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Critiques de Richard Millet (149)
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Lolita, variations sur un thème

Merci à l'opération masse critique de m'avoir envoyé ce livre.

J'avais lu Lolita il y a deux ou trois ans, je l'avais particulièrement apprécié, le mettant dans les mains de plusieurs amis pour le partager.

Ici, le principe des nouvelles est sympa à lire, bravo aux auteurs qui se sont attelés à cette tâche immense que de reprendre la trame inventée par Nabokov. Je ne lis pas beaucoup de recueil de nouvelles donc ce fut une bonne et agréable découverte. L'édition cartonnée est très jolie, la typographie élégante, préfacée par Maurice Couturier en plus !

Je reste légèrement sceptique quant à certaines nouvelles : certaines me semblent trop crus, alors que le génie de Nabokov réside dans le non-dit. Beaucoup reposent aussi sur le point de vue de Lolita, moins du côté de l'adulte en tort. Bref, de bonnes découvertes qui vont m'amener à me pencher sur les oeuvres de ces auteurs, d'autres moins bien, que je n'ai pas compris ou moins aimés.

Il est toujours agréable en tout cas de retrouver des personnages et un thème qui m'avaient beaucoup plu. Bonne lecture.
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L'amour des trois soeurs Piale

Trois sœurs, fille de métayers de la campagne perdue de Corrèze, au service d’une famille un peu huppée mais finalement très terrienne aussi, un peu décadente. Surtout le fils, le fils justement dont l’aînée est amoureuse, sans suite, et qui est amoureux de la benjamine, sans suite là non plus ; il se serait bien faite aussi celle du milieu, si jolie mais simplette et attardée. Il y a eut aussi un garçon, mort en bas âge. La vie triste et déprimante de ces trois sœurs est vue à travers le récit qui en est fait à un jeune neveu par la plus vieille des sœurs, devenue institutrice, maintenant à la retraite, par l’amante du jeune homme, d’un certain âge déjà et par la mère du jeune homme, ce qui n’est pas dit ici, l’est là ou précisé. La description de tout un monde disparu, celui de la campagne profonde de Corrèze après guerre jusque dans les années récentes, surtout les années cinquante et soixante, quand les jeunes filles sont en âge d’être amoureuses ou aimées. Tout un milieu étriqué, étouffant, circoncis par quelques petites montagnes ou forêt, une ambiance surannée, faite d’espoirs sans suite et jamais vraiment espérés. Les longues phrases de Millet tissent une toile comme oppressante autour de ces personnages au caractère trempé mais comme engoncé dans une incapacité de sortir de soi, ni l’institutrice qui a réussi à sortir de son milieu ni la petite dernière qui se comporte comme un homme et finira par en mourir après une longue période de paralysie, clouée sur une chaise roulante. Ici, le récit se lit facilement, est-ce l’habitude au bout d’un moment de lire Millet ou bien un ouvrage plus jeune dans sa carrière ? Une certaine lassitude s’installe par moment, une lassitude voulue, pour peut-être mieux faire sentir ces vies grises qui se dévident toutes seules, de manière trop attendue même si difficilement prévisible.
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L'orient désert

Pas lu jusqu'au bout... ses romans, ok, ses pseudo-autobiographies pleurnichardes sur son enfance au Liban... comment dire... on ne dit pas, ça n'est pas politiquement correct !
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Musique secrète

Un livre superbe, où les lecteurs pareillement atteints de la passion de la musique auront le plaisir de se retrouver..
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Dévorations

Je serais tentée de résumer mes pensées de cette façon: un fond (très) intéressant, une forme (trop) lourde.



L'absence de découpage (pas de paragraphes, phrases très longues) m'a empêchée du début à la fin d'accrocher pour de bon. Après avoir lu les 5 premières pages, puis relu les 3 premières, rebuté sur les mêmes passages, retenté de saisir l'essence de chaque mot, comme l'auteur nous y invite (j'imagine), j'ai opté pour la solution bis: survoler le texte. Ce que j'ai fait. Jusqu'au bout. Je pense avoir "imprimé" le principal de l'intrigue, ce qui me fait dire que l'idée n'était pas si mauvaise, et le traitement pas mal trouvé. Cette déjà vieille fille et ses obsessions, le monde clos dans lequel elle vit, les mondes plus ou moins clos de ceux qui l'entourent, cette façon crue et dérangeante de nous parler de cette intimité qu'elle n'a jamais partagée avec personne d'autre...



Pour le reste, j'ai été soulagée à chaque point de fin de phrase, de chapitre. Soulagée de pouvoir respirer un peu, avant une nouvelle plongée en apnée. Est-ce dû à l'utilisation du présent? J'ai l'impression (peut-être fausse) que si l'ensemble avait été écrit au passé, je me serais plus facilement accommodée de certaines des "parenthèses" du récit, ces errements dans l'esprit d'Estelle.



J'ai été finalement soulagée d'arriver au bout du livre, et surtout très frustrée de ne pas avoir réussi à jouer le jeu de l'auteur.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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L'Etre-boeuf

Richard Millet clame son amour de la viande, particulièrement la viande de boeuf.

C'est bien écrit, comme toujours, mais très peu pour moi qui ai une vision du sujet opposée...
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Charlotte Salomon

Dalbavie avait demandé à Millet un livret dont l'héroïne devrait être une femme. Millet avait décidé d'écrire sur Charlotte Salomon**, jeune artiste juive assassinée à Auschwitz en 1943 alors qu'elle était enceinte. Ses dessins et peintures avaient été confiés à un médecin avant sa déportation.



Le texte de Millet est construit en trois actes : on y voit la jeune Charlotte Salomon, dont la vie est l'art, en compagnie de ses grands-parents, tous trois réfugiés à Villefranche-sur-mer à cause du nazisme. On y lit ses amours, ses enflammements, ses espoirs aussi.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Le renard dans le nom

C'est un roman qui comorend des elements mythiques tres important ...
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Le renard dans le nom

C'est un roman qui comorend des elements mythiques tres important ...
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Esthétique de l'aridité

Un essai écrit dans une langue soutenue, qui frise parfois la pédanterie.
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Les Cahiers de l'In-nocence

Dans le n° 1 des «Cahiers de l'In-nocence», les Français parlent aux Français.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Le goût des femmes laides

Ne vous y trompez pas, c'est de lui qu'il parle, même sa mère le trouvait laid....et il va porter ce fardeau toute sa vie et nous le faire partager, parfois un peu trop.....Mais rassurons-nous, que ce soit dans le corps, l'âme, l'esprit ou le reste... il y a souvent un petit coin de beauté....peut être lu même par les beaux!
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L’enfer du roman

À propos de chacun des nouveaux essais de Richard Millet, je ne puis faire, hélas, rien d'autre que me répéter, poser, une fois de plus, sans en modifier une seule virgule, ce vieux diagnostic sur cette étrange maladie dite de procrastination littéraire aiguë qui est la sienne : Richard Millet est un incorrigible bavard qui clame, livre après livre, phrase après phrase, son amour du silence, le fait qu'il n'aspire qu'à une seule chose, la solitude du cloître où la langue, qui est silence essentiel nous dit Millet (cf. p. 68) alors que la postlittérature phagocytée par le roman est bavardage, peut se retrouver.
Lien : http://stalker.hautetfort.co..
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Petit éloge d'un solitaire

L’auteur rend hommage à son grand-père mort peu après sa naissance et qu’il n’a donc pas connu. Ce récit m’a fait penser aux derniers romans de Christian Signol, en un peu plus sombre peut-être. M’attendant à autre chose, peut-être inconsciemment à un éloge de la solitude, et non d’un solitaire en particuliers, j’ai été un peu déçue.
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Tarnac

Illisible et incompréhensible, les virgules et les points devraient être obligatoires chez certains auteurs !
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La Voix d'alto

Avouons-le tout de suite, ce roman-là m’aura donné du fil à retordre. Il m’a fallu du temps pour l’apprivoiser tant la langue y est tortueuse, prenant de longs chemins plutôt que des raccourcis. Mais la prose est belle, il faut le reconnaître, ce qui m’a encouragé à continuer à explorer cette voix d’alto qui sommeillait dans ma PAL depuis… des années. La voix d’alto, c’est justement celle qui accompagne le narrateur, lui que rien, enfant, ne destinait à la musique. Devenu pourtant altiste, l’enfant du Limousin a fait de la musique, bien plus qu’un métier, une vie. Et c’est aussi la musique qui rythme le roman de Richard Millet, la raison peut-être qui m’a laissée souvent à distance. Bourré de références musicales, le roman reste parfois hermétique aux novices (en ce qui me concerne en tout cas).



Cette musique omniprésente, personnage à part entière même du livre, accompagne la relation de l’altiste avec Nicole, une femme en exil qui tente de fuir, plus que son Canada natal, la folie qu’elle sent poindre. Pendant près de huit ans, Nicole et le narrateur auront une liaison particulière, une forme d’amitié amoureuse, dénuée d’engagement, où le désir est présent mais surtout la parole. Leurs rencontres sont marquées par de longues conversations où se racontent les enfances, où se livrent les peurs, où se retrouvent aussi les solitudes d’êtres qui ont choisi de ne pas s’engager, de pas avoir d’enfant, de refuser l’attachement, de vivre la vie comme elle vient, de cueillir l’amour ou en tout cas le désir là où il survient. C’est aussi à cet ami-amant-confident que Nicole confie sa mort à venir, choisie, avant d’entrer « dans l’hiver de la vie » et que la folie qui niche en elle ne la submerge comme elle a déjà pris plusieurs filles de la famille.



Un roman lent qui résonne des souvenirs de l'enfance - de la campagne limousine pour lui, du Québec pour elle – et des cordes de l’alto et du violon. Un livre ardu et beau dans lequel j’ai commencé à trouver ma place en approchant de la fin, qui est à découvrir, peut-être, avec un CD des références musicales dont regorge le roman. ;-)
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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Le Cavalier Siomois

Une femme, dont nous ne savons rien, se rappelle des évènements douloureux de son enfance : une mère et une grand-mère distantes quasi froides, des moqueries sur sa chevelure rousse, un père absent, l'arrivée d'un beau-père, la solitude et l'imaginaire enfantin pour la combler.

C'est très bien écrit. C'est presque poétique. C'est doux.

Et pourtant, je suis passée à côté de cette lecture. L'histoire ne m'a pas intéressée.
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Le goût des femmes laides

Enfant de 15 ans psychologiquement ébranlée par une croyance abyssale de son image, un visage apparemment laid aux yeux de sa mère qui ne lui a sans cesse répété pendant son enfance. Éprouvant et dégoûtant aux yeux de sa génitrice il est dans la majeure partie de sa vie élevé par sa sœur sa mère travaillant, qu'il considère ne pas être "ni une sœur , ni une femme notamment sans même un visage" d'après la description qu'il en fait. Relation en vue et expérience oblige il goutte aux petits plaisirs de la sentimentalité que procure le sexe opposé, le désir qui l'habite et le mouvement physiologique proéminent sans oublier les plaisirs solitaires qu'il s'octroie de temps à autre.

Nous ne sommes laids que dans le regard que nous croyons que les autres portent sur nous.

Qui se ressemble s'assemble une formule toute faite à quoi on ne trouve généralement rien à répliquer.

Les détails descriptifs se faisant concernant la laideur de ses conquêtes reflètent la beauté de sa propre laideur en sommes.

Livre extrêmement bien écrit, j'ai adoré.
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Le goût des femmes laides

Je partage entièrement la critique d'ARAUCARIA.

Ce n'est pas un roman sur les femmes laides, mais sur le ressenti d'un homme laid. Il n'explore d'ailleurs que très peu la subjectivité des femmes laides qu'il dit avoir rencontrées. Une liaison amoureuse, si superficielle fût-elle, postule un minimum d'intérêt porté à l'autre. Mais l'auteur reste enfermé dans son "autoanalyse". Il se soucie d'ailleurs très peu de la façon dont ses "conquêtes" vivent ses rejets et ses ruptures. Le malheur ne rend pas bon!
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Le goût des femmes laides

Horriblement nul, tout le monde est moche et le gars avoue en fin de livre à 50 ans passé kiffer les jeunes voir même adolescente youhouuuuuu, et la manière d’écrire n’ont parlons même pas chaque phrase fait une demi page ??? je suis dépitée vraiment 🎉🎉
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