Citations de Rachel Hausfater (229)
J'entends des pas qui s'approchent lentement et une voix stridente qui demande à travers la porte : "C'est Anne-Sophie ? Non, c'est Sofiane !"
" Si nous voulons l'un et l'autre nous en sortir, il va falloir y mettre du nôtre."
Mon père n'en est pas un.
Il n'existe même pas.
Je suis la fille des paillettes ! (p.114)
Les garçons, ça n'a pas de coeur, ou alors il pousse plus tard que chez les filles. (p.73-74)
Quand j'écoute des chansons, même si je ne comprends pas les paroles, je sens le beau, je sens la joie, je sens le triste qu'il y a dedans. (p.40)
DEVOIRS :
Vous les aviez faits, vous en êtes sûr ! Pourtant, ils ne sont plus dans votre cartable, ils ont disparu de votre cahier (...)
C'est incompréhensible ! Partagez votre stupéfaction :
- Je les avais faits, mais ils se sont défaits.
- Je les ai écrits à l'encre invisible. Vous avez une bougie sur vous ?
- Ma petite soeur a jeté mon cahier de géographie dans les toilettes et il est parti en croisière...
- Tu vois, Sofiane, lui dis-je, dans ce cas de situation désespéré nous avons jamais que deux possibilités : soit sombrer, soit émerger.
- A quoi bon essayer d'émerger, puisque tout est sombre ?
- Avant de te connaître, j'aurais plutôt été tentée de dire comme toi. Mais ce n'est plus le cas.
- Pourquoi ?
- Parce que j'ai réalisé, grâce à toi, que la vie pouvait être belle...
Je le sens alors se redresser imperceptiblement.
- ... si tant est que l'on y mette un peu du nôtre. Et c'est ce que nous devrions faire, toit et moi, y mettre un peu du nôtre. Et crois-moi, cela vaut bien la peine de faire quelques efforts pour décrocher le Graal qu'est le bonheur.
réédité avec de nouvelles illustrations aux editions du mercredi
Pour partir sans partir, pour vivre sans encore vivre, elle a les livres, tous ceux qui passent par elle […] Ils gardent ses nuits et nourrissent ses rêves, ils la baignent d'histoires et l'habillent de mots. Ce sont ses livres de vie, ils la font tenir droit et avancer sans trêve, ils l'aiguisent en flèche. Et il y a les autres, une infinité. […] des nouveaux qui coulent comme un fleuve tumultueux et généreux, charriant gens et idées, rêves et aventures. Elle pêche, elle s'y baigne, elle dit "Emmenez-moi". Elle a si faim de savoir, si faim de liberté. L'envie de lire est brute, c'est une voracité. Quand elle tient dans ses mains un livre et ses promesses, elle voudrait s'y vautrer, le mordre, s'en gaver.
Je vous propose d'essayer, ou plutôt de nous essayer mutuelleement
Si nous voulons l'un et l'autre nous en sortir, il va falloir y mettre du nôtre
Les rêves un jour il faut cesser de les rêver et se mettre à les vivre.
Cette dernière nuit est longue, cette dernière nuit est triste, cette dernière nuit est dure, parce que c'est la dernière. On a toujours su que ça allait finir, qu'il nous faudrait mourir. Mais c'est triste de finir quand on vient de commencer, c'est terrible de mourir quand on n'a pas vingt ans. Nous n'avons pas vécu nos vies ! Tout le monde se tait, déchiré de regrets.
"BIENTÔT, TRES BIENTÔT, j'irai dans un lieu où personne ne veut aller,
et d'où aucun voyageur ne revient jamais."
"NE VOUS HABITUEZ PAS ! Révoltez-vous contre la réalité !"
Ce livre ma beaucoup passionné,il est plein de mystère .J'ai hâte de lire d'autre livre de Rachel Hausfater .
"Tout a changé
Depuis que j'ai déménagé d'avant.
Je ne reconnais plus rien,
Ni gens, ni choses, ni monde, ni moi.
J'ai tant d'envies de force,
Tant de désirs sans forme,
Qui voudraient exploser,
Me faire vivre enfin.
Mais je suis enfermée.
Où donc est ma sortie ?
L'après viendra sûrement,
Après revient toujours.
Je sais qu'un jour, je partirai."
La citation qui me marqué est >
La citation qui m'a marqué est >
Ne remets pas à demain ce que tu peux faire le jour même