Pierre Grimbert

Bienvenue dans le monde de Gonelore, qui est peuplé de créatures redoutables tapis derrière le Voile, une barrière intangible qui cache une autre facette de notre réalité... Seulement parfois cette barrière ne suffit pas et les chimères parviennent à la franchir. Les arpenteurs, des pisteurs autant que des guerriers, sont alors les seuls capables de les repousser derrière le Voile, ou de les tuer, en dernier recours.

Nous allons suivre la destinée de quelques enfants qui font leur entrée dans la confrérie des Arpenteurs, au sein de la prestigieuse école de Mageronce. Mais la découverte de Jona, enfant amnésique trouvé dans le repère même d'une redoutable chimère, va remettre en cause bien des choses et précipiter le cours des événements. Car le monde change, et d'anciennes craintes commencent à refaire surface.



Dès le premier tome de cette saga, Pierre Grimbert nous offre un univers riche et bien construit, avec le sens du détail et l'originalité qu'on lui connaît. Et si pour le moment nous nous cantonnons principalement au décors de Mageronce, le monde de Gonelore nous promet bien des découvertes.

Mais la grande force de cet auteur, ce qui me fait immanquablement dévorer ses romans, ce sont ses personnages. Je les trouve toujours formidables, dotés de personnalités variées et justes qui évoluent en parfaite adéquation avec ce qu'ils vivent ou subissent. Le choix de la narration -le narrateur/personnage change à chaque chapitre- me plaît énormément et fonctionne ici très bien, à la fois pour développer une intrigue selon plusieurs points de vus, pour ménager du suspens, mais aussi pour encrer de nombreux protagonistes dans l'histoire sans perdre le lecteur.

On retrouve des thématiques chères à l'auteur, comme le Voile, cette facette de notre réalité cachée aux humains sans pour autant être un monde parallèle, qui m'a beaucoup rappelé le Jal du Cycle de Ji. L'intrigue en elle-même est vraiment intéressante et prometteuse, même s'il est vrai que ce premier tome commence doucement et prend le temps de bien installer les choses. Mais rassurez-vous, tout s'accélère dans le dernier quart et Pierre Grimbert nous ménage un suspense de premier ordre !



Il me tarde vraiment de me plonger dans la suite des aventures de nos jeunes héros et de leurs professeurs pour ce qui pourrait bien devenir une de mes sagas favorites.

Lecture simple, complétée par un ch'tit lexique qui vient bien à propos pour comprendre les mots que nous n'utilisons pas dans le langage terrien, des personnages qui ont des airs de vieilles connaissances, comme s'il avait puisé chez les autres, et un mystère dont je voulais connaître la fin.

A tous les fans de fantastiques : vous adorerez cette histoire.

L'intrigue est palpitante et les personnages sont très attachants.

Ce sont les genres de livres qu'on ne peut s'arrêter de lire avant d'en savoir tous les secrets, et une fois fait, qui donnent envie de les relire.

Le premier tome écrit par Pierre Grimbert est très bon. L'idée du roman est très intéressante, les personnages attachants et bien faits. Cependant le changement d'auteur vient gâcher tout cela et l'écriture est moins passionnante. La fin surtout est décevante.

Suite de cette saga en X tome de Ji, les deux premières parties étant excellente on peut en attendre la même chose de la troisième...

Un premier tome tome légèrement décevant et un deuxième dans la lignée...

Il n'y a d'ailleurs pas grand chose à en dire, on suit toujours l'aventures des héritiers des héritiers... c'est pas claire??? Leurs parents étaient les héritiers, ce sont donc leur héritiers.... c'est mieux ? non? on ce demande quand ça va finir? Oui...

C'est toujours bien écrit et facile à lire y a pas à dire Grimbert est très bon la dedans, mais il faut savoir se renouveler, ou arrêter dans ses sagas .... et la peut ou pas de différence avec les enfants de Ji, on retrouve les même intriguent, les même doute, on va même jusqu'à retrouver les mêmes embuscades quasiment au même endroit...

C'est décevant et ça ne sert pas à grand chose d'aller dans le détaille, dans le fond c'est pas un mauvais livre, c'est juste un reboot de la saga précédente... peut mieux faire

Dans le monde de Gonelore, seuls les Arpenteurs ont les armes nécessaires pour repousser derrière le Voile les redoutables créatures qui s’en échappent et menacent les hommes. Mais avec le temps les Arpenteurs se font rares alors que les créatures apparaissent de plus en plus. Il faut donc en former de nouveaux. Deux recruteurs sont justement en chemins pour ramener de nouveaux élèves à Mageronce, l’école qui forme les apprentis arpenteurs, lorsqu’ils découvrent dans la grotte d’un gigantesque draconide un jeune garçon. Amnésique, l’enfant est incapable d’expliquer comment il s’est retrouvé là ni pourquoi la créature semble l’avoir protégé. Trouveront-ils la réponse à Mageronce ?

Pierre Grimbert, auteur de la fantastique saga de Ji, nous entraîne à nouveau dans une aventure palpitante, sans temps morts, avec des personnages variés et attachants. On attend avec impatience le tome 2 qui promet pas mal de révélations.

(Critique également publiée sur la page Facebook de la Librairie Bulles et crayons où je travaillais.)

Une saga dont j'ai beaucoup entendu parler, et que j'avais donc très envie de commencer, depuis un bon moment. Mais commençons par Pierre Grimbert ! Les auteurs francophones de fantasy ne sont pas si courants, il mérite donc qu'on s'attarde sur lui quelques temps. Né en 1970 à Lille, il entre tout d'abord dans la vie active en tant que bibliothécaire, avant d'écrire quelques scénarios de bande dessinée sans réel succès.



C'est en lisant les romans de David Eddings, un modèle pour lui, qu'il trouva ce qu'il pouvait aimer dans un univers de fantasy et dans une quête fantastique : un monde vaste, abritant de nombreuses cultures, riche en légendes, avec des lieux fantastiques à visiter et des personnages attachants, une note d'humour, et une certaine morale, parce qu'il n'aime pas les antihéros. Six héritiers est le premier tome du Secret de Ji, son premier cycle paru en 1996.



Il retrace la fuite des héritiers et leur quête de réponses, car pour survivre, il va leur falloir comprendre. Le récit alterne entre les histoires des survivants, il permet de se familiariser avec chacun d'entre eux. De culture et d'éducation différentes, leur cohabitation n'est pas toujours simple ! Tous sont des personnages attachants, habilement décrits, on se les approprie tout de suite, on n'a aucun mal à s'identifier à eux, et à se sentir concerné par ce qui leur arrive, une aventure sans temps mort.



Mais au final, ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est le parfum de mystère qui s'en dégage. Pierre Grimbert nous mène par le bout du nez ! Quel est ce secret que protègent les héritiers ? Est-ce à cause de lui que les tueurs Züu sont à leurs trousses ? Qui les a commandités ? Que s'est-il passé sur l'île de Ji, il y a 118 ans ? Autant de questions dont une partie seulement trouve réponse à la fin de ce premier volume.



J'ai lu quelque-part que cette saga n'avait rien à envier aux auteurs phares de la fantasy anglo-saxonne. Il est sans doute un petit peu tôt pour me faire une opinion objective, mais j'ai passé un très agréable moment avec les héritiers, et je ne saurai que vous recommander chaudement leur compagnie !
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Il y a un peu plus d'un siècle, Nol, un vieux sage est venu quérir un représentant de chaque royaume afin de les conduire sur l'Île de Ji et leur révéler un lourd secret. Tous ne revinrent pas de ce pélerinage et aucun des témoins survivants ne révéla jamais de ce qui leur été arrivé pendant ces quelques jours.

Au fil des ans, les descendants de ces représentants, pour la plupart tombés en disgrâce après leur passage sur Ji, se réunissent et commémorent le secret de l'île : les héritiers.

Le véritable secret s'est pourtant bel et bien dissous, et les héritiers eux-même ne savent que peu de chose des révélations auxquelles leurs ancêtres ont été confrontés.

Pourtant, un siècle plus tard, ils sont soudainement pourchassés par de terribles assassins, les tueurs Züu, dont les motivations semblent inexplicables.



Le récit alterne entre les héritiers qui survivent aux premiers jours de cette traque sans merci. Corenn, la diplomate, et sa nièce Léti, Grigan le guerrier au passé trouble, Bowbaq le géant nordique, Rey le bâteleur et Lana la prêtresse.

Le roman se concentre assez vite cependant sur la fuite de Corenn et de sa nièce, accompagné par Yan un jeune pêcheur amoureux de la jeune fille. Les autres protagonistes rejoignant vite le trio pour former le groupe de survivant.



Le premier tome, sur fond de fuite, poursuite et enquête sur les raisons d'agir des Züu, permet de se familiariser avec les personnages et aussi de créer une unité dans ce groupe aux origines, caractères et talents disparates.

La lecture est facile et les pages défilent d'abord en rythme de croisière, principalement grâce aux personnages qui sont bien construits et assez attachants, tant dans leurs personnalités que dans leurs interactions.

Même s'il faut reconnaître qu' au final, la construction de ce groupe aussi bien que leurs principaux traits de caractères sortent peu des terrains battus auxquels nous sommes habitués. Bref, pas de grande originalité de ce côté là.





Mon avis dans la suite [...]
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La suite et fin de cette série géniale, française de surcroit, qui garde le rythme du précédent tome. Un cycle à lire absolument...

L'univers tremble de la colère des êtres divins, et le monde des mortels s'effrite sous leur fureur.

Des sommets les plus élevés aux hameaux les plus modestes, tous les peuples ont choisi homme ou femme pour descendre au cœur de la montagne sacrée, aller à la rencontre des dieux et les supplier de sauver le monde de la destruction. Une seule condition : les représentants désignés devaient être les meilleurs dans leurs domaines respectifs. Des maitres, des modèles d’excellences. Des parangons.



Ainsi débute le récit du « Sang des Parangons » de Pierre Grimbert dévoilant une fresque de fantasy ensorcelante, enfermant le lecteur, comme nos protagonistes le seront, dans cette montagne, entité supérieure aussi vieille que le monde lui-même et lieu de tous les dangers où l'obscurité, les pièges mortels et les créatures terrifiantes guettent. Un personnage à part entière, central à l’univers créé par l’auteur, qui impose ses propres lois aux héros s’apprêtant à jouer l’ultime carte de l’humanité, avant leur disparition à tous.



La maîtrise de l'atmosphère par l'auteur est évidente dès le départ, créant un monde de chaos et de calamités dans lequel l'idée de parangons, envoyés pour apaiser le divin, frappe une note unique piquant la curiosité du lecteur.



Quarante et un champions, quarante et un espoirs de stopper la dislocation du monde, car tant qu’il restait un parangon debout, le monde avait encore une chance d’être sauvé.

Les personnages, avec leurs motivations variées, leurs croyances et leurs mystères, sont minutieusement élaborés et la structure de l'histoire, avec chaque chapitre raconté du point de vue d'un champion différent, ajoute une dimension de profondeur à cette expédition hétérogène échappant au temps, poussière parmi les étoiles, dans laquelle chacune et chacun aura son rôle à jouer.



Labyrinthe complexe oppressant et mystérieux, plongeant le lecteur dans l'anxiété et le désespoir des champions, chaque chapitre, tel une marche de plus que nous faisons dans cette ultime descente pour l’humanité, apporte de nouveaux rebondissements, créant une expérience de lecture addictive.



Une aventure palpitante à ne pas manquer, quelle que soit son issue.

J'ai bien aimé l'histoire, c'est original. Réunir les différentes tribus, pays...et choisir un personnage unique qui va représenter chacun.

Puis c'est l'inconnu, le danger, les doutes, mais c'est leurs destins.

Tout ce qui va se passer sous la terre est autant d'épreuves et de choix difficiles que l'on doit faire tout au long de notre vie...mais là c'est la vie de la Terre!

Un peu de longueur sur certain passages....mais j'avais vraiment envie de savoir ce que les héros allaient devenir!

J’ai découvert cette tétralogie totalement par hasard. Je déambulais dans une brocante quand j’ai vu les trois romans ficelés. Intriguée par le résumé, je me suis laissée tentée et les ai embarqués avec moi. Je ne savais pas encore dans quelle aventure je me lançais !

J’ai rejoint Bowbaq, Corenn, Léti, Grigan, Reyan et Yan dans leur quête sans pouvoir décrocher mes yeux des pages qui défilaient. Tous sont liés à une étrange rencontre (excepté Yan) d’un de leur ancêtre. En effet, il y a 118 ans de cela un mystérieux homme nommé Nol l’Étrange se rendit dans chacun des royaumes connus afin de leur demander de choisir un émissaire parmi les plus sages. Il leur révéla alors un grand mystère sur l’île de Ji… Depuis, ces hommes, puis leurs descendants, prirent l’habitude de se réunir tous les trois ans.

Mais alors que la réunion approche, des tueurs Züu se mettent à assassiner les héritiers des sages émissaires ! Les survivants se rassemblent alors pour démêler cette histoire et pour cela, ils vont devoir découvrir quel secret cache l’île de Ji !

Mon gros coup de cœur de cette tétralogie, ce sont les personnages qui l’animent. Que ce soit leurs passés, leurs développements au cours du récit ou leurs espoirs pour l’avenir, tout cela les rend extrêmement palpables et réalistes. Ainsi, au fur et à mesure que l’histoire et que les enjeux progressent, on craint pour leurs vies, on se réjouit de leurs victoires et on s’émerveille de leurs découvertes.

Cette quête épique fait partie de ces romans que je relis avec grand plaisir, tant il est plaisant de retrouver ce groupe d’aventuriers.

Le monde est en train de se disloquer. La terre s'ouvre et englouti des cités entières, des volcans se réveillent, les mers se déchaînent.

Face à ces évênements cataclysmiques d'intensité croissante, chaque contrée/pays décide d'envoyer un champion ( guerrier, roi, magicien, savant,...) afin que tous ensemble ils pénètrent dans la montagne sacrée ( d'où personne n'est jamais ressorti vivant ) pour trouver les Dieux et leur demander de sauver l'humanité. une quarantaine de Parangons qui non contents de devoir faire face aux dangers souterrains de la montagne vont aussi devoir affronter les différences et tensions existantes entre les peuples/clans qu'ils représentent.

Un récit mené tambour battant, les chapitres étant assez courts et faisant se succéder les scènes d'action aux rebondissements fréquents.

Fait qui aurait pu être déroutant, chaque chapitre est conté du point de vue d'un personnage différent à chaque fois ( pour une grosse partie du roman ), et malgré les craintes initiales on ne s'y perd jamais !

Certains personnages peuvent paraître stéréotypés mais il y a un bel effort de profondeur sur beaucoup, d'interrogations personnelles, de remises en question.

Une atmosphère oppressante pour cette progression très sombre dans les profondeurs de la montagne où les dangers guettent et les effectifs se réduisent d'heure en heure.

Une lecture très agréable.

Une lecture au top de bout en bout! Le sang des Parangons est un roman de fantasy qui sort de l’ordinaire. One-shot de 320 pages, il nous fait suivre une bonne quizaine de narrateurs, si ce n’est plus, tous issus de peuples différents avec leurs propres mœurs, croyances et objectifs quant à leur aventure au cœur de cette montagne sacrée dans laquelle ils s’apprêtent à pénétrer pour tenter de sauver leur monde. Un monde qui se meurt et où les catastrophes naturelles se multiplient. Supplier les dieux de les épargner est leur dernier espoir et le but de cette quête.



Tu dois te dire comment c’est possible de ne pas être perdu avec autant de personnages et de communautés différentes dans un monde dont on ne connait rien. Le world building n’est en effet que brièvement esquissé avant que l’on plonge dans les dangereuses profondeurs de cette montagne. De plus, les narrateurs s’enchaînent et il faut attendre les 2/3 du roman pour retrouver un des débuts. Certains ne sont que de passage car le palais souterrain regorge de dangers pour les Parangons et ils ne vont pas tous en réchapper. D’autres ont un peu plus de chance (ou pas?) et parviennent à surmonter les pièges (… un peu plus longtemps?). Impossible de s’y retrouver dans ces conditions ?



Et bien non! L’auteur arrive avec brio à nous entraîner dans son livre sans nous laisser sur le carreau! Un véritable coup de maître! A aucun moment je n’ai été perdue ou frustrée par le récit. Il m’a embarquée et piégée avec ses Parangons jusqu’à la fin. L’auteur a pensé à tout, a répondu à mes interrogations et surtout a suffisamment bien construit ses héros pour que chacun se distingue des autres. Je ne les ai jamais confondus et quand l’un prenait la parole le temps d’un chapitre, je le connaissais déjà un peu au travers du regard des précédents narrateurs. L’auteur retranscrit parfaitement les pensées, émotions et paroles de ses personnages, si bien qu’on vit, ou plutôt, subit facilement cette expédition à leurs côtés. La grande fan de roman choral que je suis a donc été parfaitement comblée par ce texte.



Quant à l’intrigue, elle m’a beaucoup plu. Entraînante, entre réflexions, actions et… morts, on ne s’ennuie pas! Et oui, oui, morts avec un S! Mieux vaut ne pas trop t’attacher aux personnages car l’aventure des Parangons est pleine de dangers et de mauvaises surprises. Quant au dénouement, étrange et semi-ouvert, il m’a convaincu. J’ai comme l’impression d’avoir lu l’histoire d’un mythe ou d’une légende, il est donc normal que certaines zones d’ombre demeurent. Certes, j’admets que la fin est un brin abrupte mais elle m’a plu. J’ai complété la part de mystère que l’auteur a maintenu. J’espère le rencontrer un jour pour avoir l’occasion d’en discuter avec lui.
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Il y a plus d'un siècle, un homme étrange du nom de Nol visita tous les rois du monde connu. Personne ne sut jamais pourquoi mais il emmena avec lui les Sages désignés par les monarques pour un voyage mystérieux vers l'île de Ji. Ce qu'ils firent et qu'ils virent là-bas, sur cette île déserte et désolée, nul ne le sait. Les survivants emportèrent leur secret dans la tombe… Le passé a rattrapé les descendants des Sages, assassinés l'un après l'autre. Ceux qui échappent au massacre se mettent en route pour Ji. Car là-bas se trouve la réponse…



J’ai découvert le premier tome du Secret de Ji, la saga de fantasy de Pierre Grimbert, en 2011. Depuis, je ne cesse de me dire qu’il faut absolument que je poursuive ma lecture mais vous savez comment c’est : les nouveautés priment sur les anciennes sagas et le temps passe. Mon astuce, dans ces cas-là, c’est la version audio ! J’ai recommencé au début, mes souvenirs étant très vagues, et me voici donc aujourd’hui avec un retour à vous proposer sur le tome 2 : Le serment orphelin. On y suit toujours les héritiers dans leur fuite éperdue des Züu et leur quête du commanditaire de ces derniers.



La première partie du roman est assez lente. Nos amis se sont réfugiés pour quelques décades dans le repère d’un trafiquant et l’auteur en profite pour travailler un peu plus ses personnages, notamment les plus jeunes : Yan et Léti. Tandis que le premier se découvre magicien et entre en apprentissage auprès de Corenn, la seconde apprend à se battre avec Grigan. Entre leurs leçons respectives et les discussions stratégiques pour échapper aux Züu, on fait plus ample connaissance avec les personnages et, peu à peu, on s’attache à eux. Ce tome voit d’ailleurs l’arrivée d’une nouvelle héritière, Lana, qui apporte une dimension plus théologique à cette histoire.



La seconde partie est peut-être un peu plus dynamique, puisque nos héros se remettent en route. C’est l’occasion de réaliser, une fois encore, à quel point l’univers imaginé par Pierre Grimbert est riche. Il a, de toute évidence, effectué un énorme travail de worldbuilding sur cette saga, et on ne fait qu’effleurer toutes les possibilités de ce monde. Lieux, peuples et castes, créatures, religion, magie, il y a tellement de choses que ça en donnerait presque le tourni ! Du côté de l’intrigue, en revanche, j’ai trouvé ça un poil longuet. La quête des héritiers n’avance pas beaucoup même si l’on finit, dans les toutes dernières pages, par obtenir des informations capitales.



Si l’ensemble peut paraître très classique, il n’en reste pas moins sympathique malgré quelques petites longueurs. L’auteur préserve bien le suspens en nous proposant un final à la fois plein de révélations et de mystères, ce qui ne fait qu’amplifier notre envie de découvrir la suite. Je me lance dès à présent dans L’ombre des anciens, en audio toujours.
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Dans ce roman nous suivons alternativement de nombreux personnages, en quête des dieux au cœur de la montagne sacrée, afin de sauver l'humanité.



⛰⛰⛰



Une mission périlleuse, car la montagne n'a pas l'intention de laisser ces champions atteindre leur but.



⛰⛰⛰



Une lecture agréable, remplie d'actions dans ce huis clos, où règnent autant de tensions entre les personnages que de monstres tous plus charmants les uns que les autres 🙃.



⛰⛰⛰



Cependant, la très nombreuse multitudes de protagonistes a fait que je n'ai pas réussit à m'attacher particulièrement à l'un ou à l'autre.

Ceci dit, je ne vous recommanderai pas de vous attacher réellement à l'un ou l'une d'entre eux.elles ... la mort rode... partout dans ce livre.



⛰⛰⛰



Ce roman est très dynamique, et il y a vraiment peu de temps de latence dans cette aventure. On sent cette course contre la(e) mon(s)tre. Arriver au but, le plus vite possible, et espérer ne pas perdre son ami dans les chemins tortueux.



⛰⛰⛰



La fin m'a beaucoup plu, inattendue, mais cohérente avec le reste de l'histoire.



⛰⛰⛰



J'ai lu ce roman un peu en apnée, comme si je vivais avec les personnages. J'ai eu moi aussi envie d'atteindre le cœur de la montagne (mais en tournant les pages 🤣)

L'auteur arrive a nous happer dans ce livre, très rythmé, presque addictif. Bravo !

Dans un monde agonisant, le seul espoir de l'humanité est de demander l'aide et la miséricorde des Dieux retranchés dans les profondeurs de la montagne sacrée.

Fameuse montagne qui, au file des ans, a recraché ce qu'elle pouvait de pillards, et de rodeurs.



Chaque nation a donc désigné ses champions pour constituer la nouvelle expédition qui pénètrera la montagne.



Première lecture, pour moi, faisant partie de la sélection des Imaginales, prix des bibliothécaires 2023.

Un postulat qui me faisait envie de prime abord.

En effet, un univers de fantasy, une expédition suicide, dernier espoir de l'humanité ... et un petit goût du Seigneur des anneaux qui n'était pas pour me déplaire.

Et j'ai en effet commencé ma lecture avec cette impression.



Malheureusement, j'ai vite été perdue dans le récit.

En effet, si le style d'écriture n'était pas désagréable, le rythme et mon immersion dans le récit, ont régulièrement été coupés net.

Je m'explique.

L'auteur a fait le choix d'alterner les points de vue, permettant au lecteur de prendre le temps de faire connaissance avec les divers personnages. En soit, il s'agit à mon goût, d'un choix plutôt judicieux dans ce genre de récit où l'action peut-être divisée dans l'espace et où il peut être nécessaire de donner l'avancé psychologique de plusieurs personnages.

Cependant le (trop) grand nombre de personnages présentés a pour moi, complètement noyé le rythme du récit ainsi que l'ambiance. En effet, chaque fois que je commençais à m'attacher à un personnage, à m'immerger dans l'ambiance à huis clos, ça changeait de point de vue. Et chaque fois qu'il y avait changement de point de vue, plutôt que d'alimenter l'action ou de faire avancer le récit, j'avais l'impression d'un retour en arrière, l'impression d'une stagnation. Où il y aurait pû y avoir début d'action, ce qui aurait relancé le rythme, je repartais encore dans des réflexions sur ce qu'il fallait faire, les débats, les questionnements.



Du coup, ce qui avait bien commencé s'est parfois révélé interminable.



Ce n'est qu'à la fin que j'ai réussit à de nouveau rentrer dans le récit, quand il y a eu des révélations, et surtout, quand le nombre des personnages a diminué.



Concernant le propos, j'ai trouvé la réflexion qu'il induisait plutôt intéressante. J'y ai trouvé une certaine proximité avec les problématiques écologiques de notre société. J'aurais tout à fait pu placer l'action de ce récit dans un futur proche de notre monde.... et ça fait froid dans le dos.



De même, j'ai trouvé la relation entre l'humanité représentée par Pierre Grimbert et le divin très parlant, très vraisemblable. L'auteur a su, pour moi, bien retranscrire le besoin de l'être humain d'avoir des croyances, parfois au point de s'aveugler lui même.



Sans rentrer dans un certain débat, je ressors de ma lecture avec une réflexion intéressante sur l'humain et ses croyances mais regretterai la forme du récit et son traitement que j'ai trouvé parfois peu abordable.

Le sang des Parangons est un roman de dark

fantasy qui nous fait suive un grand nombre de

personnages dans leur objectif de retrouver les dieux

pour sauver l’humanité. Le roman est écrit à la manière

d’un roman choral, changeant à chaque chapitre de

point de vue sans pour autant jamais nous perdre.

Pierre Grimbert maîtrise très bien cette narration, car

même s’il ne développe pas énormément chaque

personnage de manière individuelle, il y a une belle

dynamique de groupe et l'autre montre bien la manière

dont les personnages sont affectés psychologiquement

par ce voyage. L’intrigue est prenante et extrêmement

sombre, les personnages sont confrontés à de

nombreux pièges et à des monstres

cauchemardesques. On aurait pu renommer le roman «

1000 façons de mourir » tant l’auteur est créatif pour

faire vivre l’enfer à ses personnages. On perd donc on

bonne partie des protagonistes à mesure que l’intrigue

avance si bien qu’on finit par bien connaître les

personnages des groupes restants.



Le récit est assez court pour que les évènements

qui s’y déroulent ne deviennent jamais redondant, et

l’auteur gère très bien la montée en tension qui suit le

parcours des personnages. Lorsque la fin approche, le

suspense est à son apogée tant on se demande si les

dieux tant espérés existent vraiment. J’attendais

beaucoup des révélations finale, car toute l’intrigue est

conditionnée par cet objectif de rencontrer les dieux.

Et Pierre Grimbert relève le défi avec brio, offrant une

fin tout à fait satisfaisante qui remet beaucoup de

choses en perspective et apporte une belle profondeur

au récit en interrogeant sur la figure des dieux ainsi

que sur l’homme et ses croyances.


Lien : https://sometimesabook.com/2..

Ce deuxième volume du premier cycle de Ji nécessite la lecture impérieuse et préalable de Six Héritiers. Le serment orphelin est - sans grande surprise - la continuation des aventures des personnages.



L'auteur poursuit ici sur sa lancée : le groupe est désormais soudé. Il va vivre de nouvelles aventures. Les moines à la tenue écarlate seront ici au cœur de la première partie. La deuxième sera ne ouverture vers d'autres lieux qui permettront de faire avancée la quête principale. Le rythme va très progressivement gagner en intensité pour finir sur un point culminant et non des moindres.



La magie va tenir ici une place un plus grande que par le passé, mais sans devenir prépondérante ou omniprésente pour autant. Il s'agit ici d'une fantasy facile d'accès qui plaira aux lecteurs moins à l'aise avec ce genre si particulier.



L'approche pourrait paraître a priori classique. Pourtant, chose assez surprenante le groupe ne se sépare jamais vraiment plus de quelques pages. Les points de vue oscillent entre plusieurs personnages. Certains (les plus jeunes) sont plus sollicités que d'autres, facilitant ainsi le contact avec les plus jeunes lecteurs, d'autant que les thématique ne peuvent que leur parler.



Les personnages sont toujours aussi sympathiques, le style toujours aussi fluide. La première partie peut cela dire paraître un peu longue, d'autant que sa conclusion est attendue et prévisible alors que d'autres passages aurait mérité davantage d'attention.



Un bon cru en somme, qui donne envie de continuer la lecture du cycle.

Je débuterai cette critique par un aveu. Malgré mes quarante-trois ans, je n'avais encore jamais lu un roman de fantasy. Pour être tout à fait France, j'avais beaucoup d'a priori négatifs sur ce genre, que j'assimilais à une fuite devant le réel, moi qui aime les romans réalistes.

J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livres et ce n'est donc pas sans appréhension que j'en ai entamé la lecture. Pourtant, je me suis rapidement prêté au jeu et ai commencé à apprécier l'histoire. Les personnages sont attachants, en premier lieu Yan et Léti, pour qui cette aventure devient une quête initiatique et sentimentale. Grignan, le guerrier bougon ou encore Corenn, la sage magicienne, ne sont pas en reste. Le récit alterne passages descriptifs et scènes d'action, le tout rédigé dans un style fluide mais avec un vocabulaire tout de même riche. Les héritiers ont enfin appris l'identité de leur ennemi. Comment vont-ils le vaincre? Ma curiosité a été suffisamment aiguisé pour me mettre en quête du second tome.