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Critiques de Sebastian Fitzek (1432)
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Le voleur de regards

Ce matin, une panne de voiture m'a contrainte à annuler mes projets de ce jour. C'est à croire que le voleur de regards avait planifié ça pour me permettre de me plonger corps et âme dans son projet macabre. Je viens d'avaler 400 pages sans interruption, sans manger, sans même respirer.

Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre capable de me scotcher, de me captiver, de m'emmener si loin dans l'horreur.

Et - c'est très bizarre à dire - ça m'a fait du bien.

Pendant quelques heures, j'ai oublié mon quotidien, mon travail en retard, mes coups de fil à passer, les appels incessants de mon estomac à l'approche de midi.

L'histoire est glauque à souhait. le jeu est dément. L'homme qui le dirige encore plus. Nos méninges se triturent pour tenter d'aider Alexander Zorbach et Alina dans leur quête de sauver deux enfants des griffes du monstre.

Jusqu'à la fin, nos hypothèses se succèdent, se démantelant au gré des indices. Et jusqu'au bout, le doute persiste.

Au coeur de l'enquête, les indices paranormaux d'une femme aveugle nous malmènent, déstabilisant nos repères rationnels et traditionnels.

On est perdus. du début à la fin !



Sebastian Fitzek a su trouver les mots précis et parfaits pour enlever les miens de la bouche l'espace d'une journée. Quel talent !



P.S. Et je viens d'ajouter à l'instant à ma liste Pense-bête, la suite de ce roman - Le chasseur de regards - qui promet de m'emmener une nouvelle fois très loin du confort de ma terrasse printanière sous le soleil. A croire que je suis un peu masochiste :-)
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Le briseur d'âmes

J'ai dévoré ce livre tout y était un hôpital, une tempête de neige, un tueur en série et donc un huis-clos haletant, qui est le briseur d'âmes? Qui sont les nouveaux venus suite à cette tempête? Le danger vient-il au final plus de l'intérieur de l'hôpital que de l'extérieur?



Le récit est haletant et on joue sur deux temporalités avec le vécu de Caspar qui nous livre celui-ci malgré son amnésie et cette expérience menée sur de jeunes étudiants.



Pourquoi donc cette note? Avec la fin de ce livre autant je l'ai dévoré autant la fin ne tient pas la route à mes yeux et sur un court récit de 310 pages louper la fin n'est pas pardonnable. J'y avais trouvé un petit côté Shutter Island au début de ma lecture, livre que j'ai adoré mais la fin ici n'est pas au niveau. Dommage surtout que Sébastien Fitzeck est un très bon écrivain.



A vous de vous laisser tenter ou non pour vous faire votre propre avis sur cette lecture!
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Thérapie

Je ne suis pas une grande fan de thrillers psychologiques...

Leur lecture fait trop souvent naître en moi un sentiment d'inconfort, de malaise, voire parfois une peur proche de celle de l'enfance.

Mais, de temps en temps, par souci d'éclectisme, je choisis un roman bien noté et je m'y aventure avec prudence.

Celui-ci était facile à lire et donc, vite lu...tant mieux.



Le domaine de la psychiatrie avec toutes ses maladies aux noms compliqués, m'a toujours fortement impressionnée en ce sens qu'on y perd toute logique, tout esprit cartésien, tout contrôle de ses actes.

Inutile de vous dire qu'avec Thérapie, je fus servie !

Poussée par la curiosité, je suis quand-même allée au bout mais en pataugeant entre réalité et imaginaire.

Vous allez me dire, et vous aurez raison, que c'est le but recherché et ce qui fait un bon thriller psychologique.

Mais me perdre dans les méandres de l'esprit malade d(u)es personnage(s) ne m'a pas trop plu.



Trois étoiles quand-même parce que je suis sûre qu'au delà du malaise qu'il m'a procuré, il s'agit d'un très bon roman dans le genre.

Mais, de grâce, ne m'en jetez plus des comme ça... ;-)))
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Thérapie

Viktor Larenz, 43 ans, le genre d'homme dont on a peine à deviner l'age. Oon pourrait être sûr qu'il possède un mouchoir en lin brodé à ses initiales. La blancheur frappante de sa peau semblerait trahir un surmenage. Il est à la fois svelte et bien portant. Il a le buste droit, le front haut et le menton prononcé.

Psychiatre réputé dans tout Berlin, Viktor Larenz accompagne sa fille, Josy, âgée de 12 ans, chez l'un de ses confrères et c'est là qu'elle disparaît. Il semblerait qu'elle ait souffert d'une étrange maladie...



4 ans après cette disparition, ce psychiatre connu et reconnu semble être passé de l'autre coté, il se retrouve dans une chambre d'une clinique spécialisée dans les troubles psychosomatiques... C'est le docteur Roth qui s'occupe de lui et qui va recueillir ses souvenirs : En effet, c'est lors d'une retraite dans sa maison de compagne sur une île de la Mer du Nord, que Voktor va rencontrer Anna Spiegel est une romancière. Elle est envoyée par le confrère de Viktor qui lui a acheté son cabinet. Viktor, lui, aimerait rester seul pour faire le point et le seuil de la mort de sa fille, elle va s'imposer à lui...



Mais Anna est très spécial, elle lui explique qu'elle est écrivain pour les enfants et qu'elle m’écrit plus depuis cinq ans. Elle vient d'être enfermée dans une clinique très sélect près de 47 mois. Elle souffrir d'une forme rare de schizophrénie : elle voit réellement les personnages qu'elle invente dans ses écrits, romans ou nouvelles. Aucun traitement n'a fonctionné sur Anna, les plus dépités des médecins se sont acharnés sur elle, rien n'y a fait, elle n'est toujours pas guérie... le docteur Viktor Larenz va tenté de l'aider...



Sebastian Fitzek m'a littéralement bleffé !!!

Partie dans un histoire assez simple qui va s’embarquer dans une plus compliquée pour se retrouver en fin de compte avec tout autre chose à la fin, alors là chapeau !!!

Comme dans tout bon thriller arrivé à un moment, je me suis dis tien je sais... Mais il n'en était bien, mais alors rien du tout, j'étais très loin de me rendre compte où Sebastian Fitzek voulait me conduire... C'est réussi, un thriller psychologique à couper le souffle.

Un puzzle qui fonctionne à merveille !!! Je me suis même demandée à un moment si je n'avais pour sauté un chapitre, ou s'il ne manquait pas des pages à mon livre !!!



J'ai adoré les personnages !!! J'ai aimé ce thriller qui s'avèrent être un huit clos démentiel et génial !!!

Amateurs(ses) de thriller psychologie courrez l'acheter, ou ouvre tout de suite ces pages !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Tu ne te souviendras pas

Fitzek est un funambule.

Son art est dangereux, car écrire un thriller psychologique avec pour objectif de secouer le lecteur dans tous les sens et de lui proposer un rebondissement à chaque fin des (courts) chapitres est plutôt casse gueule.

Son premier roman, "Thérapie", m'avait bluffé, le second, "Ne les crois pas", était d'une efficacité diabolique.

A mon sens, sur celui-là, le funambule est tombé de haut et il s'est pris les pieds dans le tapis en se réceptionnant.

Je n'ai rien trouvé de crédible dans cette histoire bien poussive, du début à la fin.

Bien loin de ses deux précédents romans, beaucoup de rebondissements font pchitt, les personnages sont bien fades et même l'écriture, habituellement si fluide, s’essouffle le plus souvent.

Il me semble que Fitzek devrait faire attention, la frontière entre le thriller psychologique et le roman de gare est ténue.

Grosse déception.
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L'accompagnateur



Le titre original du roman allemand, der Heimweg, signifie le chemin du retour.

L'éditeur a donc logiquement choisi un titre qui n'a aucune signification en France puisque ce métier, cette fonction, n'existe qu'en Suède et connaît de premiers balbutiements en Allemagne.

En effet dans l'hexagone le mot est assimilé à la musique ( on accompagne un guitariste principal avec notre basse ) ou au groupe ( accompagnateur dans le domaine touristique ).

Au cas présent, il s'agit d'un service pour les personnes qui se sentent en danger.

"En général c'étaient des femmes qui avaient recours au service d'accompagnement téléphonique quand, en rentrant chez elle la nuit, elles devaient traverser des parkings souterrains, des rues désertes, voire une forêt."

Et si le danger devient réel, l'interlocuteur peut prendre le relais pour prévenir la police, le Samu ou les pompes funèbres.



Histoire d'arrondir mes fins de mois, j'ai tenté de monter mon auto-entreprise dans ce secteur de services méconnu, vous avez d'ailleurs peut-être croisé mon annonce dans un encart de Télé Z, entre celle d'un médium et celle d'un téléphone rose. Avec une petite étoile renvoyant à la mention minuscule "appel surtaxé". Ben oui, je ne vais pas travailler à titre gracieux.

Je pense avoir une voix à la tonalité rassurante, et avoir assez de vocabulaire pour toujours trouver les bons mots afin de rassurer. A l'autre bout du fil, les personnes me font confiance.

Ma première cliente était une dame d'un grand âge, qui devait traverser l'autoroute de nuit. Mais il y avait encore beaucoup de circulation et elle appréhendait au vu de la vitesse des véhicules de ne pas avoir le temps de rejoindre l'autre côté. Je l'ai calmée tout en douceur, je lui ai dit de prendre une grande respiration, de bien prendre appui sur sa canne, de fermer les yeux et de foncer.

Dans le journal le lendemain matin j'ai su qu'elle n'avait rien senti.

Le plus important c'est que mes interlocuteurs reprennent confiance en eux, et je suis leur guide. Je repense à cette jeune femme éméchée qui craignait de rentrer chez elle à deux heure du matin parce que trois voyous l'attendaient sur son palier armés de cran d'arrêt. Persuadé qu'elle était en pleine hallucination liée à des substances psychotropes je l'ai convaincue, sans jamais la juger, que ce qu'elle voyait n'était pas réel. La communication a été brusquement interrompue alors qu'elle hurlait. Je n'ai jamais su si elle avait un lien avec le corps retrouvé assassiné, torturé et démembré huit jours plus tard.

Quand un homme m'a appelé pour me dire qu'il n'osait pas prendre sa voiture parce qu'il avait vu furtivement des yeux aux pupilles dilatées sous l'habitacle, je n'ai pas voulu prendre de risques même s'il s'agissait plus probablement d'un chat que d'un cobra. Je lui ai dit qu'il valait mieux rentrer à pieds, qu'il ne pouvait se fier à personne et surtout pas aux chauffeurs de taxis. Je l'ai donc accompagné durant son retour à pieds. Trente kilomètres, c'était mon compteur qui allait chiffrer. Je ne savais pas qu'il arpentait des chemins escarpées et encore aujourd'hui j'ignore s'il est mort de sa crise cardiaque ou de sa chute de trente mètres dans un ravin. Peut-être un peu des deux.

Comme le bouche à oreille n'a jamais vraiment fonctionné pour des raisons que je ne m'explique toujours pas, je lance présentement un appel : N'hésitez pas à évoquer mes prestations auprès de votre entourage.



En tout cas je n'ai jamais eu affaire à une femme telle de Klara, appelant involontairement ( ou inconsciemment ? ) un accompagnateur le jour de sa propre mort.

"Et maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'aimerais me tuer. Ne m'en veuillez pas, mais je crois que j'y arriverai mieux si je raccroche d'abord."

Dans le jour de ma mort, Jacques Expert nous faisait vivre un affrontement entre un tueur et sa supposée victime qui espérait survivre à la date prophétique de son décès qu'un voyant avait prédit le 28 octobre.

Les auteurs aimant donner des dates fatidiques durant l'automne, le roman de Fitzek se déroulera quant à lui le 30 novembre, sur une seule journée également. Et relate en partie l'affrontement psychologique de la supposée future victime et de son bourreau, qui a fixé cette date comme ultimatum. Ce sont les seules similitudes entre les deux oeuvres. Autant à mes yeux Expert avait cette fois-là échoué avec un roman un peu maladroit, autant Fitzek livre un de ses meilleurs thrillers, l'un de ses plus violents et de ses plus terrifiants également.

Et leurs thèmes n'ont rien en commun.



L'auteur de Thérapie évoque à son tour ici le sujet très en vogue du pervers narcissique. On ne peut pas dire que Klara soit une femme comblée. Son enfance a été difficile avec un père qui frappait sa mère, jusqu'à ce qu'elle s'interpose et prenne à son tour des coups. Plusieurs études ont démontré que ces enfants avaient jusqu'à trois fois plus de chance de reproduire le même schéma à l'âge adulte et c'est probablement une des raisons pour lesquelles Klara s'est retrouvée avec le mari le plus immonde qui soit : Martin.

"Habituellement, les coups sont suivis d'excuses et de cadeaux. Ce que Martin trouvait excitant, c'était de briser une femme adulte, puissante."

"Il jouissait littéralement de voir le bonheur mourir dans les yeux d'une femme."

"Ecraser des cigarettes sur moi, m'uriner dessus, me donner des coups de pied, me mordre, me frapper. M'arracher les cheveux était le plus inoffensif."

Bien que jaloux, Martin n'hésite pas à partager son épouse avec d'autres hommes avides de cruauté, avilissant la mère de leur petite fille Emilie.

Elle aussi amenée à reproduire le schéma de la femme brutalisée une fois à l'âge adulte ?

"Il peut taper aussi fort qu'il le veut, te violer aussi souvent qu'il le veut, tu retournes toujours auprès de lui. Pourquoi ?"

Bien que qualifié de thriller psychologique, on est loin de la finesse d'un roman tel que PN d'Anaïs Corteus. L'auteur passe relativement rapidement sur les causes, les effets, ou le phénomène d'emprise.

D'autant qu'il y a bien pire danger que ce conjoint immonde et amoral.

Des souffrances encore plus insoutenables qui se profilent à l'horizon.



A l'autre bout de la lignel, Jules, ancien pompier, devient donc accompagnateur au pied levé en remplaçant un de ses amis et se voit menacé de mort par le psychopathe surnommé "Tueur au calendrier".

"Dès qu'il découvrira que nous avons été en contact, il voudra vous trouver et vous éliminer."

Jules a un passé des plus douloureux et il ne se laissera pas distraire par ces menaces, restant concentré sur son objectif : Calmer cette jeune femme. Son empathie est palpable. Il lui faut la localiser et l'empêcher de mettre fin à ses jours comme l'a fait avant elle son épouse Dajana, dans d'horribles circonstances.

Très vite, ils se rendront compte qu'ils ont de nombreux points commun, comme si leur mise en relation durant cette interminable nuit ne devait rien au hasard.



Avec ce roman, après avoir pris le temps de présenter ses personnages, leur passé, leur entourage, leurs forces et faiblesses, Fitzek a déjà commencé à tisser sa toile sans même qu'on ne s'en rende compte. Puis soudain le roman va s'accélérer et pour ma part il m'a complètement retourné le cerveau. Je ne comprenais plus rien. Impossible de relier entre eux les différents évènements qui ne cessaient de se contredire. Vrais indices et fausses pistes, parfois évidents avec le recul et certes parfois à la limite de la crédibilité mais souvent d'une logique si implacable qu'on s'en veut de s'être encore laissé avoir comme un bleu. Parce que tout se tient.

J'ai raconté progressivement l'histoire à ma nièce, curieuse de savoir ce que je lisais.

Le lendemain elle a voulu connaître la suite alors que j'avais bien avancé entre temps et j'ai eu un mal fou parce que la moitié de ce que je lui avais dit la veille n'était que poudre aux yeux, et que le livre fourmille de détails qu'il faut réinterpréter et remettre progressivement dans le bon sens.



Dur, parfois insoutenable, je n'ai cependant pas trouvé que l'auteur se complaisait dans l'horreur.

Juste avec le matelas à eau peut-être, les lecteurs comprendront mon allusion.

Le passé et le présent de Jules et Karla provoquent un attachement immédiat pour ces deux parents que la vie n'a pas épargné.

Même s'il est pris à contre-pied, le sujet de la femme battue qui répète encore et encore, de génération en génération, le modèle parental, est un phénomène contre lequel on a envie de s'insurger. Et par le biais de ses personnages Sebastian Fitzek trouve de nouvelles façons assez originales pour permettre à ces victimes de s'en sortir et de rompre la malédiction familiale. Ca n'est plus une fatalité.

J'ignore quel personnage vous trouverez le plus ignoble dans cette galerie de sociopathes aux motivations différentes.

En tout cas ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti angoissé pendant une lecture. Pleine de suspense une fois les pions mis en place, entre angoisse sourde et purs moments de terreur. Bousculant jusqu'au bout tout ce qu'on pensait avoir compris.

Dans le genre, Fitzek n'est pas seulement le plus grand auteur allemand, il est un des meilleurs au monde.

Certes c'est un sujet sérieux, certes il y a une bonne dose de noirceur, mais c'est avant tout un divertissement, pour tous ceux qui aiment se perdre sur le chemin du retour, dans le dédale d'une intrigue machiavélique à souhait.

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Le cadeau

C’est sûrement un policier efficace, bien rythmé, avec des chapitres courts, qu’on enchaîne les uns après les autres, avide de savoir le fin mot de l’histoire. Et c’est vrai que j’ai eu du mal à laisser le livre de coté pour vaquer à mes occupations de la journée (il fallait bien travailler pourtant).

L’intrigue est addictive, assez alambiquée. Chaque personnage cache des secrets et cela ajoute à la tension. L’auteur nous balade avec succès et les retournements de situation sont nombreux.

Cela dit, le soufflé retombe vite en ce qui me concerne ; la dernière page tournée, ce policier ne restera pas longtemps dans ma mémoire. La faute à des personnages dont aucun ne m’a paru attachant, la faute à des situations un peu tirées par les cheveux, la faute à trop d’éléments empilés les uns après les autres qui nuisent à la crédibilité de l’ensemble.

C’était une découverte de l’auteur en ce qui me concerne pour laquelle je remercie Mylène et les éditions de l’archipel. Je reste sur une impression mitigée. Il en faudra probablement un autre pour me forger une opinion plus tranchée. #LeCadeau #NetGalleyFrance

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Le cadeau

Le cadeau de Sebastian Fitzek est publié aux éditions de l'Archipel

Voilà déjà quelque temps que je souhaitais découvrir cet auteur, Mylène des éditions de l'Archipel m'en a donnéel'occasion, je l'en remercie.

Le roman s'ouvre sur une scène dont la violence m'a fait craindre le pire, j'avoue ne pas avoir été déçue....

Milan est cet homme qui se fait tabasser dans la buanderie de la prison où il est incarcéré pour le meurtre d'un enfant! Forcé de s'expliquer il raconte ...

Deux piliers soutiennent ce roman, l'alexie, ou l'incapacité totale de décrypter un mot et la transmission génétique de la psychopathie. Autour de ces deux idées maitresses, Sebastian Fitzek construit son thriller, prenant un plaisir évident à balader son lecteur et à le laisser assommé à la dernière page. Un roman qui ne peut que plaire aux addicts de ce genre et aux inconditionnels de l'auteur, j'avoue pour ma part ne m'être impliquée ni dans l'histoire ni dans les personnages à chacun son ressenti.

#LeCadeau #NetGalleyFrance
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Le briseur d'âmes

Un thriller psychologique qui se situe sur deux plans de narration.

Dans une grande villa délabrée, un professeur invite quelques étudiants à participer à une expérience. Cette « expérimentation » se résume en grande partie à la lecture d’un rapport datant d’il y a un certain nombre d’années. Cet exposé, sur un événement sanglant qui s’est passé dans cette même villa, alors une clinique psychiatrique huppée, contient le véritable récit du livre.



Dès le début, cette histoire, pour le moins étrange, sent la manipulation à plein nez.

Machination que le personnage principal amnésique, Caspar, ne peut en aucun cas voir venir.

Mais à cause d’une phrase de la psychiatre qui le soigne et parce qu’à partir du moment où Caspar commence à retrouver des bribes de ses souvenirs, il y a une question qu’il ne se pose jamais (!)... j’avais deviné, dès la moitié du livre, qui était le véritable coupable, ce briseur d’âmes.



Un peu déçue donc d’avoir vu juste trop rapidement dans le scénario tordu de Fitzek, même si la vraie finale réserve encore une surprise aux étudiants après la lecture du dossier médical ... et que le lecteur doit chercher la résolution du dernier énigme dans les remerciements de l’auteur à la fin de ce thriller qui, par ailleurs, sait faire monter la tension de manière astucieuse et remarquable.
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Thérapie

L'acuité psychologique de Fitzek sert parfaitement la trame dramatique dans une sorte de labyrinthe vraiment tordu. Le récit est construit comme un puzzle mal imprimé, les pièces ne s'emboîtent jamais parfaitement, laissant toujours de doutes et d'autres possibilités. Il parvient pourtant à instaurer une ambiance poisseuse qui rend le récit addictif.



Les personnages sont des êtres incertains, qu'on dirait entre deux eaux, comme dans l'attente de quelque chose. Comme des fragments évanescents prêts à apparaître et disparaître laissant le lecteur désarçonné. Il y a une petite ambiance à la Shutter Island avec une sensation de déjà vu, mais le sujet est maîtrisé nous livrant un intéressant moment dans les affres des maladies mentales.



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Le somnambule

Pour ce deuxième livre de Sebastian Fitzek que je lis, je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit tellement j'étais impatient de connaître le dénouement de l'histoire !



Dans ce livre, nous suivons les déboires de Leo, un somnambule dont la femme vient de le quitter. Au fur et à mesure que l'histoire avance, Leo ne parvient plus très bien à distinguer ses phases d'éveil de ses phases de somnambulisme et nous suivons donc le pauvre Leo dans sa descente aux enfers.



Je ne vais pas vous en dire plus de peur de spoiler ce livre mais autant vous dire qu'une fois le livre ouvert, vous ne serez pas prêts de le reposer, et vous accompagnerez Leo dans sa descente aux enfers .... vous serez prévenus !



Merci Monsieur Fitzek pour cette réussite ... Je m'en vais maintenant dormir un peu .... mais non ! Je viens de me réveiller ! Ais-je vraiment lu ce livre? Je ne m'en souviens plus !



Grrrrr ... je ne vous remercie pas Monsieur Fitzek, vous avez réussi à semer le trouble dans ma tête/vie !



Méfiez-vous, cet auteur est dangereux pour votre santé mentale ! Ne lisez surtout pas ma critique .... elle risquerait de vous donner envie de lire son livre ! Je me demande si je n'aurais pas dû mettre cet avertissement au début de ma chronique?
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Le briseur d'âmes

Approche, brave lecteur, n'ai pas peur (quoi que...)

Si tu avais déjà été pris dans le tourbillon de "Thérapie" du même auteur, alors, fidèle lecteur, tu peux t'approcher d'encore plus près.

Fais juste un peu attention à toi, imprudent lecteur, l'aventure est un peu remuante et stressante. Tu auras droit à ta dose de surprises et de rebondissements, à chaque fin de chapitre.

Si, gentil lecteur, tu es attiré par les émotions fortes, tu en auras pour ton pécule, pour peu que tu ne sois pas trop tatillon sur la présence de quelques grosses ficelles et d'un air de déjà vu.

Ne cherche pas, exigent lecteur, une narration fouillée dans ce récit. Cette histoire est un véritable rouleau compresseur.

Et toi, lecteur en quête d'un idée originale, si tu pourras être un peu déçu de certains passages, tu apprécieras par contre (comme moi) la belle idée de pagination et l'explication finale.

Bon courage pour tes nerfs.
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Thérapie

Thérapie de Sébastien Fitzek (L'archipel, 2008) est un thriller psychologique qui raconte l'histoire de Viktor Larenz, un célèbre psychiatre dont la fille Josy a disparu mystérieusement sans laisser de traces. Quatre ans plus tard, il reçoit la visite d'une femme énigmatique qui prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages qu'elle crée pour ses livres prennent vie. Or, dans son dernier roman, il y a une petite fille qui ressemble à Josy et qui a la même maladie inconnue. Viktor accepte de la soigner, espérant retrouver sa fille, mais il va se retrouver pris dans un engrenage infernal où la réalité et la fiction se confondent.



À ma connaissance, il s'agit du premier roman, édité, de l'auteur. S'il est incontestablement original et passionnant – il a obtenu, lors de sa parution en Allemagne,  le prix du meilleur thriller -  pour autant, il a un défaut majeur. Il ne s'agit pas de la fin du roman - très choquante et bouleversante, qui remet en cause tout le roman -, qui m'a posé questions, mais les travers d'un scénario parfois confus et d'initiatives scénaristiques à la frontière du « deus ex machina », et donc un peu trop tiré par les cheveux .



Quoi qu'il en soit, c'est un roman qui ne laisse pas totalement indifférent, et qui joue avec les nerfs du lecteur jusqu'à la fin. On perçoit, avec ce premier roman, de très grandes aptitudes d'auteur de Thrillers psychologique.



Bonne lecture.



Michel.



 




Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Playlist

Une adolescente disparaît et on comprend très vite que sa playlist en ligne va être un élément essentiel de l'enquête. D'autant que depuis qu'elle a disparu, ladite playlist a été modifiée. La jeune fille serait-elle donc encore en vie ? Ou quelqu'un se joue-t-il des enquêteurs ? Faut-il seulement traiter avec les titres ou écouter les paroles ? Anagrammes et autres codes vont venir s'emmêler, parce qu'évidemment la situation va se compliquer. C'est original. C'est surtout rythmé, notamment grâce aux chapitres courts. J'ai souvent lu que cet auteur sait parfaitement manier l'élément principal d'un thriller : l'intrigue. C'est tout à fait exact : on ne peut plus lâcher le livre. L'entamer, c'est le finir.
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Le cadeau

Je remercie énormément Mylène, des éditions L'Archipel, pour l'envoi, via net galley, du dernier roman de Sebastian Fitzek : Le cadeau.

Le roman démarre dans la buanderie d'une prison, nous assistons à un tabassage en règle de Milan Berg.

Il va devoir s'expliquer, et en même temps que ses co-détenus, nous découvrons donc son histoire.

Arrêté à un feu à Berlin, Milan Berg aperçoit sur le siège arrière d'une voiture une ado terrorisée qui plaque une feuille de papier contre la vitre.

Un appel au secours ?

Milan ne peut en être certain : il est analphabète.

Mais il sent que la jeune fille est en danger de mort alors il décide de partir à sa recherche accompagné d'Andra, sa petite amie...

Il est contraint de retourner sur l'île de son enfance. Là, il va découvrir des pans entiers de son passé qu'il avait oubliés...

Le cadeau est un roman qui m'a surpris car l'auteur nous embarque avec lui dans une histoire abracadabrante et captivante. Impossible de deviner ce qui va se passer dans ce roman.

Au début, c'est assez dur à lire, c'est une scène violente, et je me suis vraiment demandé où j'allais aller.

Et puis, nous sortons de la prison et découvrons l'histoire de Milan, cet homme analphabète qui ne pouvait pas imaginer ignorer ce qu'il pense être un appel au secours.

L'auteur nous manipule et je suis persuadée qu'il prend plaisir à le faire :)

C'est un excellent roman mais je ne souhaite pas trop en dire, j'avoue, j'ai peur de spoiler car il fait vraiment partie des thrillers à lire, mais qu'il est difficile de raconter.

Ma note : un très beau quatre étoiles.
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Le colis

Emma Stein, psychiatre a été victime d'une agression, depuis elle vit cloîtrée chez elle tant elle a peur de recroiser son agresseur qui a fait d'autres victimes.

Mais un événement extérieur va obliger Emma à sortir, et les choses vont s'accélérer et se gâter.

Le roman débute bien mais à mesure que l'on s'enfonce dans l'histoire, l'intrigue devient tellement énorme, confuse, truffée d'invraisemblances que j'ai été désappointée et j'ai eu du mal à rester accrochée à ce roman qui ressemble à un pastiche de roman noir plus risible qu'inquietant. À trop vouloir en faire on récolte souvent l'effet inverse.

C'était mon premier roman de cet auteur, je ne pense pas renouveler l'expérience.

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Siège 7A

7A c'est le siège le moins sûr dans un avion. C'est celui que Mats avait réservé (avec trois autres) pour que personne ne l'occupe. Obligé de faire un voyage de Buenos Aires à Berlin, il avait étudié les risques -celui de mourir en voiture est ainsi 104 fois plus élevé que celui de mourir en avion-. Il avait suivi un stage pour vaincre sa phobie de l'avion, sans grand succès alors que le site "peur de l'avion" affiche pourtant 95 % de réussite.



Mats, psychiatre à Buenos Aires, doit rentrer en Allemagne car sa fille Nele doit accoucher. Il est alors contacté par téléphone pour lui annoncer que sa fille a été kidnappée et mourra ainsi que son enfant s'il ne manipule pas une des passagères, qui fut sa patiente. Mats est confronté au dilemme de devoir ou non respecter le serment d'Hippocrate qu'il a prononcé : "je considérerai la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité"...



Fitzek ne fait pas de série avec un personnage récurent, ce sont des one shot avec une inspiration chaque fois renouvelée. Il sait ficeler son histoire pour que notre attention soit maintenue par une myriade de suspens, en deux lieux.



Quelle imagination pour trouver des scénarii toujours plus alambiqués ! Nous ne saurons pas d'où lui viennent ses idées puisque, dans une longue note finale, il dit : "Et j'ai plus souvent l'impression d'être un observateur extérieur, lui-même surpris par le développement de l'histoire, que le créateur de leurs (més)aventures".



C'est un roman tendu du début à la fin. L'auteur nous manipule comme est manipulé le personnage principal. Nous sommes secoués dans le tambour d'une lessiveuse ou comme dans un avion en pleine zone de turbulences, livrés à notre aviophobie et nous ne pouvons nous raccrocher à rien car les pistes sont souvent fausses.

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Mémoire cachée

J'ai lu ce livre de Sébastian Fitzek juste après Dark Web de Dan Koontz sans savoir qu'ils traitaient tous deux d'un sujet similaire. Dès lors, mon avis sur ce livre est fortement influencé par la comparaison entre les deux récits. Et je dois dire qu'il n'y a pas photo, Sebastian Fitzek remporte le combat haut la main, par KO.



La manière dont Sébastian Fitzek gère le suspens dans son livre n'est pas comparable à ce que j'ai pu lire dans Dark Web. Dans ce livre, la tension est palpable de bout en bout et va crescendo. Un livre qui appelle à une adaptation cinématographique sans aucun doute.



Monsieur Fitzek, chaque fois que je vous lis, je suis happé par votre récit. Je ne suis pas prêt de m'arrêter là, d'autant plus que j'ai un sacré retard, ne vous ayant découvert que l'an dernier.



Je vous dirai donc simplement : A très bientôt !
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Playlist

Banlieue de Berlin, de nos jours. Feline Jagow a quinze ans lorsqu'elle disparaît un matin sur le chemin du lycée. Ses parents Thomas et Emilia sont anéantis. Ils gardent pourtant l'espoir d'avoir des nouvelles par n'importe quel moyen. Ils attendent. Puis, un matin un élément donne de l'espoir. Thomas trouve un mot posé devant la maison "Je suis rentrée, papa."



Le feuillet est accompagné d'une petite clé. Trois flèches sont tracées à la craie sur le sol. Une véritable énigme. Plus loin, il voit un fourgon et entre à l'intérieur. Feline s'y trouve, menottée. Alors que Thomas tente de la libérer, le téléphone sonne. Il décroche. Les mots du ravisseur l'obligent à abandonner Feline là où elle se trouve.



"La voix à l'autre bout du fil, ne dit que quelques mots. Des mots qui coupèrent le souffle à Thomas, lui volèrent sa raison et empoisonnèrent son âme... Thomas avait le cœur brisé, l'esprit en lambeaux, et pourtant, il ne pouvait pas agir autrement."

Emilia, de son côté, contacte Alexander Zorbach, un détective privé chargé de retrouver sa fille unique. Il découvre que Feline possède un lecteur mp3. Grâce à cela, il essaie de la localiser.



Je remercie les éditions de L'Archipel pour cette lecture.



Il s'agit du premier roman de Sebastian Fitzek que je lis. L'auteur allemand est un romancier à succès spécialisé dans le thriller. "Playlist" est le troisième tome d'une trilogie des enquêtes d'Alexander Zorbach. Lorsque j'ai reçu ce livre, je ne le savais pas et cela n'a aucunement dérangé ma lecture. Beaucoup d'informations sur le passé de l'enquêteur sont parsemés à travers les pages ce qui permet au lecteur de ne pas se perdre.



L'intrigue est concentrée sur l'appareil de la jeune fille qui contient sa playlist musicale, récemment modifiée. Alexander comprend rapidement que cette playlist contient un message caché. Il y a quinze chansons. Ces quinze titres ont un sens. Il faut le découvrir et tenter de la sauver avant qu'il ne soit trop tard.



Ce livre est un véritable thriller psychologique. L'ambiance est posée dès la première page. On ressent le côté sombre de l'histoire immédiatement. La personnalité des personnages est bien travaillée. Le ravisseur est très intelligent, il a créer une énigme terriblement complexe pour empêcher quiconque de le démasquer. Il est sadique et aime faire souffrir ses victimes, leurs entourages et jouer avec les émotions.



Dans des chapitres très courts, il y a de l'action et des rebondissements à toutes les pages. C'est un thriller qui se lit extrêmement bien et l'idée de faire reposer toute l'intrigue sur un simple appareil numérique est originale. De plus, la playlist de Feline est téléchargeable. On peut ainsi écouter les titres (en allemand) pour se mettre dans l'ambiance et frissonner à souhait.



Une bonne lecture avec laquelle je découvre un auteur qui semble parfaitement maîtriser l'art du suspense.




Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Siège 7A

Un suspense à 10000 mètres d'altitude!

un scénario assez original qui alterne scène en plein vol et sur la terre ferme.Entre l'Argentine et l'Allemagne, le psychiatre piégé ne sait plus où donner de la tête.

Chapitres courts et incisifs pour un rythme de lecture rapide.

Malheureusement, les traits de l'intrigue sont un peu trop gros et tiré par les cheveux pour être tout à fait plaisant. .Dommage.
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