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Citations de Poul Anderson (539)


Qui voyage seul voyage toujours mieux. Et la terre s’accroche aux bottes qui sont souillées de sang.
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Dire adieu à nos amis nous a brisé le cœur. Nous leur avons promis de les revoir à l’occasion, tout en sachant que nos visites s’espaceraient jusqu’à cesser complètement. Il nous serait trop dur de leur servir les mensonges obligatoires. En fait, nous leur avions fait comprendre à demi-mot que mes nouvelles fonctions étaient une couverture pour un poste à la CIA.
Enfin, les instructeurs de la Patrouille du temps m’avaient dit que la vie d’un agent se résumait bien souvent à une série d’adieux. Je ne tarderais pas à apprendre ce que cela signifiait.
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La chasse est bonne dans l'Europe d'il y a vingt mille ans, et pour les sports d'hiver on n'a jamais trouvé mieux comme époque. C'est pourquoi la Patrouille du temps, toujours pleine de sollicitude envers son personnel hautement spécialisé, maintient en permanence un chalet dans les Pyrénées du Pléistocène.
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Rupert et Will étaient assis entre les morts du dernier engagement. A quelques centaines de mètres de distance, un escadron de Têtes-Rondes à cheval se dirigeait vers eux à travers le champ dévasté.
"Il me semble qu'il serait sage d'essayer de sauver notre peau, haleta Will, tant qu'elle peut encore tenir le vin qu'on y a mis."
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"Je pense que tu considères la mort comme ton amie, murmura-t-elle. Quelle étrange amie pour un jeune homme.
- La seule au monde qui soit fidèle, rétorqua-t-il avec amertume. La mort est la seule qui soit toujours à tes côtés.
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Nul homme ne survit à son destin. Mieux vaut l'affronter avec courage, face à face.
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Poul Anderson
Dans quelle mesure raisonnable peut-on baser l’avenir sur le présent ou le passé ? Bien sûr, les événements ne se répètent jamais à l’identique ; et si on peut doute que des types d’événements le fassent, le débat paraît au moins légitime. Quels genres de changements dans la condition humaine sont-ils réversibles ou irréversibles ? Est-il logique d’envisager des futurs César, des futurs Jefferson, des futurs Bolivar, des futurs Carnegie et ainsi de suite ?
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Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.

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Le troll est au géant ce que le glouton est à l’ours. Il n’est pas aussi gros, certes, mais il est plus féroce, plus rusé, et cent fois plus vorace. Nombreux sont les géants que les hommes ont occis, mais on n’a jamais ouï dire qu’un troll ait été vaincu par un chevalier.

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La réalité ne se conforme jamais aux cas d’école.
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Ce qui importe avant tout, c’est l’évolution d’une société. La guerre n’est rien d’autre que sa pathologie.
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Les épées sifflèrent, les haches cognèrent, les hommes jetèrent malédictions et hurlements sous le regard de la lune. Les Danois disposés en coin taillèrent dans le vif des troupes adverses comme une pointe de flèche. Une fois au cœur des rangs, ils formèrent un cercle. Non, en fait, c'était plutôt une roue cerclée de lames qui roulait, implacable, qui déchirait et détruisait tout ce qui essayait de lui résister.
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Telle était la situation lorsque Frodi le Paisible devint roi de Danemark. De lui, on dit bien des choses : il conquit la suzeraineté par la bataille et la ruse, puis se mit à promulguer de telles lois et à maintenir un tel calme qu'une jeune pucelle pouvait transporter un sac d'or d'un bout à l'autre de son royaume et demeurer saine et sauve !
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Poul Anderson
Mais, par l'enfer, les étrangers ne personnifient pas le mal!
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Je comparerais les Mongols aux Romains. Même méthode consistant à dépeupler les régions qui résistent, mais à respecter les droits de celles qui se soumettent. Même protection armée et même compétence gouvernementale. Même caractère national prosaïque et peu novateur. Mais la même envie d'une vraie civilisation.
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- Mon monarque recevra peut-être votre émissaire, si cette personne adopte la vraie Foi.
- Mais qu'est-ce donc que cette "Foi" ? demanda Huruga.
- La vraie croyance, bien sur, dis-je. La vérité sur Celui qui est la source de toute sagesse et de toute vertu, celui que nous prions humblement pour qu'Il nous guide.
- Mais de quoi peut-il bien parler maintenant ? murmura un officier.
- Je ne sais pas, lui murmura Huruga en retour. Ces Anglais entretiennent peut-être une sorte de machine à calculer géante à laquelle ils soumettent toutes questions importantes pour décision... qui sait ?
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Vint un moment où la sorcière eut assez de force pour invoquer le Malin en personne.
La foudre et le tonnerre secouèrent son taudis, qu'envahirent une phosphorescence bleue et la puanteur des gouffres de l'enfer. Mais l'immense présence ténébreuse devant laquelle elle se prosterna était d'une inhumaine beauté, car tout mal est séducteur et cet être était la source de tout mal.
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Le pouvoir se nourrit de lui-même , pas du fait de complot mais par nécessité logique .
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Il semblait tous être des guerriers ou des sorciers, les tâches domestiques étant accomplies par des esclaves capturés dans des tribus de gobelins, kobolds ou autres créatures. Holger apprit également que les pharisiens ne connaissaient ni la vieillesse ni la maladie, mais étaient censés ne point posséder d’âme. Tout ça ne devait pas faire un voisinage agréable, pensa-t-il.

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Je pense que c'est ce qui m'a poussé à étudier les peuples étrangers. Cela sert Merséia, oui; nous avons besoin de les connaître ; mais j'ai voulu les étudier pour eux-mêmes. Et, Djana, je n'ai pas toujours trouvé que des superstitions primitives... Comment osons-nous dire que rien n'a de valeur en eux quand nous abordons un monde qui a donné naissance à une espèce singulière ? Parmi les peuples sans civilisation mécanique, j'ai parfois été témoin d'événements que nulle machine, selon moi, n'aurait été capable de provoquer.
("Un cirque de tous les diables")
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