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Citations de Xiaolong Qiu (468)


- Vous lisez quoi ?
- Une enquête du juge Ti. Un roman très intéressant. C'était un juge incorruptible de la Chine ancienne, l'antithèse des juges Jiao de notre société actuelle."
Il prit le livre et le lui tendit.
"Ah oui, j'ai lu plusieurs romans de lui, annonça-t-elle. Dans des traductions chinoises, bien sûr.
- Ah bon ? Et qu'en avez-vous pensé ?
- Du juge Ti ? C'était un mélange entre un maire, un magistrat et un Premier Ministre. Rien à voir avec ce qu'on entend par le terme aujourd'hui.
- Vous êtes très cultivée.
- Non, pas vraiment. J'ai fait des études d'histoire, c'est tout."
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Les policiers étaient en droit d’arrêter quelqu’un sans donner d’explication ni montrer de mandat. C’était cela, la dictature du prolétariat. Les autorités du Parti décidaient de tout, de toutes les affaires. Pas d’avocat, pas de jury, et pas de tribunal.
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Ces temps-ci, l'impression d'un ouvrage coûtait du temps et de l'argent et comme la morale confucéenne décrétait que la vertu des femmes résidait dans leur absence de qualités intellectuelles, il était quasiment impossible pour l'une d'elle de se lancer dans une telle entreprise.
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La cuisine cantonaise était célèbre pour son imagination débridée. Soupe de serpent, ragoût de chien, fondue de cervelle de singe, chat sauvage, rat palmiste.
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les autorités du Parti choisissaient de punir leurs cadres au cas par cas, "sans tambour ni trompettes", et surtout, sans en avertir le peuple.
Chen essaya de trouver des renseignements sur internet. A son grand étonnement, plusieurs sites étaient bloqués. Les portails mentionnant Zhou affichaient le message "erreur". Il n'obtint que des extraits de médias officiels résumant l'affaire en deux ou trois lignes. Le contrôle d'internet n'était pas un phénomène inconnu de Chen, mais son étendue et son efficacité l'effrayaient.
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C'était une interprétation à vous couper le souffle et les fleurs ont dû se refermer de honte devant son charme et sa grâce.
(p.21)
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L'imagination nait de ce que le poète ne dit pas, ou du moins, pas directement.
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" Lire des livres est toujours profitable "
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Pour Confucius, les rites sont partout et toujours présents. Tant que les individus se conduisent dans le respect des rites anciens, tout ira bien, comme à l'Âge d'or. Mais alors qu'il y avait tant de rites relatifs à tant de choses, Chen n'avait jamais entendu dire qu'il en existait à propos de l'amour passion.
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Yu tenta de se rappeler la façon dont Chen s'était frayé un chemin dans la jungle de la politique du Service. D'ailleurs il en voulait un peu à Chen, aussi. Hier soir, il était certain d'avoir entendu des chuchotements et de la musique, en fond sonore de leur conversation téléphonique. Ce que faisait Chen ne regardait que lui. L'inspecteur principal pouvait se permettre de prendre du bon temps, avec son statut, son "projet lucratif", sa carrière prometteuse, et sa "petite secrétaire". Pourtant cette idée mettait Yu mal à l'aise. Il était surpris des suggestions de Chen et se demandait comment, au beau milieu d'un travail de traduction urgent, il s'était débrouillé pour échafauder ces théories. Ce n'étaient malgré tout que des hypothèses, que rien de concret ne venait étayer. Lui-même avait effectué de timides incursions dans ces directions, sans résultat.
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Ils furent quand même choqués à l'idée que dans de telles maisons ne vivaient qu'une seule famille, alors que dans leur quartier une maison bien plus petite pouvait être divisée pour en loger une douzaine. Le décor leur apparut comme le théâtre d'un conte de fée cruel.
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Seule une chiffonnière des temps
Passe en jetant les débris
De chaque minute dans son panier.
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L'eau s'écoule, les fleurs tombent, les temps changent.
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Le Vieux Chasseur fut très intrigué par l'invitation de Chen dans une maison de thé de la rue Hengshan.
En arrivant en vue de la superbe maison Parfum des Tang, il se dit que Chen connaissait bien sa passion pour le thé, mais pas très bien le thé. Dans un endroit aussi à la mode on devait payer le service, l'atmosphère, la prétendue culture, mais sûrement pas le thé lui-même.
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- La fin arrive plus vite que prévu, mais ça n'a pas d'importance. Ce qui ne peut pas être dit doit être transmis dans le silence, murmura-t-il en sortant une enveloppe de sa poche. Voici les chèques pour leurs familles. Je les ai signés. Renez-moi le service de les leur donner.

- Leurs familles ? dit Chen en prenant l'enveloppe.

- J'ai tenu parole... de mon mieux, inspecteur principal Chen. Vous le ferez aussi, je le sais.
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On avait toujours dit à l'inspecteur principal d'agir au mieux des intérêts du Parti, mais cette fois, "envoyé spécial de l'empereur" pour le Parti, il jugeait avoir anticipé les instructions.
Mais surtout, il luttait réellement, même si son nom allait demeurer sur la liste noire de la Cité interdite, même si sa chance, comme sur le casino flottant, pouvait tourner à chaque instant.

Et puis, il n'était pas seul. Sans l'aide que lui avaient offerte tous ces gens, Yu, Peiqin, le Vieux Chasseur, Tian et bien sûr Catherine, il n'aurait jamais pu s'en sortir ; à cause d'eux, il n'abandonnerait pas la lutte.
.../...
L'inspecteur principal Chen était prêt à rentrer à Shangaï.
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Demande un prix aussi haut que le ciel, mais marchande jusqu’à ce qu’il touche terre, disait un vieil adage. Dans une société de plus en plus matérialiste, tout se marchandait.
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- Un enquête que je n'ai jamais pu me sortir de la tête. Je ne sais pas combien de fois je me suis dit que ce n'était qu'une mission.
Après tout, des millions et des millions de gens sont morts comme des fourmis, comme des brins d'herbe, pendant la révolution culturelle. En dehors de crier cette citation de Mao à Teng, je n'ai pas exercé de grande pression sur lui. J'étais policier, je faisais simplement ce que j'étais censé faire. Mais la question est : aurais-je pu essayer de faire plus pour aider? Cette question me poursuit comme une mouche qui revient toujours à vos oreilles en bourdonnant. (p. 99)
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- Au fait, on va bientôt ériger une nouvelle statue de Confucius sur la place Tian'anmen, à ce qu'il paraît. Je me demande si les gens iront brûler de l'encens là-bas.
-Impossible, dit Chen. Songez au mouvement du 4 mai et aux attaques de Mao contre le confucianisme.
- Rien n'est impossible dans notre miraculeuse République. Vous vous souvenez du proverbe ? Le vrai malade n'a plus le loisir de choisir son médecin, qu'il s'appelle Confucius ou autrement. Croyez-vous qu'une ancienne idole ressuscitée puisse guérir le pays de sa crise idéologique ?
Elle haussa les sourcils. Une lueur d'humour cynique brillait dans ses yeux et cela plaisait à Chen.
Quelles qu'aient été les offrandes jetées dans le brasier de la cour du temple, le feu les avait dévorées.
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Je viens prendre mon service, dit-elle d'une voix aussi suave qu'un litchi fraichement épluché.
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