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Critiques de Åke Edwardson (207)
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Ombre et soleil

Ombre et Soleil, Sol Och Skugga dans la version originale parue en 1999, traduit par Anne Gibson, a été publié par les éditions J-C. Lattès en 2004, puis par les éditions 10/18 en 2005 dans la collection Grands Détectives. Le style fluide permet de suivre aisément une intrigue complexe, qui se déploie lentement, accentuant la sensation que tout est en suspens. Et de ce fait, il ne se passe quelque chose de concret qu'à la page 145. =>Tension dramatique qui monte crescendo: à chaque chapitre, le lecteur se demande quand ce qu'il pressent va se produire.



Construction: les nombreux chapitres du récit se déclinent par ordre chronologique selon les mois de l'année, de octobre à avril. Afin d'entretenir le suspense, certains chapitres se terminent de façon abrupte pour ne reprendre le fil que quelques pages plus loin: "-Je ne comprends pas le rapport avec ...l'affaire, dit Erika Elfvegren. -Racontez-nous encore une fois comment vous vous êtes rencontrés, insista Halders."



Fil rouge: nombreuses allusions musicales comme toile de fond: "Winter aimait le jazz. Winter écoutait plus de jazz maintenant qu'il avait commencé à écouter du rock"..."La musique remplissait l'appartement (...)les guitares étaient comme broyées sous une meule, les basses, les percussions (...) le batteur semblait se débattre en pleine crise d'épilepsie (...) le chanteur ne sifflait plus, il hurlait à pleins poumons." (Page 148)...Charlie Haden et Pat Metheny jouaient Message to a friend en sourdine." (Page 346)



Erik Winter se rend en Espagne au chevet de son père très malade. Les agissements de plusieurs inconnus désignés par "Il" ou par "Elle". Morelius et Bartram en patrouille. =>Trois histoires parallèles, trois fils d'intrigue qui se dévident chacun de son côté pour se rejoindre...Quand? Comment?



A peine arrivé sur la Costa del Sol, son père meurt. A son retour en Suède, on découvre, près de chez lui, un couple assassiné dans leur appartement où un enregistrement d'une musique qui ressemble à du heavy metal tourne en boucle. Sur un mur de la pièce figure une inscription mystérieuse



Alors que la ville se prépare au passage de l'an 2000, Erik Winter dirige l'enquête tout en se préparant à changer de vie : en effet, il attend un enfant avec sa compagne qui s'installe avec lui dans son appartement. C'est alors qu'un second couple agressé est retrouvé par un porteur de journaux.



Entre Ombre et Soleil, le commissaire Winter, au patronyme très évocateur, évolue sur deux tableaux: sa vie privée avec son voyage en Espagne au chevet de son père, sa vie professionnelle à Goteborg, en plein hiver, avec l'enquête qu'il dirige sur les meurtres de couple. Le contraste entre ces deux univers radicalement opposés constitue la trame de Ombre : "Ils prirent la route du centre, en passant par l'école d'ingénieurs de Chalmers et l'hôpital Vasa. La pluie tombait dru. Les lampadaires en devenaient flous, comme enveloppés de nuit. Bartram s'arrêta au feu rouge...Morelius ajusta la radio. Ils écoutèrent les rares appels. Un vieil homme désorienté, disparu pendant quelques heures du côté de Anggarden, avait été retrouvé sain et sauf. Une discussion animée dans un appartement de Kortedala avait pris fin avec l'arrivée des collègues. Un ivrogne appuyé contre un tramway à l'arrêt était tombé lorsque le tramway avait redémarré." (Page 16)...



Et Soleil: "Il traversa des faubourgs. Les immeubles étaient noirs sous le soleil. Le béton faisait des taches de lumière derrière le linge suspendu aux fenêtres obliques. Il vit des champs abandonnés, où quelques chiens errants se pourchassaient entre des tas de détritus...Il regarda par la fenêtre, vit les palmiers et les pins de l'autre côté de la cour, sur le parking, le paysage derrière les arbres, des champs bruns vallonnés, un village blanc. Au fond, un massif montagneux dont le sommet touchait presque les rares nuages." (Pages 41-48).



L'action de Ombre et Soleil se situe au début de l'hiver, au moment où les gens préparent les fêtes de fin d'année, occasion pour Ake Edwarson de dépeindre un aspect de la société suédoise, ses traditions culinaires et culturelles, donnant au roman une vie propre, un peu comme une invitation discrète: "Le jambon était sur la table, et un parfum d'épices flottait dans l'air. Le lutfisk (morue préparée dans un bain de soude qui figure traditionnellement sur la table de Noël) trempait dans une grande marmite. Elle ouvrit la porte du four pour vérifier la cuisson du gratin aux anchois." (Page 322)...Qui n'a pas rêvé d'un vrai Noël blanc...:"La route était praticable. La neige tombait toujours mais moins serrée que tout à l'heure. Le crépuscule descendait. Le jour abandonnait la partie et il le comprenait. Les congères au bord de la route étaient gigantesques par endroit; ailleurs, elles avaient été érodées par le vent qui balayait les champs. Sur une centaine de mètres, elles formaient comme un mur." (Page 339).



Un roman construit d'une façon déroutante, entretenant le suspense jusqu'au bout. Jusqu'à la dernière page, l'auteur entretient la confusion quant à l'identité du véritable meurtrier: deux possibilités subsistent. Mais les indices sont répartis habilement de façon à équilibrer la balance et à faire pencher les soupçons d'un côté et de l'autre alternativement. A vous de relever le défi!!!
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Danse avec l'ange

10 jours que je me traîne que je me force à lire ce polar : je n’en peux plus.



Tout traîne en longueur, on passe du coq à l’âne sans arrêt. Erick Winter me fait l’effet d’un orgueilleux riche étalant sa richesse. Je n’ai aucune sympathie pour aucun des protagonistes, j’en ai même oublié les victimes.



Merci aux lecteurs (non non c’est vrai) qui m’ont spoiler la fin, ils m’ont libérée d’un poids



J’avoue, je ne lis les critiques qu’en cours de lecture : il y a tellement de spoilers ou de redite des 4èmes de couverture….
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La maison au bout du monde

Un vrai polar du nord avec tous les ingrédients. C'est bien écrit, vraiment, aucune négligence

l'intrigue est ficelée admirablement (on ne peut pas raconter)

et pour ma part, ce bougre m'a tenue en haleine, en alerte, du début à la fin...

Un super bon polar nordique.
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Rendez-vous à Estepona

Peter et sa femme Rita ont une vie tranquille, une petite maison, deux ravissantes petites filles, un job sympa. La vie rêvée.



Pourtant Peter va voir sa vie bouleverser, il va être rattrapé par son passé.



Il va recevoir différentes lettres anonymes, il va être menacer, tout cela va mettre en danger sa famille, et va l'emmener en Espagne, en plein terrorisme.



J'avoue, je n'ai pas aimé du tout, je n'ai pas compris ou l'écrivain voulait en venir, on part en Espagne à la recherche d'un passé que je n'ai pas compris. Il est membre de l'ETA ou pas? Un suédois espagnol mais qu'est ce que c'est ce truc? Pour moi pas crédible pour un sou.



Seul point positif : heureusement que c'était un livre offert...
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La maison au bout du monde

Deux ans que le commissaire Winter est en congé de la police suédoise, installé avec femme et enfants sur la Costa del Sol. Le traumatisme de sa dernière affaire le tenaille encore, mais l’inactivité lui pèse. C’est décidé, il retournera à Göteborg, reprendre sa place au sein de la section grande criminalité. À peine débarqué, un crime effroyable est découvert par un voisin dans une maison de la baie de Kungsviken : une jeune mère de famille, Sandra Mars, a été assassinée à coups de couteau ainsi que deux de ses enfants. Seul un bébé a été épargné par le meurtrier. Les enquêteurs soupçonnent rapidement Christian Runstig, un jeune désœuvré dont le profil raciste et violent témoigne d’un déséquilibre certain. Runstig a été en contact avec la victime puisqu’il est venu lui acheter un chien. L’enquête s’avère difficile car le mari de Sandra, Jovan Mars, installé depuis quelque temps à Stockholm, se montre peu communicatif et le voisin des Mars, Robert Krol semble en savoir plus long sur les circonstances du meurtre qu’il ne veut bien l’avouer.

Les amateurs du bon vieux polar à l’ancienne, appréciant le travail de fourmi des enquêteurs, les indices déterrés un à un, les fausses pistes, trouveront ici un morceau de choix. Åke Edwardson sait régler son intrigue au millimètre près et son commissaire Winter, entre fragilité retenue et opiniâtreté émeut le lecteur plongé dans la mélancolie hivernale des contrées nordiques.

Vive le retour d’Erik Winter, le flic élégant et légèrement neurasthénique ! Je lui souhaite bien d’autre aventures de cette qualité.
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Un cri si lointain

C'est dans une Suède gangrenée par la violence, le racisme et la montée en force de groupes de motards criminalisés que l'auteur a choisi de situer cette intrigue policière qui se développe lentement pour aboutir à une fin un peu simple, trop facile dans un sens, un genre de queue de poisson assez décevant. Pourtant le commissaire Winter est plutôt sympathique, ses méthodes en valent bien d'autres, il adhère bien au travail d'équipe et sa vie personnelle, bien qu'elle ne soit pas nécessairement au beau fixe, n'est pas si mal foutue non plus. L'écriture est simple mais les dialogues vivants. Au total je n'ai pas trouvé ce roman mauvais, mais finalement assez fade!
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Ombre et soleil

Je préfère d'abord l'avouer en toute honnêteté, ceci éclairant (peut-être) la suite : je ne suis pas un grand fan de polar, mais alors pas du tout, d'où qu'il vienne. Seulement, il arrive parfois que le livre qu'un auteur donne à lire dépasse le seul cadre du roman policier avec finesse et intelligence, qu'il m'apprenne vraiment des choses, qu'il me fasse trépider. Et puis, pour tout vous avouer, je me suis laissé tenté par ce bouquin, que m'avait offert ma belle-mère (vous saurez tout) archi-fan de policier, dans la mesure où le romancier est scandinave et que je suis féru de (presque) tout ce qui vient de nos cousins du Nord, et que je m'y suis baladé à plusieurs reprises ces 20 dernières années. Il n'y a guère que leur fameuse veine policière que je ne connais guère, pour la raison citée plus haut. Et leur horrible gastronomie !



Las! Que n'en suis-je resté à mes si belles impressions littéraires habituelles? Car oui, je me suis ennuyé comme rarement en lisant ces cinq cents et quelques pages. Personnages proches de l'insipide ou du déjà vu, psychologie à deux balles, style qui se situe entre l'indigent et l'épouvantable (peut-être un soucis de traduction, les langues dites "rares" n'étant pas toujours les mieux servies ?), intrigue cousue de fil blanc (neige fondue...) que même moi, lecteur non averti, j'ai pu deviner dès les cents premières pages environ.



Et que dire des à-côtés : la quatrième de couverture nous annonce une critique virulente de la société suédoise, pas aussi "clean" -ajoutons un anglicisme, le bouquin en est truffé- qu'en apparence ? Rho, pas possible, la société suédoise ne serait donc pas un monde parfait !?! A savoir que ces sales gosses de 15 ou 16 ans peuvent, éventuellement, se retrouver alcoolisé le soir (du moins, un seul soir de tout le bouquin. Le reste du temps, c'est chocolat chaud, faut pas déconner). Qu'il y a des parents indignes et violents (et vrais alcoolo, eux). Si, si, même en Suède ! Que certains vieux richards -les parents de notre flic héros propre sur lui- font comme partout ailleurs : ils se barrent avec les éconocrocs au soleil pour échapper au fisc. Qu'il y a des tueurs psychopathes. Qu'il y a du libertinage (mais qu'on ne voit jamais, ne poussons pas trop) au pays de Strinberg, de Hamsun et d'Anderson, même que carrément ! (Je vous rassure, je lis aussi des auteurs plus contemporains).



Cinq cent et quelques pages qui se survolent -heureusement- très vite mais durant lesquelles vous aurez compris que je me suis ennuyé (restons aussi poli que l'auteur) comme un rat mort !



Elle m'y reprendra, ma (gentille) belle-mère.
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Le dernier hiver

L'enquête ultime du commissaire Erik Winter. Du grand art de composition. Un sprint final éblouissant.



La "dernière enquête" du commissaire Erik Winter, de la police criminelle de Göteborg (Suède). Huit autres avaient été précédemment traduites en français.



Moins désabusé que son illustre prédécesseur Martin Beck, de Maj Sjöwall et Per Wahlöö, qui assistait impuissant au lent effondrement de la social-démocratie suédoise dans les années 70, moins usé et névrosé que le Kurt Wallander de Henning Mankell, qui doit incessamment composer avec les conflits de juridiction et le manque de moyens de la police suédoise des années 90, et infiniment moins "transparent" que le journaliste enquêteur Mikael Blomkvist de Stieg Larsson, le commissaire Erik Winter est l'un de mes policiers fictifs modernes préférés...



Grand amateur de pur malt écossais et de jazz (je lui dois la découverte du grand trompettiste Lee Morgan), Erik Winter aura drastiquement évolué, tout au long de ces neuf enquêtes qui l'auront amené de "plus jeune commissaire" de la police de Göteborg à "patron" de la brigade criminelle.



Je ne dévoilerai évidemment rien de l'intrigue, particulièrement bizarre mais plutôt réussie, de cette dernière enquête... Comme d'habitude, l'effet d'accélération des trente dernières pages est presque insoutenable !

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Presque mort

Abandonné vers la centième page.

Je suis perdue dans ce style. Trop fouillis. Qui parle ? Quand ? Où ? Trop de dialogues aussi. On saute du coq à l'âne en permanence.



Passons à un autre polar plus accessible. Corben ? Christie ? Mankell ?
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Chambre numéro 10

C'est bien la première fois depuis longtemps qu'un livre ne me laisse aucune trace.

J'ai eu du mal à accrocher au début, car je ne comprenais pas pourquoi l'enquêteur s'obstinait à voir un meurtre, alors qu'il n'avait encore aucune preuve de ce qu'il avançait. Les preuves ont d'ailleurs tardé à venir, tout comme l'enquête à réellement démarrer. Ensuite, j'ai lu le reste du roman assez vite, j'aimais bien la personnalité des enquêteurs mais la fin m'a semblé assez décevante. Je note aussi que j'ai ressenti de légères difficultés à suivre les ruptures chronologiques, et j'étais parfois obligée de relire certaines passages car je m'étais trompée d'époque.

Je suis contente d'avoir découvert un nouvel auteur, mais je suis sûre que je ne lirai pas une autre de ses oeuvres. .
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La maison au bout du monde

Je découvre cet auteur de thriller/suspense et me réjouissait de lire ses nombreux romans policier. Mais ce premier essai m'a plutôt déçue.



Premier reproche : au lieu de se concentrer sur l'enquête, l'auteur fait de longues digressions sur la vie familiale de l'enquêteur Winter. Sa famille est en Espagne, sa mère se meurt de cancer, mais elle a quelques courtes rémissions, d'où de nombreux aller-retour de l'inspecteur. Un élément répétitif qui gâche le rythme de l'enquête et qui n'apporte rien (à part des pages en plus).



Deuxième reproche : beaucoup de pages inintéressantes sur les rêves/cauchemars de l'inspecteur. Angoisse, prémonition, rêves absurdes et beaucoup de pages en plus.



Troisième reproche : 480p d'enquête sur des meurtres horribles, des pistes intéressantes et des suspects crédibles mais l'auteur nous cache volontairement une info qui éclaire l'enquête sur un tout autre jour.



L'enquête se passe quelque part en Suède, mais l'atmosphère n'y est pas, on pourrait tout aussi bien être ailleurs. La maison n'est pas au bout du monde mais dans un lotissement.



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Danse avec l'ange

Le procédé narratif nuit à la fluidité de l'ouvrage. Les passages d'une scène à l'autre sans transition, les fins de chapitre en suspens, mais sans vraiment de suspens, ça agace plus que ça n'appelle à tourner les pages. Les personnages ne sont pas vraiment attachants, pas non plus ennuyeux, bref, moyens. Il y a néanmoins une qualité d'écriture dans les descriptions des ambiances, des passages intéressants sur des contextes particuliers, les quartiers de Londres, de petites originalités qui me donnent envie de poursuivre avec cet auteur.
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Le ciel se trouve sur terre

A Göteborg, peu de temps avant Noël, Erik Winter tente d'arrêter celui qui accoste des enfants dans les lieux publics et qui aurait enlevé et blessé un petit garçon. Le commissaire est persuadé que le coupable est aussi impliqué dans plusieurs agressions d'étudiants.



La suite des aventures du commissaire Erik Winter. Et un nouvel opus des enquête de Winter c'est toujours un bonheur retrouvé. On aime le bonhomme un poil dandy et fan de Coltrane. On apprécie sa vigueur, son empathie et son humour noir. Et on aime aussi l'atmosphère qui règne dans les romans policiers où il est le héros. Car ce n'est pas pour rien que ake Edwardson est surnommé le Simenon du froid. Non ici la psychologie des personnages et l'ambiance sociale et culturelle sont de mise. Car avant tout Edwardson nous propose un thriller réaliste. L'occasion de découvrir une Suède bien éloignée du "modèle suédois". Alors laissez vous comme moi par cet auteur et dentrer dans le monde d'Ake Edwardson avec ses atmosphères plombées et son humour cinglant.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Ombre et soleil

Inutile de résumer, cela a déjà été fait.

On rentre un peu tard dans l'intrigue proprement dite. La digression espagnole est un peu trop longue. Sa fonction est probablement de donner un peu d'épaisseur au commissaire Winter qui est le héros récurrent mais pour moi, qui le rencontrais pour la première fois.....

J'ai fini par accrocher à cette histoire qui nous promene d'un coupable potentiel à un autre. L'auteur nous tend des perches entre les pistes, les trouvailles des enquêteurs et les différents narrateurs. On pense tenir le bon et pchitt.

Pour finir on reste quand même sans réelle explication.

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Ce doux pays

Un suspense peu haletant , l'impression que parfois l'auteur tire à la ligne rendent ce livre un peu ennuyeux et j'ai eu du mal à le terminer mais il est instructif à plus d'un titre et j'ai retenu la formule en basde la page 253:

"Il fallait être ouvert à tout, vraiment ouvert . Et ne pas tomber dans la facilité en jugeant les cultures étrangères d'après la nôtre . a, c'était de l'ethnocentrisme ."

Ce polar est, bon gré mal gré, l'illustration de la pénétration du tiers monde en Suède . Voilà qui éclaire le débat sur les frontières de l'Europe d'un jour nouveau : Les frontières de l'Irak et de l'Iran (par Kurdistan interposé ) ont atteint Göteborg . Même les pays non colonisateurs subissent le ressac de la décolonisation, le choc en retour .

Nous voilà loin du polar !
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Danse avec l'ange

Jusqu'à maintenant, je connaissais l'équation suivante :

Suède + policier = Henning Mankell + Stieg Larsson = valeur sûre !



Ake Edwardson allait-il lui aussi l'intégrer ?



L'histoire se passe en parallèle à Göteborg et Longres et elle met en scène l'un des personnages principaux de l'auteur, Erik Winter, commissaire à Göteborg.



Un jeune anglais est retrouvé mort à Göteborg et un jeune suédois à Londres...



J'ai lu ce livre alors que les deux français venaient de se faire massacrer dans un appartement londonien, la lecture fut longue... Je n'ai pas été convaincue par le livre (ni par le mobile du meurtre d'ailleurs : le rapport mobile / nombre de pages n'est pas terrible, à l'inverse des livres de Sue Grafton par exemple).



Ake Edwardson n'intègre en conséquence par mon équation, mais je ne resterai pas sur cette défaite, son heure viendra peut-être ! ...
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Danse avec l'ange

Erik Winter, le plus jeune commissaire de police de Suède, et son équipe mènent l’enquête après la découverte d’un jeune homme anglais assassiné dans un appartement de Göteberg. Peu de temps après, un nouveau meurtre est commis mais d’un jeune homme suédois dans un appartement londonien. Deux pays, deux cultures et pourtant un seul mode opératoire… Coïncidence ? Rien n’est moins sûr !

Je dois bien le dire cette lecture reste mitigée. Surtout à cause des monologues intérieurs ou des dialogues assez improbables souvent peu en rapport avec l’enquête en cours qui m’ont quelquefois laissé bien perplexes.

Les crimes, quant à eux, aussi atroces soient-ils ne sont pas décrits en long, en large et en travers mais juste supposés, suggérés ! Un style bien éloigné de Chattam ou Thilliez par exemple mais pourtant cela n’enlève en rien à l’horreur du meurtre commis, tellement l’auteur le fait ressentir d’une autre manière.

Donc oui j’ai trouvé que l’enquête n’était pas assez mise en avant contrairement aux états d’âme, les préoccupations concernant l’enquête ou les tracas personnelles des flics.

Dérangeant, pas tellement, Winter, élégant fumeur de cigarillos, et ses collègues sont plutôt sympathiques et puis c’est toujours intéressant de découvrir de nouveaux personnages. Donc je ne reste pas fermée à une autre de leurs enquêtes !

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Un cri si lointain

Une bonne lecture même si l'histoire n'a rien de révolutionnaire. Un tome bien meilleur que le premier où les personnages prennent un peu de profondeur. Notamment Aneta Djanali et Handers.

En bref un bon polar venu du froid à découvrir !
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La maison au bout du monde

que je reprochais aux romans d’Ake Edwardson. Une femme, deux enfants ont été assassinés, et les enquêteurs restent très courtois avec les témoins, voire avec les suspects, sauf avec Christian qui focalise toute leur attention. Peut-être est-ce ainsi en Suède, peut-être les témoins ont le droit de ne pas répondre aux questions, voire de dire qu’ils ne comprennent pas qu’on les interroge. Ces trois meurtres ne soulèvent que peu d’émotions finalement. Même Erik est trop occupé par ses problèmes personnels pour se donner pleinement dans cette enquête. d’ailleurs, plus qu’un roman policier, c’est un roman sur un policier qui est sur le point de quitter la police, ses enquêteurs, son pays, un policier qui vit des tourments personnels bien réels. Comme si, finalement, l’auteur n’arrivait pas à dire adieu à son personnage – rien ne l’y oblige.

Le déroulement de l’enquête est vraiment très mou, ou très doux, ce qui est peu approprié. Du coup, il y a quelques accidents de parcours. Quant au dénouement (non, parce qu’en dépit de leur manie de prendre des pincettes avec tout le monde, il faut bien que les policiers trouvent le coupable, non ?), il m’a encore une fois rappelé ce que je n’aimais pas chez cet auteur : il fallait un coupable, on en a trouvé un. Reste un sentiment d’inachevé et de gâchis. Inachevé, parce que j’aurai aimé en savoir plus sur Sarah, la victime, et sur ce qui a conduit à la tuer. Gâchis, parce que sans la lâcheté des uns et l’obsession de la morale des autres, tout aurait pu être évité.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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La maison au bout du monde

Erik Winter est un personnage récurrent dans les livres d’Ake Edwardson. Sans avoir lu les précédents opus, j’ai découvert le commissaire Winter. Deux années auparavant, il a échappé de peu à la mort, il a quitté la Suède et est en Espagne avec femme et enfants en Espagne. Mais voilà il a le métier de policier alors il repart en Suède et retrouve son travail ses collègues. A peine arrivé, il doit enquêter sur une affaire qui vient de se produire. Un femme et deux de ses enfants ont été assassinés seul le bébé a été laissé en vie. La famille vivait éloignée dans la campagne et la boîte aux lettre regorgeait des journaux des jours précédents. Et c’est là que ça coince car le bébé serait mort sans boire durant ces plusieurs jours. Qui l’a nourri ? L’époux de la victime à cause de son travail éloigné ne revenait que le week-end mais il s’était disputé récemment avec sa femme.

Ce roman policier débutait bien mais j’ai trouvé que l’auteur amoncelait trop de pistes potentielles et le dénouement m’est apparue un peu tiré par les cheveux. Mais j’ai apprécié le commissaire Winter, policier non névrosé, et comme dans d'autres polars nordiques, l’auteur pointe du doigt le racisme dans son pays.

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