cher Roland, mais aussi, sa mère était bien imprudente de lui confier, en ce jour de fête, la petite fortune censée acheter à un notaire vénal la preuve d'une naissance illustre. Tant pis pour lui, comme pour tous ceux qui se trouveront en travers de son chemin !



Pas de doute : il est largement supérieur au précédent, ce second tome des Habits Noirs ! Un peu plus condensé au niveau de l'intrigue, plus intrigant et moins attendu malgré des ingrédients toujours très classiques. Et surtout, tissé autour de personnages plus accrocheurs, plus intéressants. Le premier de tous est sans conteste Marguerite, femme fatale, manipulatrice redoutable et sans scrupules mais non sans nuances. Sans coeur ? Peut-être un peu moins qu'elle le voudrait elle-même, mais d'une volonté implacable, y compris face à ses propres sentiments. Poussée au mal, surtout, par un mélange d'orgueil démesuré et de fatalité qui en fait un vrai grand personnage tragique. Un personnage qui a des choses à dire, qui s'explique et se justifie, qui a défaut d'emporter l'adhésion morale suscite indéniablement l'admiration. Cerise sur le gâteau ? L'adversaire le plus redoutable de cette redoutable conspiratrice sera aussi une femme - une jeune fille très comme il faut, pure, généreuse et dévouée, dont bien d'autres auteurs du temps auraient pu faire une parfaite oie blanche mais à qui Féval donne l'intelligence, l'intuition et la volonté qui trop souvent font défaut aux personnages masculins de l'histoire.

A côté de cela, une jeune princesse sympathique, un jeune premier pour faire joli, plusieurs clins d'oeil bienvenus au premier tome, et encore toute une galerie de personnage secondaires truculents, parmi lesquels on retrouve avec grand plaisir les inénarrables Echalot et Similor.

De quoi passer encore quelques heures de lecture fort plaisantes !
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

J'ai connu Lagardère avant que de connaître Paul Féval ; il faut dire que son personnage est célèbre et que j'ai regardé de nombreuses fois le film avec des étoiles plein des yeux, lorsque j'étais petite.



Le roman m'a paru plus complexe et, de ce point de vue, plus intéressant que le film. Mon seul regret concerne les descriptions. Je ne suis habituellement pas rebutée par les descriptions, surtout dans les romans de cape et d'épée qui nous plongent dans un univers historique ! Pourtant, je les ai trouvées mal insérées dans le récit, voire complètement indigestes. Dommage
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Le Château de Croïat

Ce livre est composé d’une longue nouvelle qui donne son titre au recueil et de quelques autres nouvelles très courtes.

Le Château de Croïat m’a fait penser à La Fée des Grèves, même couple de jeunes gens amoureux malgré les barrières sociales, même mystère des origines. Mais cette fois, le décor est celui de l’aristocratie moribonde et des derniers soubresauts de la Chouannerie. Les péripéties sont dans l’ensemble assez prévisibles, mais forment un ensemble agréable à lire, et qui tient en haleine, avec une fin assez étonnante finalement, plus nuancée que ce à quoi j’aurais pu m’attendre. Un petit amuse-bouche qui fleure bon la Bretagne et ses mythes, un petit plaisir que j’ai dégusté lors d’une petite soirée de lecture sans prétention et beaucoup de nostalgie.

Les nouvelles suivantes s’apparentent plus à des « choses vues » plutôt qu’à de véritables nouvelles, surtout les dernières. La plupart sont des sortes de petites cartes postales décrivant des traditions villageoises étranges, comme cette tradition de la grenouille une fois par an sur le pont de Cesson, qui oppose les partisans des noces et les partisans des grous, respectivement la bouillie d’avoine ou la bouillie de sarrasin… Et tout cela est très clairement écrit pour un public parisien conscient de sa supériorité mais sachant rire de lui-même et assez ouvert pour apprécier le folklore naissant avec une condescendance qui reste assez indulgente pour ne pas être offensante, comme en atteste ce petit extrait qui m’a bien amusée…



Une chose parfaitement incontestable, c’est que, d’ici à cinquante ans, si ce n’est plus tard, il y aura un chemin de fer de Paris à Brest. En ce temps, on ne mettra guère que huit heures trente-sept minutes et un nombre insignifiant de secondes pour se rendre au pont de Cesson. (…) Cesson sera dans la banlieue de Paris ; on connaîtra Noyal comme Pantin ou Saint-Cloud, et les jeunes employés du commerce graveront poétiquement leurs initiales bourgeoises sur l’écorce séculaire des grands chênes de la forêt de Rennes. Tout le monde voyagera, verra, saura ; pour se faire lire, hélas ! les malheureux conteurs seront tenus d’aller faire des études de mœurs aux îles Sandwich ; on verra le feuilleton maigrir, les variétés s’étioler, le roman disparaître… Ce dont Dieu préserve le monde et les cabinets de lecture !

(p. 102, “La Grenouille”).



Un joli morceau d’équilibriste littéraire, que Paul Féval réussit à merveille et qui donne à ses petites nouvelles un joli parfum désuet et amusé qui leur permet de passer les outrages du temps et d’amuser la lectrice moderne (humm…) que je suis.

Une jolie lecture, donc, avec un peu d’aventure dans la première nouvelle et des descriptions enjouées dans les suivantes. Paul Féval père est toujours une valeur sûre pour les historiettes au goût de Bretagne. Je le lis de façon sporadique, mais toujours avec plaisir. Peut-être serait-il temps que je m’attaque à l’un de ses romans fleuves. Lecture à suivre…
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La Fée des grèves

Un roman palpitant, dans la ma Bretagne chérie (qui est aussi celle de Féval) et ses contes et légendes...

Car bien qu’à l'instar du Loup-Blanc ou de son célèbre Bossu, cet ouvrage s'inscrive sans conteste dans le genre du roman de cape et d'épée, ces délicieuses légendes imprègnent le roman lui conférant une atmosphère envoutante...



Pour les personnages... le titre dit tout le héros est une héroïne avant tout, et si d'autre personnages masculin lui prête mainforte, notre courageuse Maude n'est pas une jeune fille passive comme l'est Aurore de Never.



L'intrigue posée avec délicatesse nous captive immédiatement, et dès "l'incident", nous voilà incapable de la quitter avant le dénouement.



Un roman tout simplement passionnant.

À lire.
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Les Mystères de Londres

Un bon roman dans son genre, mais il m'a bien moins plus que le bossu du même auteur.

Peut-être est-ce en raison d'une intrigue plus décousue, moins centrée.

De plus un fait m'a un peu choquée, c'est que le personnage le plus diabolique du récit, le méchant sans scrupule soit juif, avec tous ces traits de l'usurier juif cruel. Bon c'était monnaie courante à l'époque, mais quand on connait l'histoire de la seconde guerre mondiale, ce n'est pas le genre de chose plaisante à découvrir, ce genre de cliché noirci.

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Le loup blanc

Puisque me voilà seule à commenter ce livre tachons de le faire bien.

Tout d'abord l'intrigue... dire qu'on la doit à Féval c'est déjà tout dire. Quel amateur de ce genre plein de panache qu'est le roman de cape et d'épée n'a jamais entendu ou lu cette phrase qui nous laisse frémissant: Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi!

Tout comme Dumas, Féval fait partie de ces figures de proue dont les romans, sans cesse réadaptés, ont bercés des générations d'adolescents.



Cette fois-ci c'est en Bretagne, sa terre chérie qu'il nous emmène, à l'époque où celle-ci presque résignée à laisser derrière elle ses conspirations pour se libérer du joug royal.

Mais est-ce là vrai pour tout le Breton? Loin s'en faut et le brave Nicolas Trelm de la Trelmay est bien décidé à le défier... et le voilà qui quitte le pays, laissant derrière lui son petit-fils qu'il confie à un lointain parent, qui n'a bien sûr que d'autre désir que de prendre de lui... du moins n'est-ce pas ce qu'il assure?



Traîtrise, complot, surprise, révélations s’enchainent en un tourbillons grandiose propre au genre et à la plume qui nous trace l'histoire de Jean Blanc, courageux et loyal albinos, de Jude le brave et fidèle écuyer, de Didier, enfant sans passé, de Marie la douce et Alix la pure, et de Hervé le terrible tuteur sans scrupule.



A lire absolument pour tout digne lecteur du genre.

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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Fin du 17e siècle. Le règne de Louis XIV touche à sa fin. Non loin des Pyrénées, à Caylus-Tarrides, Henri de Lagardère, jeune soldat écervelé mais virtuose de l’épée découvre un complot visant à attirer le duc Philippe de Nevers dans un traquenard et à le tuer ainsi que la fille qu’il a eue avec Aurore de Caylus, fille du seigneur local. Lagardère se range aux côtés de Nevers mais il ne peut empêcher un mystérieux individu masqué de frapper le duc à mort. Il réussit cependant à sauver la petite fille et s’enfuit en Espagne. Vingt ans plus tard, Lagardère est de retour à Paris, bien décidé à venger Nevers et à rendre à sa fille son nom et sa position dans le monde. L’assassin de Nevers, Philippe de Gonzague, est devenu un seigneur puissant et prêt à tout pour mettre la main sur l’héritage de Nevers. Il est entouré d’une cour d’hommes dévoués corps et âmes, dont un bossu bien énigmatique.

L’œuvre la plus connue de Féval est un pur roman de cape et d’épée empli de grands sentiments et d’actions chevaleresques, servi avec le style plein d’ironie et une galerie de personnages secondaires dont les pitreries donnent une vraie tonalité humoristique au récit.



Illustration : Épée de la salle militaire au musée saint Rémi, photo de G. Garitan (licence Cc-By-Sa-3.0).

> Écouter un extrait : Chapitre 01.



..: Voir la page complète de ce livre audio :..
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Duels, poursuites, enlèvements : un grand roman de cape et d'épée.....
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La Vampire

Quand la forme l’emporte sur le fond….



Je ne connais pas du tout Paul Féval, donc je tenterai d’autres lectures de lui avant de vous dire si c’est caractéristique de l’auteur. Mais le style de La Vampire… Très en dent de scie. Je m’explique : vous avez une longue description avec des personnages que vous ne connaissez pas. Et après une longueur indéterminée, vous avez une scène d’action. Et paf le chapitre se finit. Donc vous vous dites : Chouette ! Ça démarre. Le prochain, j’aurai quelque chose d’intense…. Et bah non ! Vous repartez sur une longue description d’un type que vous ne connaissez pas….



Je pense que cela devait être dû au fait que je sois fatiguée. Mais là, cela n’a pas pris du tout ! J’ai ga-lé-ré ! Du coup, ma lecture fut à la limite du pénible, saccadée. Et il a fallu que je m’accroche pour m’intéresser ne serait-ce qu’aux personnages et à l’histoire. Ajoutez à cela les dialogues version vieille France (normal, c’est un classique. Mais là ça cumule !)





Une tentative de changement du mythe du vampire qui n’a pas pris.



Alors, nous sommes dans de la littérature classique et vampirique. Donc on s’attend à :

- Un ou une vampire : OK Fait

- Séduisant : OK Fait

- Qui ne sort que la nuit : Non

- Qui craint la religion : Non

- Qui veut être seul : non

- Amoureux : OK Fait

Quoi ? Y’a du changement ? Et bien oui, Paul Féval a tenté de nous mettre une intrigue politique dans le bazard (malheureusement, cela rend le tout fouillis, enfin, encore plus que le style). La vampire ici bat tous les codes car elle change de chevelure (en scalpant des midinettes) et charme les hommes (pour les utiliser et souvent en volant la chevelure de leur midinette). Cela se corse ! Mais ce n’est pas tout. (forcément). La madame vampire est amoureuse d’un homme politique tout en (si j’ai bien compris attention) étant marié à un autre vampire.



Waouw, c’est compliqué, avec un style ampoulé, une structure du roman qui ne m’a pas du tout plus… Si vous voulez un petit conseil, ne le lisez pas quand vous faites des heures sups. Ou pour découvrir un classique. Cela vous rebuterait à tous les coups ! En attendant, j’essaierai de me vider la mémoire de tout cela (et j’ai du mal, car je suis à la limite de la panne livresque classique).


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Vampires, tome 1 : Le chevalier Ténèbre - La ..

Mené à vive allure avec tous les rebondissements propres au feuilleton et portant à la fois l’empreinte des romans noirs et des romans d’intrigues, Le Chevalier Ténèbre conte les aventures de deux êtres énigmatiques, les frères Ténèbre, séducteurs et voleurs, qui, partis de leur Hongrie natale, traversent toute l’Europe, usant de mille et un travestissements et de masques de toute sorte, pour se livrer à leurs méfaits et ruiner des familles entières.





Spécial suite au mode d'écriture de Féval qui, tout en abordant le thème du vampire, le traite de manière ironique.



Vraiment singulier, de ce que je me souviens.



Il utilise avec son habilité coutumière les procédés propres au roman fantastique tout en s’amusant constamment à en désamorcer les effets.



Le malaise du lecteur est entretenu par la présence et la permanence d’un climat inquiétant, mais son recours systématique à l’humour bouffon et toute ces succession de situations toutes plus extravagantes les unes que les autres, nous amusent plus qu'elles ne nous effrayent.



Pour l'autre partie, qui concerne "La ville vampire", cela commence par l’enlèvement d’un futur marié par un vampire qui posséde des caractéristiques assez inhabituelles (il possède un aiguillon très pointu au bout de la langue, qui lui permet de percer un trou dans la chair ; il se colle ensuite comme une sangsue pour aspirer le sang).



Ce texte est un pastiche assez réussi, un bon roman imaginatif, cocasse, grotesque.



Ma lecture est mitigée parce que je sais que tout le monde ne peut pas aimer ce genre de livre très spécial.


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Le Bossu : Le roman de Lagardère

Surprenant! En lisant ce classique je m'attendais à quelque chose d'assez ennuyeux mais en fait j'ai vraiment été captivée au fil des pages à mon plus grand étonnement. Je le conseille vivement. Ce serait dommage de rater ça...
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La Fée des grèves

Roman de chevalerie, cap et d'épée, conte breton, roman historique! Cette Fée des Grèves est d'une lecture facile, même avec une poursuite haletante dans la baie du Mont Saint Michel, des combats moyenâgeux, la messe à l’abbaye du Mont saint Michel, des moines combattants....avec en prime deux histoires d'amour, A mettre dans sa valise pour un week end au Mont saint Michel ou a découvrir au retour!
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

«Le Bossu» est un des rares livres que j'ai lu, après avoir vu le film mythique avec Jean Marais. Je me suis laissée tout de même entrainée avec passion dans cette histoire pleine de rebondissements. C'est curieusement une sensation physique qui me reste de cette lecture, les frissons que j'éprouvais à certains moments critiques et qu'il me fallait refermer mon livre parce-que ma mère m'appelait... Paul Féval est un feuilletoniste de talent et je suis parfois étonnée qu'il soit si peu lu aujourd'hui. Mais peut-être est-ce que je me trompe. L'impression de ce roman est si forte que je crois que je vais le relire d'ici peu. Je pourrai alors comparer mes impression d'alors avec celle d'aujourd'hui.
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Le Bossu : Le roman de Lagardère

souvenir de lecture... de jeunesse... que de bons moments passés entre Dumas, Féval et Zévaco... qui m'ont donné finalement la passion de l'histoire.



En fait, je pense "au bossu" à cause de la crise financière... qu'il aborde dans un chapitre avec le système de Law :



En 1715, l'année de la mort de Louis XIV, Law revient en France pour offrir ses services en tant qu'économiste à Philippe d'Orléans. La situation financière du pays était dramatique.



La dette de l'État français était énorme, car l'ancien roi avait énormément dépensé dans les guerres et les constructions, de plus quelques dizaines de financiers s'étaient énormément enrichis au dépens du royaume et étaient toujours à l'affût de quelques bonnes affaires. Les ministres et les personnalités influentes ne proposaient que des solutions de replâtrage.



Le régent se décide alors à suivre les audacieuses théories de Law qui semblent lui permettre de régler le problème de l'endettement et de relancer vigoureusement l'activité économique du pays.



John Law est autorisé à créer en 1716 la Banque générale et à émettre du papier-monnaie contre de l'or.



Le régent, lui-même participe à la souscription des actions de la nouvelle banque, cependant, il ne s'agissait pas d'une banque foncière mais d'une banque ordinaire sur le modèle hollandais qui échange des dépôts de monnaie métallique contre des billets sans même prendre de courtage, les bénéfices étant faits grâce au change et aux opérations d'escompte.



Le succès fut rapidement au rendez-vous car la monnaie émise était plus pratique pour les négociants et la banque commença à accroître le volume de ses émissions, émettant plus de papier-monnaie qu'elle n'avait réellement d'or et d'argent en dépôt.



À ce niveau la création monétaire était garantie par divers revenus que la banque pouvait s'assurer grâce à l'appui du Régent.



En 1717, pour se lancer lui-même dans le grand commerce avec l'Outremer, John Law crée la Compagnie d'Occident, après avoir racheté la Compagnie du Mississippi, créée en 1713 par le financier Antoine Crozat et responsable de la mise en valeur de la grande Louisiane française.



Une vaste opération de propagande en faveur de la colonisation est lancée. John Law fait valoir auprès du grand public qu'il a lui-même investi dans un immense domaine en Louisiane, juste pour donner confiance car il n'a jamais eu l'intention de développer quoi que ce soit là-bas.



En 1718, la Banque générale devient Banque Royale, garantie par le roi. En 1719, la Compagnie d'Occident absorbe d'autres compagnies coloniales françaises, dont la Compagnie du Sénégal, la Compagnie de Chine et la Compagnie française des Indes orientales, et devient la Compagnie perpétuelle des Indes. La nouvelle compagnie dispose d'une souveraineté de fait sur le port de Lorient qui connaît alors une activité commerciale sans précédent.



Toujours en 1719, la Compagnie renégocie pour le compte du royaume la multitude de rentes dont il est redevable qu'elle obtient aux meilleurs taux. Elle offre au royaume de lui prêter 1 200 millions de livres nécessaires à cette vaste opération de rachat, contre une annuité égale à 3 % du total.



Quant aux règlements, ils se font en billets de banques. Les nouvelles souscriptions sont très bien accueillies alors que les nouveaux billets ont une valeur supérieure à leur équivalent en monnaie métallique, ce qui engendre un début d'inflation cachée par l'appréciation des billets-papier.



Seuls les plus importants possesseurs de ces billets commencent à avoir des craintes.



En août 1719, la compagnie obtient de l'État le privilège de percevoir les impôts indirects et celui de la fabrication de la monnaie.



En 1720, la Banque royale et la Compagnie perpétuelle des Indes fusionnent et John Law en est nommé Contrôleur général des finances le 5 janvier, puis surintendant général des Finances. Ce mois-là, plus d'un milliard de livres de billets de banque sont émis et le capital de la banque se monte à 322 millions de livres.



Cependant la fin du système Law est proche ; les ennemis de John Law — parmi eux se trouvent le duc de Bourbon et le prince de Conti — poussent à une spéculation à la hausse dans le but de faire effondrer le système.



Le prix des actions passe de 500 livres à 20 000 livres. Puis certains des plus gros possesseurs de billets commencent à demander à réaliser leurs avoirs en pièces d'or et d'argent, ce qui fait immédiatement écrouler la confiance dans le système.



Dès le 24 mars, c'est la banqueroute du système de Law. Les actionnaires se présentent en masse pour échanger le papier-monnaie contre des espèces métalliques que la société ne possède plus.



Plus personne n'a confiance ; il s'ensuit une grave crise économique en France et en Europe.

source : wikipédia
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Le Médecin bleu

Il s'agit de combats entre Chouans et républicains dans un petit village où les amis d'hier se retrouvent ennemis du jour au lendemain.

Ce roman très court est très bien écrit, ce qui n'est pas surprenant puisqu'il date des années 1800.

Vu le peu de pages, les personnages sont très peu décrits, ce qui empêche le lecteur de s'y attacher.
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La Fée des grèves

Je pense qu'il s'agit là de l'un des premiers romans de Paul Féval. L'auteur se "cherchait" encore. Ce petit roman, écrit comme un fabliau du temps jadis, n'en a pas moins de charme et l'on se laisse volontiers prendre à sa simplicité, pour ne pas dire sa naïveté. On le lit en souriant avec indulgence, tendresse, amusement.

Comme dans les contes, tout finira pour le mieux : le courage, la loyauté et l'honneur seront vainqueurs, le preux chevalier sauvera et épousera sa belle, la justice triomphera, le petit pêcheur de coques "plus poltron que les poules" prendra de l'assurance, deviendra un héros et obtiendra, lui aussi, la main et le cœur de sa dulcinée. Oh et bien entendu, les méchants seront punis.

Le morceau de bravoure final est construit autour de la légende de la marée du Mont Saint-Michel, "qui monte à la vitesse d'un cheval au galop". Ainsi donc, Aubry de Kergariou, notre héros, ayant sauvé la belle Reine de Maurever, est pris au piège entre les sables mouvants dont il ne connaît pas l'emplacement et la fameuse marée, qui monte, qui monte... à vitesse grand V ! Guidé par son chien fidèle entre les "lises" (les sables mouvants), Aubry s'en remet donc à son vaillant destrier qui lutte de vitesse avec la mer... C'est tout joli, tout naïf, plein de fraîcheur. Frère Bruno racontera cette histoire durant des années, à en racasser les oreilles de tout le monde, et moi, franchement dit, j'adore ! J'adore ce passage. Qui pourrait d'ailleurs donner une jolie scène au cinéma.

Cela parait fade ? Non, ça ne l'est pas. Car si simpliste qu'elle soit, l'intrigue est servie par la plume de Paul Féval, qui nous entraîne avant tout, entre Bretagne et Normandie, autour du Mont Saint-Michel, dans les brumes, les mystères et les légendes du pays breton (ou normand) de l'an de grâce 1450. Et ce voyage est enchanteur. Et puis honnêtement, ça fait du bien, tellement de bien parfois de revenir aux sources et de lire un petit bijou comme celui-là, pétri de folklore et de simplicité !
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