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Citations de Pierre de Marivaux (578)


Un mari porte un masque avec le monde, et une grimace avec sa femme.
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La différence des conditions n’est qu’une épreuve que les dieux font sur nous.
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Pardi ! le coeur d'une femme est bien étonnant ! le feu y prend bien vite ! (II, 3)
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ARLEQUIN. Qu’il fasse donc l’amour ailleurs ; car il n’aurait que la femme, moi, j’aurais le cœur, il nous manquerait quelque chose à l’un et à l’autre, et nous serions tous trois mal à notre aise.
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[...]un rien qu'on voit vaut mieux que quelque chose qu'on ne voit pas.
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DUBOIS : Ouf ! ma gloire m'accable

Acte III scène 13
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LUBIN, chargé d’une manne de livres, et s’asseyant dessus.
Ah ! je n’aurais jamais cru que la science fût si pesante.

HORTENSIUS.
Belle bagatelle ! J’ai bien plus de livres que tout cela dans ma tête.

LUBIN.
Vous ?

HORTENSIUS.
Moi-même.

LUBIN.
Vous êtes donc le libraire et la boutique tout à la fois ? Et qu’est-ce que vous faites de tout cela dans votre tête ?

HORTENSIUS.
J’en nourris mon esprit.

LUBIN.
Il me semble que cette nourriture-là ne lui profite point ; je l’ai trouvé maigre.
Acte II, scène 1.
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(...) je ne parle jamais que des dévots, je mets toujours les pieux à part ; ceux-ci n’ont point de bile, la piété les en purge.
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Un peu de jalousie, même injuste, ne messied pas à un amant.
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Dorante :
Et tu me dis qu'elle est extrêmement raisonnable ?

Dubois :
Tant mieux pour vous, et tant pis pour elle. Si vous lui plaisez, elle en sera si honteuse, elle se débattra tant, elle deviendra si faible, qu'elle ne pourra se soutenir qu'en épousant ; vous m'en direz des nouvelles.
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MONSIEUR REMY.-Comment donc ! m'imposer silence ! à moi, procureur ! Savez-vous qu'il y a cinquante ans que je parle, madame Argante ?
MADAME ARGANTE.-Il y a donc cinquante ans que vous ne savez ce que vous dites.
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SILVIA : Taisez-vous, allez répondre vos impertinences ailleurs, et sachez que ce n'est pas à vous à juger de mon cœur par le vôtre...

LISETTE : Mon cœur est fait comme celui de tout le monde ; de quoi le vôtre s'avise-t-il de n'être fait comme celui de personne ?

ACTE I, SCENE 1
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DORANTE.
Cette femme-ci a un rang dans le monde ; elle est liée avec tout ce qu'il y a de mieux, veuve d'un mari qui avait une grande charge dans les finances, et tu crois qu'elle fera quelque attention à moi, que je l'épouserai, moi quine suis rien, moi qui n'ai point de bien ?

DUBOIS.
Point de bien ! Votre bonne mine est un Pérou !Tournez-vous un peu, que je vous considère encore ; allons, Monsieur, vous vous moquez, il n'y a point de plus grand seigneur que vous à Paris : voilà une taille qui vaut toutes les dignités possibles, et notre affaire est infaillible, absolument infaillible ; il me semble que je vous vois déjà en déshabillé dans l'appartement de Madame.
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SILVIA.
Mais ce Prince, que ne prend-il une fille qui se rende à lui de bonne volonté ? Quelle fantaisie d'en vouloir une qui ne veut pas de lui ? Quel goût trouve-t-il à cela ? Car c'est un abus que tout ce qu'il fait, tous ces concerts, ces comédies, ces grands repas qui ressemblent à des noces,ces bijoux qu'il m'envoie ; tout cela lui coûte un argent infini, c'est un abîme, il se ruine ; demandez-moi ce qu'il y gagne ? Quand il me donnerait toute la boutique d'un mercier, cela ne me ferait pas tant de plaisir qu'un petit peloton qu'Arlequin m'a donné.
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On va te faire esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là.
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DORANTE: Elle est si aimable qu'on aurait de la peine à ne lui pas parler d'amour.
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Madame Argante.
Oui, grâce à mes soins je vous vois telle que j’ai toujours souhaité que vous fussiez. Comme il vous est familier de remplir vos devoirs, les vertus dont vous allez avoir besoin ne vous coûteront rien, et voici les plus essentielles ; c’est, d’abord, de n’aimer que votre mari.

Angélique.
Et si j’ai des amis, qu’en ferai-je ?

Madame Argante.
Vous n’en devez point avoir d’autres que ceux de M. Damis, aux volontés de qui vous vous conformerez toujours, ma fille. Nous sommes sur ce pied-là dans le mariage.

Angélique.
Ses volontés ? Eh ! que deviendront les miennes ?

Madame Argante.
Je sais que cet article a quelque chose d’un peu mortifiant ; mais il faut s’y rendre, ma fille. C’est une espèce de loi qu’on nous a imposée, et qui dans le fond nous fait honneur ; car entre deux personnes qui vivent ensemble, c’est toujours la plus raisonnable qu’on charge d’être la plus docile ; et cette docilité-là vous sera facile, car vous n’avez jamais eu de volonté avec moi, vous ne connaissez que l’obéissance.
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ARAMINTE : Il est vrai que je suis toujours fâchée de voir d'honnêtes gens sans fortune, tandis qu'une infinité de gens de rien et sans mérite en ont une éclatante.

Acte I, Scène 7.
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Tu es devenu libre et heureux, cela doit-il te rendre méchant?
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FLAMINIA - Vous êtes gai, j'aime à vous voir comme cela; avez-vous bien mangé depuis que je vous ai quitté?
ARLEQUIN - Ah! morbleu, qu'on a apporté de friandes drogues! Que le cuisinier d'ici fait de bonnes fricassées! Il n'y a pas moyen de tenir contre sa cuisine; j'ai tant bu à la santé de Silvia et de vous, que si vous êtes malade, ce ne sera pas ma faute.
FLAMINIA - Quoi! vous vous êtes encore ressouvenu de moi?
ARLEQUIN - Quand j'ai donné mon amitié à quelqu'un, jamais je ne l'oublie, surtout à table. Mais à propos de Silvia, est-elle encore avec sa mère?
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