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Citations de William Butler Yeats (244)


Et moi, qui me considère béni des cieux,
En voyant que l'amour et l'amitié me suffisent,
J'ai choisi cette maison pour l'amitié d'une vieille voisine
Et je l'ai modifiée et agrémentée pour l'amour d'une jeune femme
Et je sais que ces pierres resteront leur monument et le mien,
Que vienne la prospérité ou le déclin.
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J'avais parfois à l'état de veille, mais plus souvent pendant mon sommeil, des instants de vision, état très différent du rêve, quand ces images se dotaient de ce qui semblait une vie indépendante et participaient d'un langage mystique qui paraissait toujours devoir m'apporter quelque étrange révélation ;


/traduction de l'anglais par Marie-France de Palacio
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Il existe un instant où tout s'enflamme, peut-être une seule fois dans une vie, et c'est à ce moment-là que nous voyons la seule chose qui compte. C'est à ce moment-là que les grandes batailles sont perdues ou gagnées, car c'est à ce moment-là que nous faisons partie de la milice céleste.


/traduction de l'anglais par Marie-France de Palacio
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Au cours de la vie, nous découvrons que certaines pensées nous procurent du réconfort dans la défaite ou nous donnent la victoire, que ce soit sur nous-mêmes ou sur les autres, et ce sont ces pensées, éprouvées par la passion, que nous appelons des convictions.


/traduction de l'anglais par Marie-France de Palacio
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La mort de Cuchulain

La prostituée a chanté au mendiant.
Je les rencontre face à face,
Conall, Cuchulain, les garçons d'Usna,
toute cette race la plus ancienne;
Maeve en avait trois en une heure, disent-ils.
J'adore ces yeux intelligents,
ces corps musclés, mais je ne peux
pas saisir leurs cuisses.
Je rencontre ces longs visages pâles,
j'entends leurs grands chevaux, puis je me
souviens des siècles passés
depuis qu'ils étaient des hommes vivants.
Qu'il y a encore des vivants
qui déshabillent mes membres,
mais que la chair ma chair est saisie,
j'adore et je déteste à la fois.

Ces choses que les hommes adorent et détestent sont-elles
leur seule réalité?
Qu'y avait-il dans le bureau de poste
avec Pearse et Connolly?
Qu'est-ce qui sort de la montagne
Où les hommes ont-ils versé leur sang pour la première fois?
Qui a pensé à Cuchulain jusqu'à ce qu'il ait semblé
qu'Il se tenait là où ils s'étaient tenus?

Aucun corps comme son corps
n'a porté la femme moderne,
mais un vieil homme qui regarde en arrière l'
imagine avec mépris.
Une statue est là pour marquer l'endroit,
par Oliver Sheppard terminé.
Ainsi se termine le conte que la prostituée a
chanté au mendiant.
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William Butler Yeats
« On ne peut donner corps à quelque chose qui vous transporte si les mots ne sont pas aussi subtils, aussi complexes, aussi remplis de vie mystérieuse que le corps d’une fleur ou d’une femme »
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Un homme qui avait six blessures mortelles, un homme
Illustre et violent, avançait à grands pas parmi les morts ;
Des yeux le regardèrent entre les branches puis disparurent.
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La beauté d'une femme est une bannière qu'agite la tempête,
Sous laquelle se tient la sagesse, et moi seul -
De tous les amants d'Arabie, moi seul -
Que ses broderies n'aveuglent pas et que n'égare pas
La noire confusion de ses plis nocturnes,
Je puis entendre parler l'homme en armes.



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Il faut bien des années avant qu'on puisse croire assez à ce que l'on sent pour savoir seulement en quoi consiste ce sentiment.
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Vingt et huit, les phases de la lune,
La pleine lune, la lune obscure, et tous les croissants,
Vingt et huit, et pourtant seulement six et vingt,
Les berceaux où il faut bien que l'homme soit bercé :
Car il n'est pas de vie humaine lorsqu'elle est plein ou bien obscure.
Du premier croissant à la demi-lune, le rève,
N'invite qu'à l'aventure, et l'homme
Est toujours heureux comme une oiseau, ou une bête ;
Mais à mesure que la lune s'arrondit et approche de son plein,
Il poursuit tous les caprices les plus difficiles
Parmi ceux qui ne sont pas impossibles,
Et, bien qu'il porte comme les traces
Du fouet du chat-à-neuf-queues de l'esprit,
Son corps, modelé de l'intérieur même de son corps,
Devient de plus en plus gracieux. Passe le onzième croissant,
Et Athéna prend Achille par les cheveux,
Hector roule dans la poussières, Nietzsche naît,
Tout cela parce que le douzième croissant est celui des héros.
Et pourtant, deux fois né, deux fois porté en terre, il lui faut
Grandir avant la pleine lune, nu comme un ver et sans défense.
La treizième lune ne fait que répandre la guerre dans l'âme
Au cœur même de on être, et lorsque cette guerre a commencé,
Il ne reste plus un muscle pour le bras ; et après,
Sous la frénésie de la quatorzième lune,
L'âme commence à trembler et rentre dans le silence
Pour à la fin mourir au cœur de son propre labyrinthe.
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The wind blows out of the gates of the day,
The wind blows over the lonely of heart,
And the lonely of heart is withered away.
While the faeries dance in a place apart,
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Tout là-bas un ruisseau dans un pré
  
  
  
  
Tout là-bas un ruisseau dans un pré,
Dans ses narines l’odeur du foin coupé,
Le noble seigneur de Chou s’écria
En rejetant la neige des montagnes,
« Que passent toutes choses ».

Des roues que tournent des ânes d’un blanc laiteux
Où s’élevaient Ninive ou Babylone ;
Quelque conquérant, serrant la bride, cria
Aux guerriers repus de combats,
« Que passent toutes choses ».

Du cœur de l’homme saoulé de sang
Jaillissent ces branches du jour et de la nuit
Où s’accroche le disque criard de la lune.
Que disent toutes les chansons ?
« Que passent toutes choses ».


/Traduction de l’anglais (Irlande) par Jean Briat
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LES SPIRES
  
  
  
  
Les Spires ! Les Spires ! Vieux Visage de Pierre, regarde ;
À penser trop longtemps, tu ne peux plus penser,
Trop de beauté se tue, trop de valeur aussi,
Les formes de jadis sont aujourd’hui perdues.
Un sang irrationnel coule et salit la terre ;
Empédocle partout a semé le désordre ;
Hector est mort, il y a des flammes à Troie ;
Et nos yeux qui regardent ont un rire tragique.

Qu’importe si triomphe une vision de mort
Si le corps est meurtri, sali de boue, de sang ?
Qu’importe ? Les soupirs et les larmes sont vains,
La grâce de nos jours plus beaux s’en est allée ;
Je ne désire plus trouver des figures peintes
Ni des boîtes de fard dans les anciens tombeaux ;
Qu’importe ? Une voix sort du fond de ces cavernes,
Et ne sait que ce cri : «Homme, Réjouis-toi ! ».

Nos actions et nos actes, notre âme aussi sont vils,
Qu’importe ? Ceux que chérit ce Visage de Pierre,
Amoureux des chevaux et amoureux des femmes,
Sauront, brisant enfin le marbre du sépulcre,
Hors de la nuit étrange des fouines et des hiboux,
Ou de tout le néant riche et noir, déterrer
Le saint, le noble, l’ouvrier, et de nouveau
Le monde tournera sur la spire insolite.


/Traduction de l’anglais (Irlande) par Jean Briat
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IL SE RAPPELLE LA BEAUTÉ OUBLIÉE

Quand mes bras font le tour de toi je presse
Mon coeur contre une gentillesse
Qui depuis longtemps a disparu du monde

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HE REMEMBERS FORGOTTEN BEAUTY

When my arms wrap you round I press
My heart upon the loveliness
That has long faded from the world
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La route menait jusqu'au pied d'une montagne. Elle avait à son sommet un cairn qui, dans la croyance populaire, était censé être la tombe de la reine Maeve,la reine Mab des contes de fées, et qui, d'après les amoureux de l'Antiquité, signalait l'endroit où certains prisonniers, aux temps légendaires, étaient mis à mort et offerts en sacrifice à la lune.
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Does the imagination dwell the most
Upon a woman won or woman lost ?

Quelle femme hante plus l'imagination,
Celle qu'on a possédée ou celle qu'on a perdue ?
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I cast my heart into my rhymes,
That you, in the dim coming times,
May know my heart went with them
After the red-rose-bordered hem.

Je jette mon coeur dans mes vers
Pour que vous, au fond du futur,
Sachiez comment s'en est allé
Mon coeur pour poursuivre avec eux
La robe ourlée de roses rouges.
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Everything that man esteems
Endures a moment or a day.
Love’s pleasure drives his love away,
The painter’s brush consumes his dreams;
The herald’s cry, the soldier’s tread
Exhaust his glory and his might:
Whatever flames upon the night
Man’s own resinous heart has fed.
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BERCEUSE

Les anges sont penchés
Au-dessus de ton lit ;
Ils sont fatigués d'être
Avec les morts plaintifs.

Dieu rit au Paradis
De te voir si gentil ;
Les Sept Navigateurs
Sont ravis de Son humeur.

Je soupire, à t'embrasser,
Parce que je pressens
Que tu vas me manquer
Quand tu seras plus grand.
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Sometimes at night said the boy, I look out of the door and see many little people in red caps who come out of the lake driving little white cows before them. When they come near the house, they milk the cows, and they drink the frothing milk, and begin to dance.
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