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Citations de Victor Hugo (8673)


Les citoyens sont un attelage et l'attelage n'est pas le cocher.
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Evidemment le Diable est à ressort, et le tort de Dieu, c'est d'avoir lâché la détente.
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On m'empêche d'avoir des fleurs de mon pays.
Jamais à mon oreille un mot d'amour ne vibre.
Aujourd'hui je suis reine. Autrefois, j'étais libre !
Comme tu dis, ce parc est bien triste le soir,
Et les murs sont si hauts qu'ils empêchent de voir.
Oh l'ennui !
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Gilliatt, dans ce labeur multiple, dépensait toutes ses forces à la fois ; il les renouvelait difficilement.
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C'est le propre de la douleur de faire reparaître le côté enfant de l'homme.
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La minute où Cosette aimerait pouvait sonner d'un instant à l'autre. Tout ne commence-t-il pas par l'indifférence ?
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C'est encore une loi de ces fraîches années de souffrance et de souci, de ces vives luttes du premier amour contre les premiers obstacles, la jeune fille ne se laisse prendre à aucun piège, le jeune homme tombe dans tous.
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Cosette, l'année d'auparavant, petite fille indifférente, eût répondu : - Mais non, il est charmant. Dix ans plus tard, avec l'amour de Marius au coeur, elle eût répondu : - Pédant et insupportable à voir ! Vous avez bien raison ! - Au moment de la vie et du coeur où elle était, elle se borna à répondre avec un calme suprême : - Ce jeune homme-là !
Comme si elle regardait pour la première fois de sa vie.
- Que je suis stupide ! pensa Jean Valjean. Elle ne l'avait pas encore remarqué. C'est moi qui le lui montre.
Ô simplicité des vieux ! profondeur des enfants !
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La destinée, avec sa patience mystérieuse et fatale, approchait lentement l'un de l'autre ces deux êtres tout chargés et tout languissants des orageuses électricités de la passion, ces deux âmes qui portaient l'amour comme deux nuages portent la foudre, et qui devaient s'aborder et se mêler dans un regard comme les nuages d'un éclair.
On a tant abusé du regard dans les romans d'amour qu'on a fini par le déconsidérer. C'est à peine si l'on ose dire maintenant que deux êtres se sont aimés parce qu'ils se sont regardés. C'est pourtant comme cela qu'on s'aime et uniquement comme cela. Le reste n'est que le reste et vient après. Rien n'est plus réel que ces grandes secousses que deux âmes se donnent en échangeant cette étincelle.
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Avec la foi en sa beauté, toute l'âme féminine s'épanouit en elle. Elle eut horreur du mérinos et honte de la peluche. Son père ne lui avait jamais rien refusé. Elle sut tout de suite toute la science du chapeau, de la robe, du mantelet, du brodequin, de la manchette, de l'étoffe qui va, de la couleur qui sied, cette science qui fait de la femme parisienne quelque chose de si charmant de si profond et de si dangereux. Le mot femme capiteuse a été inventé pour la parisienne.
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Elle se rappela le mot du passant : jolie, mais mal mise, souffle d'oracle qui avait passé à côté d'elle et s'était évanoui après avoir déposé dans son coeur un des deux germes qui doivent plus tard emplir toute la vie de la femme, la coquetterie. L'amour est l'autre.
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Le Parisien est au Français ce que l'Athénien est au Grec; personne ne dort mieux que lui, personne n'est plus franchement frivole et paresseux que lui, personne mieux que lui n'a l'air d'oublier; qu'on ne s'y fie pas pourtant; il est propre à toute sorte de nonchalance, mais quand il y a de la gloire au bout, il est admirable à toute espèce de furie. (...)
Si l'heure sonne, ce faubourien va grandir, ce petit homme va se lever, et il regardera d'une façon terrible, et son souffle deviendra tempête, et il sortira de cette pauvre poitrine grêle assez de vent pour déranger les plis des Alpes. C'est grâce au faubourien de Paris, que la Révolution, mêlée aux armées, conquiert l'Europe. Il chante, c'est sa joie. Proportionnez sa chanson à sa Carmagnole, il ne renverse que Louis XVI; faites-lui chanter la Marseillaise, il délivrera le monde.
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Il y avait aussi dans cette solitude un coeur qui était tout prêt. L'amour n'avait qu'à se montrer; il avait là un temple composé de verdures, d'herbe, de mousse, de soupirs d'oiseaux, de molles ténèbres, de branches agitées, et une âme faite de douceur, de foi, de candeur, d'espoir, d'aspiration et d'illusion.
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Heureux, même dans les angoisses, celui à qui Dieu a donné une âme digne de l'amour et du malheur! Qui n'a pas vu les choses de ce monde et le coeur des hommes à cette double lumière n'a tien vu de vrai et ne sait rien.
L'âme qui aime et qui souffre est à l'état sublime.
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Maffio: Cette femme est belle pourtant!
Jeppo: Oui mais il y a quelque chose de sinistre empreint sur sa beauté.
Maffio: Un ducat d'or à l'effigie de Satan.
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Cachant et montrant à la fois, [il] semblait [être là] une trouvaille provocante de la décence [...] qui concourrait pour la chasteté.
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[...] il n'y allait pas de son âme, mais tout bonnement de sa vie (puisqu'il lui manquait ce précieux conciliateur qui se place si efficacement entre le bandit et l'honnête homme : la bourse).
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Une fois que le livre est publié, une fois que le sexe de l'œuvre, virile ou non, a été reconnu et proclamé, une fois que l'enfant a poussé son premier cri, il est né, le voilà, il est ainsi fait, père ni mère n'y peuvent plus rien, il appartient à l'air et au soleil, laissez-le vivre ou mourir comme il est. Votre livre est manqué ? tant pis. N'ajoutez pas de chapitres à un livre manqué. Il est incomplet ? il fallait le compléter en l'engendrant. Votre arbre est noué ? Vous ne le redresserez pas. Votre roman est phtisique ? votre roman n'est pas viable ? Vous ne lui rendrez pas le souffle qui lui manque. Votre drame est né boiteux ? Croyez-moi, ne lui mettez pas de jambe de bois.
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Les hommes, presque tous, un peu pareils au bourgeois Jourdain, de Molière, font du rêve sans le savoir. L'agent de change ne se doute guère qu'il est un escompteur de songes. Son carnet plein de chiffres est un enregistrement de fantasmagories; prime-fin-report est grimoire tout comme l'Etteilla; le grand Albert pourrait être coulissier, et les femmes qui jouent à la bourse sont les mêmes qui tirent les cartes. Allez le soir chez elles; leur bordereau reçu, elles font une réussite. Dépendre de la nouvelle du jour, attacher sa fortune au fil du télégraphe électrique, se faire le pantin de la hausse et de la baisse, c'est être en plein somnambulisme; pour savoir si l'on sera opulent ou indigent demain, lire le Moniteur ou consulter la dame de pique, c'est la même chose.
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Le polythéisme, c'est le rêve éveillé poursuivant l'homme.
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