AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Roddy Doyle (174)
The snapper

Tout commence lorsque Sharon annonce à sa petite famille qu’elle est enceinte. Vingt ans à peine, un travail dans un supermarché, célibataire, elle refuse de dévoiler le nom du père. Ses parents et ses amis vont devoir se débrouiller avec ça. Et il faut reconnaître qu’ils acceptent la chose avec une certaine bonhommie même si tous sont curieux de connaître le nom du géniteur. On va donc suivre tout ce petit monde quelques mois durant entre le pub (souvent) et la cuisine familiale. Une succession de scènes souvent drôles, émouvantes parfois, qui nous font découvrir une banlieue prolétaire irlandaise des années 80. La crise est passée par là, alcool et cigarettes sont omniprésents (tant pis pour les recommandations vis-à-vis des femmes enceintes), la débrouille est de mise, tout comme l’amitié et la solidarité. J’avais découvert cette histoire avec le film éponyme de Stephen Frears de 1993. Et une fois n’est pas coutume, j’ai nettement préféré le film. Car si de nombreuses choses dans ce livre ont tout pour me plaire (humour, une certaine réalité sociale, des personnages hauts en couleur…), je suis resté bloqué par le style de l’auteur (tout comme avec son précédent livre « The Commitments »). En effet on a plus l’impression de lire un scénario qu’un roman. Succession de dialogues, quasiment aucune description, les personnages en deviennent presque des stéréotypes. Non décidément, j’en reste au film, dans la veine des comédies sociales anglaises des années 1990 et 2000. Une déception.
Commenter  J’apprécie          30
The snapper



C'est le tome deux de la "Trilogie de Barrytown, de Roddy Doyle, le 1er étant "The Commitments", qui a donné le film-culte de Allan Parker.



On retrouve dans ce deuxième tome la famille Rabbitte, on avait laissé, à la fin du film "The Commitments" Jimmy Rabbitte junior à la fin d'un concert qui a mal fini.



Pour le deuxième mouvement de sa trilogie de Barrytown, Roddy Doyle nous entraîne du côté de Sharon Rabbitte, la fille ainée des 6 enfants. Un personnage hors du commun que cette jeunesse de dix-neuf ans qui exerce le métier de vendeuse ; célibataire, elle est néanmoins enceinte d'un futur marmot et refuse de révéler l'identité du père. Les suppositions vont bon train : dans l'univers des Rabbitte, personne n'a la langue dans sa poche. Au rang des candidats, on trouve un père de famille qui n'est pas de première jeunesse et dont le charme n'est pas la qualité la plus évidente ! Mais Jimmy Senior, en bon chef de clan, va prendre les choses en main...



On assiste aux hilarants essais de Jimmy Junior qui se lance désormais dans une carrière de DJ, mais dans sa chambre... les autres garçons, Darren et Leslie se laissent vivre, les jumelles Tracy et Lisa décident d'être majorettes et leur mère coud leur costumes. C'est une famille de 6 enfants, qui s'aiment mais se hurlent dessus dès qu'ils peuvent, les jurons pleuvent, mais de préférence avec de l'humour. Virées au pub pour le père avec ses 5 amis de toujours, pour se raconter plein de bonnes histoires et hurler de rire tout en buvant des pintes.



Cet humour typique de Roddy Doyle fait des merveilles dans le portrait de cette famille irlandaise, où les relations familiales et amicales font la trame de ce roman.



On peut tout-à-fait lire ce roman sans avoir lu le premier tome, c'est l'histoire de Sharon qui fait le centre.



j'adore, inutile de préciser : c'est du Roddy Doyle.



Traducteur : Bernard Cohen



Ed Robert Laffont 1997, 10/18 en 1998








Lien : https://melieetleslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          30
Plus froid que le Pôle Nord

La naïveté des deux jeunes frères en vacances est rafraichissante. Difficile à la fin de ne pas avoir envie d'aller à son tour à la rencontre des chiens de traineaux !
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
Commenter  J’apprécie          30
À la poursuite du grand chien noir

L’histoire montre comment deux enfants, rejoints petit à petit par deux, quatre, dix enfants vont mettre en fuite ce grand chien noir de la dépression par leurs rires et leur motivation à sauver leur famille. Situé dans la ville de Dublin, on assiste à une véritable course-poursuite nocturne (d’ailleurs un plan de la ville et du parcours est donné en début et fin d’ouvrage).



(Totalité de la chronique en cliquant sur le lien)
Lien : http://boumabib.fr/2015/10/0..
Commenter  J’apprécie          30
À la poursuite du grand chien noir

J’ai terminé ce roman vendredi 13 en soirée, juste avant que ne démarre le cauchemar à Paris.



A la Poursuite du Grand Chien Noir est un roman jeunesse légèrement fantastique dont l’histoire se situe à Dublin, et qui aborde avec humour un sujet grave de société. Le tigre celtique a rugi durant quelques années glorieuses, puis la crise a tout balayé. Beaucoup de gens en Irlande ont perdu leur travail, leur maison, leur santé aussi : « Le Grand Chien Noir de la dépression avait envahi la ville de Dublin. […] C’était affreux d’observer sa façon de se fondre dans l’air et de se glisser dans les maisons. De voir comment il était capable de faire changer l’humeur, de tuer les rires et d’effacer les sourires sur des visages qui souriaient pourtant depuis toujours. Il savait aussi transformer les rêves les plus doux en cauchemars. »



Ce Grand Chien Noir a volé le cœur de Dublin, « le cœur à rire ».



Ce livre à l’humour omniprésent – cet humour irlandais que j’adore – et superbement illustré en noir et blanc, prend une plaisante dimension fantastique : les enfants de Dublin vont, aidés par les animaux de la ville, tous ensemble le temps d’une très longue nuit, se mettre en chasse de ce monstre.



« Et c’est alors qu’ils le virent. Un nuage. Un lourd nuage noir, très bas, plus bas que les toits des maisons, [qui] a la forme d’un chien. […] Plus il reculait dans la rue et plus sa forme de chien devenait visible. Deux triangles de brume sombre évoquaient des oreilles. »

« Il faisait froid. C’était un froid vivant, comme un animal invisible qui se frottait contre eux. »

« Le Chien venait à leur rencontre. Ses yeux étaient deux cavernes obscures. Aucune lumière à l’intérieur, pas la moindre étincelle. »



Moi aussi vendredi soir, j’ai vu le Grand Chien Noir et j’ai senti le froid qu’il distille, un cousin peut-être : celui de la peur.



Ce Grand Chien Noir de la dépression à Dublin, seuls les enfants peuvent le combattre. Car ils sont le rire, l’espoir, l’avenir.

« — Vous voyez ? dit le rat. C’est pour ça que le Grand Chien Noir vous déteste.

— Mais pourquoi ? demanda Alice.

Elle n’avait encore jamais parlé à un rat.

— Parce que vous êtes en train de rire quand vous devriez pleurer. »



A l’aide du mot magique « Génial ! », ils vont se battre contre la Bête. (Génial, « Brilliant » en anglais, qui est aussi le titre original de ce roman). « Génial », c’est le mot préféré de la ville de Dublin. Tout le monde là-bas dit Génial, tout le temps, « au moins vingt-sept fois par jour ». Mais les dublinois avaient-ils déjà remarqué qu’en plus d’être un mot « vraiment chouette, [qui crépite] en sortant de la bouche », « Génial » a aussi des pouvoirs magiques ? C’est Gloria qui le réalise la première, en traversant une ruelle obscure avec son frère Simon, au tout début de leur escapade (eux, c’est leur oncle Ben qu’ils veulent sauver, sur les épaules duquel s’est assis le Grand Chien Noir quand il a perdu son emploi, puis sa maison) :

« — Je pourrais marcher sur un truc dégueu.

— Géniaaal ! dit Gloria.

Le mot éclata au-dessus de leur tête et remplit le passage d’une douce lumière dorée, qui les fit sursauter. »



Tous ensemble ils vont vaincre le Grand Chien Noir.



Alors nous aussi utilisons la recette de Roddy Doyle pour lutter contre tous les Grands Chiens Noirs ! En ces jours sombres mes amis, tous ensemble fraternisons, rions, et découvrons les pouvoirs magiques du mot Génial ! Géniaaal ! GENIAL !!!



Car oui en un mot ce livre l’est ; génial !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
Commenter  J’apprécie          30
À la poursuite du grand chien noir

Roddy Doyle exploite ici un thème rarement abordé dans la littérature jeunesse, celui de la crise économique et de ses répercussions sur les individus ainsi que sur la société dans sa totalité. Pour traiter de ce sujet délicat et difficile à expliquer, l’auteur choisit une approche originale qui mêle le réel avec des éléments fantastiques, le tout saupoudré finement d’humour et d’une certaine naïveté. Tantôt à travers les yeux d’enfants, tantôt à travers la perception d’animaux, la triste réalité de plusieurs personnes et familles se dévoile devant nous : la perte de travail et l’insuffisance de moyens financiers provoquent une dépression et un pessimisme qui deviennent difficiles à gérer. Tout le monde est touché par le poison du désespoir et on ne voit plus les gens sourire car le Grand Chien Noir a volé le « cœur à rire de toute la ville ». Ce Chien possède une arme particulière qui consiste en sa capacité à briser la confiance en soi-même. Et c’est à cette difficulté que les enfants seront confrontés au cours de leur poursuite nocturne ; ils vont apprendre à surmonter leurs peurs et leurs incertitudes ainsi qu’à apprécier la force de la solidarité et de l’amour pour leurs proches.

La narration est fluide, l’intrigue est bien construite, le vocabulaire est riche et efficace, ce qui rend la lecture dynamique et captivante. Le texte, ponctué de péripéties et rythmé par de nombreux dialogues, est à la portée du public ciblé. La mise en page ainsi que les illustrations en noir et blanc ajoutent de la vigueur au récit en soulignant son côté aventurier et humoristique.

[Le début et la fin de la critique sur mon blog]
Lien : http://www.baladenpage.com/m..
Commenter  J’apprécie          30
La Femme qui se cognait dans les portes

L’éternelle question que toutes les femmes battues se posent ou se sont posées un jour: il m’aime, il dit qu’il m’aime, comment peut-il en arriver à une telle violence, et comment et pourquoi cette violence peut-elle se répéter ?

L’auteur de ce roman est un homme et je ne peux qu’applaudir l’écriture, le style par lequel tous les sentiments contradictoires de la femme battue sont rendus : lassitude, espoir, désespoir, difficulté de voir l’amour réduit au néant.

Commenter  J’apprécie          30
Paula Spencer

Paula Spencer a aujourd’hui 49 ans, elle a arrêté de boire depuis quelques mois. Elle gagne sa vie en faisant le ménage dans des maisons ou des bureaux. Le travail ne manque pas, l’Irlande est en plein boom économique. Paula rentre éreintée chez elle mais est fière de subvenir seule à ses besoins et ceux de ses enfants. Leanne et Jack habitent encore chez leur mère. Les deux ainés ont créé leur propre famille. Paula prend plaisir à passer du temps avec ses petits enfants. Elle apprend à vivre normalement sans l’alcool. Même si ses enfants la surveillent toujours, même si l’envie de boire est toujours forte : » Elle a envie d’un verre. Maintenant. Elle le sent déjà, ici, toujours frais à sa mémoire. Elle s’assoit parce qu’elle s’y force. Elle préfèrerait s’activer, elle est mieux en bougeant. C’est plus ou moins facile de sentir ça en ayant des trucs à faire. Elle aimerait se relaxer, elle aimerait bien apprendre. Mais la relaxation est un peu un piège. Elle se rassoit et ça s’assoit à côté d’elle. L’envie, la soif, c’est là, ici. » Alors Paula lutte jour après jour.



Roddy Doyle a eu l’excellente idée de reprendre le personnage de « La femme qui se cognait dans les portes » dix après. Contrairement au premier roman, Roddy Doyle emploie ici la troisième personne du singulier. J’avais peur de ne pas retrouver la puissance de la voix de Paula. Mais au bout de quelques pages, j’ai totalement retrouver le personnage, son franc-parler et sa gouaille ainsi que la capacité de l’auteur à se mettre dans la peau d’une femme.



Le roman a été écrit en 2006, durant la période du Tigre Celtique. L’Irlande devenait attirante économiquement, on sait aujourd’hui que cela n’a pas duré. Paula découvre un nouveau monde, une nouvelle Irlande. Au travail, elle est entourée d’immigrés venus tenter leur chance. Paula est étonnée, discute avec eux pour connaître leurs histoires. Il faut dire que l’Irlande a toujours plus été un pays d’émigration que l’inverse. D’ailleurs, les irlandais recommencent à quitter massivement leur pays depuis la crise financière. Paula découvre également la société de consommation par le biais de sa fille ainée Nicola. Cette dernière lui achète un frigo surdimensionné, un écran plat et même un téléphone portable pour surveiller ses faits et gestes. Paula s’émerveille de toute cette technologie et s’en amuse.



Mais le cœur du roman est une femme qui bataille pour reconstruire sa vie. Paula doit lutter contre son addiction, elle s’occupe l’esprit pour oublier l’envie et son passé. Les deux resurgissent sans cesse tout au long de l’année que nous passons avec elle. Paula s’accroche pour ses enfants. Elle doit regagner leur confiance et notamment celle de John -Paul qu’elle ne voyait plus. Courageusement, patiemment, elle renoue les liens brisés par l’alcool et la violence de son mari.



Le ton de Roddy Doyle dans « Paula Spencer » est une nouvelle fois très juste. Il y a beaucoup de tendresse, d’émotion dans les liens qui unissent Paula et sa famille. Lentement, Paula reprend goût à la vie et c’est tout simplement magnifique.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
Commenter  J’apprécie          30
Paddy Clarke Ha Ha Ha

Il est la terreur de l'école municipale de Barrytown, un quartier sordide à la périphérie de Dublin dans les années 1960.

Son nom Paddy Clarke. Fan de Geronimo, ce gamin occupe son temps à imaginer les pires tours. Mais le garnement a un secret. Chez les Clarke, l'heure n'est pas à la concorde. Entre Sindbad, son cadet au mutisme inquiétant, et les disputes incessantes de ses parents, Paddy craque. Jusqu'à cette nuit où, à l'issue d'une ultime scène de ménage, des coups pleuvent et la porte claque. Son père vient de les abandonner.

A l'école, les rumeurs ne tardent pas à courir. Et l'enfant abandonné devient vite le souffre-douleur de toute la cour : " Paddy Clarke n'a plus de papa Ha Ha Ha ".
Commenter  J’apprécie          30
The van

Très certainement l'apocalypse de la trilogie... s'il ne fallait en lire qu'un...
Commenter  J’apprécie          30
The commitments

“The Commitments” est le premier tome de la trilogie de Barrytown. Roddy Doyle a inventé ce quartier de Dublin et nous fait partager le quotidien de ses habitants. Dans ce premier volet, il est essentiellement question de musique. Jimmy Rabbitte est un fin connaisseur, il achète tous les magazines spécialisés, revient toujours de ses virées en ville avec un disque sous le bras. Il est du coup en avance sur ses copains, il écoute de la soul alors que les autres en sont encore à Frankie Goes to Hollywood ! Lorsque ses amis lui parlent de fonder un groupe, Jimmy est tout de suite partant. Le hic c'est qu'il ne sait jouer d'aucun instrument… Mais ce qui prime c'est l'envie et l'enthousiasme. D'ailleurs Jimmy ne fait pas jouer les musiciens qu'il auditionne, il se contente de leur demander leurs influences musicales ! Car il a une idée bien précise sur ce que devra être son groupe : les Commitments seront les premiers à jouer de la soul dublinoise ! Et pourquoi de la soul ? Parce que la soul est la musique du peuple, parce que la soul est la musique des noirs et que “les Irlandais sont les noirs de l'Europe, les Dublinois sont les noirs de l'Irlande et les Dublinois du Nord sont les noirs de Dublin”.



Nous partageons ensuite le quotidien de cette bande de bras cassés qui savent tout juste tenir leurs instruments. Ils progressent pourtant au fil des séances et des conseils du seul vrai musicien de la troupe : Joey Les Lèvres qui a joué pour les Beatles et James Brown. Peu importe pour lui que les Commitments jouent mal puisque la soul est une musique démocratique, populaire, que tout le monde peut s'approprier. C'est une musique révolutionnaire que les Commitments rendent au peuple dublinois. L'influence irlandaise est bien affirmée puisque les chansons sont adaptées à ce contexte. C'est notamment le cas de “Night train” de James Brown qui fait un véritable tabac dans sa version dublinoise !



Les situations sont toutes extrêmement cocasses et les répétitions sont très souvent épiques. Je me suis régalée à suivre les aventures de ce groupe fantasque. Le livre est très rythmé et l'humour prédomine dans les situations comme dans les dialogues. C'est le cas lors de leur premier concert où sont réunis leurs amis et leurs familles. Malgré le fort quotient sympathie du public, Mickah, le videur officiel du groupe, passe son temps à forcer les gens à applaudir et à crier “Une autre” ! Un autre grand moment d'anthologie (et ce livre en est bourré) est une discussion à propos de Dean, le saxophoniste du groupe. Joey Les Lèvres est très inquiet suite à un solo et Jimmy lui en demande la raison :



“- Il m'a avoué qu'il écoutait du jazz



- Et alors?



- Le jazz est l'antithèse de la soul.”



Rien de pire pour Joey Les Lèvres que le jazz, cette musique froide, intellectuelle et élitiste. Il exècre Charlie Parker, Dizzy Gillespie et Miles Davies !



“The Commitments” est une lecture extrêmement réjouissante. Les personnages sont très attachants et leur enthousiasme est réellement communicatif. Un livre qui donne une furieuse envie d'écouter James Brown, Otis Redding et Marvin Gaye en boucle !
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
Commenter  J’apprécie          30
La Femme qui se cognait dans les portes

Ce livre est un véritable coup de poing.

Il est affreusement bon ...et tellement bien écrit.

Comment aborder un sujet si sordide, si lâche que la maltraitance d'une femme ?

Comment rendre la lecture agréable ?

Comment "étouffer" l'horreur quotidienne jusqu'à la rendre "ordinaire" ?

Comment est-ce possible ?



Il faut s'appeler, simplement, Roddy Doyle



Impossible d'oublier ce livre qui ne sombre jamais dans le pathos, mais qui, sublime espérance, surfe sur un humour à toute épreuve.

Et ce n' est pas peu dire.



Paula Spencer est entrée dans ma vie, sans frapper à la porte
Commenter  J’apprécie          20
The commitments

Livres n°8



La trilogie de Barrytown.

Roddy DOYLE



Livre nº8

The commitments.



La famille Rabitte est une famille typique irlandaise (près de Dublin) de la fin des années 80/début des années 90.

Jimmy Jr le fils aîné se met en tête (et il y parvient) de monter un groupe de musique soul.

Sauf qu’il ne joue de rien.

Mais sa personnalité de leader va l’amener à constituer ce groupe, le voir se produire sur scène et jouir d’un succès éphémère avant sa dissolution.



Un premier tome qui met en place le décor de la trilogie.

Beaucoup de paroles de chansons dans ce roman que j’ai trouvé un peu pénible (grosse envie de lecture en diagonale).









Commenter  J’apprécie          20
Paddy Clarke Ha Ha Ha

Paddy Clarke est un garnement de dix ans à l'imagination débordante qui n'adore rien tant que jouer des tours pendables à ceux qui l'entourent. Il relève d'innombrables défis dans les chantiers, les terrains vagues et les boutiques de Barrytown. En compagnie de ses complices de toujours, il fait les quatre cents coups. Toutefois, ses jeux ne peuvent le protéger indéfiniment des disputes de ses parents... Les aventures de

Paddy -un garçonnet de neuf/dix ans- qui nous raconte sa vie dans la banlieue d'une ville au bord de la mer en Irlande des années 60, avec ses copains -Kevin, Ian McRoy, Liam et Aidan-, son petit frère surnommé Sinbad et ses parents. Drôle, attachant avec ses joies et ses peines.
Commenter  J’apprécie          20
Smile

Le livre est très émouvant, mais parfois à la limite du supportable, indélébile. Victor Forbes peut toujours vomir, mais cela ne suffit pas. Toujours il se retrouve face à son double, excroissance de lui-même, née le jour où il ne lui fut plus possible de vivre, il ne lui restait plus alors qu’à faire semblant. Mention spéciale à la traduction de l’anglais (Irlande) par Christophe Mercier.
Commenter  J’apprécie          20
Smile

Victor vient de se séparer de Rachel. Il retrouve une vie de célibataire et prend ses habitudes au pub voisin dans lequel il rencontre Ed qui dit être un ancien copain d'école. Mais Victor n'a aucun souvenir de lui et visiblement sa mémoire a oublié beaucoup de choses de cette période. La rencontre avec Ed va l'obliger à un retour en arrière et à affronter une réalité qu'il se cache depuis des années. le personnage de Victor permet à Roddy Doyle d'aborder le thème de la pédophilie dans les écoles catholiques irlandaises avec délicatesse mais sans rien cacher de cette terrible vérité.
Commenter  J’apprécie          20
Smile

Mes dix mots inspirés par cette lecture : Confusion - Puissant - Mensonges - Déni - Irréversible - Effroi - Effusions - Popularité - Oubli - Viols
Commenter  J’apprécie          20
Smile

Divorcé, écrivain raté, sans amis ni famille, Victor Forde se sent seul. Pour combler sa solitude, il prend l’habitude de se rendre dans un pub près de chez lui. Un soir, un homme s’approche de lui, affirmant qu’ils étaient ensemble au collège. Tout de suite, Victor se méfie de cet ancien camarade dont il ne parvient pas à se souvenir.

Il y a dans ce roman une ambiance particulière, un malaise qui s’installe rapidement et dont on ne se défait pas. La présence d’Ed Fitzpatrick est pesante, il est trop insistant et il est difficile de savoir quelles sont ses intentions. N’est-il qu’un quinquagénaire bedonnant et un peu lourd ? Ou bien sait-il quelque chose sur Victor ? Après cette rencontre, Victor se replonge dans ses souvenirs et le malaise est bien palpable sous l’apparente banalité du quotidien de la vie d’un collégien. La tension est de plus en plus palpable jusqu’au dénouement final à la fois invraisemblable et déjà vu. Je n’ai toujours pas décidé si ce dénouement est un coup de génie ou une déception. Mais la qualité de l’écriture, la facilité avec laquelle l’auteur a su distiller la tension et créer cette atmosphère oppressante, la richesse de l’univers qui se dessine dans un roman relativement court, font de ce roman une excellente lecture que je ne peux que recommander.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
Commenter  J’apprécie          20
Smile

"Et la fin est sidérante." La livrophage

"Et quelle fin ! Je n’en dirai pas plus, évidemment, si ce n’est que je ne m’y attendais pas et que je l’ai vécue comme un uppercut bien visé. Et que j’ai encore du mal à me relever." Nyctalopes

"Il serait impardonnable d’en dire plus, mais allez-y, lisez tranquillement, profitez de cette description de l’Irlande, puis prenez-vous la claque finale." Actu du noir



... Voilà ce qui m'a décidée à me précipiter vers la librairie la plus proche, et à contrevenir à mon habituelle patience vis-à-vis d'une rentrée littéraire que j'observe de loin, attendant sagement les sorties poche des titres alors notés.



Bon, autant régler tout de suite mes comptes avec cette fin qu'il me tardait tant d'atteindre, à propos de laquelle j'ai échafaudé tellement d'hypothèses incroyables -voire carrément tordues- que, bien que ne l'ayant pas précisément devinée, je n'ai pas été vraiment surprise... Mais peu importe, cette lecture aura été l'occasion de renouer avec un auteur lu il y a bien longtemps, et ces retrouvailles ne m'ont pas déçues.



Le narrateur, Victor Forde, vient de se séparer de sa femme Rachel. Il a perdu, avec cette séparation, plus qu'une épouse. Lorsqu'il l'a rencontrée, il se considérait comme un jeune homme timide et stupide, mal dégrossi, "ne pratiquant jamais le sexe". Rachel, belle et audacieuse, fut son aubaine, le déclic qui lui a permis d'exploiter ses talents, de sortir de sa coquille. Le couple a rapidement connu la célébrité, elle en tant qu'une des premières femmes entrepreneurs devenue incontournable dans les médias, lui comme animateur d'un talk-show radiophonique réputé pour ses prises de positions provocatrices dans une nation puritaine et machiste.



Rachel a continué sur sa fulgurante lancée, et lui a fini par laissé stagner ses ambitions à l'état de projets. Est-ce ce décalage qui les a séparé ? On ne connaîtra pas vraiment les raisons de leur éloignement. Au début du récit, Victor est revenu vivre dans le quartier où il a grandi, parmi ses souvenirs d'enfance et cette Irlande ouvrière dont il est issu, plombée par la médiocrité de lendemains sans rêves, la dépression, l'alcoolisme. Réalisant sa solitude, il éprouve le besoin de retrouver sa place dans ce monde loin duquel il a dérivé, de faire partie du groupe, de renouer avec la camaraderie d'antan.



C'est en se rendant régulièrement dans le pub à côté de chez lui pour concrétiser cette résolution, qu'il rencontre Fitzpatrick. Ce dernier l'aborde en lui rappelant qu'ils ont fréquenté le même collège, -celui des Frères Chrétiens-, que Victor en pinçait pour sa sœur... mais celui-ci ne parvient pas à remettre cet individu vulgaire et collant, qui lui inspire des sentiments ambivalents, entre répulsion et sympathie, comme s'il reconnaissait en lui un souvenir imprécis, à la fois familier et gênant.



Alternant entre un présent désenchanté, ponctué des rencontres avec ce lourd personnage, et les réminiscences d'une enfance placée sous l'égide de la brutalité tacitement admise que les enseignants de son école catholique faisaient subir à leurs élèves, le récit, empreint d'une sourde mélancolie et d'un sentiment d'oppression latent, révèle peu à peu l'ampleur du mal-être qui hante le narrateur. Roddy Doyle, maître dans l'art de la suggestion, distille lentement les indices qui nous font entrevoir une vérité que la scène finale éclaire d'une lumière crue et effroyable...



A lire, en essayant de ne pas anticiper la fin... !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          20
Smile



Victor Forde vient de se séparer de l'amour de sa vie. Anéanti, il retourne vivre dans le quartier dublinois de son enfance.

Pour combler le vide de sa nouvelle vie, il se force à sortir et se rends dans le même pub chaque soir. C'est là qu'un soir il va rencontrer Ed Fitzpatrick, une vieille connaissance dont il a du mal à se souvenir. 





” Je n'appréciais pas Fitzpatrick. Mais il m'avait ramené tellement loin en arrière ; c'était l'appât, le leurre. Il ne s'agissait pas de nostalgie. Je ne le pense pas. ” 




On ne peut pas dire qu'il apprécie sa compagnie, mais en sa présence, leurs souvenirs communs d'écoliers chez les frères chrétiens, semblent prendre une tournure différente. Il semble avoir occulté une partie de ce passé.





” Et je plaisais à cet homme violent avec la tête de Desperate Dan. Je le savais - tout le monde le savait - à cause d'une chose qu'il avait dite plus de deux ans plus tôt, quand j'avais treize ans. 
« Victor Forde, je ne peux résister à ton sourire. » 
C'était comme une réplique de film, prononcé à un très mauvais endroit. Je savais que j'étais foutu. “




Ed Fitzpatrick semble être le détonateur qui va faire exploser sa boîte à secret. Va-t-il enfin pouvoir affronter la réalité ? 




Ce que j'en dis : 


Voilà le genre de roman que l'on aime croiser dans une vie de lectrice. Un roman choc qui te mets K.O et qui prend sens dans sa finalité absolument sidérante. 
Dans cette histoire, l'auteur aborde différents thèmes, tels que le divorce, la solitude, les séquelles liés à certains souvenirs refoulés qui cachent un sujets on ne peut plus tabou : la pédophilie dans les écoles chrétiennes instituées par des ” frères ”, véritable scandale qui a détruit la vie de milliers de jeunes irlandais. 




Mais ce qui fait la force de ce récit, c'est la manière dont toute cette histoire est présentée, ses enchaînements, cette introspection dans la vie de cet homme qui semble perdre pieds jour après jour.


Un livre coup de poing, qui te coupe le souffle. 
C'est osé, inventif, ingénieux, surprenant, bouleversant, étrange, un shot irlandais explosif. 


Lien : https://dealerdelignes.wordp..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Roddy Doyle (640)Voir plus

Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason ou Camilia Läckberg

L’enfant allemand ?

Arnaldur Indridason
Camilia Läckberg

10 questions
123 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}