Pierre Grimbert

Ce quatrième tome commence après la défaite du traître Tannakis, Mais Mageronce ne s'en sort pas sans dommage, beaucoup trop d'Arpenteur et leur apprenti ont perdus la vie dans la bataille qu'ils ont livrés.

Et quand arrive un navire amenant dans ses flancs l'envoyé du Roi de Foraven, la situation devient vite ingérable, car l'école se trouve sur un territoire que le royaume de Foraven lui cède de plus ou moins bonne grâce.

Pour des raisons politiques, le concitre va devoir s'incliner devant les émissaires Royaux, d'autant qu'ils sont accompagnés du petit-fils du Roi qui souhaite intégrer les rangs des Arpenteurs.

Mais une menace pèse sur Foraven, Ville ou réside le Roi, et pour y faire face, le rémouleur Radjaniel est contraint de si rendre aidé par deux de ses apprentis, ce qui permet a Pierre Grimbert de nous dévoilez une autre facette du monde sortis de son imagination.

Pendant ce temps, une nouvelle menace se profile au dessus de Mageronce, car la Ronce Magique qui la protège, vomit de nouvelles créatures de cauchemar qui s'en prennent indifféremment a tous le mondes.

Dans la capitale Foraven l'Arpenteur Radjaniel et Nobiane, aidés de Gesse rattrapé par son passé et qui a fuit Mageronce, affrontent une Chimère dangereuse mais au moment ou ils vont la vaincre l'incroyable se produit.

Il me faudra attendre de lire le tome cinq pour connaitre la fin de cette superbe histoire.

Je connaissais Pierre Grimbert par son cycle "le Secret de Ji" et ses suites donc quand j'ai vu ces trois tomes d'une nouvelle trilogie je me suis empressé de les emprunter a ma médiathèque.

Heureusement pour moi j'ai pris les trois d'un coup, car après être entré dans l'univers de Gonelore je n'aurais pas supporté d'attendre pour lire la suite.

L'auteur nous entraîne dans l'action et au fil des premières pages nous voyons apparaître un monde ou se côtoie des dimensions parallèles.

Rien que de très classique en fantasy, sauf pour la relations qu'elles ont avec l'humanité, car ce qui sort de là n'a qu'une envie faire un bon repas.

Nous suivons donc Sohia et le maître pisteur Vargaï alors qu'ils entreprennent de venir a l'aide de bergers dont les bêtes disparaissent sans laissés de trace.

A partir de cet instant nous découvrons toute la richesse du monde imaginé par l'auteur avec la caste des arpenteurs dont le rôle est de refouler tous ce qui cherchent a traverser le voile qui sépare les univers parallèles.

Un Monde et des personnages que personnellement j'ai adoré et dont je vais continuer la découverte dans le tome 2

Ce tome 2 s'inscrit logiquement dans la lignée du précédent. L'intrigue ne progresse malheureusement que peu, au profit des interractions entre personnages et interrogations existentielles. Pierre Grimbert excelle dans les descriptions des psychologies de ses personnages. À cette image d'ailleurs, l'introduction concernant Zejabel est magnifique et ouvre magistralement ce volume. Ce personnage sera en quelques sortes au centre de l'intrigue de ce tome puisqu'elle va concerner à la fois son passé, les événements qui l'ont conduite auprès des héritiers, et l'actuelle histoire dans laquelle elle est directement impliquée. ce n'est d'ailleurs pas sans me déplaire car ce personnage féminin fort gagne en profondeur et en caractérisation, et obtient un statut et une place imortante dans le récit,autant sur la forme ( elle intervient de nombreuses fois en mettant ses talents d'assassin et de guerrière au service des héritiers) que sur le fond, puisqu'elle incarne à elle seule le lien entre les deux générations.

Si le récit n'avance guère sur la forme, si ce n'est quelques révélations bien anodines qui ne bouleversent pas tant que cela l'idée qu'on peut se faire de l'histoire, il gagne en revanche en multiples interrogations et réflexion sur le fond. En effet, Pierre Grimbert interroge ici notre capacité à surmonter un deuil, individuellement et collectivement. La perte de leurs parents, la quasi incertitude concernant leur survie ainsi que leur sort, plongent les héritiers dans un doute profond et une faiblesse certaine. En témoigne les quelques affrontements avec leurs assassins mystérieux qui tournent bien souvent à l'avantage de ces derniers, malgré les compétences guerrières évidentes des héritiers.

Au final on pourra regretter les longueurs concernant les réflexions excessives des personnages, qui s'éternisent et qui n'avancent pas. On atteint finalement une espèce de stase qui n'est brisée que par la venue brutale d'un revirement. le style de l'auteur n'est pas s'en rappeler ses expériences d'écrivain pour jeune public. Les considérations matures de ses personnages se heurtent quelques fois avec des réactions très enfantines, ce qui peut laisser le lecteur quelque peu perplexe. Mais on peut également interpréter ces "incohérences" comme autant de difficultés pour un jeune adulte à quitter l'univers bien protégé de l'enfance pour la réalité moins joyeuse du monde adulte. De mon point de vue, je préfère y voir une volonté de l'auteur de nous confier les difficultés liés à ce passage délicat, où bien souvent le jeune adulte est coupé de ses parents, livré à lui même loin du cocon familial rassurant. Plusieurs descriptions d'états d'âme en atteste à l'image de la relation entre Zejabel et son fils, ainsi que de l'éloignement palpable que ressentent les deux Wallos.

Pour toutes ses raisons, j'apprécie l'écriture de Pierre Grimbert. Pourtant son habitude de constituer parfois des paragraphes entiers sous formes interrogatives ( il n'est pas rare de lire 4 à 6, ou plus, questions, pour traduire les réflexions des personnages), rendent le tout lourd, surtout qu'il n'apporte jamais de réponses. De ca fait, j'ai pratiquement le sentiment de lire un roman pour ado ou jeunes adultes, et je ne parviens pas à me positionner, ce qui me laisse un léger goût de frustration, car certaines situations et événements mériteraient d'aller carrément plus loin, tout comme certaines réflexions, qui sont, soit trop approfondies, soit poussées trop loin inutilement.

Pour finir, le plaisir et l'intérêt sont tout de même toujours présents, sans doute lies de près au style fluide, simple, et pratiquement naïf de l'auteur. Les tomes se lisent facilement et vite, et l'histoire reste très accessible et pas encore ennuyeuse.

Confirmation dans les prochaines tomes...

Suite et fin de la saga de Pierre Grimbert avec les cinq derniers tomes.



Bon le premier est clairement une introduction à ce qu'il va suivre, on retrouve de nouveau descendant qui se retrouve dans la merde sans savoir pourquoi, et qui se retrouve obligé de s'allier pour s'en sortir et retrouver leurs parents...



Alors oui la première choses qu'on remarque c'est que : c'est toujours la même chose, en effet c'est très bien écrit, l'histoire est amener comme il faut etc, mais on retrouve exactement la même chose que dans les premiers tommes des deux sagas précédente et malgré tout le talent de Grimbert, on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu par cette redondance...

Après il faut quand même souligner que c'est l'introduction à l'histoire et que cela donne quand même très envi de lire la suite donc... on verra bien

Mon avis : Je n'avais jamais lu cet auteur donc j'ai une fois de plus opéré un forage dans ma PAL et sorti un livre que j'avais acheté en 2006 chez France Loisirs. Outch !! 8 ans. Un premier tome d'une série qui ne va pas me laisser un souvenir impérissable, je ne sais pas d'ailleurs si je lirai la suite mais il se peut que la curiosité l'emporte.



Voila plus de cent ans que Nol, un énigmatique personnage a convié des Sages de toutes les nations du monde sur l'île de JI pour un grand voyage secret . Revenus, certains ont voulu lever le voile sur ce mystérieux secret ce qui déclencha la colère de certains dieux pervertis et une terrible guerre fit rage.



La paix enfin revenue, les survivants mènent une vie tranquille jusqu'à ce que certains disparaissent mystérieusement.



C'est à travers un livre que les descendants vont apprendre leur histoire et une véritable course poursuite va s'engager. Leur but : Fuir, se retrouver, comprendre et retrouver leurs proches disparus.



Un groupe de survivants va se former pour affronter les mystérieux guerriers Züu, ils vont se découvrir d'étranges pouvoirs et enfin comprendre les mises en garde incessantes de leurs parents.



J'ai passé un bon moment mais l'intrigue est assez longue à se mettre en place et le manque d'action rend l'histoire peu palpitante. Passé une bonne moitié du livre l'aventure commence enfin et devient intéressante et mystérieuse mais en tournant les dernières pages beaucoup de questions restent sans réponse.


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..

Voilà deuxième saga du cycle de Ji fini. Que vont devenir les héritiers, vont il vaincre sombre? Le monde va-t-il tomber sous l'emprise des sectes démonistes? Amanon est il le père? Caël va-t-il se taper Niss? L'age d'Ys est il sur le point d'arriver ? François Holland va-t-il continuer à descendre dans les sondages?Que de sujet dont on se pose vaguement la question il faut bien le dire... personne ne s'attend vraiment à se que ça se finisse mal (sauf peut être pour François Hollande mais bon ça on le saura dans 4 ans).

Donc les héros ont retrouvé leurs parents, et doivent prendre la décision de quitter le Jal pour vaincre celui qui vainc (c'est pas du tout redondant comme phrase)



En dernier tome bien mené, même s'il ne laisse que peut de place à la surprise, ou même au suspens, on se pose seulement la question de comment, et de qui est finalement l'adversaire. On a les réponses avec un ou deux rebondissements, donc le final qui est il faut le dire tout de même original et très bien amené, au fur et a mesure des pages. Malgré une qualité d'écriture qui est toujours au top, on arrive pas à décoller pour autant, la conclusion est évidente, et certain raccourcit pris sont peut être un peu facile. Mais dans l'ensemble cette suite est très agréable à lire et permet de passer de bonne heure de distraction sans réfléchir plus que de raison, et avec un plaisir certain à tourner les pages, après tout c'est ce qu'on demande au fantastique en général. Donc mission accompli. Sauf peut être pour Hollande ;)

Les héritiers sont plus que jamais en danger. Leur ennemi inconnu a lancé sur eux tous les tueurs Züu des Hauts-Royaumes. Combien de temps Corenn, Grigan, Rey, Bowbaq et les enfants échapperont-ils aux exécuteurs ?



Il leur faut à tout prix percer le secret de Ji, dont ils commencent seulement à saisir l'importance... et qui les mène peut-être à un péril plus grand encore.



Et voilà qu'une ombre mortelle se réveille...



Comme vous le devinez, on ne s'embête pas dans le tome 2, même si parfois, ça traîne un tout petit peu en longueur.



On en apprend de plus en plus sur les personnages qui évoluent et tissent des liens entre eux. Une fois de plus, ils forment une famille que nous regretterons de quitter à la fin de la saga.



Ils seront encore plus uni que dans le tome 1, et en plus, ils connaissent l'identité de leurs ennemis ! Un grand pas est franchi.



D'accord sur le principe que c'est de la fantasy simple qui reprend la recette éculée cent fois : des héros, une quête, un ou plusieurs ennemis, de la magie, et plein de gens à rencontrer ou pour se battre.



Mais si la recette fonctionne, pourquoi la changer ??
Lien : http://the-cannibal-lecteur...

Désolé de vous dire que pour les détails fouillés, vous repasserez ou lirez les autres critiqueurs de la Saga...



Tout ce que je peux encore vous dire sans raconter de conneries, c'est que ce premier tome mettait tout en place, faisait naître le mystère, me donnait envie d'aller plus loin et de me faire les 4 tomes !



Quel est le secret de Ji ? Que s'est-il passé sur cette foutue l'ile où personne n'est plus revenu ? Qui élimine les héritiers ?...



Pourquoi, 118 ans (merci les quatrième de couverture) avant ce jour, Nol l'étrange visita tous les rois du monde connu ?



Pourquoi, hommes et femmes parmi les plus sages, l'accompagnèrent-ils alors pour un voyage mystérieux, sur l'île Ji ?



Pourquoi peu en revinrent, et pourquoi Nol n'était pas du nombre ?



Les survivants emportèrent leur secret dans la tombe... mais ils ne se turent pas pour toujours et à jamais puisque voici l'entrée en jeu des six héritiers.



Lecture simple, complétée par un ch'tit lexique qui vient bien à propos pour comprendre les mots que nous n'utilisons pas dans le langage terrien, des personnages qui ont des airs de vieilles connaissances, comme s'il avait puisé chez les autres, et un mystère dont je voulais connaître la fin.
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Deuxième voyage dans l'univers des livres audio, et après avoir abandonné une première fois, j'ai décidé quelques mois plus tard de persévérer en reprenant l'écoute de ce deuxième tome. Grand bien m'a prit !



Après un début assez difficile pour moi, car il m'a fallu resituer l'univers et les personnages après la grande pause, j'ai finalement réussi à me laisser entraîner par l'histoire. J'ai été assez contente de retrouver nos héros, qui mûrissent bien dans ce deuxième opus. Ils prennent de la profondeur, se découvrent des talents cachés... Talents qui leur seront très utiles au vu des obstacles qu'ils vont rencontrer sur leur route !



La première partie se concentre sur la retraite des héritiers. Bien cachés chez un commerçant douteux, ils passent beaucoup de temps à parler, échafauder des plans, des stratégies, à évoquer la suite de leurs aventures. Bien qu'un peu longue, j'ai quand même apprécié cette partie, car l'on découvre les fameux talents de Yan et Leti, à savoir la magie pour l'un, et le combat pour l'autre, et j'ai beaucoup aimé les découvrir ainsi.



La seconde partie est plus vivante, elle se laisse plus facilement écouter, car tous se sont remis en route, bien décidés à aller au bout de leur quête. Nous découvrons également une nouvelle héritière, Lana, une religieuse pour le moment assez effacée, mais qui, je pense, est pleine de surprises.



Magie, quêtes aussi bien générales que personnelles, liens qui se solidifient, rebondissements... Voilà ce que l'on trouve dans Le serment orphelin, un deuxième tome que j'ai préféré au premier. Mention spéciale pour le final et ses révélations et pour le passage entre Yan et le dieu. L'auteur nous dépeint un univers extrêmement riche et profond, dont on n'a fait qu'effleurer la surface. Un tome qui me donne envie d'enchaîner avec la suite, ce qui est désormais chose faite !

PAX ELFICA, LE LANTERNIER de Pierre Grimbert sortira demain aux @editionsmnemos Les XII singes

Ce préquel du jeu de rôles éponyme est le chef d'œuvre fantasy qui ravira les inconditionnels de jeu de rôle comme les lecteurs de dark fantasy. Il peut être découvert indépendamment du jeu.

De sa plume vive, déliée, l'auteur nous entraîne à la suite de Tolan, un nain lanternier, sa femme, Galaë et leur jeune protégé, Véric, habitants sans histoires de la cité de Brenhaven. Les elfes, anciens libérateurs, sont devenus des tyrans oppressant le peuple entre couvre-feu et interdiction des pouvoirs magiques.

La magie, les pouvoirs d'asservissement des elfes, les créatures qui peuplent le monde de PAX ELFICA, LE LANTERNIER, la lutte de Tolan dans une résistance à l'ennemi, chaque part de ce récit s'imbrique à la perfection avec cette virtuosité de maître de la fantasy qu'est Pierre Grimbert.



À un rythme trépidant, dans une narration subtile et immersive, les péripéties entraînent Tolan à devenir un héros malgré lui.

PAX ELFICA, LE LANTERNIER de Pierre Grimbert est un objet d'art dans cette version collector, de la grande heroic fantasy

Dans ce roman, Pierre Grimbert réussit ce pour quoi il est peut-être le plus doué, donner vie à des protagonistes aux facettes diverses, et pousse l'idée jusqu'au bout : ce n'est plus une petite demi-douzaine de héros que l'on suit comme dans le Secret de Ji, par exemple, mais une quasi-trentaine, avec un point de vue différent par chapitre. On pourrait s'y perdre, mais chaque personnage est si bien caractérisé qu'on garde le fil et c'est avec plaisir que j'ai fait leur connaissance en l'espace de quelques pages. L'histoire finit cependant par tant flirter avec un jeu de massacre que j'ai eu peur que le procédé perde de son intérêt. La vision de l'auteur semble en outre de plus en plus sombre et pessimiste. Les toutes dernières lignes ont cependant fini de me convertir, et m'ont même un peu émue.

Je l'ai écouté en audiolivre avec un excellent narrateur (Jean-Christophe Lebert) qui apporte beaucoup de dynamisme à l'histoire.

Très bonne lecture.



J’avais un peu peur d’avoir un effet de répétition par rapport au Sang des Parangons.



Ça a été un peu le cas avec la construction : un chapitre, un personnage, et on sait que plus on avance, moins c’est jojo, donc pas de surprise/découverte cette fois. Mais c’est ce que j’imaginais, et aussi ce que j’attendais : c’est normal, c’est dans la continuité du premier opus. Une fois de plus, je valide ce concept.



J’ai été agréablement surprise avec les personnages : ici pas d’effet de répétition du tout ! Les portraits de personnages sont très différents du Sang des paragons, et tout aussi nombreux.



Je n’ai pas eu de problème particulier pour les identifier : je trouve qu’on retient surtout les profils, les background très différents, puis on y associe les noms (j’ai d’ailleurs trouvé les noms des personnages féminins particulièrement beaux : s’appeler Irize ou Wiharu, quand même, c’est la classe !).



Sacrée psychologie dans ce tome ci… On suit cette fois-ci, en majorité, des bagnards. Donc, à priori, des criminels pas très recommandables. Mais le sont-ils tous ? Le savent-ils tous ? Les gardiens contraints de les mener à travers un désert sont-ils vraiment meilleurs ? Les portraits de femme m’ont particulièrement touchée.



Le désert et la chaleur, c’est pas ce que je préfère, et ça a rendu, pour moi, la situation encore plus dramatique pour les personnages. Qu’est-ce qui est le mieux, la montagne ou le désert ?



A noter, ce tome peut se lire indépendamment du Sang des Parangons. Il y a très peu de références, et aucune ne spoile.



Un troisième tome serait parfait pour clore tout ça ! Une île déserte bien paumée, avec beaucoup d’eau cette fois, ce serait pas mal, non ? Un petit naufrage, et hop !

Quelle joie de recevoir ce service presse de la part des @editionsmnemos pour lire et chroniquer le dernier roman de @pierregrimbert qui sortira le 26 août prochain. J’étais très impatient d’attaquer ce one-shot après ma découverte du tome 1 de Gonelore du même auteur. Et ce fut sans surprise une très bonne lecture. Sans vous spoiler, je vous en dévoile les raisons:



- Le point majeur reste sans conteste la plume de l’auteur qui une nouvelle fois a fait mouche. Il réussit de très belle manière à happer le lecteur dans son univers en maintenant un savant équilibre entre descriptions et actions. J’ai trouvé remarquable la clarté dans la narration car à aucun moment je ne me suis senti perdu et je n’ai eu de confusion entre les personnages. L’auteur arrive à rester concis tout en donnant au lecteur assez d’informations pour caractériser des personnages et le monde dans lequel ils évoluent. De mon point du vue, ce fut une parfaite immersion méritant d’être soulignée (surtout pour un one-shot de 300 pages).



- La multitude de personnages est un atout indéniable du roman car n’importe quel lecteur y trouvera son compte et pourra s’identifier à l’un d’entre eux. Cela revient en partie au point précédent, mais je trouve fantastique la manière dont l’auteur caractérise ses personnages. Cette description sur leurs origines, leurs interactions, leurs forces et leurs faiblesses durera tout au long du roman. Vous aurez donc le choix avec au programme: guerrier (barbare ou chevalier), archer, aristocrate, géologue, académicien, mage, guérisseur et j’en oublie.



- L’histoire est aussi très bien ficelée et atteint son objectif. D’une part, vous serez conquis par la lecture de la quatrième de couverture et du résumé. D’autre part, une fois le livre ouvert, vous devrez faire face à une lecture addictive et bien structurée. Alternant le point de vue de chaque protagoniste à chaque chapitre (ce qui permet de tenir le lecteur en haleine), le tempo montera crescendo. Les 100 premières pages sont assez descriptives, les choses se corsent pour nos héros par la suite pour finir par une fin riche en actions. L’auteur peint une ambiance volontairement assez sombre, laissant présager (je me trompe peut être) d’une fin assez pessimiste pour nos compagnons. Cette conclusion qui apporte selon moi son lot de surprises et qui laisse des ouvertures au lecteur en terme d’interprétation. Je serai preneur de votre avis sur cette fin d’ailleurs 😁.



Au final, une très belle lecture pour cette fin de mois. Un grand merci aux éditions Mnemos pour leur envoi et un grand bravo à Pierre Grimbert que j’aurais plaisir lire au travers de ses autres romans (j’ai déjà fait le plein avec la suite de Gonelore et la saga Malerune).

Le monde court à sa perte, se disloque. L'humanité est menacée.

Face à cela, les différents peuples doivent agir. Une seule solution: s'enfoncer profondément dans la montagne sacrée pour rencontrer les dieux eux-mêmes. Chaque peuple enverra un représentant, un champion.

Qu'il soit guerrier, savant, sage, mercenaire, chevalier ou roi, il aura une seule mission: sauver l'humanité. On les appellera les parangons. Mais de multiples épreuves les attendent dans cette montagne qui semble vivante. Au moins un seul devra survivre pour mener à bien la mission.



Quel plaisir de retrouver la plume de Pierre Grimbert! La fluidité du récit, l'enchaînement des actions et le travail très poussé des personnages font à nouveau de ce livre un plaisir de lecture!



Un grand merci aux éditions Mnemos pour l'envoi de ce livre!



Sortie prévue le 26 août! A vos libraires!

J’ai découvert cette tétralogie totalement par hasard. Je déambulais dans une brocante quand j’ai vu les trois romans ficelés. Intriguée par le résumé, je me suis laissée tentée et les ai embarqués avec moi. Je ne savais pas encore dans quelle aventure je me lançais !

J’ai rejoint Bowbaq, Corenn, Léti, Grigan, Reyan et Yan dans leur quête sans pouvoir décrocher mes yeux des pages qui défilaient. Tous sont liés à une étrange rencontre (excepté Yan) d’un de leur ancêtre. En effet, il y a 118 ans de cela un mystérieux homme nommé Nol l’Étrange se rendit dans chacun des royaumes connus afin de leur demander de choisir un émissaire parmi les plus sages. Il leur révéla alors un grand mystère sur l’île de Ji… Depuis, ces hommes, puis leurs descendants, prirent l’habitude de se réunir tous les trois ans.

Mais alors que la réunion approche, des tueurs Züu se mettent à assassiner les héritiers des sages émissaires ! Les survivants se rassemblent alors pour démêler cette histoire et pour cela, ils vont devoir découvrir quel secret cache l’île de Ji !



Mon gros coup de coeur de cette tétralogie, ce sont les personnages qui l’animent. Que ce soit leurs passés, leurs développements au cours du récit ou leurs espoirs pour l’avenir, tout cela les rend extrêmement palpables et réalistes. Ainsi, au fur et à mesure que l’histoire et que les enjeux progressent, on craint pour leurs vies, on se réjouit de leurs victoires et on s’émerveille de leurs découvertes.

Cette quête épique fait partie de ces romans que je relis avec grand plaisir, tant il est plaisant de retrouver ce groupe d’aventuriers.

Dans ce troisième tome la traîtrise de certain Arpenteurs ont laissé Mageronce dans la plus grande confusion.

j'ai retrouvé avec plaisir les cinq amis formant la phalange sous la tutelle de Radjanniel, l'ancien qu'un drame avait plongé dans l'alcoolisme, et qui retrouve son rang grâce a eux.

nous découvrons aussi de nouveaux personnages liés aux Chiffonniers, ces Arpenteurs qui avait conçus un moyen pour les hommes de franchir le voile, et ils ne sont pas tous amicaux.

D'ailleurs l'ambiguïté de certains ne se découvrent qu'au fil des pages sans jamais savoir de quel côtés ils sont.

La Draconide rencontrés dés le premier tome, comme je l'avais compris, est le métamorphe de Lygwenn qui est la Grand-mère de Jona et son seul souhait est de le retirer des mains du Maguistre.

Mais les ennemis de Mageronce, incarnés par Tannakis et son école rebelle, s'apprête a donner l'assaut.

Les Combats seront rudes et la Défaite ou la Victoire ne se révéleront que dans les dernières pages.

Vraiment Superbe! il ne me reste qu'a attendre de lire la suite que Pierre Grimbert à écrite.

Dans le premier tome Sohia et le maître pisteur Vargaï sauve la vie d'un petit garçon dans la tanière de la Chimère qu'ils ont réussis a renvoyer derrière les voiles.

Mais ce sauvetage apporte plus de questions que de réponses dans l'esprit de nos deux arpenteurs, car l'enfants est amnésique et ils ne comprennent pas pourquoi la Chimère s'acharne a les poursuivre.

Tant bien que mal ils arriveront a rejoindre Mageronce, l'école ou sont formés les futurs arpenteurs, et ils découvriront que les dangers ne viennent pas seulement de derrière le voile.

j'ai découvert avec plaisir la personnalité de chacun des apprentis ramenés par Vargaï et le mystère s'épaissit autour de Jona qui a intégré leur rang malgré sa perte de mémoire.

Un excellent deuxième tome que je vais m'empressé de compléter par la lecture du troisième que j'espère aussi bon.

Je vais dénoter un peu parmi mes camarades, mais je n'ai absolument pas accroché.

Fait extrêmement rare, j'ai même fini par abandonner la lecture du Secret de Ji au bout d'un peu plus de 150 pages. Je n'en pouvais plus. Un début très classique, comme les personnages très stéréotypés. Et puis l'écriture... Je tiquais toutes les deux phrases.

Je crois que si je l'avais lu quand je découvrais la fantasy, à mes tous débuts, il aurait eu sa chance, mais avec un peu de bouteille, ses défauts me sautaient trop aux yeux et rendaient ma lecture désagréable.

Il aurait peut-être fallu pousser la lecture plus loin pour découvrir les qualités que beaucoup lui louent, mais je ne m'en sentais pas du tout la force.

J'ai adoré cette histoire. Les personnages sont attachants et le livre se lit très facilement. Vraiment un très bon livre de fantasy avec une histoire originale.

Le trophée des sorciers, un des premiers romans jeunesse que j'ai lu. Une jeune fille, Zida, sans abri, tenaillée par la faim s'introduit dans le château d'un riche propriétaire mystérieux, avec un jeune garçon, Thimon, qu'elle a pris sous aile afin de prendre des fruits. Malheureusement, le jardin est enchanté, Thimon, en marchant sur l'herbe perd l'usage de ses jambes. Les enfants sont trouvés par un homme masqué, Sepice, qui guérit le garçon grâce à la magie de la poussière. Pour lui rendre service, Zida accepte de le représenter lors du trophée des sorciers. Un roman qui se lit facilement, et qui nous emporte dans une magie originale, celle de la poussière. A découvrir avec plaisir.