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Critiques de Sebastian Fitzek (1432)
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Playlist

En parcourant mes articles sur mon blog, on peut constater que je ne lis que très peu de littérature allemande. Mais s’il y a bien un auteur que j’aime et en particulier, en littérature noire, c’est bien Sebastian Fitzek.



Tout d’abord, car Sebastian Fitzek est très doué pour distiller des ambiances lourdes, des atmosphères très particulières. Rentrer dans l’un de ses thrillers, c’est pénétrer dans un univers à part entière.



Ensuite, car le style d’écriture de cet auteur est hyper prenant, optant pour des chapitres courts et incisifs. Il est quasi impossible de lâcher le livre avant de connaître la suite de l’intrigue. Même si on se fixe un certain nombre de chapitres avant de faire autre chose, c’est quasi-mission impossible de s’y tenir car on se contente d’en parcourir encore un ou deux petits pour finalement, abandonner toutes ses résolutions !



J’ai beaucoup aimé le personnage du détective, Alexander Zorbach, qui mène l’enquête sur la disparition d’une jeune fille et dont le seul indice à disposition est sa playlist musicale autour de 15 chansons.



Franchement, j’ai trouvé cela original. Malgré mes nombreuses lectures annuelles, c’était la première fois que la musique prenait autant de place dans un thriller que je lisais. Chaque chanson apporte une clé dans la résolution de l’enquête et elles ont été sacrément réfléchies. Ce thriller est assimilable à un puzzle de 1.000 pièces, où chaque pièce a sa propre place mais encore faut-il bien la disposer…



Et même si le livre compte presque 400 pages, le lecteur ne s’ennuie ou ne se tourne les pouces à aucun moment. Il est immersif au possible, on vit l’enquête, on frémit quant au sort qui sera réservé à la disparue, à l’attente insoutenable de ses proches.



Bref, c’est encore une réussite pour Sebastian Fitzek qui m’aura tant séduite par la forme du livre et l’omniprésence de cette fameuse playlist que par la construction de l’enquête en elle-même où il n’y a aucun temps mort rien qu’une bonne dose de suspens.
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Le briseur d'âmes

Dans ce thriller Sebastian Fitzek réussit le tour de force de créer une histoire un peu déroutante où il faut accepter de ne pas tout comprendre tout de suite.



Dans un huis clos aux airs de Shutter Island, l'auteur mêle l'enquête d'interprétation, reconstituant petit à petit le passé d'un amnésique et dévoilant les mystères de la psyché humaine.



Tension crescendo tout au loin du récit lorsque tout le monde devient un peu suspect et qu'on ne sait plus à qui se fier.



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Ne les crois pas

Imaginez que vous soyez au téléphone avec votre fiancé(e), que la communication soit mauvaise, vous comprenez à grand peine « Ne les crois pas… » La communication coupe. Un policier frappe à votre porte et vous annonce que votre fiancé(e) est mort(e) dans un accident de voiture il y a environ une heure. Ne seriez-vous pas prêt à tout pour découvrir la vérité ?



Yann May va tenter le tout pour le tout afin de comprendre ce qui est arrivé à sa fiancée, Leoni, quitte à jouer avec la vie d’illustres inconnus et peut-être même avec la sienne...



Coups de théâtre, retournements de dernières minutes et cliffhanger en rafales, pas une minute de répit pour le lecteur entrainé dans ce tourbillon de rebondissements.



Un conseil si vous voulez vous baigner cet été, ne prenez pas ce livre avec vous sur la plage ! Une fois commencé ce livre, impossible de s’arrêter tant le rythme est soutenu et tant les pages défilent à toute allure !



Après m’être régalé avec Thérapie, c’est à un train d’enfer que j’ai dévoré Ne les crois pas du même Sebastian Fitzek qui nous livre un redoutable « page-turner », croyez- moi !


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Siège 7A

Phobiques de l'avion, abstenez-vous !

Pour les autres, embarquez ! Le commandant Sebastian Fitzek est heureux de vous accueillir à bord et vous souhaite un bon vol.

Bon vol... bon vol... pas si sûr...

Vous allez traverser plusieurs zones de turbulence, alors, attachez bien votre ceinture. Et restez vigilants.

Car vous allez vous faire secouer.

Avec son écriture dynamique et le découpage en petits chapitres, l'auteur nous mène par le bout du nez.

Il nous offre un texte sans temps morts et une intrigue pleine de suspense fondée sur la manipulation.

Sebastian Fitzek ne fait pas dans la demi-mesure : tout le monde manipule tout le monde, ou à peu près, mais finalement, c'est lui qui manipule son lecteur.



Voilà un thriller psychologique diablement efficace !

Je remercie Babelio pour son opération Masse critique et les éditions L'Archipel pour l'envoi de ce livre qui a été bien distrayant en ces temps où la lecture est plus que jamais une précieuse source d'évasion.

Une dernière remarque : je ne suis pas superstitieuse, mais pour mes futurs voyages en avion, je vais tâcher d'éviter le siège 7A. On ne sait jamais.
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Thérapie

Décors : chambre d’hôpital aux murs capitonnés. L’air est lourd, le lit est occupé par Viktor Larenz, pyschiatre berlinois dont la réputation n’est plus à faire. La tension est palpable dans ses yeux, où se mêlent des sentiments contraires. Ailleurs, des cris. Ciel noir. Intrigue.



La fille de Viktor Larenz a disparu alors qu’elle souffrait d’un mal inconnu. Sa disparition n’a jamais été élucidée. Et quelques années plus tard, Anna Spiegel, romancière, se présente à Viktor, avec un étrange mal : ses personnages de romans prennent vie, et une petite fille a disparu, sans laisser de traces..



Quelques années plus tard, Viktor Larentz se réveille dans la chambre capitonnée, face au docteur Martin Roth. Il est dans l’incompréhension : que fait-il ici ? pourquoi est-il médicamenté ? où est sa fille qu’il n’a pas vu depuis des années ? Mystère et suspens s’enchaînent dans son histoire, dans laquelle chaque élément est bien trop à sa place…



Sebastian Fitzek écrit un thriller imparable, où l’incompréhension persiste jusqu’au dénouement final. Un lecteur enquêteur aura l’occasion de trouver des indices, mais peu de chemins mènent vraiment à la vérité. L’auteur tisse une histoire implacable, laissant le lecteur dans le doute de sa propre existence. Thérapie n’est pas sans rappeler un autre thriller, écrit par Dennis Lehanne (dont le titre restera caché, pour éviter les spoils). Cependant, bien que ressemblants sur certains points, les deux ne se mélangent par pour autant.



Thérapie est un livre féroce, parsemé de chapitres courts. Véritable page turner et premier livre de l’auteur, il préfigure le rythme des suivants : du Passager 23 au Siège 7A, Sebastian Fitzek est un habitué des thrillers qui marquent une vie de lecteur..
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Le colis

Ce « colis » n’est pas véritablement celui que l’on a envie de recevoir , en revanche je suis très contente de l’avoir eu entre les mains car j’ai passé un moment bien prenant. Une fois en possession de ce colis, on ne le repose pas tant qu’on n’a pas démêlé le vrai du faux, le « rêve » de la réalité, le fruit de la paranoïa du réel.

Ce thriller psychologique nous fait surfer sur la vague de la folie, de la paranoïa. Qu’est-ce qui relève de la réalité ou du mental ? Sebastian Fitzek nous mène par le bout du nez, on suit ses rebondissements sans jamais réussir à prendre assez de recul pour comprendre ce qui se passe réellement. On ne cesse de douter et ce, jusque la fin qui nous surprend. Le style est rythmé et nous sommes pris dans le tourbillon que vit notre jeune psychiatre. J’ai donc passé un bon moment, je regrette seulement le manque d’approfondissement de la psychologie des différents personnages, c’est dommage, mais cela reste un petit bémol car ce thriller est très efficace, il remplit parfaitement son rôle.

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Passager 23

Oubliez tout ce que vous savez sur les croisières ! Tss tss ! J'entends cette petite voix dans votre tête qui fredonne : « Love, exciting and new. Come Aboard. We're expecting youuuu !!! » Non, non, non ! On a dit : oubliez ! Les adeptes des après-midis piscine, des soirées casino et des mojitos à gogo ne sont pas les bienvenus. Encore que… pour les mojitos, on pourra s'arranger. Les amateurs de sensations fortes et d'intrigues labyrinthiques, quant à eux, seront servis ! Le commandant de bord Fitzek vous réserve un voyage un peu mouvementé mais complètement maîtrisé. Vous devez penser que des thrillers qui se déroulent dans des lieux isolés, il en sort tous les mois des dizaines. Sur un bateau de croisière, déjà beaucoup moins… Mais ce n'est pas tant le lieu que ce qui s'y passe qui donne toute sa saveur au roman. Sebastian Fitzek construit son histoire à partir d'une statistique étonnante, voire angoissante : on estime que 23 personnes disparaissent chaque année dans le monde alors qu'ils voyagent sur un bateau de croisière. Accident ? Suicide ? Meurtre ? Disparition volontaire ? L'énigme est offerte à l'imagination du lecteur et le maître du thriller allemand en propose une interprétation très… personnelle ! Son personnage principal, Martin, est un flic qui connaît bien la problématique : son épouse s'est donné la mort sur un bateau de croisière il y a quelques années, entraînant son fils avec elle. Aussi, quand Martin accepte de monter sur un autre bateau pour une affaire de disparition, il envisage la possibilité qu'il y ait un lien avec son propre passé. Pas une minute de répit pour ce pauvre Martin qui doit, entre autres, gérer la disparition d'une mère, le mutisme d'une petite fille ou encore les excentricités d'une écrivaine… Je suis à peu près sûre que certains reprocheront au roman de Fitzek une certaine invraisemblance due à l'accumulation des histoires entrelacées, mais moi, vraiment, j'adore ! Il maîtrise parfaitement l'art du puzzle littéraire et je suis à chaque fois admirative du suspense qu'il arrive à installer dans ses romans. Vivement le suivant !

Un très grand merci à Babelio et aux Editions de l'Archipel !

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Le briseur d'âmes

J’ai bien aimé la construction du récit : il alterne entre plusieurs périodes du passé et du présent. L’intrigue commence 71 jours avant ce que l’auteur appelle « la Peur », pour passer à un tragique évènement, la veille de Noël, dans une clinique psychiatrique et l’époque actuelle avec un professeur qui recrute des étudiants pour participer à expérience, rémunérée au cours de laquelle il leur remet un dossier à étudier dans des conditions particulières.



Au cours des soixante et onze jours qui précèdent « la Peur », on retrouve des personnes enlevées, et libérées, avec des petits papiers qui proposent des énigmes dans la main; elles sont dans un état particulier : le regard dans le vide, terrorisés, en gros mortes psychologiquement. D’où le surnom donné au criminel « le briseur d’âmes ».



Quel lien existe-t-il entre elles ? Quel rapport avec ce qui se passe en cette veille de Noël ?



Durant cette nuit, se retrouvent enfermés le psychiatre, sa consœur, un patient amnésique, Caspar, un patient que ne réussit pas à parler correctement, avalant des syllabes donc inintelligible, une patiente âgée qui aime beaucoup résoudre des énigmes, un gardien un peu bizarre, un ambulancier dont le véhicule est accidenté devant l’entrée de la clinique et qui amène avec lui un patient qui s’est planté un couteau dans la gorge. Ils se retrouvent ainsi enfermés, complètement coupés de l’extérieur, et les agressions se succèdent.



Autre atout du roman : Caspar essaie de retrouver la mémoire, et l’auteur nous indique les flashs qui lui reviennent, en italique dans le texte et on ne sait jamais s’il s’agit de vrais ou faux souvenirs, ce qui donne des descriptions de cauchemar intéressantes, avec la culpabilité et l’angoisse qui peuvent survenir dans cet état d’amnésie :



« Dans son rêve, le chagrin lui faisait l’effet d’un être vivant à part entière constitué de milliers de tiques minuscules accrochées à son âme avec l’intention d’en pomper tout sentiment de joie. » P 118



Par contre, l’utilisation de l’hypnose que fait Sebastian Fitzek fait dresser les cheveux sur la tête et les psychiatres nous sont présentés comme des cinglés… la manipulation mentale est digne des méthodes utilisées par l’URSS pour « rééduquer » les personnes qui ne pensaient pas comme l’État…



Ce livre se lit très vite, car on ne prend pas le temps de réfléchir ou de tenir compte de certains indices, laissés comme les petits cailloux du Petit Poucet. Le suspense est bien entretenu et on sent monter une tension malsaine, perverse, bref on se sent étouffé, prisonnier et la peur s’installe…



Dernier atout du roman: l’identité de l’auteur qui est uns surprise totale. Cependant, je reste sceptique, ce livre ne m’a pas vraiment emballée alors que, en général, j’apprécie les polars psychologiques. C’était mon premier contact avec l’auteur et je vais tenter de lire « Thérapie » qui a été plutôt encensé pour lui laisser une chance:
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La liseuse de visages

Retour sur un thriller que j’avais lu en VO allemande l’an passé et dont le titre original est Mimik. Il paraît ces jours-ci en français et je ne voudrais pas manquer l’occasion d’en toucher quelques mots aux Babeliotes qui le découvrent.

Les amateurs de thrillers connaissent sans doute Sebastian Fitzek, chef de file des thrillers outre-rhin, dont plusieurs ouvrages sont parus chez nous ces dernières années.

Son nouvel opus est à nouveau bourré de suspens et de rebondissements et pourra peut-être satisfaire les habitués de thrillers qui s’apparentent à ceux de Thilliez, Laipsker ou Monnehay, sauf que ce nouvel opus de Fitzek est hélas truffé d’invraisemblances et les ficelles sont parfois un peu grosses. En outre, je n’ai pas éprouvé beaucoup d’empathie pour le personnage central de Hannah, mais ce point de vue est bien entendu subjectif.

Ce roman est OK pour passer un moment de détente sans se prendre la tête, mais pas davantage. Sebastian Fitzek a fait bien mieux dans le genre avec par exemple La Thérapie (dont a récemment été tiré une mini-série) ou Le colis.
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Siège 7A



Tout d'abord, un petit conseil : Si votre fille se fait enlever APPELEZ LA POLICE !

Non mais c'est vrai quoi, c'est quoi ces héros qui refusent de prévenir des personnes compétentes pour tout gérer à leur idée ?

De toute façon le kidnappeur ne va pas vous dire que vous pouvez contacter le FBI, qu'y a pas de soucis, que de toute façon vous avez largement le temps et que votre enfant n'a rien à craindre. Il connaît le scénario. Si tu préviens les flics je la butte. Eh bien prévenez les quand même !

Si vous ne le faîtes pas et que vous payez la rançon, que vous faîtes sagement tout ce qu'on vous dit, vous pensez vraiment que ça multiplie vos chances d'avoir une happy end ?

Laissez faire les professionnels. Vous êtes monsieur ou madame tout le monde, et vos compétences dans l'enseignement, l'architecture, la maçonnerie ou la comptabilité franchement ça vaut pas tripette pour vous sortir tout seul de ce merdier.



C'est comme Mats, le héros de Siège 7A. Lui il est psychiatre. Sa fille Nele, avec qui il n'a eu aucun contact en quatre ans, va accoucher.

Ce seront donc les retrouvailles, le pardon de les avoir abandonnées elle et feu son épouse.

Du coup il prend l'avion de Buenos Aires vers Berlin, ayant hâte de rencontrer sa future petite fille et de renouer des liens avec son enfant.

18 heures de vol l'attendent donc, 18 heures d'angoisse plus précisément parce qu'il est aviophobe, totalement terrorisé par ces machines qui franchissent océans et continents à dix kilomètres d'altitude. L'homme n'y a pas sa place. Et malgré son métier, il est incapable de lutter contre sa propre terreur de voir ces engins de mort s'écraser.

Il est obsédé par les crashs aériens et des formules toutes faites comme "prendre l'avion est à peu près aussi dangereux que de prendre l'ascenseur" ne parviennent pas à le raisonner.



En caricaturant à peine, Mats reçoit durant son voyage un appel qui lui fera presque oublier sa phobie aéronautique.

- Allo, vous êtes bien Monsieur Krüger ?

- C'est moi, oui. A qui ai - je l'honneur ?

- Ecoutez - moi bien attentivement. Nous avons enlevé votre fille. Au moment où je vous parle elle est en train d'accoucher seule dans une vieille étable abandonnée. Si vous voulez la revoir en vie, vous allez faire exactement ce que je vous dis.

- Pas de soucis, je vous écoute.

- Vous allez provoquer le crash de cet avion. Vous avez dix-huit heures. Sinon votre fille mourra dans d'atroces souffrances. Inutile de vous dire de ne pas prévenir les flics.

- Mais ...

La communication est brusquement coupée quand Mats s'apprêtait à demander comment il reverrait sa fille s'il mourait pendant le vol.

"Si le fou furieux parvenait à ses fins, six cent vingt-six personnes mourraient perfidement assassinées."

Il reçoit alors une photo de sa fille enchaînée en train d'accoucher dans d'horribles conditions sur un tas de paille.



Très embêté, Mats ne prévient évidemment pas la police. S'il faut se suicider en emportant avec lui plus de six cents innocents, alors il le fera. Il le faut bien sinon Sebastian Fitzek n'aurait plus rien à raconter !

Donc il appelle Felicia, une consoeur qui était secrètement amoureuse de lui et dont il a profité une nuit avant de s'enfuir au Brésil.

- Coucou Feli, comment vas tu depuis que je t'ai larguée ?

- Mats ! Tu ne pouvais pas tomber plus mal ! Imagine-toi que je me marie aujourd'hui !

- Toutes mes félicitations, sincèrement ! Mais tu pourrais pas remettre à un autre jour ? Là j'ai besoin de toi tout de suite.

- Tout ce que tu voudras, dis-moi ce qui te préoccupe.

- Eh bien Nele a apparemment été enlevée par des gens méchants et ça serait chouette que tu la retrouves. En plus elle va être maman aujourd'hui.

- Et tu ne préfères pas prévenir les autorités compétentes ?

- Je préfère que ce soit toi qui t'en occupe sincèrement, sinon j'ai peur qu'il lui arrive malheur.

- Je comprends. Je prends une douche et j'y vais. Et sinon toi quoi de neuf ?

- Ben je suis dans l'avion.

- Tu dois atterrir vers quelle heure ?

- Je suis pas sûr d'atterrir à vrai dire puisque je dois trouver une solution pour que l'avion s'écrase. Ou pour qu'il ne s'écrase pas. Je n'ai pas encore vraiment décidé.

- Le moins qu'on puisse dire c'est que ça fait pas mal de coïncidences ! Le même jour toi qui doit détourner un boeing, ta fille qui va devenir maman et moi qui me marie !

- Et encore tu ne sais pas tout ! A bord de mon vol se trouve une ancienne patiente devenue hôtesse de l'air par exemple.

- Et tu es vraiment sûr qu'on va y arriver à deux ? A déjouer cette conspiration ?

- Mais oui ne t'inquiète pas, on va gérer.



Tout ça pour dire que Fitzek y a été quand même très fort cette fois-ci avec sa mise en scène peu crédible pour ne pas dire rocambolesque.

Sachant que c'est juste le postulat de départ et que bien d'autres surprises totalement inattendues et tirées par les cheveux parsèmeront le roman par la suite, ne laissant aucun répit au lecteur pendant près de 370 pages.

Vous donneriez probablement votre vie pour celle de l'un de vos enfants, mais être prêt à l'échanger contre celle de six cents personnes sans même peser le pour et le contre en jouant au jeu meurtrier d'un maître chanteur, ça ne vous choque pas un tout petit peu ?

Je sais bien que parfois la réalité dépasse la fiction, mais franchement là ... non.

En suivant tour à tour Mats, Feli et Nele, le lecteur ne cesse de tomber de Charybde en Scylla.

Zéro crédibilité et cent pour cent suspense.



Donc tout dépend du type de lecteur que vous êtes.

Si vous recherchez une histoire plausible, dans laquelle vous pouvez vous identifier aux personnages et vous imprégner de leur psychologie et de leur réalisme, alors mieux vaut passer votre chemin.

Si en revanche vous acceptez de passer un bon moment de détente avec un scénario totalement tarabiscoté mais qui au final se tient, alors acceptez de vous laisser emmener par la main par le maître ès thriller allemand dont la réputation n'est pas usurpée.

Personnellement je fais davantage partie de la seconde catégorie, lire est avant tout un loisir, et Siège 7A remplit parfaitement cette fonction. Comment ce scénario catastrophe va-t-il se terminer ? A qui peut bien profiter un tel carnage ? Est-ce un acte terroriste, une cible est-elle visée en particulier ?

Feli va-t-elle retrouver Nele à temps ?

Et les chapitres se dévorent ainsi les uns après les autres parce qu'on se laisse tout simplement prendre au jeu.



En outre Siège 7A nous en apprend un peu plus sur les raisons qui poussent les personnes à devenir végétaliens, sur les causes créant chez de nombreux passagers une telle claustrophobie une fois enfermés dans un colosse métallique, ainsi que sur les limites bien réelles cette fois de la sécurité une fois à bord de ces machines aériennes.



C'est le troisième thriller de Fitzek que je lis.

Tous sont très différents mais ont pour point commun comme tout bon livre du genre qui se respecte de se dévorer en quelques heures.

Le somnambule proposait une histoire qui flirtait avec le fantastique et l'inexplicable, Le colis quant à lui était davantage psychologique en nous plongeant dans les méandres de la mémoire d'une mythomane dont la crédibilité est constamment remise en cause.

Les lecteurs de ce dernier roman se souviennent d'ailleurs peut-être du docteur Roth ? Sachez que même si tous ces livres sont totalement indépendants les uns des autres, celui-ci fait son retour dans Siège 7A.

Dans des circonstances que je vous laisse bien sûr découvrir.



Et quitte à me répéter, si un jour vous recevez par la poste le premier doigt de votre épouse disparue parce que vous n'avez pas encore libéré ( un exemple au hasard ) un virus pouvant déclancher une pandémie mondiale, alors ne cédez pas à la tentation. Laissez faire les experts et la probabilité qu'il y ait des survivants ne pourra être qu'exponentielle.



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Thérapie

Tout a été dit déjà et je ne suis pas une habituée du genre.....

Je ne ferai pas un long commentaire, une amie de la médiathèque ,Marilyn me fait découvrir ce genre de temps en temps. ...



Voici un thriller psychologique construit à l’aide de phrases fluides et chapitres très courts qui entretiennent chez le lecteur à la fois angoisse et désir de réponses immédiates à ses questions , à sa fièvre de savoir ..

Bien sûr nous n'aurons les réponses qu'à la toute fin , l’auteur nous tient en haleine, de rebondissements en rebondissements , une tension latente...

Nous ne lâcherons pas l’ouvrage ..

Qui détient la vérité ?

Qui ment ?

Josy la victime, 12 ans son père , Victor Larentz , célèbre psychiatre berlinois et Anna Spiegel, romancière , qui souffre de troubles psychotiques, une forme rare de schizophrénie ——deux personnages énigmatiques ô combien, torturés ——drame qui nous transporte dans un quasi huit - clos sur une petite île ——-coupée du monde par une tempête .....

Je n’en dirai pas plus.

Un suspense accrocheur et intrigant ..
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Thérapie

A réserver aux gens qui ne lisent pas beaucoup de thrillers, parce que sinon, bon, c'est du déjà lu et relu...

Tu me mets une île, une tempête qui te bloque, un psychiatre, quelques malades mentaux bien hallucinés, une fille qui disparaît, deux chiens et tu obtiens...Dix petits Nègres. Nan, l'autre. Celui qui se passe sur une île avec une tempête, un psychiatre, des malades bien hallucinés, une fille qui disparaît ...Ah mais pas de chiens...C'est la touche originale.

Josy, la fille du psychiatre, a disparu depuis quatre ans. Anna Spiegel est schizophrène et vient se faire soigner par le psychiatre. On dirait qu'elle a un lien avec la petite. Voilà voilà. Elle a bon dos, la schizophrénie.

J'ai tout compris tout de suite, ça doit être dû à ma grande maîtrise de la langue allemande ...

Du brumeux médicamenteux pendant tout le texte, une galipette à la fin avec un diagnostic à la docteur House, genre, vous perdez vos doigts et vous avez mal à la tête, malheureux. Mais c'est que vous cumulez la lèpre avec une bonne grippe. Elémentaire, docteur.

Et encore un dernier effet Kiss Cool sur la côte d'Azur.

Oh là là ! Je vais faire une pause dans les ,thrillers, je n'en peux plus des schizophrènes.

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Thérapie

Je découvre l'écriture de Sébastian Fitzek avec cet opus et c'est une bonne surprise.

Je ne le remercie pas pour les heures d'angoisse où il m'a plongée, les trippes serrées et l'impression d'avoir le cerveau passé à la machine à laver option essorage 1000 tellement j'ai l'esprit retourné.

Un thriller psychologique très efficace qui a bien fonctionné sur moi. Un poil trop angoissant peut être car il n'y a pas de relâche dans cette histoire, de moment pour souffler. Ou je suis trop sensible. Ca doit être ça.

On suit l'histoire de Viktor Larenz, un psychiatre renommé pour qui la vie sourit jusqu'à la disparition de sa fille. Josy souffrait d'une maladie que les médecins étaient incapables de cibler. C'est justement lors d'une visite chez un allergologue que la petite disparaît. Suit une longue descente aux enfers pour Viktor Larenz qui n'est plus capable de travailler. Alors qu'il se retire sur une île où il a une maison de famille, une jeune femme Anna le supplie de la prendre comme patiente. Elle souffre de schizophrénie et est écrivain. Elle est persuadée que les personnages de ses histoires prennent vie. Justement dans le dernier livre qu'elle écrit , il est question d'une petite fille qui a un mal que les médecins ne parviennent pas à identifier et qui a disparu. Viktor se persuade qu'Anna est la clé.

Une ambiance sombre. Une tempête sur l'île. De l'incompréhension. Viktor qui doute qui ne sait plus tout comme le lecteur. J'ai souffert avec Viktor.

Chouette découverte.











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Le colis

Chose très rare de ma part, j'ai abandonné au bout de 150 pages ce thriller particulièrement déconcertant tant le personnage d'Emma Stein, une psychiatre autant perturbée que ses patients m'a déplu et laissé plutôt perplexe. C'est aussi sans compter le rythme et l'intrigue imposés par l'auteur qui se plait allégrement à nous dérouter, si bien qu'on ne sait plus (comme Emma Stein d'ailleurs), ce qui est réel, ce qu'elle a cru voir ou entendre et l'imagination pure et simple sinon fantaisiste de cette dernière.

Tant pis !



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Mémoire cachée





Alors là, attention! Si en achetant et ouvrant ce roman vous pensez juste découvrir un nouveau thriller, vous faîtes erreur.



Mr Fitzek, nous colle ici une gigantesque claque en pleine figure, un savant mélange de thriller, de prise de conscience, avec une pointe d’ingrédients dont il s’inspire de par ci, par là.



Ce livre est une histoire à multiples facettes, un jeune homme qui ne sait plus qui il est, un virus qui décime la population, une conspiration démoniaque et redoutable…



L’auteur assemble tout cela avec un talent qui force l’admiration, il révèle petit à petit au lecteur des éléments qui rendent cette lecture totalement addictive et vous empêche de lâcher cette incroyable livre.



Un constat sur le monde actuel qui se mélange à une fiction, les deux faces de ce roman s’entremêlent jusqu’à ce que la frontière entre réalité et imaginaire ne s’efface.
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Thérapie

Avant toute chose, vous devez savoir que si vous commencez ce livre, il vous sera impossible de le lâcher avant de l’avoir terminé. Vous voilà prévenus !



C’est alors qu’il cherche à solutionner les insolubles problèmes de santé de sa fille Josy que l’existence du docteur Viktor Larentz, psychiatre de renom, tourne au cauchemar. L’enfant âgée de douze ans disparait alors qu’il ne l’a laissé seul que quelques minutes dans la salle d’attente d’un nouveau spécialiste. Plus aucune trace de l’enfant, toute son existence s’effondre.



Quatre ans plus tard, l’homme n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n’a jamais réussi à surmonter ce drame. Sa fille n’a jamais été retrouvée. Rongé par les remords et la culpabilité, il sombre peu à peu dans la folie. C’est sanglé sur le lit d’un hôpital psychiatrique qu’on le retrouve. Son récit sera des plus fragmenté alternant passé et présent.



J’avoue que j’ai particulièrement apprécié toute la partie se déroulant sur l’île de Parkum, balayée par une tempête apocalyptique, durant laquelle une jeune femme se présente à lui. Elle serait romancière, aurait des visions guidés par ses personnages et accessoirement des informations sur sa fille…



Un excellent petit thriller au suspens redoutable. On brûle de savoir ce qui s’est réellement passé et ce qu’il est advenu de la petite Josy. Les chapitres se succèdent à un rythme d’enfer, chacun d’eux se conclut sur un cliffhanger de plus ou moins grande importance mais chaque fois l’accroche est indéniable et on tourne les pages à toute allure.



Depuis le temps que j’y pensais, je ne regrette pas de m’être décidé à aller consulter le brillant docteur Sébastian Fitzek pour enfin entrer en… Thérapie !


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Siège 7A

Incontestablement meilleur que Le Colis que je viens de lire, mais on n’est pas non plus dans l’excellence. On peut dire cependant que Sebastian Fitzek fait le job en se creusant la cervelle pour trouver des situations inédites et intrigantes. Après le très bon Passager 23 dont l’histoire se déroulait à bord d’un paquebot de croisière, voici donc Siège 7A dont l’histoire se déroule en partie dans un avion, comme vous l’aurez aisément deviné. Nous suivons Mats Krueger, psychiatre de renom, qui a embarqué malgré sa phobie dans un avion le conduisant de Buenos Aires où il vit à Berlin où il va retrouver sa fille enceinte. C’est pour celle qu’il n’a pas vue depuis quatre ans qu’il tente de dépasser ses peurs, non sans avoir auparavant étudié avec une grande application les statistiques concernant les crashs aériens. Malgré toutes les précautions prises, son vol ne va pas se passer exactement comme prévu. Un appel anonyme ébranle le peu d’assurance qu’il lui restait. L’ultimatum est posé. Sa fille Nele mourra si Mats Krueger refuse d’être à l’origine du crash de l’avion…

Sebastian Fitzek manie l’art du suspense à merveille, on ne peut pas lui reprocher le contraire. Avec Siège 7A, le lecteur va de surprise en surprise et avance avec l’envie croissante de démêler les fils de cette histoire palpitante, quoiqu’assez peu crédible. C’est le point noir de cette lecture, c’était déjà le cas avec Le Colis lu il y a quelques jours. J’ai lu tous ses romans, à l’exception de Mémoire cachée, et je ne crois pas qu’ils étaient aussi peu vraisemblables… Si les passages où l’on suit Mats Krueger dans l’avion m’ont vraiment beaucoup plu, j’ai été, je l’avoue, un peu moins séduite par ce qu’il se passe au même instant sur terre. Les motivations quant à l’enlèvement de la fille du psychiatre m’ont semblé ridicules, voire risibles, et le lien entre différents événements et personnages un peu tiré par les cheveux… Dans l’ensemble toutefois, une bonne tension et une lecture agréable au bord de la piscine !


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Le colis



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26 décembre 2013.

La date est facile à retenir puisque c'était le jour de mes trente-huit ans.

J'étais chez mes parents lorsque le facteur sonne à la porte pour livrer un colis de la Fnac.

Mon père m'appelle après la réception du paquet qui est à mon nom.

Je sais ce dont il s'agit. Le roman Des clairons dans l'après-midi d'Ernest Haycox, publié aux éditions Actes Sud dans leur toute nouvelle collection dédiée à l'Ouest américain.

Mon père a toujours été un grand amateur de Western. Et c'était un de ses cadeaux de noël qui arrivait avec un peu de retard.

Je m'empare du paquet, que je trouve étonnamment léger.

Et pour cause : Le colis était vide. Pas de livre. Un paquet sans rien dedans.

Zéro la tête à Toto.

L'après-midi même, j'appelais le service après-vente pour leur faire part du problème. Une enquête auprès des services postaux allait être diligentée.

Un mois se passe, sans aucune nouvelles. Je rappelle.

Je réexplique mon problème inédit avec ce livre tombé du camion ou que sais-je, et mon interlocutrice comprend tout à fait mon désarroi. Un nouvel exemplaire va m'être envoyé. Soulagé, je la remercie mille fois.

Un nouveau mois se passe, rien à l'horizon. Passablement énervé, je rappelle au numéro surtaxé.

- Bonjour monsieur, ici Maxime Tartempion, que puis-je faire pour vous ?

- Bonjour. J'ai un colis qui m'a été livré fin décembre et qui ne contenait rien. J'ai déjà appelé deux fois, on m'a promis que le problème allait être solutionné mais à ce jour il ne l'est toujours pas.

- D'accord. Je regarde tout de suite. Pourriez-vous me donner les références de la commande ?

- Bien sûr. Alors c'est la commande numéro P-L-1-L-E-Q

- Un instant, un instant ... Vous me parlez bien du livre d'Ernest Haycox ?

- Oui oui, c'est celui-là.

- Eh bien il est indiqué qu'il a été livré le 26 décembre 2013 monsieur Antyryia.

MAIS PUISQUE JE M'ACHARNE A VOUS DIRE QUE VOTRE PUTAIN DE COLIS DE MERDE ETAIT VIDE !! pensais-je très fort.

- Le colis censé contenir le roman a bien été livré sauf qu'à l'intérieur il n'y avait rien. Je n'ai eu que le carton si vous préférez.

- Je comprends monsieur. Souhaitez-vous qu'on vous envoie un nouvel exemplaire ?

Je confirmais, convaincu que l'histoire touchait enfin à sa fin.

De nouvelles semaines s'écouleront cependant avant que je ne rappelle une quatrième et dernière fois et tombe enfin sur une personne capable de me renseigner. Dans un tel cas de figure je devais écrire au service après vente, joindre une photocopie de ma pièce d'identité, et une attestation sur l'honneur comme quoi le contenu du colis que j'avais reçu équivalait au néant absolu.

J'ai suivi les consignes à la lettre, je n'étais plus à ça près, et mon père a eu son cadeau de noël aux environs de la fin avril ...



Octobre 2015.

Je passe commande auprès d'une grande librairie québécoise de deux romans : La noirceur de François Levesque et surtout le nouveau roman de Patrick Senécal : Faims. A chaque nouveauté de mon auteur de prédilection, je suis obligé de passer par l'importation. Ce qui signifie des frais de port exorbitants. Environ 40 € pour les deux livres de mémoire mais quand on aime on ne compte pas.

Ce qu'il faut compter en revanche c'est entre une semaine et dix jours pour la livraison.

Au bout de deux semaines, je commence donc à m'impatienter.

J'envoie un petit courriel à la librairie outre-Atlantique et la réponse se veut plutôt rassurante : Mon colis a bien été envoyé et ne devrait plus tarder.

Une nouvelle semaine se passe lorsque je reçois un message de la librairie : Mon colis leur a été retourné par la Poste française avec la mention "n'habite pas à l'adresse indiquée."

Du coup ils me remboursaient les deux livres mais évidemment pas les ports ...

A priori je savais encore où j'habitais, à l'époque chez mes parents à Sainte Catherine les Arras, et j'ai réussi à obtenir un scan du courrier retourné.

Tout était bon. Nom, adresse, code postal, pays ... Mais il y avait bien cette étiquette de notre service postal bien aimé comme quoi l'adresse était inconnue.

Je rédigeais alors un long courrier demandant à ce qu'on me rembourse les frais de port et les frais de douane, joignant le scan du paquet, une pièce d'identité, mes relevés bancaires, ma facture et une attestation d'hébergement de ma mère. Bien assez pour prouver que la prestation pour laquelle je les avais payés ne m'avait pas été rendue, ainsi que ma bonne foi.

La réponse n'a pas tardé, et de façon polie et respectueuse m'annonçait que je l'avais dans le cul mais qu'ils veilleraient cependant à ce que ce genre d'incident ne se reproduise plus.

Il a finalement fallu que j'écrive au médiateur de la Poste pour avoir gain de cause et être enfin remboursé, à titre exceptionnel.

Quant aux livres, je les ai recommandés dans une autre librairie canadienne et ils sont arrivés une semaine plus tard.

Sans que l'adresse n'ait changé d'un iota.



Mars 2015

J'ai commandé sur Amazon le nouvel album de Nightwish, Endless Forms Most Beautiful. En édition limitée digibook triple CD.

Vous imaginerez sans peine mon impatience d'écouter leurs nouveaux morceaux avec mes petites oreilles d'amateur de metal symphonique.

Je rejoins mon appartement à Saint Denis après une dure journée de labeur, et je trouve dans ma boîte aux lettres un avis de passage du livreur.

Mon colis a été remis à monsieur Vossain.

Ce qui n'est pas spécialement pour m'arranger puisque je ne sais pas du tout qui c'est.

Je regarde les noms sur toutes les boîtes aux lettres, dans le hall de l'immeuble : Aucune trace d'un quelconque monsieur Vossain.

Je vais alors voir la concierge ( en général quand je suis absent c'est elle qui récupère mes colis ) mais non seulement elle n'a rien pour moi mais en plus ce nom ne lui dit rien non plus.

Je finis donc par contacter le prestataire ( Colis privé pour ne pas le citer ), je donne les références, et j'apprend qu'en réalité le colis n'a pas été remis à monsieur Vossain mais à mon voisin !

Le coursier écrivait encore moins bien qu'un psychiatre rédigeant à la main une ordonnance.

Le problème c'est que je ne connais aucun de mes voisins et que dans l'immeuble on est plus d'une centaine.

J'ai frappé à plusieurs reprises à la porte de mon voisin de palier le soir même et le lendemain soir. Pas de réponse.

Je n'ai jamais su quel était ce mystérieux voisin à qui j'avais bien involontairement offert ce somptueux cd du groupe finlandais.

Mais au moins Amazon n'a fait aucune difficulté pour m'en renvoyer un exemplaire rapidement.



Des histoires de colis j'en ai plein !

Je pourrais aussi vous raconter celle de l'avis de passage m'invitant à rechercher à partir du 16 juillet un énorme paquet contenant une vingtaine de romans d'horreur de la collection Rivière blanche à la poste de Sainte Catherine. Et la façon dont j'arrive avec impatience ledit jour au petit bureau de la commune où je découvre une mention "Fermeture estivale du 16 au 31 juillet".

Plus récemment, j'ai commandé un roman de Thomas Gunzig à un particulier sur le site Rakuten. Le vendeur me demande de ne pas le prendre : il a interverti deux étiquettes sur ses envois. Pour accélérer le processus d'échange je me rends au point relais à Auchan Arras. Et en effet je comprends l'erreur en voyant un paquet à mon nom d'un mètre cube et d'une bonne dizaine de kilos. C'était pas un livre de Thomas Gunzig qu'il y avait dedans c'était une centaine ! Il faut savoir que je sortais à peine de l'hôpital et je ne sais même pas comment vu ma fragilité j'ai fait pour parcourir les 200 mètres me séparant de l'accueil du magasin. J'ai eu des vertiges, mon coeur s'est emballé, j'ai fait au moins deux pauses sur ce parcours qui m'a paru aussi long que périlleux. L'hôtesse m'a débarrassé de mon encombrant fardeau avec une déconcertante facilité pour le renvoyer à l'expéditeur.

C'était en janvier.

J'attends toujours ma commande initiale.



Alors franchement, les petits problèmes de colis d'Emma Stein, pardonnez-moi, mais c'est de la gnognote !

Son facteur lui a juste remis un paquet pour son voisin monsieur A. Palandt afin qu'elle puisse le lui remettre et qu'il puisse terminer sa tournée un peu plus tôt.

C'est quand même pas la mer à boire.

Seulement Emma est une personne fragile.

( Au fait, pour ceux qui n'auraient pas suivi je parle quand même brièvement du roman de Fitzek ! )

On se demande même si elle n'est pas un peu chtarbée.

Toute cette comédie pour juste traverser la rue et rencontrer cet homme sous prétexte qu'elle n'en n'a jamais entendu parler !

Enfin bon, des raisons d'être détraquée, elle en a.

Un psychopathe surnommé Le coiffeur l'aurait violée dans une chambre d'hôtel avant de lui raser la tête. Ce traumatisme lui a quelque peu fait perdre la raison. D'autant que tout le monde met sa parole en doute. Ce serait bien la première victime à rester en vie, son numéro de chambre n'existe pas, pour faire court il n'y a rien qui colle dans son témoignage d'agression.

"Ta spécialité c'est la mythomanie. Tu connais les conditions qui peuvent déclencher le mensonge pathologique compulsif."

N'empêche que sa terreur est en tout cas bien réelle, que ses fondements soient ou non justifiés. Elle est paralysée par le moindre bruit, c'est la panique à bord au plus petit imprévu.

Il faut dire aussi que son agresseur présumé est toujours en liberté.

Mais que s'est-il passé entre le moment où elle a reçu cet angoissant colis et le moment où elle est auditionnée par son ami avocat, Konrad Luft, trois semaines plus tard ?

De quels crimes est-elle accusée exactement ?

Est-ce que plaider la folie pourrait lui permettre d'éviter la prison ?

Comment distinguer la part de vérités et la part d'affabulations dans ce long témoignage d'Emma ?

"Etre incapable de différencier la réalité de la folie, ce n'est pas une vie."



La Deutsche Post est-elle aussi efficace que notre Poste française ?

Emma est-elle totalement paranoïaque ou ses sources d'épouvante et d'accès de folie sont-elle légitimes ?

Contrairement à moi, son voisin aura-t-il la chance de recevoir son colis ? ( Un indice quand même : A l'intérieur ce n'est pas un album de Nightwish. Désolé si je spoile ! )

Vous connaîtrez les réponses à toutes ces questions primordiales en lisant Le colis de Sebastian Fitzek, un thriller beaucoup plus psychologique que ne l'étaient Siège A ou Le somnambule.

Un roman difficile à lâcher avant de connaître la fin mais qui à mon sens n'offre pas davantage qu'un très bon moment de suspense.

Ce qui est toujours bon à prendre !

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Siège 7A

Le suspense est là, la crédibilité un peu moins. Néanmoins, en ces temps de confinement, c'est un excellent divertissement, qui découragerait presque de partir en vacances (aviophobes et nyctophobes s’abstenir !). L’idée de départ est assez simple : pour sauver sa fille Nele, sur le point d’accoucher et enlevée par un homme mystérieux, le psychiatre Mats Krueger doit convaincre une ancienne patiente de faire écraser l’avion où il se trouve en compagnie de 600 autres passagers...Bien sûr il ne veut pas mourir, bien sûr il veut sauver sa fille, bien sûr les méchants et les gentils ne sont pas toujours ceux attendus. Le chemin jusqu’à l’atterrissage va donc être très long (surtout pour Mats, car pour le lecteur, ça va très vite avec moult rebondissements, fausses pistes, découvertes et manipulations ). Un thriller efficace.
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Le colis

"Lorsqu'on a subi une injustice, rien ne paraît plus urgent ni plus inéluctable que le besoin de vengeance."



Après avoir été victime d’un viol, une psychiatre berlinoise vit recluse chez elle, désormais incapable d’affronter le monde extérieur.



Quand un jour son facteur lui demande de prendre un colis pour un voisin, c’est le petit grain de sable qui vient encore davantage gripper la machine. Le nom du destinataire est inconnu dans le voisinage !



Et si ce colis lui était adressé par « Le Coiffeur », ce psychopathe qui scalpe les femmes avant de les tuer et qui, dans son cas, s’est contenter de la tondre avant de la violer ?



Entre terreur bien légitime et délire paranoïaque, elle décide d’en avoir le cœur net et, contre toute règle de correction, décide d’ouvrir Le Colis.



Elle n’aurait vraiment pas dû…





Encore une fois, je me suis laissé prendre dans les filets de l’écriture de Sebastian Fitzek !



Du thriller comme je les aime ! Après Thérapie, Ne les crois pas et Passager 23, des histoires chaque fois différentes, originales, mais toujours portées par ce sens du rythme et ce don pour créer des atmosphères particulièrement angoissantes.



Suspense, tension, fausses pistes et retournements de situation rende encore une fois cette lecture hyper addictive. Impossible de lâcher cette histoire avant d’en connaitre la fin !



Alors, et vous, oserez-vous ouvrir Le Colis ?...







Merci à Babelio et aux Éditions l'Archipel !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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