AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Pearl Buck (665)


Ils se contemplèrent dans ce crépuscule. Deux êtres en plein songe, désespérément acculés à ce qu'il n'était plus dans leur pouvoir d'éviter ; ils se préparèrent à ce qui devait arriver.
Cependant la femme hésita un instant. Elle sortir de son rêve et aperçut les trois dieux dans le sanctuaire ; le plus grand, un grave vieillard, regardait droit devant lui, et à côté se trouvaient ses deux acolytes, d'honnêtes petits dieux au bord de la route, placés là pour ceux qui s'arrêtent dans leur chemin afin d'adorer ou de s'abriter. Elle prit le vêtement qu'elle venait de retirer et le lança sur leurs têtes, voilant leurs yeux fixes.
Commenter  J’apprécie          130
Je puis vous raconter ces choses, à vous, ma sœur. Je ne saurais en parler avec l'un des miens, car il ne se ferait aucune idée de ces contrées lointaines où mon mari a passé douze ans, et je ne me sentirais pas libre non plus auprès de ces étrangères qui ne connaissent ni mon peuple ni notre manière de vivre depuis l'Ancien Empire. Mais vous ? Vous avez passé votre existence entière parmi nous. Même si vous appartenez au pays où mon mari a étudié dans ses livres occidentaux, vous comprendrez, je ne vous cacherai rien. Je vous ai appelée ma sœur, je vous dirai tout.
Commenter  J’apprécie          130
Ensuite je vis leurs lits, recouverts aussi de blanc.C'était très déprimant. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi on employait tellement de blanc ! C'était la couleur du deuil et de la mort.
Assurément un enfant ne devrait être vêtu et couvert qu'avec des teintes de joie : rouge écarlate, jaune, ou bleu de roi! Nous habillons nos bébés tout en rouge pour la joie qu'ils nous donnent en venant au monde.Mais rien chez ces étrangers n'est conforme à la nature.
Une des choses étonnantes que je découvris, c'est que la femme nourrissait son enfant au sein.Je n'avais pas songé à nourrir le mien.Ce n'est pas l'usage chez les femmes de qualité ou d'une certaine situation de fortune. Les esclaves abondent pour cette tâche.


( p.93)
Commenter  J’apprécie          120
Un jour, la délivrance viendra. Il n’y aura plus ni riches ni pauvres. Nous serons tous semblables.
Ces paroles étaient les plus bizarres que la mère eut jamais entendus prononcées.
Commenter  J’apprécie          120
Elle se décida à monter dans un train étranger (…) Par respect pour ses ancêtres impériaux, elle fit arrêter le train aux portes de la ville, pour terminer le voyage dans son palanquin impérial. Une gare provisoire fut donc construite à la porte de la Ville impériale, munie de vastes pavillons ornés de tapis précieux, de fines porcelaines, d’arbustes en pot, de chrysanthèmes et d’orchidées.
Commenter  J’apprécie          110
Lorsque des étrangers s'établissent dans une nation, il est préférable de les empêcher de rester étrangers.
Commenter  J’apprécie          110
Elle lui toucha une joue puis l'autre, pour l'éveiller peu à peu, car pendant le sommeil, l'âme erre au-dessus de la terre et si le réveil du corps est trop brusque, l'âme égarée ne retrouve plus son chemin.
Commenter  J’apprécie          110
...mais mieux valait mourir tôt et heureux que tard et insatisfait. (316)
Commenter  J’apprécie          110
Même à présent, je lis clairement dans le coeur de ma mère, et si j'étais seule, je trouverais qu'elle a raison, selon les traditions de notre peuple.

C'est mon mari qui a opéré en moi ce changement (...)
Commenter  J’apprécie          110
Mais Jade avait fait le voyage de retour à contrecœur et, maintenant, pour la première fois, elle sentit qu'elle faisait partie de la famille de son mari. Elle comprenait soudain qu'un enfant ne vient pas au monde uniquement pour sa mère, mais pour toute une famille. Elle n'eut donc pas le geste qu'une autre mère aurait peut-être eu à sa place, de reprendre jalousement son enfant. Elle laissa Ling Sao le contempler tout à son aise, heureuse de sentir monter vers l'enfant cette adoration qu'elle éprouvait elle-même.
Commenter  J’apprécie          110
Il ne convient pas en cette vie d'être trop heureux.L'air et la terre fourmillent de mauvais génies qui ne peuvent souffrir le bonheur des mortels, en particulier des pauvres.
Commenter  J’apprécie          100
— Un jour vous comprendrez qu'il vaut mieux ne rien faire que faire le mal.
Commenter  J’apprécie          100
L'amour doit être saisi en marée montante et avant que la vague se retire.
Commenter  J’apprécie          100
La douleur, elle aussi, fait partie de l'amour.
Commenter  J’apprécie          100
— Les affaires mises à part, dit patiemment Kung Chen, je ne crois pas qu'il soit bon de séparer les peuples en deux genres différents. Tous les humains ont des nez, des yeux, des bras, des jambes, des cœurs et des estomacs et, autant que j'ai pu le savoir, tous se reproduisent de la même façon.
Commenter  J’apprécie          100
Savez-vous, lui dis-je, que la terre est ronde, et que notre grand pays n'est pas au milieu, après tout ? Il n'occupe, avec les autres contrées, qu'une parcelle de terre et d'eau sur la surface du monde.
Commenter  J’apprécie          100
Le Nouvel An approchait et dans toutes les maisons du village on faisait des
préparatifs. Wang Lung se rendit en ville à la boutique du cirier et il acheta
des carrés de papier rouge qui portaient tracés à l' encre d' or les uns le carac-
-tère du bonheur et d' autres le caractère de la richesse , et ces carrés il les
colla sur ses instruments aratoires pour lui porter chance pendant la nouvelle
année .
Commenter  J’apprécie          101
Elle se disait que l'arrivée d'un enfant avait beau être une joie, c'était aussi une porte ouverte au chagrin, comme à toutes les naissances ; on risque de recevoir un petit être mort, mal bâti, idiot, aveugle, ou bien une fille!
Commenter  J’apprécie          100
Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi on employait tellement de blanc ! C'était la couleur du deuil et de la mort.
Commenter  J’apprécie          100
Je puis vous raconter ces choses, à vous, ma soeur. Je ne saurais en parler à l'un des miens, car il ne se ferait aucune idée de ces contrées lointaines où mon mari a passé douze ans, et je ne me sentirais pas libre non plus auprès de ces étrangères qui ne connaissent ni mon peuple ni notre manière de vivre depuis l'Ancien Empire. Mais vous? Vous avez passé votre existence entière parmi nous. Même si vous appartenez aux pays où mon mari a étudié dans ses livres occidentaux, vous comprendrez; je ne vous cacherai rien. Je vous ai appelée ma soeur, je vous dirai tout.
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Pearl Buck Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
154 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}