Dès la couverture, on se dit que ces farceuses on un sourire et un regard qui ne laisse présager que des bêtises. Mon fils a été déçu par les illustrations intérieures où elles sont légèrement différentes… je vais trop vite !
C’est un roman jeunesse d’un format particulier (24x16,5) , illustré par Brian Ajhar (je ne connaissais pas non plus), mais rien à voir avec un album comme pourrait le suggérer la couverture. Les illustrations sont des crayonnés dans les tons gris, en pleine page encadrée ou juste un dessin qui accompagne le texte.
J’aime beaucoup le travail fait sur les titres de chapitres, c’est un petit plus qui attire souvent mon attention. Ici, c’est un texte dans le texte. Le narrateur insère des commentaires, joue avec le lecteur.
Il y a dans la narration un jeu. On dirait que le narrateur nous parle, et en même temps, on a l’impression d’assister à une conversation avec un conteur et un auditeur, par moment on dirait que le narrateur pose les questions et y répond, c’est très amusant car on se dit parfois que justement on aurait bien posé cette question là.
Le travail sur la temporalité fait partie de l’originalité de l’histoire. La narration va tenir « l’espace « de trois pas dont le dernier va s’éterniser dans un ralenti incroyable qui va tenir le lecteur en haleine. Durant ce temps on va avoir des explications sur les personnages et le pourquoi de la situation, des flashs back et des commentaires.
Il y a un côté visuel qui joue sur le burlesque, un homme en costume qui va mettre le pied dans un énorme tas de crotte de chien. J’ai eu le vers de Lamartine qui m’est venu à l’esprit « Ô temps ! Suspends ton vol » ce vers est venu interférer ma lecture d’autant qu’on a droit à une mouette bavarde…
On a un évidement un côté fantastique voir surréaliste entre le vautour voleur de sandwich, la mouette qui n’aime pas le poisson et ces fameuses farceuses.
Je vous laisse découvrir comment tout cela va s’imbriquer.
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