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Citations de Victor Hugo (8666)


(...) les livres, pour répondre à l’élargissement croissant de la civilisation, doivent cesser d’être exclusivement français, italiens, allemands, espagnols, anglais, et devenir européens ; je dis plus, humains.
(...)

En somme, je fais ce que je peux, je souffre de la souffrance universelle, et je tâche de la soulager, je n’ai que les chétives forces d’un homme, et je crie à tous : aidez-moi !
(...)

– Hélas ! je le répète, italiens ou français, la misère nous regarde tous. Depuis que l’histoire écrit et que la philosophie médite, la misère est le vêtement du genre humain ; le moment serait enfin venu d’arracher cette guenille, et de remplacer, sur les membres nus de l’Homme-Peuple, la loque sinistre du passé par la grande robe pourpre de l’aurore.

Hauteville-House, 18 octobre 1862.
Lettre de Victor Hugo sur les Misérables à M. Daelli
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Ô l’amour d’une mère ! amour que nul n’oublie !
Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en a sa part et tous l’ont tout entier !

CE SIÈCLE AVAIT DEUX ANS, Les Feuilles d’automne
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Le seul vrai lecteur, c'est le lecteur pensif. C'est à lui que ce livre est adressé.
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Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n'aurez pas besoin de la couper.
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O strophe du poète , autrefois, dans les fleurs,
Jetant mille baisers à leurs mille couleurs,
Tu jouais, et d' avril tu pillais la corbeille ;
Papillon pour la rose et pour la rucha abeille ,
Tu semais de l' amour et tu faisais du miel ;
Ton âme bleue était presque mêlée au ciel ;
Ta robe était d' azur et ton oeil de lumière ;
Tu criais aux chansons , tes soeurs : - Venez! chaumière,
Hameau, ruisseau, forêt , tout chante . L' aube a lui !
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Ces jeunes gens étaient insignifiants; tout le monde a vu ces figures-là; quatre échantillons du premier venu; ni bons ni mauvais, ni savants ni ignorants, ni des génies ni des imbéciles; beaux de ce charmant avril qu'on appelle vingt ans.

Livre troisième - En l'année 1817
Chapitre II
Double quatuor
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Victor Hugo
On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées." [ Victor Hugo ]
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A ma fille

O mon enfant , tu vois, je me soumets ,
Fais comme moi : vis du monde éloignée ;
Heureuse ? non ; triomphante ? jamais .
-Résignée !-
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Certes, la providence et la société avaient été également injustes, un tel luxe de malheur et de torture n'était pas nécessaire pour briser une si frêle créature.
Elle était là, perdue dans les ténèbres, ensevelie, enfouie, murée. Qui l'eût pu voir en cet état, après l'avoir vu rire et danser au soleil, eût frémi. Froide comme la nuit, froide comme la mort, plus un souffle d'air dans ses cheveux, plus un bruit humain à son oreille, plus une lueur de jour dans ses yeux, brisée en deux, écrasée de chaînes, accroupie près d'une cruche et d'un pain sur un peu de paille dans la mare d'eau qui se formait sous elle des suintements du cachot, sans mouvement, presque sans haleine, elle n'en était plus à souffrir.
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Les vents courent, volent, s' abattent, finissent, recommencent, planent, sifflent, mugissent, rient; frénétiques, lascifs, effrénés, prenant leurs ta ises sur la vague irascible. Ces hurleurs ont une harmonie. Ils font tout le ciel sonore.
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Vieille Chanson du Jeune Temps

Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose ,
Mais je ne sais plus de quoi .

J' étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distrais ;
Je parlais des fleurs , des arbres ;
Son oeil semblait dire : Après ?

La rosée offrait ses perles ,
Le taillis ses paroles ;
J' allais ; j' écoutais les merles ,
Et Rose les rossignols .

Moi , seize ans, et l' air morose .
Elle vingt ; ses brillaient .
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient .
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Victor Hugo
Deux sourires qui se rapprochent
Finissent par faire un baiser.

( "Choses écrites à Créteil")
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Résolvez les deux problèmes, encouragez le riche et protégez le pauvre, supprimez la misère, mettez un terme à l'exploitation injuste du faible par le fort, mettez un frein à la jalousie inique de celui qui est en route contre celui qui est arrivé, ajustez mathématiquement et fraternellement le salaire au travail, mêlez l'enseignement gratuit et obligatoire à la croissance de l'enfance et faîtes de la science la base de la virilité, développez les intelligences tout en occupant les bras, soyez à la fois un peuple puissant et une famille d'hommes heureux, démocratisez la propriété, non en l'abolissant, mais en l'universalisant, de façon que tout citoyen sans exception soit propriétaire, chose plus facile que l'on ne croit, en deux mots sachez produire la richesse et sachez la répartir; et vous aurez tout ensemble la grandeur matérielle et la grandeur morale; et vous serez dignes de vous appeler la France.
Voilà, en dehors et au-dessus de quelques sectes qui s'égaraient, ce que disait le socialisme, voilà ce qu'il cherchait dans les faits, voilà ce qu'il ébauchait dans les esprits.
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« Shakespeare, dit Forbes, n’a ni le talent tragique ni le talent comique. Sa tragédie est artificielle et sa comédie n’est qu’instinctive. » Johnson confirme le verdict : « Sa tragédie est le produit de l’industrie et sa comédie le produit de l’instinct. » Après que Forbes et Johnson lui ont contesté le drame, Green lui conteste l’originalité. Shakespeare est « un plagiaire » ; Shakespeare est « un copiste » ; Shakespeare « n’a rien inventé » ; c’est « un corbeau paré des plumes d’autrui » ; il pille Eschyle, Boccace, Bandello, Hollinshed, Belleforest, Benoist de Saint-Maur ; il pille Layamon, Robert de Glocester, Robert Wace, Pierre de Langtoft, Robert Manning, John de Mandeville, Sackville, Spencer ; il pille l’Arcadie de Sidney ; il pille l’anonyme de la True Cronicle of King Leir ; il pille à Rowley, dans The troublesome reign of King John (1591), le caractère du bâtard Falconbridge. Shakespeare pille Thomas Greene ; Shakespeare pille Dekk et Chettle. Hamlet n’est pas de lui ; Othello n’est pas de lui ; Timon d’Athènes n’est pas de lui ; rien n’est de lui. Pour Green, Shakespeare n’est pas seulement « un enfleur de vers blancs », un « secoue-scènes » (shake-scene), un Johannes factotum (allusion au métier de call-boy et de figurant) ; Shakespeare est une bête féroce. Corbeau ne suffit plus, Shakespeare est promu tigre. Voici le texte : Tyger’s heart wrapt in a player’s hyde. Cœur de tigre caché sous la peau d’un comédien (A Groatsworth of wit, 1592).
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Ordener reconnut une de ces colossales constructions druidiques qu'il avait souvent observées dans ses voyages en Norvège, et dont les modèles les plus étonnants peut-être sont, en France, les monuments de Lokmariaker et de Carnac. Édifices étranges qui ont vieilli, posés sur la terre comme des tentes d'un jour, et où la solidité naît de la seule pesanteur.
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Victor Hugo
A une jeune fille

Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle,
Enfant ! N'enviez point notre âge de douleurs,
Où le coeur tour à tour est esclave et rebelle,
Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs.

Votre âge insouciant est si doux qu'on l'oublie !
Il passe comme un souffle au vaste champ des airs,
Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie,
Comme un alcyon sur les mers.

Oh ! ne vous hâtez point de mûrir vos pensées !
Jouissez du matin, jouissez du printemps;
Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées;
Ne les effeuillez pas plus vite que le temps.

( " Odes et ballades")
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A Mlle Louise B
Ô vous l' âme profonde ! ô vous la sainte lyre !
Vous souvient-il des temps d' extase et de délire,
Et des jeux triomphants,
Et du soir qui tombait des collines prochaines ?
Vous souvient-il des jours ? Vous souvient-il des chênes
Et des petits enfants ?
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"La grimace était son visage ."
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L'échafaud est le complice du bourreau; il dévore; il mange de sa chair, il boit du sang. L'échafaud est une sorte de monstre fabriqué par le juge et par le charpentier, un spectre qui semble vivre d'une espèce de vie épouvantable faite de toute la mort qu'il a donnée.
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Prends garde ! Murmura le brigand, je vais fondre sur toi, comme la grêle de Norvège sur un parasol. […]
-D'Ahlefeld ! Attends ; oui je le connais. J'ai bu hier le sang de son fils dans le crâne du mien.
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