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Critiques de Sebastian Fitzek (1434)
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Le colis

Excellent roman policier. L'intrigue est bien ficelée. Les éléments psychiatriques tout à fait plausibles. L'auteur sait nous tenir en haleine. A aucun moment, avant les toutes dernières pages, je n'aurais deviné qui était le coupable. Un polar à la façon allemande qui ne s'oublie pas.
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Siège 7A

Le talent de Sebastian Fitzek qui a distillé une bonne dose de tensions n’est plus à démontrer. Or dans son dernier thriller, « Siège 7A », il fait monter en puissance le suspens et se joue de ses lecteurs en maintenant tout du long un rythme soutenu. J’ai adoré!



Le docteur Krüger est un psychiatre allemand qui vit à Buenos Aires. Lorsque sa fille unique Nele est sur le point d’accoucher, il est prêt à se rendre à son chevet. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’elle allait se faire enlever et qu’un jeu machiavélique allait se mettre en place.



Manipulations, faux-semblants, jeu de piste : voici quelques thèmes que vous pourrez retrouver dans cette lecture. Au fil des pages, c’est bourré de surprises avec des cliffhangers, vous empêchant de suspendre votre lecture. En plus d’y avoir beaucoup d’actions, Sebastian Fitzek s’emploie à donner de la substance à ses personnages et à travailler intelligemment l’aspect psychologique de son histoire.



Avec des rebondissements en série, les chapitres sont alternés entre trois personnages principaux : le docteur Mats Krüger, sa fille Nele et le docteur Feli, une amie également psychiatre. Si vous être phobique de l’avion, vous partagerez beaucoup en compagnie de Mats mais vous risquez aussi de frémir à la lecture de ce huit-clos bluffant. On y apprend également des choses sur cette peur ainsi que sur des faits réels touchant le milieu de l’aviation.



En regardant mes bibliothèques et mes carnets de lecture, je me suis rendue compte que je ne lisais pas beaucoup, pour ne pas dire quasi rien, en matière de littérature noire allemande. Pourtant, cette dernière compte de bons noms comme celui de Sebastian Fitzek. Je l’avais découvert par son livre « Le briseur d’âmes », il y a déjà très longtemps, puisque sa parution date de 2013. Mais quelle erreur ai-je fait de ne pas l’avoir plus suivi car je me suis régalée avec « Siège 7A ». Je devrai, sans conteste, combler cette lacune.



Un tout grand merci aux éditions de L’Archipel pour leur confiance.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Thérapie

Cela faisait des années que ce livre était dans ma PAL. Reçu en cadeau de la maison d'édition, j'avoue qu'il ne m'attirait pas spécialement. Je l'ai rangé dans ma bibliothèque et complètement oublié. Ce n'est qu'après un tri que j'ai remis la main dessus et que je me suis dit pourquoi pas ?



Résultat, livre commencé hier soir et ... fini cette après-midi (parce que j'ai été obligée de le lâcher hier ^^).



Lorsque la fille d'un psychiatre très réputé tombe mystérieusement malade, il me met tout en œuvre pour la sauver et va de spécialite en spécialiste. Tout bascule le jour où lors d'une visite chez un énième médecin, la fillette disparait.

Les années passés aucun n'indice ne permet de retrouver la petit Josy.



C'est dans ce contexte que le docteur décide de s'exiler dans sa demeure familiale situé sur une petit île très isolée afin de préparer une interview.

En recherche de calme pour arriver à enfin faire son deuil 4 ans après la disparition de sa fille, il va être dérangé par Anna Spiegel, jeune femme prétendant être schizophrène et vouloir suivre une thérapie... De plus, une tempête empêche qui que se soit de quitter l'île durant plusieurs jours.



Ce roman est tout simplement addictif! On se sent, nous aussi, coupé du monde. Le style narratif est très fluide. Les bases de l'histoire sont très vides posés.

On sent bien que quelque chose ne va pas avec les personnages, mais on ne parvient pas à mettre le doigts dessus. Pourtant, après avoir lu le dénouement, on se dit mais ouiiiiiiiiii. Les indices étant sous nos yeux, distillés par petites touches subtiles. Et c'est justement cette chute qu'on avait pas prévue qui fait qu'on aime tant ce genre de roman !



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Siège 7A

« - Votre mission, docteur Krüger, si vous voulez sauver la vie de Nele, consiste à activer la bombe psychique qui se trouve à bord. »



Musique.

Genre générique de film, genre mission impossible, genre Lalo Schiffrin.

C'est pour l'ambiance.

Un esprit confinement, c'est pour le côté anxiogène.

Enfermé dans un avion, vol long courrier Lufthansa, Buenos Aires - Berlin. Une jolie hôtesse de l'air, grande et blonde, m'accueille. les seins généreux, le tailleur bien lissé, genre allemande.

Rangée 7, place A.

A l'avant de l'appareil.

Envie d'une blonde allemande, genre Paulaner, me propose-t-elle, avant de m'enfoncer dans mon siège, l'esprit peu serein à traverser l'Atlantique, les pieds en l'air, la tête dans les nuages.



A son bord, plus de six-cent passagers.

Une confiance aveugle dans un pilote, ou dans une carlingue de métal.

Difficile de dire la folie des hommes à poursuivre le rêve d'Icare.

La vie peut dépendre de si peu de chose, comme par exemple d'un psychiatre reconnu dans ce même avion.

Un coup de téléphone, profitez-en, la liaison est offerte par la compagnie.

Un inconnu au bout du fil.

Un cri dans la nuit... Ou dans l'immensité du ciel.

A vouloir tutoyer les anges...

A s'en brûler les ailes...



Cas d'école classique, tuer 600 personnes ou sauver sa fille.

Le compte à rebours a commencé à 10.000 pieds, une dizaine d'heures pour faire s'écraser l'avion. Mais comment retrouver le kidnappeur de sa fille, alors qu'on est coincé dans ce foutu avion, le regard perdu à travers le hublot, le soleil pointé vers l'Est.



Quand la moralité flirte avec la mortalité.

Elle est mignonne tout de même cette hôtesse de l'air, il n'y aurait pas un salon privé dans lequel je pourrais m'entretenir avec elle. C'est dans le confinement de ce lieu que toute la psychologie et la psychiatrie vont devoir jouer un rôle... de déclencheur.

Aussi puissant qu'une bombe dans la soute à bagages.
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Mémoire cachée

Un livre qui fait froid dans le dos.

Il énonce des vérités dérangeantes.

Il est suivi d'une postface fort intéressante.

Il est très bien écrit et j'ai été tenue en haleine de bout en bout.

J'ai beaucoup aimé.

Un auteur ( de plus ) à suivre !
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Thérapie

Connaissez-vous le syndrome du déjà-vu ? Connaissez-vous le syndrome du déjà-vu ? Ou peut-être celui du déjà lu ? Ou peut-être celui du déjà lu ?

Bon arrêtons là les répétitions. Vous avez compris où je veux en venir :-)



C'est le sentiment qui m'a traversé tout le long de la lecture de court roman. Agaçant quand vous avez déjà saisi l'intrigue dès les premières pages. Et de la voir se dérouler exactement comme vous le pensiez. Et ce n'est pas la "petite" révélation surprise de l'épilogue qui contrebalancera le ressenti.



Alors mauvais le bouquin ? vous demandez-vous suspendu à mes lèvres...

Aaaaahhhh !!! Zut le cri d'un lecteur qui vient de décrocher...

Ah, on m'informe que c'est Hugo à qui une lectrice babelienne a enfin envoyé un string usagé !



Donc mauvais ou pas ? Rhoooo ce suspense insoutenable...



Non pas mauvais !

D'abord, parce que vous n'êtes pas obligé d'en découvrir la fin dès le début bande d'heureux veinards !

(ce n'est pas une chance, juste une malédiction quand ça arrive)

et surtout la construction de l'intrigue est éminemment accrocheuse.

Car ce bougre de Sebastian Fitzek ne manque pas de talent de conteur. Les chapitres sont courts, percutants. Pas le temps de se lasser. Déjà le chapitre suivant. Un vrai page turner. Si seulement d'autres auteurs suivaient cet exemple... À croire que comme les écrivains du XIXe ou les pigistes du XXe, ils sont payés à la ligne O_O





Épuré le bouquin donc ce qui n'empêche pas un style puissant, accrocheur.

Les descriptions de l'île de Parkum, de ses habitations, de son paysage de sa météo sauvage dessinent rapidement un vrai univers brumeux. Et dangereux.

En effet, l'île est lugubre,

dangereuse, ténébreuse et comme souvent, envoûtante.

Forcément avec un bouquin qui s'appelle "Thérapie" et dont le héros est psychiatre, vous serez abreuvé de faux-semblants. Il faudra donc séparer le bon grain de l'ivraie et chercher des indices parmi toutes les fausses pistes proposées et c'est là que le bouquin claque vraiment. Court, intense et sucré.

2,5/5



Si on était divisé sur le Pollock, on se retrouve sur le Fitzek mon cher Lehane-Fan ;-)

Bon par contre mon ami Gruz, on n'est pas aligné là, fais quelque chose !!!
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Le somnambule

Sans doute suis-je un peu masochiste de m'être à nouveau lancée dans un thriller psychologique de Sebastian Fitzek..

Après Thérapie qui m'avait laissée en pleine confusion, me voilà embarquée dans les problèmes de parasomnie et de somnambulisme en particulier.



Le pauvre Leo souffre de cette maladie depuis l'âge de onze ans, probablement traumatisé par le décès accidentel de ses parents et de sa soeur, accident dont il fut le seul survivant.

Suivi par un psycholgue chez lequel l'ont conduit ses parents adoptifs, on le dit guéri et, devenu architecte, il s'installe dans un appartement avec sa toute nouvelle épouse.

Il va pourtant se retrouver confronté à ce trouble de la personnalité lorsque la jeune femme le quitte un matin, sans explications et fortement tuméfiée.

Commence alors un véritable imbroglio de faits et d'errances labyrinthiques entre éveil et sommeil. Dans ce troisième niveau que représente la paralysie du sommeil.

Que fait Leo lorsqu'il a une crise de somnambulisme ?

Se peut-il qu'il fasse du mal à ceux qu'il aime ?



Ne nous leurrons pas, le dénouement était plutôt prévisible. Pas d'énorme surprise, donc..

Mais, en ce qui me concerne, contrairement à ma première rencontre avec monsieur Fitzek, Le somnambule est parvenu à me tenir en haleine sans ennui.

Quelques invraisemblances bien sûr, noyées dans le rythme du récit, et auxquelles je ne me suis pas trop attardée.

C'est assez bien ficelé même si peu original.

En tout cas, suffisamment captivant pour une lectrice peu coutumière du genre telle que moi.

Pas une trop mauvaise pioche, donc...
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Le cadeau

Tout d’abord un grand merci à Mylène de L’Archipel pour ce thriller délicieusement tordu que j’ai beaucoup aimé.



Milan est un ancien cambrioleur repenti, devenu serveur dans le restaurant qu’il avait voulu braquer et en couple avec sa collègue Andra. Il souffre d’alexie, une incapacité totale à lire ou écrire, son handicap n’est pas reconnu et il met toute son énergie à ne pas se faire surprendre. Il ne peut donc que se déplacer en vélo. Un jour qu’il est arrêté à un feux rouge, il voit dans la voiture d’à côté une adolescente en larmes qui colle un papier à la fenêtre, il ne peut le lire mais pense tout de suite à un enlèvement. Il arrive à suivre la berline jusqu’à un quartier résidentiel. Revenu au travail, il décide de retourner vers la maison où est entrée cette famille avec Andra après leur service. Un vieil homme est venu lui apporter une boite de comprimés, lui disant que ça lui permettrait de réapprendre à lire. Milan n’est croit pas un mot, mais à partir de ce moment sa vie bascule et le passé semble vouloir le rattraper tandis qu’il essaie de savoir ce qui est arrivé à cette jeune fille qui l’attire mystérieusement, il se lance aux trousses des ravisseurs avec son amie. Les rebondissements s’enchaînent, le passé et le présent se mêlent. Sebastien Fitzek est expert pour manipuler son lecteur, qui est vite aussi perdu que Milan dans les secrets de famille, personne n’étant ce qu’il semble être.



Je ne connaissais pas du tout ce handicap et dans notre monde où la lecture et l’écriture font partie des premiers apprentissages, on ne peut s’imaginer qu’il y a de nombreuses personnes qui n’y ont pas accès. Leur vie quotidienne est très difficile et il doivent compenser largement pour donner le change, avoir un travail et surtout ne pas être démasqués. En Allemagne il y a plus de six millions d’analphabètes, ce qui paraît incroyable à première vue.



Comme beaucoup de thrillers, celui-ci joue sur l’opposition du bien et du mal, du déterminisme et du libre arbitre. Qui est vraiment Milan ? Une victime ou un coupable ? Les mystères de son passé ne sont pas vraiment résolus et le final est tout à fait impossible à deviner. L’écriture est fluide et addictive, ce livre se lit d’une traite, nous réservant d’innombrables surprises. C’est seulement le deuxième roman de cet auteur que je lis, mais j’ai envie d’en découvrir d’autres.



Le livre parle de plusieurs thématiques très intéressantes et sa trame est vraiment très originale, même si tout n’est pas résolu à la fin. C’est l’assurance d’un excellent moment de lecture qui ravira les amateurs de thrillers.



#LeCadeau #NetGalleyFrance !
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Passager 23

Nous devions embarquer sur le Sultan des Mers, vers 22h30. J'avais préparé minutieusement mes affaires. Ni elle ni moi n'avions anticipé la suite des événements. Les derniers rayons du soleil rasaient la mer qui était ce soir vraiment très calme. le bateau est arrivé à quai. Personne n'en est descendu. Elle m'a regardé, ses yeux clairs comme l'eau plongeaient dans l'incompréhension. Où étaient les voyageurs ? Je lui répondis avec un mouvement de tête, quand soudain…



Un homme est apparu sur le pont. Soulagement ? Non. Succinctement, nous étions invités à rentrer chez nous. L'embarcation n'avait plus lieu. L'homme nous avait annoncé une panne technique, obligeant le Sultan des mers à l'immobilité. Des yeux de ma femme, l'incompréhension s'était propagée dans tous les esprits, l'excuse de la panne ne pouvait nous satisfaire…



Le lendemain, de retour à Berlin, le Berliner Morgenpost titra son article principal : « Incompréhension et mystères règnent à bord du Sultan des mers ». Je le lus avidement, en quête de réponse :



« Hier, stupeur et incompréhension ont frappé les voyageurs qui s'appétaient à embarquer à bord du Sultan des mers, selon nos sources sur place, il semblerait que des histoires de disparitions soient actuellement liées à ce paquebot. On nous a rapporté par exemple l'histoire tragique de la femme et du fils de Martin Schwartz, disparus subitement en haute mer. Cette disparition inquiétante n'avait à l'époque, provoqué aucun remous dans l'actualité. Est-ce un événement isolé ? Non, des informateurs nous rapportent des cas similaires à bord de nombreuses croisières. Pourquoi personne n'en parle ? Il est déjà très difficile de retrouver un corps tombé dans l'eau en plein milieu de l'océan atlantique. Et la pression des grands groupes maritimes censure les journalistes qui tentent de résoudre les affaires. Personne n'en parle car personne ne peut en parler… […]



Pour en revenir à l'affaire Martin Schwartz, il semblerait que ce dernier soit retourné sur le paquebot il y a quelques semaines. Vraisemblablement, il faisait même partie des voyageurs qui devaient descendre hier soir à quai. Toujours selon nos informateurs sur place, il aurait été appelé pour résoudre une enquête à bord, une enquête liée à la disparition de sa famille.. Et durant ses investigations, il aurait été témoin de scènes terribles, loin de tout ce qu'est capable d'endurer un humain normal. Que peut-il bien se passer dans un paquebot labyrinthique, au dédale des pièces cachées, aux cales énigmatiques ? Quels secrets Martin Schwartz a-t-il pu découvrir dans les profondeurs du Sultan ? Pourquoi le paquebot est-il resté à quai durant toute la nuit ? »



L'auteur de l'article était Sebastian Fitzek. Habitué des textes forts, il savait me mettre l'eau à la bouche. Il travaillait pour le Berliner Morgenpost depuis des années. Ses capacités d'écriture avait permis au journal de rebondir après la grande Crise d'il y a cinq ans. Il avait par exemple élucidé le mystère de la Thérapie, célèbre histoire du malheureux psychiatre Viktor Larenz. Sa plume acérée était au service d'histoires toujours plus horrifiques, qui donnaient au lecteur l'envie de devenir à son tour enquêteur.



A la fin de son article dans le Berliner Morgenpost, Sebastian Fitzek proposait de poursuivre la lecture de l'histoire de Martin Schwartz, dans son livre Passager 23. Ce dernier indique-t-il, avait d'abord été censuré par les groupes maritimes, mais il s'était battu pour que l'histoire de Martin Schwartz puisse toujours exister. Je décidai donc d'aller me procurer l'ouvrage dans la librairie la plus proche…



La journée suivante, après avoir terminé la lecture de Passager 23, je sus que ma vie allait prendre un nouveau tournant. Si un lieu où l'horreur était à son apogée, c'était définitivement dans le Sultan des mers. Je me réjouis de n'avoir pas eu le malheur d'y monter, la peur était bien trop pesante. Mais paradoxalement, je me suis acheté un billet à l'instant, et je m'y rendrai dans quinze jours…
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Le somnambule

Quel bon thriller psychologique, c'est le genre de livre qui arrive dans vos mains et qu'il est très difficile de lâcher.



Ici il est question de Léo jeune homme somnambule que sa compagne Nathalie vient de quitter, nous suivons donc Léo durant ses phases d'éveil et de sommeil, très rapidement celui-ci va avoir du mal à distinguer quand il est éveillé ou endormi.



Et puis il va faire la découverte de choses étranges dans son appartement, il va également se confronter à ses voisins, à Sven son meilleur ami.



Dans la même veine que Robe de Marié de Pierre Lemaitre. En dire plus serait déjà en raconter trop, je vous invite à plonger dans cette sombre histoire de sommeil.
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Thérapie

Un thriller psychologique qui tient son lecteur en haleine de la première page à la dernière avec une fin des plus inattendue .

C'est incroyable comme une fois commencé, on ne peut le lâcher ce livre car, on désire en savoir plus, connaître la suite, le dénouement.



Nous suivons le récit de Viktor Larentz, éminent psychothérapeute qui, suite à la disparition de sa fille est plongé dans un embrouillamini incroyable. Très vite, nous nous retrouvons dans une sorte d'isolement avec Viktor, où nous passons notre temps à chercher ce qui est réel ou ne l'est pas... bref, nous sommes plongé dans son univers angoissant, sombre....



Le style de l'auteur est incroyable avec des flash-back entre Parkum et son décompte (5 jours avant la Vérité, 4 jours .... etc) et cette chambre d’hôpital. Nous nous retrouvons comme le personnage dans une situation de flottement entre deux mondes, avec des tas de questions en tête.

La fin du récit est complètement inattendue et apporte en quelques mots la réponse à toutes nos questions MAIS, oui il y a un mais , cette fin ne cadre pas avec l'ambiance générale du livre : nous sommes plongé dès le début dans une sorte de psychose où le lecteur est incapable de différencier la réalité de la fiction... et la fin est comme un gros coup de frein ! On passe directement à quelque chose de "banal", à une grosse cassure de rythme, d'ambiance qui gâche l'effet de l'ensemble



Ce livre se rapproche assez de l'intrigue de Puzzle de Frank Thilliez et de Shutter Island de Dennis Lehane mais.... le rendu général est encore plus stressant que ces deux derniers d'un point de vue général (.



Un superbe thriller psychologique digne de vous donnez des sueurs froides ! (même si cette fin est vraiment bizarre )
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Ne les crois pas

Deuxième thriller de l'auteur publié en France, après l'excellent "Thérapie". Même s'il est bien différent dans son thème, il reprend le même procédé : une action menée à 100 à l'heure avec un rebondissement à chaque fin de chapitre.

Et des chapitres, il y en a pléthore, Plus de 100 !

Alors oui, certaines ficelles sont grosses vu le nombre de cliffhanger (le mot convient bien, l'histoire est très cinématographique), et oui ça ressemble à une grosse production à l'américaine (même si l'auteur est allemand).

Mais Fitzek sait y faire, il sait se fondre derrière son histoire avec son écriture à la fois sobre et expressive.

Jamais il ne sort de son rôle de divertisseur et il le fait avec intelligence.

On est entrainé dans ce tourbillon pour lequel il est difficile de se détacher, tant la tension est palpable. On se dit à chaque chapitre que ce sera le dernier du jour et pourtant on continue encore et encore à se plonger dans cette haletante histoire.

A noter le bon travail sur la psychologie des personnages principaux.

Dans le genre, c'est de la belle ouvrage, sans prétention.

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Auris

Matthias Hegel, le meilleur profileur audio d’Allemagne est un formidable collaborateur pour la police. Il a l’oreille absolue ce qui lui permet d’entendre et de reconnaître des sons inaudibles pour le commun des mortels. Il est doué d’un sens de la psychologie hors normes et parvient, par la parole, à désamorcer des situations explosives. Alors qu’il vient de résoudre, sans le moindre heurt, une prise d’otages dans laquelle étaient menacés deux enfants, il déclare avoir tué une femme SDF violemment avec un cendrier et vingt-trois coups de couteau ! Arrêté, jugé, il est très lourdement condamné.

Une jeune journaliste, Jula, qui tient un blog sur des affaires criminelles non résolues, ne croit pas en sa culpabilité et veut enquêter. Elle finit par mettre la main sur un enregistrement vidéo où l’on voit Matthias Hegel à la caisse d’un parking au moment du crime, ce qui l’innocente. Pourtant le principal concerné la prie de ne pas poursuive ses investigations. Elle reçoit des menaces par téléphone lui faisant redouter le pire si elle décide de poursuivre son enquête. Mais c’est mal connaître la jeune fille que de croire que cela suffit pour qu’elle renonce…



Critique :



Le pitch de départ me semblait excellent. Notamment ce profileur qui est capable de déceler mille et une informations rien qu’en écoutant une voix. Hélas, le récit, vers la fin, accumule tellement d’invraisemblances que la déception ne peut qu’être au rendez-vous.

Les bons côtés de ce livre audio sont les multiples voix qui interviennent dans le récit et les nombreux bruitages. Mais la qualité technique ne suffit pas à sauver ce thriller bien trop peu crédible.

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Thérapie

Pour ce premier roman publié en 2008, l’auteur nous offre une descente dans un esprit torturé.

Viktor Larenz, psychiatre de renommée recherche désespérément un moyen de diagnostiquer la maladie de sa fille, Joséphine.

Souffrante depuis plusieurs mois, il consulte tous les médecins possible dans l’espoir de trouver celui qui identifiera le mal qui la ronge.

C’est lors d’une visite chez un nouveau médecin que sa fille disparaît brusquement et va faire basculer la vie de Viktor et de sa femme.



Quatre années vont passer sans avoir de nouvelles.



Le psychiatre va se rendre, seul, dans sa résidence secondaire sur une île pour se reconstruire.

Alors qu’une tempête va l’isoler, une femme sortie de nulle part va lui demander de l’aide.

Anna Spiegel, écrivain, se décrit comme étant schizophrène et lui demande une thérapie.

Face au harcèlement de cette femme et malgré l’arrêt de ses activités, Viktor va céder.

Elle lui raconte alors l’histoire de son livre inachevé, qui ressemble étrangement à la disparition de sa fille. Des événements déroutants entourent Anna mais son récit semble détenir la clef de la disparition de Joséphine.

Cette rencontre va conduire le psychanalyste dans ses derniers retranchements.



Sébastian Fitzek à l’art de nous manipuler. Il nous ballade, nous perd et nous repêche dans ce drame psychologique où se mêle folie et réalité jusqu’à son dénouement fatal.

Captivant !



Bien à vous tous amis babéliens !

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Thérapie

Après avoir découvert et adoré « Le colis », j’ai eu envie de découvrir d’autres écrits de Sebastian Fitzek. Mon choix s’est porté sur « Thérapie », le premier roman de l’auteur qui, à ma grande surprise, met également en scène un psychiatre au comportement troublant. Comme Emma, Viktor a des problèmes familiaux et va se trouver en mauvaise posture dès les premières pages, puisque lui aussi va être « de l’autre côté du fauteuil » en étant interné pour des soins et devant échanger avec un confrère. Le procédé narratif est le même : on a le droit à des flashs-backs afin de comprendre ce qui a conduit le narrateur dans cette situation, tandis que les discutions à l’hôpital éveillent la curiosité du lecteur. J’ai été assez partagée : j’ai eu la sensation de redite et d’absence de renouveau toutefois, je reconnais que le déroulé est toujours aussi efficace ! Une fois encore, Sebastian Fitzek a su me tenir en haleine et m’a donné envie de poursuivre ma lecture dès que j’en avais l’occasion. Ce thriller psychologique fut un véritable page-turner !



Une fois encore, l’auteur joue la carte des personnages inquiétants que l’on a du mal à cerner… et cela fonctionne ! On distingue bien évidemment Viktor, ce brillant psychiatre qui semble à la fois dément, rongé par le passé et vraisemblablement « normal » de temps à autre. J’ai trouvé ses doutes légitimes, notamment face à certaines situations qui m’auraient également mis mal à l’aise. Moi aussi, j’ai cherché à comprendre ce qu’il s’était passé avec la petite Joséphine/Josy et je me suis souvent demandé qui était Anna Spiegel… Cette étrange femme débarquant sur l’île de Parkum, la maison secondaire du narrateur, a rapidement suscité mon intérêt. J’aimais beaucoup l’idée de personnages de fiction prenant vie ainsi que ses interventions déstabilisantes. Ses confidences faisaient écho à la maladie incurable de Josy, mais aussi au séjour de Viktor. Ce tandem m’a mise mal à l’aise, mais m’intriguait. J’étais également déroutée par le maire de l’île ainsi que la femme absente de Viktor. Très vite, l’ambiance insolite m’a rappelé Shutter Island et j’espérais que le dénouement ne soit pas similaire…



Je reconnais que Sebastian Fitzek a su proposer une atmosphère énigmatiques et une tension angoissante. Au cours de la lecture, on se pose mille et une questions que ce soit sur les personnages mystérieux, les scènes vraies ou fausses ainsi que la vérité autour de Joséphine. Pour ma part, j’avais deviné quelques révélations et anticipé certains twists… Néanmoins, l’épilogue a réussi à m’étonner et j’ai aimé avoir la sensation de me faire balader par le récit. Ainsi, j’ai refermé ce thriller psychologique avec satisfaction, conquise par l’ambiance sombre et oppressante, mais regrettant quelques éléments prévisibles si l’on a déjà lu des œuvres similaires. Malgré tout, cela reste un bon premier roman qui donne envie de poursuivre la découverte de la plume de l’auteur.
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Le somnambule



Phase d'éveil



Tout a commencé lorsqu'Ange77, amie chère de Babelio, m'a proposé une lecture commune.

Compulsant avec frénésie sa liste de livres restant à lire, j'ai pu constater que nous en avions un certain nombre en commun. Mais sans hésiter, d'un commun accord, nous avons choisi telles deux âmes soeurs littéraires Le somnambule de Sebastian Fitzek.

Elle parce qu'elle avait adoré Thérapie du même auteur, et moi parce que je suis en pleine découverte de thrillers allemands et que Fitzek est depuis trop longtemps déjà sur ma liste d'auteurs à lire.

Nos planètes étaient alignées.

Nous avons même pu commencer notre lecture en même temps, à la micro-seconde près.

Et d'ores et déjà, je remercie Ange77, ma complice et meilleure amie, ma correspondante et confidente, pour ce fabuleux moment de lecture que nous avons partagé.

Et je reviens vous parler du livre à proprement parler ... juste après ma sieste !



* * *



Phase de sommeil



En me levant, mon regard est immédiatement attiré par la lumière de veille de mon ordinateur.

Je m'y installe donc et je lis ce que mon alter-ego a écrit.

Non mais quel ramassis de conneries ! Quelle hypocrisie ! C'est pas possible d'être aussi benêt.

La vérité, je vais vous la dire : Ange77 m'a supplié de bien vouloir lire un livre en même temps qu'elle. J'en ai sélectionné une dizaine, pour faire ma bonne action du jour. Et elle a choisi Le colis de Sebastian Fitzek. J'emmène donc le roman dans mon sac de voyage, puisque je partais en vacances, et quand le moment attendu ( enfin, "attendu", façon de parler hein ) arrive, elle m'annonce qu'elle ne retrouve pas son roman, qu'il est dans des cartons dans son grenier où il y a des rats et où il fait soixante-dix degrés à l'ombre. Et qu'est-ce que j'y peux, sérieux ? Elle pouvait pas y réfléchir avant ? Résultat des courses, nous avons du nous rabattre sur Le somambule, un autre Fitzek, et c'est moi qui ai fait des kilomètres et des kilomètres pour le récupérer sous une canicule qui m'a liquéfié. A peine de retour, j'avais un message qui me disait "Bon, comme j'ai eu aucune nouvelle j'ai commencé sans toi !". J'étais fatigué, dégoulinant de sueur, j'étais à deux doigts de prendre le livre et de le balancer par la fenêtre. Je n'ai même pas pu prendre de douche, j'avais déjà dix chapitres de retard.

Une véritable torture que cette lecture commune !

Et maintenant je verrouille mon texte, on verra bien si mon double osera publier cette version en lieu et place de son introduction lisse et mielleuse.

D'autant que je lui réserve quelques petites surprises.



* * *



Phase d'éveil



Trop courte cette sieste ! Enfin, j'ai pourtant dormi deux heures mais j'ai l'impression de ne pas avoir fermé l'oeil. D'ailleurs j'ai bien l'impression qu'un intrus est rentré chez moi en mon absence. J'ai retrouvé mon clavier d'ordinateur caché dans un compartiment de mon congélateur, et en outre quand j'ai entré le mot de passe pour débloquer mon écran de veille il ne fonctionnait plus. Ou alors je perds la tête ?

Enfin je l'ai réinitialisé, copié sur un bout de papier désormais bien caché, et c'est reparti.

Le somnambulisme, et Fitzek nous l'explique très bien, n'est pas à proprement parler des agissements inconscients qui ont lieu lorsque nous sommes endormis. C'est un état de troisième conscience, qui n'est donc ni celle de l'éveil, ni celle du sommeil. Etat durant lequel les personnes atteintes de ce trouble peuvent agir on ne peut plus normalement ( manger, se promener, discuter ) ... ou devenir de parfaits petits schizophrènes.

"Quand je dors, je me transforme. Je ne suis plus moi-même."

Le cas bien réel de Kenneth Parks est d'ailleurs rapidement mentionné au sein du livre. Le 24 mai 1987, ce Canadien apparemment heureux mais souffrant de parasomnie a conduit en pleine crise de somnambulisme durant vingt-cinq kilomètres, se rendant chez ses beaux-parents. Il a agressé son beau-père et tué sa belle-mère avant de se rendre à la police. Le jury l'a déclaré innocent à l'unanimité étant donné qu'il n'était pas conscient de ses actes.

Dans le roman de Fitzek, le somnambule s'appelle Léo Nader. Il a lui aussi été victime de troubles du sommeil alors âgé de onze ans, à la suite d'un violent traumatisme.

Devenu adulte, alors que son cabinet d'architecture est en plein essor et qu'il a épousé la somptueuse et richissime Natalie, photographe de renom, les crises recommencent. Ils ont réussi à emménager dans un luxueux appartement où les locataires sont triés sur le volet, mais le rêve devient bientôt cauchemar.

Son épouse Natalie prend ses jambes à son cou, le visage meurtri, en boîtant, effrayé par son conjoint. En parallèle, Léo a égaré son alliance, mis ses chaussures au micro-ondes, et il sait que dans cet état troisième il est capable de tout.

Même de faire du mal à la femme qu'il aime. Sans pouvoir s'en souvenir.

Et son épouse semble avoir totalement disparu des radars.

Dès lors, il appelle à l'aide. Son ancien psychiatre se souvient de lui, mais il s'apprête à partir en voyage. Ses propos sont cependant plutôt rassurants.

Il prévient même la police, mais ils doivent attendre deux semaines avant de pouvoir commencer à rechercher un adulte disparu.

J'étouffe un premier baillement, puis un second. Allez, je suis presque au bout de mon paragraphe.

Il ne reste donc d'autre choix au sympathique Léo que d'enquêter sur lui-même, et de découvrir ce qu'il fait en réalité quand il est endormi afin de découvrir la solution du mystère.

Et il faut à tout prix que j'aille me faire du café. Mais je n'ai même pas le courage de me lever de mon fauteuil.

Je crois bien que je suis en train de piquer du nez.



* * *



Phase de sommeil



Ah, ça fait plaisir d'être de retour !

Vachement bien caché le nouveau mot de passe … Dans le premier tiroir à droite, bien en évidence …

Bon, vous l'aurez compris, moi la lecture c'est pas trop mon truc. Je préfère sortir m'amuser en ville et picoler, regarder des trucs cochons sur internet, ou creuser des tunnels la nuit. Comme Antyryia ( non mais quel pseudo ridicule ... ) n'utilise quasiment jamais son garage, j'ai d'ailleurs commencé à creuser un souterrain qui devrait m'emmener jusqu'en Belgique.

Histoire de rendre une visite surprise à cette si chère Ange77 en débarquant directement dans sa salle de bain. J'irai probablement au grenier ouvrir tous ses cartons pour voir combien de temps ça lui aurait pris pour retrouver Le colis. Cinq minutes ? Dix ? En fonction, j'adapterai ma punition. Mais bon, soixante kilomètres environ, même en ligne droite, ça va me prendre un peu de temps. J'ai déjà creusé un puits, installé une échelle rudimentaire sous une trappe, et creusé une galerie d'une bonne centaine de mètres.

Alors que je m'apprête à continuer, j'entends comme des gémissements à proximité.

Je l'avais complètement oublié celle-là ! Un petit souvenir de ma virée de l'avant-veille, ligotée et baillonnée. Encore en vie de toute évidence.

N'écoutant que mon bon coeur ( et aussi pour maintenir plus longtemps le plaisir de la torture j'avoue ), je retire la muselière de ma jeune victime afin de lui donner un peu d'eau. Et elle me mord la garce ! Jusqu'au sang ! Ses dents ne veulent pas lâcher mon poignet !

Seul un bon coup de pelle parvient à lui faire lâcher prise.

Quant à moi, après avoir creusé quelques centimètres supplémentaires, je remonte désinfecter ma morsure et mettre un pansement avant de m'installer devant l'ordinateur.

Et là, j'ai une idée de génie !

Bon, je n'ai pas lu cette histoire de somnambule de Sébastian Fitzek, mais mon autre moi prend tellement de notes à chaque fois que j'ai un résumé complet de l'histoire, des citations surlignées.

"Presque comme s'il avait un second visage."

Celle-ci est rigolote, non ? Mais le plus drôle, ce serait de raconter la fin aux lecteurs de mon timide jumeau. Tous les membres de Babelio le détesteraient et il recevrait des messages d'insultes ! Ca serait topissime !

Alors, à la fin, Léo s'aperçoit qu'en réalité il ...



* * *



Phase d'éveil



Eh bien ... On dirait que je me suis encore endormi devant mon ordinateur hier soir.

Mais qu'est-ce que j'ai au poignet ? C'est vraiment douloureux. Je soulève le pansement et j'aperçois des traces ... de dents ?

Et pourquoi je suis tout habillé et que mes vêtements sont couverts de poussière ? Pourquoi mes chaussures sont pleines de boue ?

"Il y a tellement de choses que je fais pendant mon sommeil et dont je ne me souviens pas ..."

A ce moment je constate que ma chronique du somnambule a curieusement avancé, et je lis avec effroi ce que l'autre moi a accompli cette nuit.

Ca explique tout. Y compris mes courbatures et la fatigue toujours omniprésente.

Je vais rapidement finir mon billet - après tout, les internautes qui me liront penseront probablement qu'il s'agit d'une forme d'humour noir en lien avec le roman - et ensuite je descendrai au garage avant d'appeler la police si c'est nécessaire. Même si l'envie d'être interné ne me réjouit guère, ça ne peut décemment pas durer comme ça.

"Est-ce que je deviens fou ? Ou n'est-ce qu'une illusion ?"

Mais le plus urgent pour l'instant, c'est évidemment de vous parler de ce roman et de ce que j'en ai pensé.

L'ambiance est mystérieuse et oppressante, chaque fin de chapitre nous accorde un nouveau rebondissement, et les phénomènes inexplicables s'accumulent les uns après les autres.

"Une fois de plus, la résolution d'une énigme en a fait surgir une autre."

Le somnambule amène le lecteur de surprises en suprises, semble devenir totalement irrationnel par moments, certaines des énigmes proposées sont impossibles à résoudre, n'ont pas la moindre logique.

"Léo secoua la tête, incapable lui-même de trouver une explication qui remettrait son monde sur les rails."

Sa mémoire est telle une passoire, il ne se souvient ni d'avoir offert une croisière à ses parents, ni de ce qu'il a pu faire de la maquette de l'hôpital pour enfants pour lequel son cabinet d'architecture a répondu à une appel d'offre.

Même son meilleur ami le croit devenu fou.

Parce que finalement, c'est ce que relate le somnambule : La plongée dans la folie d'un homme qui perd tous ses repères, qui s'aperçoit que toutes ses conclusions sonr erronées, et qui se fustige à l'idée de ce qu'il a bien pu faire à son épouse. Il navigue entre rêve et réalité, reprend conscience dans les endroits les plus insolites, lutte pour ne plus s'endormir mais sa réalité est comme un mirage, il est comme prisonnier d'un délire incompréhensible qu'il a lui-même créé et qui s'intensifie encore et encore page après page, maintenant le lecteur en haleine.

On ne lit pas Le somnambule, on le dévore. Dès les premières pages Sebastian Fitzek nous happe dans son intrigue à la fois simple à suivre et complexe quand il s'agit d'imbriquer tous les éléments, et il ne nous lâche plus. Comprendre et savoir deviennent primordiaux.

Absolument rien n'est laissé au hasard, et le moindre petit détail a son importance.

Mais ( parce qu'il y a presque toujours un mais ), il est tout d'abord dommage d'en apprendre aussi peu sur le somnambulisme, sur son fonctionnement, alors que c'est le thème central du roman. Je n'avais pas besoin d'explications scientifiques détaillées, mais juste d'en savoir un peu plus sur le mécanisme du cerveau qui engendre cette état de troisième conscience, sur ses causes, sur la façon éventuelle de le neutraliser à court ou long terme.

Et ensuite, si Fitzek parvient à retomber sur ses pieds et que chaque insondable mystère finit par s'emboîter et trouver sa place dans le gigantesque puzzle de l'auteur allemand, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver la conclusion un peu trop facile par certains aspects ( même si j'ai adoré certains rebondissements totalement inattendus ).

En résumé, plaisir de lecture : 100% ... et intérêt de la lecture beaucoup plus discutable en revanche.

Merci à Angie d'avoir bien voulu éclairer ma lanterne concernant quelques zones d'ombre qui subsistaient encore au terme de notre lecture.

Très bon choix pour cette première co-lecture, j'espère qu'il y en aura d'autres.

Et en parlant de lanterne, je vais aller prendre une lampe-torche : C'est l'heure de me rendre au garage.

Mais en voyant mon lit, je me dis que m'allonger un court instant ne me ferait pas de mal.

"Surtout, ne pas m'endormir."



* * *



Phase de sommeil



Non mais c'est pas vrai, il va tout faire foirer l'autre imbécile.

Personnellement je n'ai aucune envie de finir mes jours en hôpital psychiatrique ou derrière des barreaux.

Je vais même lui rendre service puisque s'il s'imagine qu'il aura accès à tous ses romans sanguinolants qui ont fini par avoir raison de sa santé mentale et qu'il pourra tranquillement rédiger des chroniques entre quatre murs, il se met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. On dirait que j'interviens pile au bon moment.

Pas le temps de sauver la fille par contre, ou ce qu'il en reste.

J'ai donc rebouché le haut du tunnel avec un peu de ciment. Ca m'étonnerait que mon alter-égo aille chercher plus loin.

Et je profiterai une autre fois d'un long sommeil en le prolongeant avec la dose nécessaire de somnifères pour me rendre en Belgique en train.

A la limite, ça sera encore plus simple.

Et pour enfoncer définitivement le clou : N'allez surtout pas lire la critique d'Ange77 : Après tout ce qu'elle m'a fait subir, elle ne le mérite pas.



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Le colis

Après la lecture de "Passager 23" qui m'avait fortement déçu, je reviens une nouvelle fois vers Sebastian Fitzek avec des attentes énormes. En effet, j'attends une lecture à la hauteur de "Le somnambule" qui m'avait vraiment retourné le cerveau.



Que dire donc sur ce dernier thriller psychologique de cet auteur qui généralement a tout pour me plaire. Eh bien ! Je dois dire que je n'ai pas été déçu par ma lecture. En effet, côté retournement du cerveau, on fait difficilement mieux. L'auteur vous emmène avec lui, vous laisse croire que vous êtes sur la bonne piste et finalement, pour paraphraser une célèbre série télévisée, "La vérité est ailleurs!".



Les chapitres courts font en sorte que le pauvre lecteur que je suis n'arrivait pas à lâcher son bouquin pour faire autre chose. Au grand désespoir de mon entourage, certainement !



Au final, je ne savais plus qui de l'héroïne ou de moi-même était le plus malade psychologiquement ... je ne vous donnerai pas la réponse à cette question car, comme je vous l'ai déjà dit plus haut, si vous pensez pouvoir répondre à cette question, il est très probable que vous soyez dans l'erreur (ou alors c'est que vous me connaissez très bien !)



En conclusion, un livre que je vous recommande vivement si vous aimez les thrillers psychologiques.
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Thérapie

« Du doute à la certitude, il n'y a qu'un pas,

celui qui sépare la vie de la mort. »





Dévoré en moins de deux jours ; voilà qui en dit déjà long quant au plaisir non feint ressenti ici.

> Et au vu des nombreuses et dithyrambiques critiques, c'est apparemment un effet récurrent chez ses lecteurs : une fois ce livre entamé, il est juste impossible, inconcevable, de s'arrêter...

... Hé bien, je confirme.





« Mon espoir aussi est maintenant enfermé sous une cloche emplie de brouillard. C'est comme si j'étais assailli à mon tour par les mêmes symptômes que mon père. (...) Sauf que le cancer ne s'attaque pas à mes ganglions, mais à ma raison, et que ses métastases prolifèrent dans mon âme. »





Thérapie est le premier Fitzek auquel je me frotte - ainsi que le premier roman de l'auteur, mais n'y voyez rien de plus qu'un joli hasard - et je ne suis ab-so-lu-ment pas déçue, bien au contraire. L'immersion totale fût immédiate et intense, et l'emprise qu'exerce l'histoire m'a profondément marquée.



« Pourquoi la mort est-elle toujours glacée ? »



Une poursuite de la Vérité dans les miasmes de la folie.

> Quoi de plus étonnant lorsque l'on ouvre un bouquin ayant pour titre Thérapie et pour principaux protagonistes, un psy qui perd pied et une schizophrène dont les « élucubrations » foutent franchement le trouillo-mètre à zéro ?





Un huis-clos perturbant, un page-turner immersif : bref, et sans pour autant crier à la huitième merveille du monde - car, avouons-le, les aficionados de thrillers psychologiques retrouveront facilement les poncifs inhérents à ce genre de récit - , on a tout de même affaire à du bon, du très bon... j'irai même jusqu'à dire ; de l'excellent ! (D'autant plus qu'il s'agit d'un tout premier roman... Chapeau bas !).

Fitzek maîtrise son sujet à la perfection, nous leurrant à chaque nouvelle révélation pour encore mieux nous surprendre à la suivante. Et des révélations, plus il y en aura, plus nous serons déstabilisés. Jusqu'à l'épilogue salvateur... mais je n'en dirai pas plus ^^

Les chapitres courts s'enchaînent sans que l'on s'en rende compte, participant ainsi davantage la lourde atmosphère qui nous torture déjà inexorablement.





Je recommande et en redemande !

Vous l'aurez remarqué, j'ai volontairement fait l'impasse sur le résumé que je préfère vous laisser découvrir par vous-même : une fois celui-ci compulsé, vous ouvrirez le livre et vous laisserez guider dans les profonds abîmes de Thérapie, pour ne plus relever la tête qu'après l'avoir refermé...



Très belle immersion à tous et toutes !





Cher S. Fitzek,

je pense que nous nous retrouverons très bientôt avec énormément de plaisir ! =)





« - Je suis écrivain, (...) et c'est là ma malédiction. »



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Thérapie

Tout au long de ce polar psychologique, nous suivons en huis clos le psychiatre Viktor Larenz qui tente de savoir ce qui est arrivé à sa fille disparue 4 ans plus tôt.

L'écriture efficace de Sebastian Fitzek associée à des chapitres courts font en sorte que nous soyons happés par ce récit et que tout comme Viktor Larenz, nous recherchions le fin mot de cette disparition.

Pour ma part, je suis rentré dans l'histoire sans difficulté et n'ai pas vu venir le dénouement final.

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Le briseur d'âmes

Un titre grandiloquent pour finalement un roman que j'ai trouvé fade...

Ce huis-clos dans un hôpital psychiatrique perdu dans une tempête hivernale avait pourtant tout pour plaire, mais au final, des personnages trop survolés et une narration simpliste m'ont empêché de basculer dans l'histoire.

Le dénouement offre quand même une jolie surprise, mais la technique somme toute basique du briseur d'âmes pour plonger ses victimes dans cet état m'a paru trop "légère".

Toutefois, terminant mon troisième roman reposant également sur une intrigue disons policière, je trouve ce style particulièrement ardu à mener, ce qui m'amène à mettre un avis moyen+ pour mon premier Sebastian Fitzek, dont je découvrirai sans doute une autre histoire un de ces quatre...
Lien : https://twitter.com/Alexandr..
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