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Critiques de Roddy Doyle (174)
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La légende d'Henry Smart

C’est une belle rencontre avec Roddy Doyle, qui s’est faite au hasard grâce à une trouvaille dans une boîte à livre.



J’ai particulièrement aimé le début du roman, qui se passe durant l’enfance d'Henry Smart. Doyle y décrit une vie difficile à Dublin, narrée à la première personne à la façon d’une autobiographie. On y découvre un enfant livré à lui-même et très résilient. Même si son existence au quotidien est souvent difficile, l’humour et une petite dose de réalisme magique apporte de la légèreté au récit.



J’ai été un peu moins touchée l’histoire à partir de son adolescence malgré le style de narration qui reste toujours à la hauteur. Il y a sans doute deux explications. La première est mon manque de connaissance sur l’histoire de l’Irlande. La seconde est le fait d’avoir lu le livre en version anglaise, ce qui a un peu entravé la fluidité de la lecture.



À l'issue de cette lecture, je suis curieuse de découvrir d’autres livres de Roddy Doyle, dont j'ai beaucoup aimé le style littéraire dans ce roman.



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Plus froid que le Pôle Nord

Je ne peux pas nier que j'ai été emportée par l'histoire. Tout d'abord celle de ces deux garçons qui sont terriblement vrais ( 10 et 12 ans, ils s'envoient de vraies vacheries), leur aventure dans les grands espaces avec leur mère et ce personnage de Kale que j'ai trouvé très mystérieux et intéressant (j'aurais beaucoup aimé voir ce personnage dans le premier rôle). Autre histoire, celle de la soeur, Erin l'ado en crise qui semble détester le monde entier et qui mérite un bon cadrage. Là aussi, on aurait pu aller plus loin sur les sentiments du père par exemple.



Pour le style d'écriture, je ne sais pas si ça vient de la traduction mais c'était vraiment léger, très léger. Comme un premier roman pour adolescents. Les dialogues avaient peu d'intérêt d'après moi. Je suis pourtant assez bon public.



Au final, c'est une histoire qu'on pourrait vraiment étoffer, approfondir. Il y a un grand potentiel.
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Paddy Clarke Ha Ha Ha

J’aime la littérature Irlandaise, du moins celle que je connais. J’aime cette écriture qui toujours vous surprend, j’ai lu dernièrement « Milkman » d’Anna Burns qui m’a littéralement sidéré.

Restons sur Roddy Doyle.

Tiens au fait, je l’ai déjà écrit, mais ne lisez jamais les quatrièmes de couverture, en dehors de n’avoir que peu d’intérêt, la plupart du temps, elles vous dévoilent une partie du livre, vous savez, la partie du livre situé après la deux centième page, comme ici.

Je ne vais rien dévoiler si ce n’est ce qui est très attachant.

L’histoire se situe en Irlande, à Dublin et plus précisément dans un quartier que je crois être imaginaire : « Barrytown ». C’est drôle d’ailleurs parce que j’ai lu, il y a quelques années « The commitments » dont l’action se situe elle aussi dans ce quartier imaginaire et introduit une trilogie dite « The Barrytown Trilogy » avec « The van » et « The Snapper ».

Il faudrait parler d’une Tétralogie alors…

Bref.

Bon, là il s’agit donc de « Paddy Clarke, Ha ha ha » et cette fois le héros, Patrick (comme son père) dit « Paddy » n’a que dix ans. Je me suis parfois retrouvé dans ce personnage espiègle et très attachant et ses jeux un peu cruels comme le sont souvent les jeux des enfants. Paddy fait vraiment les 400 coups avec sa bande, Kevin, Liam, Aidan et son petit frère Francis dit Sinbad qui joue souvent les souffre-douleur – normal c’est le p’tit frère. Parfois bon élève parfois médiocre, il connaît un tas de choses sur beaucoup de sujets. Au fait, vous le saviez, vous, que le nom de la Rhodésie (eh oui, nous sommes dans les années 60, le Zimbabwe s’appelle encore la Rhodésie) vient d’un certain Cecil Rhodes ? Moi, non, Paddy oui (même s’il ne sait ce que cet homme a fait pour mériter cela…).

Il adore George Best et Manchester United.

Paddy aime sa maman - la meilleure mère du monde - et son papa, Catherine sa petite sœur ne compte pas, c’est une fille, quant à Deirdre, c’est un bébé.

Bref, c’est un garnement de dix ans.

L’insouciante qui s’efface peu à peu, passés les jeux, on rentre à la maison.

Il ne comprend plus tout le petit Paddy, les jeux cruels pour rigoler c’est pour les enfants, non ?

Les grandes personnes ne font pas rigoler.



Une belle écriture et un très beau roman.



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La légende d'Henry Smart

J'avais lu ce roman il y quelques années et j'ai eu plaisir à me replonger dans le tumulte de cette Irlande qui revendiquait le droit de vivre selon ses principes religieux mais pas que, des hommes ont combattu, sont morts, ont tué pour des idéaux. Le jeune Henry se rend compte que les nouveaux "maitres" qui ont combattu à ses côtés, ne se soucient pas plus de la pauvreté, de la malnutrition, de l'hygiène que les envahisseurs anglais ou les irlandais pro anglais. J'ai trouvé que ce roman reste tout à fait d'actualité à l'heure du Brexit et qu'une Irlande du Nord oubliée de tous soit en proie à nouveau à dilemmes.
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3 femmes et un fantôme

Une histoire autour des générations, de la mémoire, des secrets de famille qui s'effilochent... On retrouve ici un fantôme tout ce qu'il y a de plus classique : une âme errante tourmentée mais pas du tout malfaisante. J'ai passé un très bon moment de lecture.



lu en 2014.

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La Femme qui se cognait dans les portes

La narratrice, Paula Spencer, 39 ans, 4 enfants, a appris la mort de son mari, abattu par la police, alors qu'ils ne vivaient plus ensemble depuis un an.

En pensée, elle évoque sa vie par bribes, à travers le prisme déformant du souvenir, de sa mémoire sélective.

Les éléments du quotidien sont d'abord heureux tels sa rencontre avec Charlo, dont elle tombe amoureuse, son mariage... puis ils deviennent de plus plus sombres.

En effet, pendant ces dix sept années de mariage, elle a subi la violence de cet homme, oscillant entre tendre charmeur et persécuteur violeur.

Ses nombreuses blessures l'ont conduite cent fois à l'hôpital, pourtant personne ne s'est réellement préoccupé de son sort. Elle a toujours été la femme distraite, alcoolique, qui se cognait dans les portes et non celle que l'on tabassait sans raison...



Dans ce roman, le sujet brulant de la maltraitance conjugale subie par les femmes est traité de façon magistrale, avec lucidité et sans pathos, on peut même y déceler de l'humour.

Le portrait de cette femme ordinaire campe un personnage à la fois fragile et fort, qui subit l'impensable et tente de survivre par tous les moyens.

Sa dépendance à l'alcool semble débuter ainsi. Elle a perdu peu à peu toute estime de soi, se sent idiote ou inutile et parallèlement le moindre intérêt venant de son époux lui fait espérer un instant de bonheur alors elle reste immobile, dans l'attente... seule.

Ce roman offre au lecteur une description minutieuse des rapports conjugaux bourreau/victime.

Le texte est savoureux, le style fluide et l'ambiance perceptible. Tout est terriblement glauque et beau à la fois.

Belle découverte littéraire.

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Smile

Se méfier du titre ! L’histoire de ce quinquagénaire ne prête guère à sourire. Au fil de la lecture on se demande même parfois où l’auteur veut en venir. Victor est un homme antipathique voire agaçant, qu’on a envie de «secouer» pour le faire réagir. L’autre personnage, Fitzpatrick, n’est pas plus agréable, il est vulgaire, a une hygiène douteuse et irrite Victor au plus haut point. Après une rupture amoureuse celui-ci est empêtré dans un quotidien morne et sans espoir. Comment va-t-il vivre l’intrusion de cet ancien camarade dans sa nouvelle vie ? Le personnage de Rachel apporte une touche de fraîcheur salutaire dans cette atmosphère étouffante. On est en plein dans la tradition des romans irlandais mélancoliques voire tragiques, avec des thèmes bien connus : les pubs, les pintes de bière, la musique, la religion. Roddy Doyle fait un portrait réaliste et sans concession d’une Irlande conservatrice et toujours aux prises avec les mêmes débats de société. Il aborde aussi des thèmes plus intimes comme la solitude, l’amour, le couple, la mémoire et le souvenir. Difficile d’en dire plus si ce n’est que l’auteur excelle à rendre cette ambiance pesante grâce à une écriture crue et directe et une construction bien orchestrée. Un roman qui se mérite, à ne pas manquer, ne serait-ce que pour le final magnifique qui nous laisse pantelant d’émotion. Un roman à analyser avec un certain recul, comme quand on s’éloigne d’un tableau pour mieux le découvrir et en avoir une vision globale. (A.P.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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Smile

Il est très rare que je ne termine pas un livre.

Je me suis ennuyée dès le premier tiers avalé. Et n'ai pas trouvé de quoi me raccrocher à cette histoire. J'ai subi le 2ème tiers, pour en finale passer à un autre livre.

Sachant qu'il y avait une fin "à rebondissement", j'y suis revenue, par curiosité et pour ne pas laisser un livre non terminé.

J'ai diagonalisé le dernier tiers du livre pour arriver à ce "rebondissement", mais cela n'a pas changé mon avis. Cette fin s'annonçait déjà au moins en partie depuis le 2ème tiers du livre...

Je n'ai pas pu m'intéresser à l'histoire d'un écrivain qui va de son logement au bar du coin et qui n'arrive pas à écrire. Les retours sur son enfance font la trame du livre. Au début. Puis la répétition des jours, des bières et des retours m'ont lassée.

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Opération Farceuses

Dès la couverture, on se dit que ces farceuses on un sourire et un regard qui ne laisse présager que des bêtises. Mon fils a été déçu par les illustrations intérieures où elles sont légèrement différentes… je vais trop vite !



C’est un roman jeunesse d’un format particulier (24x16,5) , illustré par Brian Ajhar (je ne connaissais pas non plus), mais rien à voir avec un album comme pourrait le suggérer la couverture. Les illustrations sont des crayonnés dans les tons gris, en pleine page encadrée ou juste un dessin qui accompagne le texte.



J’aime beaucoup le travail fait sur les titres de chapitres, c’est un petit plus qui attire souvent mon attention. Ici, c’est un texte dans le texte. Le narrateur insère des commentaires, joue avec le lecteur.



Il y a dans la narration un jeu. On dirait que le narrateur nous parle, et en même temps, on a l’impression d’assister à une conversation avec un conteur et un auditeur, par moment on dirait que le narrateur pose les questions et y répond, c’est très amusant car on se dit parfois que justement on aurait bien posé cette question là.



Le travail sur la temporalité fait partie de l’originalité de l’histoire. La narration va tenir « l’espace « de trois pas dont le dernier va s’éterniser dans un ralenti incroyable qui va tenir le lecteur en haleine. Durant ce temps on va avoir des explications sur les personnages et le pourquoi de la situation, des flashs back et des commentaires.



Il y a un côté visuel qui joue sur le burlesque, un homme en costume qui va mettre le pied dans un énorme tas de crotte de chien. J’ai eu le vers de Lamartine qui m’est venu à l’esprit « Ô temps ! Suspends ton vol » ce vers est venu interférer ma lecture d’autant qu’on a droit à une mouette bavarde…



On a un évidement un côté fantastique voir surréaliste entre le vautour voleur de sandwich, la mouette qui n’aime pas le poisson et ces fameuses farceuses.



Je vous laisse découvrir comment tout cela va s’imbriquer.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Smile

L'écriture, limpide, sans fioriture, donne une sensation abrupte qui conforte le paysage irlandais brossé. Difficile de savoir si le pessimisme est la clef de ce roman : l'ironie du titre ne manquera pas de faire sourire.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Smile

« Irlande. Un conte d'horreur », c'est le titre de l'essai sur lequel travaille Victor Forde, jeune journaliste radio polémiqueur, marié à la sublime Rachel.

Plusieurs décennies plus tard, Victor n'est plus si jeune, est divorcé de Rachel et son essai est toujours en cours d'écriture... Son déménagement dans le quartier de son enfance de Dublin, comme un retour au source, lui fait rencontrer Ed Fitzpatrick, un ancien camarade du collège des Frères chrétiens. Mais, problème : Victor est incapable de se souvenir d'Ed, un homme plutôt désagréable et angoissant. Par contre sa quête aux souvenirs, à défaut de lui rappeler Fitzpatrick, va faire remonter à sa mémoire des événements de son enfance, qu'il avait bien consciencieusement enterrés.

« Irlande. Un conte d'horreur », cela aurait pu être le titre de ce roman de Roddy Doyle, qui délaisse un peu l'humour cynique pour frapper un grand coup. Car « Smile » est un grand coup... de poing dans le nez.

Une écriture sèche et factuelle, comme un tir de mitraillette, pour remonter avec Victor dans ce passé sinistre, qui n'était pas peuplé de gentils gnomes ni de farfadets polissons, mais des terribles Frères chrétiens.

L'Irlande n'a pas fini de régler ses comptes avec l'église et Roddy Doyle y participe magistralement, en faisant entendre ici la voix de Victor, qui est celle de milliers d'enfants anonymes, à présent adultes. Quelle est leur vie ? Quelle aurait été-t-elle si ils avaient pu parler ? Sans doute sourient-ils, comme si de rien était, comme si il ne s'était rien passé...

Un roman violent, d'une tristesse infinie, dont le titre montre bien toute la cruauté. L'auteur y évoque pèle-mêle le deuil, le déni, l'enfance, le traumatisme mais aussi et surtout l'innocence perdue.

C'est remarquable, et on ne peut qu'espérer que ce coup de pied dans la fourmilière sera suivie de beaucoup d'autres.
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Paula Spencer

La suite doucement tragico optimiste de la femme qui se cognait dans les portes. Moins trash, moins cash, plus mature. Indéniablement un grand écrivain!
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La Femme qui se cognait dans les portes

Un portrait (un double portrait) magistral de Roddy Doyle, un auteur majeur et si simple.
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Paddy Clarke Ha Ha Ha

Le moins que l'on puisse dire ce roman, c'est qu'il fait preuve d'une construction qui sort des sentiers battus.

Pas vraiment classique dans la forme, je n'ai absolument pas accroché à cette façon volontairement décousue de faire le récit d'une enfance et de sa famille.

Déconstruction du récit, je veux bien et c'est tout à l'honneur de l'auteur de chercher à innover, mais je n'ai pas tenu au-delà d'une soixantaine de pages : on ne sait pas toujours qui parle, les nombreux personnages apparaissent au gré du récit sans que l'on sache de qui il s'agit de prime abord...

Ce que la 4e de couverture annonçait comme l'histoire classique d'une enfance difficile n'a - à mes yeux - pas pas ėtė à la hauteur de mes attentes ; je n'ai donc pas souhaité passer plus de temps sur ce livre.
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Plus froid que le Pôle Nord

Deuxième roman pour moi de Roddie Doyle et la magie fonctionne toujours autant. L’écriture est simple, prenante. Ce voyage dans le Grand Nord est tout bonnement fantastique et pour les deux garçons et pour moi. Quant à ce qui se passe à Dublin avec Erin, je n’y ai pas trouvé plus d’intérêt que ça mais les chapitres, très courts, alternant entre les deux lieux, les deux histoires permet à Roddie Doyle de ne pas en dire trop à chaque fois. Cela permet également d’avoir une belle fin pour tous les personnages.



Au début du roman, j’ai eu l’impression que l’histoire se répétait pour Franck, le père d’Erin, Tom et Johnny, une femme qui s’en va. Mais mon imagination est vraiment allée au-delà. J’ai trop et mal anticipé.



Moi qui aime autant les animaux, j’ai été servie avec les huskys, la description de leurs caractères et la préparation d’une grande randonnée dans des paysages à couper le souffle. Je dois ajouter un bémol. Comment ces deux jeunes enfants ont-ils pu mener à bien leur mission de cette façon ? Il ne suffit pas d’avoir du courage, des animaux avec soi et même si cela a été difficile, ils n’étaient pas armés pour survivre à une nuit dans un tel froid. Mais je peux y trouver une morale, notamment les jeunes lecteurs et même pour les adultes qui peuvent en prendre de la graine. Il ne faut jamais s’avouer vaincu. Chacun peut trouver les ressources nécessaires pour affronter le danger et sauver quelqu’un. Les garçons apprendront le courage, la fraternité, l’entraide, à laisser leur ego de côté et également le droit d’aînesse quand le plus jeune connait un élément qui fait défaut à l’aîné. Ils se révéleront. Dès le départ, on sent que pour eux, l’expérience sera plus que belle. Le livre nous montre que les animaux révèlent ce qu’il y a de plus beau dans l’humain. D’ailleurs, malgré la fatigue, le froid, Tom et Johnny continuent le soir à s’occuper des huskys.



Outre l’aventure des deux garçons, Roddie Doyle nous décrit le malaise, la colère de cette jeune fille, Erin. Pourtant son enfance avait très bien commencé avec ses parents et ensuite avec son père remarié. Est-ce juste le malaise d’une adolescente ou faut-il voir plus loin dans cette colère, cette violence manifeste ? En tous les cas, elle se sent de trop, elle pense que tout le monde la hait. Mais elle démontre des sentiments contradictoires.


Lien : https://livresaprofusion.wor..
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À la poursuite du grand chien noir

A la poursuite du grand chien noir raconte sur fond de crise économique, chômage, morosité des adultes, le parcours des enfants de la ville qui poursuivent le grand chien noir qui a volé le coeur de la ville, afin de lui rendre sa joie de vivre.



Ce roman très enfantin, peut-être un peu trop même pour l'âge recommandé (mais comme je n'ai plus 10 ans cela vient probablement de là), se propose donc d'aborder le sujet de la crise afin d'aider les enfants à se familiariser avec ce sujet quotidien, faisant ainsi comprendre le pourquoi de la morosité ambiante et le pourquoi de certaines choses.



Cela étant si ce livre se veut éclaireur sur une situation, je le trouve malgré tout et comme je le disais plus haut trop enfantin pour réellement faire passer son message, en plus d'être trop simple sur la solution finale, et ceci même si la victoire sur le chien n'est pas définitive gardant ainsi un côté réaliste de la situation. Certes le but de ce livre n'est pas de faire déprimer les enfants ni de leur faire peur sur l'avenir, mais si je veux bien accepter l'idée de l'aide des animaux dans leur quête –car un animal c'est toujours bénéfique pour le moral- je dois avouer que la logique du mot « Génial » m'a échappée. Même si c'est par essence un mot enthousiaste, je ne comprends pas qu'on en face une arme pour combattre la morosité. Mais



(suite blog)
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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The commitments

Bon moment de lecture avec ce roman musical et réjouissant,

et des personnages désarmants d'enthousiasme.

(lect. fin 2012)
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3 femmes et un fantôme

Je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant qu'une booktubeuse en parle dans une de ses videos. Le résumé qu'elle en a fait m'a tout de suite donné l'envie de mettre ce bouquin dans ma wish-list. J'ai eu la chance de le trouver lors de ma dernière virée à la médiathèque. Je l'ai bien entendu embarqué et lu dans la foulée.



Emer, la grand-mère de Mary est sur le point de mourir. Apparaît alors le fantôme de son arrière-grand-mère, morte dans les années 1920 : elle a un message à faire passer à Emer et souhaite la soutenir dans cette dernière épreuve. La mère de Mary va les aider. Toutes les quatre entament alors un road-trip délirant à travers l'Irlande vers la maison de famille abandonnée.



Ce livre là est une petite pépite, c'est un conte moderne qui regroupe quatre générations de femmes d'une même famille. Trois d'entre elle sont vivantes, la quatrième est Tansey, un fantôme. C'est extrêmement bien écrit, de la tendresse se dégage de toutes les pages. On se prend vraiment d'amour pour ces quatre femmes au caractère si différent.



J'ai vraiment été touchée par cette histoire car j'ai trouvé qu'elle ressemblait beaucoup à celle de ma Mamie à moi dont la maman est morte de la grippe espagnole dans les années 20, lorsqu'il y a eu une grande épidémie en France. Du coup, j'ai lu le roman en me mettant à la place de Mary (bien que je sois largement plus âgée qu'elle) en me demandant comment j'aurai réagi si je m'étais retrouvée nez à nez avec mon arrière grand mère.



C'est aussi une histoire pleine d'optimisme, on sait Emer très malade puisqu'elle est à l'hôpital depuis pas mal de temps mais on ne peut s'empêcher d'éspèrer qu'elle va se remettre. Leur folle virée nocturne jusqu'à la maison de l'enfance d'Emer est un petit bijou d'écriture et de sensibilité. C'est juste magique à lire.



Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture et je ne peux que le conseiller vivement. Un roman peu connu peut se révéler vraiment génial ... ne pas se fier au tapage fait autour des livres ...

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3 femmes et un fantôme

Même si le titre et la couverture ne me tentaient pas trop, quelques bons avis sur la toile m'ont incités à lire ce court roman dont je ne savais pas trop quoi attendre. La surprise a été plutôt bonne en ce sens.



L'auteur nous propose de suivre quelques jours de la vie d'une famille presque ordinaire, en mettant les femmes à l'honneur. Mary rend visite à sa grand-mère hospitalisée, en fin de vie mais toujours très alerte, accompagnée de sa mère. Les trois femmes partagent ainsi des moments tendres et drôles de complicité féminine, savourant ces derniers instants à trois. Chaque jour qui passe rapproche Emer de la fin, mais elle tient encore bon. Un soir, Mary fait une drôle de rencontre, qui se répète les jours suivants, avec une dame étrange qui semble la connaître. En se rapprochant d'elle elle va découvrir avec étonnement qu'il s'agit du fantôme de son arrière-grand-mère (c'est-à-dire la mère d'Emer, vous suivez?). C'est donc avec ces quatre femmes que le roman se déroule, offrant tour à tour leurs points de vue respectifs sur des éléments importants de leur vie. Emer a perdu sa mère très jeune, de la grippe, et cette dernière, inquiète de ne pas pouvoir protéger sa toute jeune fille, est "restée" près d'elle sous forme d'un fantôme. alors qu'Emer s'apprête à mourir, elle veut lui faire savoir qu'elle est là, et que tout va bien se passer. Le côté "road-trip" annoncé en résumé est en fait le denouement du roman, ne vous attendez donc pas à lire un récit au rythme trépidant, mais plutôt à partager un moment digne d'un bon repas en famille, plein de nostalgie et d'affection mutuelle.



Si le thème semble étrange, je dois avouer que la lecture est assez facile, le ton plutôt léger, et que ce roman offre une très belle approche du deuil, de la filiation et de l'héritage familiale. La tendresse qui émane de ces quatre femmes aux caractères bien trempés (c'est de famille! ) rejaillit sur le lecteur, et je pense que ce livre plaira ainsi à des jeunes filles et femmes de tous âges. Dès 11 ans, les lecteurs et lectrices sensibles et amateurs de romans doux et réjouissants seront touchés par le ton très juste adopté par l'auteur. Je déplore juste une chose au niveau du style : on retrouve genre dans toutes les phrases de Mary le mot "genre"... Ce tic de langage actuel alourdit inutilement certaines phrases et vieillira assez mal, c'est dommage...
Lien : http://louvrage.canalblog.co..
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Opération Farceuses

Humour un peu scatologique mais très drôle.

Donc tout à fait ce qui plait aux enfants !



Les farceuses achètent les crottes du chien et les placent sous les pieds des hommes méchants avec les enfants.

Gros suspens : le papa s'est racheté rapidement, va t'il être prévenu à temps !

Loufoque et sympa



Je le relis en 2018, la nouvelle chronique est sur mon blog.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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