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Citations de William Shakespeare (3128)


PROTÉE : Ainsi pour échapper au feu, par peur de me brûler,
Je me suis englouti dans la mer, où je me noie.
J'ai évité de montrer à mon père la lettre de Julia,
De crainte qu'il s'opposât à mon amour,
Et en prenant avantage de mon propre subterfuge,
Il s'est le plus puissamment opposé à mon amour.
Oh ! comme ce printemps de l'amour ressemble
À l'éclat incertain d'une journée d'avril,
Qui dévoile un moment la beauté du soleil,
Puis ensuite un nuage assombrit tout le ciel.

(PROTEUS : Thus have I shunn'd the fire, for feare of burning,
And drench’d me in the sea, where I am drown’d.
I fear’d to show my father Julia's letter,
Lest he should take exceptions to my love,
And with the vantage of mine own excuse
Hath he excepted most against my love.
Oh, how this spring of love resembleth
The uncertain glory of an April day,
Which now shows all the beauty of the sun,
And by and by a cloud takes all away.)

Acte I, Scène 3.
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RICHARD : Tendre prince, la vertu sans tache de vos années
N'a pas encore plongé dans la duplicité du monde,
Vous ne savez distinguer d'un homme
Que sa figure externe, qui, Dieu le sait,
S'accorde rarement ou jamais à son cœur.

(RICHARD : Sweet prince, the untainted virtue of your years
Hath not yet div'd into the world's deceit,
No more can you distinguish of a man
Then of his outward show, which, God He knows,
Seldom or never jumpeth with the heart.)

Acte III, Scène I.
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William Shakespeare
La sobriété en poésie est pauvreté ; la simplicité est grandeur. […] L’opulence, la profusion, l’irradiation flamboyante, peuvent être de la simplicité. Le soleil est simple.
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William Shakespeare
Les serments les plus solides ne sont que paille au feu du sang.
(The strongest oaths are straw to th' fire i' th' blood.)

LA TEMPÊTE.
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FRÈRE JEAN : J'étais allé chercher un frère déchaussé, un de notre Ordre, qui dans la cité visitait les malades, pour m'accompagner ; mais les inspecteurs, nous suspectant de venir d'une maison où règne la peste infectieuse, ont fermé les portes et nous ont empêché de sortir. Ainsi ma hâte d'aller vers Mantoue s'est trouvée arrêtée.
FRÈRE LAURENT : Alors qui a porté ma lettre à Roméo ?
FRÈRE JEAN : Je n'ai pas pu l'envoyer — je l'ai encore sur moi — ni trouver un messager qui veuille vous la rapporter, tant ils avaient peur de l'infection.
FRÈRE LAURENT : Malheureuse fortune !

Acte V, Scène 2.
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Tout ce qui brille n'est pas or.
(All that glitters is not gold.)

Acte II, Scène 7.
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MACBETH : Demain, et puis demain, et puis demain,
Se glisse à petits pas de jour en jour,
Jusqu'à l'ultime syllabe du registre du temps,
Et tous nos hier ont éclairé pour des sots
Le chemin de la mort poussiéreuse. Éteins-toi, éteins-toi, courte flamme,
La vie n'est qu'une ombre en marche, un pauvre acteur,
Qui se pavane et se démène son heure durant sur la scène,
Et puis qu'on n'entend plus. C'est un récit
Conté par un idiot, plein de bruit et de fureur,
Et qui ne signifie rien.

(MACBETH : Tomorrow, and tomorrow, and tomorrow,
Creeps in this petty pace from day to day,
To the last syllable of recorded time ;
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle !
Life's but a walking shadow; a poor player,
That struts and frets his hour upon the stage,
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.)

Acte V, Scène 5.
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William Shakespeare
« Nymphes des eaux errantes, vous les Naïades
Aux couronnes de jonc, aux airs de saintes Nitouches,
Quittez vos vaguelettes pour cette couche
D’herbe verte et vous joindre à nos sérénades.
C’est Junon qui l’ordonne ! Venez nous assister,
Vous, les nymphes si chastes, pour célébrer
Ce mariage d’amour … Et ne traînez pas ! »

William Shakespeare, La Tempête Acte IV scène 1. Traduction de l’anglais Yves Bonnefoy
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ÉMILIA : Ce n'est pas la réponse à faire aux jaloux.
Ils ne sont pas jaloux pour une raison
Mais parce qu'ils sont jaloux. La jalousie ? Un monstre
Qui s'engendre lui-même et se nourrit de soi.
(But jealous souls will not be answer'd so ;
They are not ever jealous for the cause,
But jealous for they 're jealous : 'tis a monster,
Begot upon itself, born on itself.)

Acte III, Scène 4.
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HÉLÉNA : La maladie est contagieuse : oh ! si le charme l'était aussi,
J'attraperais vos paroles, belle Hermia, avant d'être partie,
Mon oreille attraperait votre voix, mon œil votre œil,
Ma langue attraperait la douce mélodie de votre langue.
Si le monde était à moi, Démétrius excepté,
Le reste, je vous le donnerais, pour être en vous transfigurée.
Oh ! apprenez-moi comment vous regardez, et avec quel art
Vous gouvernez les battements du cœur de Démétrius.

(HELENA : Sickness is catching. O, were favour so,
Yours would I catch, fair Hermia, ere I go.
My ear should catch your voice. My eye, your eye.
My tongue should catch your tongue’s sweet melody.
Were the world mine, Demetrius being bated,
The rest I’d give to be to you translated.
O, teach me how you look and with what art
You sway the motion of Demetrius' heart.)

Acte I, Scène 1.
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William Shakespeare
Sonnet XV

Quand je vois que croissance ne peut tenir
En quelque perfection qu’une minute
Puisque rien ne se joue sur cette scène immense
Qui ne soit en secret le jouet des astres,

Quand je comprends que les hommes, les plantes
Ont même ciel pour soutien ou embûche,
Et mêmement sont vains de leur jeune sève,
Puis déclinent puis sombrent en même oubli,

Eh bien, penser à cette impermanence
Me fait te voir, tout jeune que tu sois,
Là où déjà Temps et Décrépitude
Débattent de comment souiller ton jour de nuit.

Et par amour de toi contre lui en guerre,
Ce que le temps te prend, mes vers t’en rechargent.
(trad. Yves Bonnefoy)
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When I consider everything that grows
Holds in perfection but a little moment,
That this huge stage presenteth nought but shows
Whereon the stars in secret influence comment;
When I perceive that men as plants increase,
Cheered and check'd even by the selfsame sky,
Vaunt in their youthful sap, at height decrease,
And wear their brave state out of memory;
Then the conceit of this inconstant stay
Sets you most rich in youth before my sight,
Where wasteful Time debateth with Decay
To change your day of youth to sullied night;
And all in war with Time for love of you,
As he takes from you, I engraft you new.
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CASSIUS : La vie, fatiguée de ces barreaux terrestres,
A toujours le pouvoir de s'élargir elle-même.
(CASSIUS : Life, being weary of these wordly bars,
Never lacks power to dismiss itself.)

Acte I, Scène 3.
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William Shakespeare
Now is the winter of our discontent
Made glorious summer by this sun of York;
And all clouds that lour'd upon our house
In the deep bosom of the ocean buried.

Donc, voici l'hiver de notre déplaisir changé en glorieux été par ce soleil York; voici tous les nuages qui pesaient sur notre maison ensevelis dans le sein profond de l'océan !

Richard III
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HAMLET. - Etre, ou ne pas être, c'est là la question. Y a-t-il plus de
noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune
outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter
par une révolte ?. Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce
sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures
naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit
souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là
est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la
mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ?. Voilà
qui doit nous arrêter. C'est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité
d'une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les
flagellations, et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur,
l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les
lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite
résigné reçoit d'hommes indignes, s'il pouvait en être quitte avec un
simple poinçon ?. Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous
une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette
région inexplorée, d'où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté,
et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous
lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?. Ainsi la conscience fait
de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution
blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les
plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à
cette idée, et perdent le nom d'action...
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Ici je veux fixer mon éternelle demeure
Et arracher au joug des étoiles ennemies
Ma chair lasse de ce monde. Mes yeux, un dernier regard,
Mes bras, une dernière étreinte, et vous, mes lèvres,
Vous, les portes du souffle, scellez d'un pieux baiser
Un contrat éternel avec la mort rapace.
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William Shakespeare
Il est des gens qui n'embrassent que des ombres, ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur.
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William Shakespeare
Double, double toil and trouble;
Fire burn and caldron bubble.

Fillet of a fenny snake,
In the caldron boil and bake;
Eye of newt and toe of frog,
Wool of bat and tongue of dog,
Adder's fork and blind-worm's sting,
Lizard's leg and howlet's wing,
For a charm of powerful trouble,
Like a hell-broth boil and bubble. [...]

Cool it with a baboon's blood,
Then the charm is firm and good.

("Macbeth", Acte IV, scène 1)
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Double, double, peine et trouble !
Feu, brûle, et, chaudron, bouillonne !

Filet de couleuvre de marais,
Dans le chaudron bous et cuis.
Œil de salamandre, orteil de grenouille,
Poil de chauve-souris et langue de chien,
Langue fourchue de vipère, dard de reptile aveugle,
Patte de lézard, aile de hibou,
Pour faire un charme puissant en trouble,
Bouillez et écumez comme une soupe d’enfer. [...]

Refroidissons le tout avec du sang de babouin,
Et le charme sera solide et bon.

(traduction F. V. Hugo)
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La plume du poète dessine le contour des choses, et donne à ce qui n'est qu'un rien un nom.
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William Shakespeare
Il n'y a de bien et de mal que selon l'opinion qu'on a.
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Tu le sais, c'est la règle commune : tout ce qui vit doit mourir, emporté par la nature dans l'éternité.
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