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Critiques de Åke Edwardson (207)
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Marconi Park

Douzième aventure du Commissaire Winter (ex- plus jeune commissaire de Suède à 37 ans ) .

Désormais , il a 53 ans et n'est plus aussi fringuant ... Entre son corps fatigué , son acouphène, une légère dépression et l'éloignement géographique de sa petite famille sur la Costa del Sol , notre commissaire ne va pas bien du tout et quand il ne va pas bien , il a tendance à boire d'excellents whiskys et à gamberger .

Dans cette douzième enquête , Winter affronte un tueur qui laisse des lettres peintes sur des morceaux de cartons , à coté des cadavres . Que veut-il leur dire ? Est-ce un nom, un lieu ? Il apparait que les morts se connaissaient , les flics s'oriente vers une vengeance ...

De Göteborg à Stockholm , Winter promène son spleen, hésitant à rompre avec son pays et sa carrière , pour rejoindre sa femme et ses filles en Espagne . Lumière du Nord ou luminosité du Sud , que choisira t-il ?

Plus qu'une enquête policière classique (avec suspens insoutenable, et frissons garantis ) , Ake Edwardson procède par petites touches , comme un peintre , nous laissant des impressions de froid, de chaleur, de pays traversés , de lumières, de mélancolie sur le temps qui passe, sur le couple ...

Une plume impressionniste et poétique qui fait de cet auteur , un artiste qui a vraiment une " pâte " dans le monde du roman policier .

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Le dernier hiver

Quelques mois se sont passés depuis qu'Erik Winter et son équipe ont dit adieu à leur collègue et ami Lars Bergenhem. Décembre est là, Noël approche, Göteborg s'illumine pour les fêtes. Débarrassé de ses migraines, Winter profite du soleil qui s'attarde sur le pays avec sa famille quand le corps d'un noyé s'échoue sur sa plage privée -une intrusion détestable de son travail dans sa sphère privée jusque là protégée. L'homme ayant probablement été étranglé avant d'être jeté à l'eau, le commissaire se charge de l'enquête. Les indices sont minces, aussi Winter prend le temps de s'intéresser à une autre affaire que lui soumet Gerda Hoffner, une auxiliaire de police fine observatrice. Deux femmes sont mortes, deux trentenaires aisées, étouffées dans leur lit, à côté de leurs compagnons qui n'ont rien vu, rien entendu, mais qui sont naturellement suspectés. Gerda a remarqué des similitudes dans les deux affaires, des détails qui laissent à penser qu'un tiers se trouvait sur les lieux. Winter lui fait confiance et enquête dans son quartier, dans un milieu qu'il connait bien, celui des bourgeois de Göteborg qui vivent entre Suède et Andalousie.



Présenté comme le dernier tome de la série, ce Dernier hiver fait la part belle à celui qui fut le plus jeune commissaire de Suède. Erik Winter, amateur de jazz et de whisky écossais, père de famille aimant, flic impliqué et très cérébral, n'a pas cessé, au fil des années, de s'interroger sur son métier, sa paternité, ses amitiés et la société dans laquelle il évolue. Cette dernière enquête, au rythme lent, le conduit du centre huppé de Göteborg aux villas avec piscine des riches expatriés suédois de la Costa del sol. C'est comme si le crime s'immisçait dans sa sphère privée, l'Andalousie étant son refuge, l'endroit où il envisage parfois de se retirer.

Très dialogué, introspectif et mélancolique, ce dernier opus a le goût amer de la séparation. Åke Edwardson abandonne son personnage, seul, loin de chez lui, sur les côtes espagnoles. Un adieu difficile pour le lecteur, et sans doute pour l'auteur aussi, puisqu'il n'a pu se résoudre à en finir définitivement avec son commissaire fétiche. Dernier hiver mais pas dernière enquête pour Erik Winter qui a encore de beaux jours devant lui. Ouf !
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Danse avec l'ange

Dans la famille auteurs scandinaves, je demande Ake Edwardson. Mauvaise pioche, mon garçon, et dans les grandes largeurs en plus.

Seul le titre montre un peu d’originalité, car « Danse avec l’Ange » est d’un ennui mortel, c’est le lecteur qui morfle. Rien n’y a fait, même pas un semblant d’intérêt et bête comme je suis, je suis allé jusqu’au bout.

Je m’en vais vite retrouver mon chouchou Mankell.

Quand à vous Ake Edwardson, revoyez votre copie, l’ami, y a du boulot !!!

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Ce doux pays

La Saint Jean en Suède, une nuit qui n'en finit pas de tomber, un soleil de plomb pire que dans l'extrême sud de d'Espagne...

Erik Winter, commissaire de la bonne ville de Göteborg a du pain sur la planche: un triple meutre d'une violence inouïe pour cette petite ville bien tranquille: les trois types qui ont été dézingués n'ont plus de visage, c'est dire!

Un polar haletant où les témoins sont de véritables fantômes qui plus est plus muets que des carpes! Nous sommes baladés dans la communauté kurde de Suède. Bref, ne comptez pas sur moi pour vous lâcher le morceau de cette intrigue que l'on solutionne dans les toutes dernières pages!

On transpire, on vit au rythme effréné de cet été suédois brûlant et haletant!

Ce doux pays... Qui est le mien!
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La maison au bout du monde

Göteborg, Suède. C'est l'hiver scandinave, sombre, froid, humide. Dans ce pays où on peut se perdre dans le temps, à confondre l'aube et le crépuscule , Åke Edwardson plante là son décors de ville portuaire pour une tragédie épouvantable sur fond de solitude urbaine .



Cette femme et ses enfants assassinés, c'est une scène de crime pour un flic de légende. Erik Winter est un peu comme le Wallander, d'Henning Mankell. Il a un passé, une histoire, une famille, des blessures, il revient d'entre les morts, et ne se contente jamais de la surface des choses, ni des évidences. Il est patient et tenace , chef d'orchestre d'une équipe géniale , des hommes, des femmes qui échangent, partagent et se complètent.



J'ai bien aimé l'ambiance dépressive de ce polar suédois de la grande époque, jamais manichéen, avec sa galerie de suspects tous plus inquiétants les uns que les autres , certains à la frontière de la folie. Impossible de deviner l'issue de l'enquête, c'est rondement mené par l'auteur qui brouille habilement les pistes.



-Tant qu'on arrive à faire des ricochets, on est en vie.

-Être en vie, ce n'est qu'être en vacances de la mort...



Méditation sur la vie, la mort, le vieillissement, tous les entre-deux fragiles symbolisés par cette géographie particulière entre terre et mer, entre ciel et eau , entre deux avions, deux pays, ce polar plus gris que noir, vous laissera songeurs , j'en suis persuadée.









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Presque mort

C'est l'automne à Göteborg mais le soleil ne semble pas vouloir céder du terrain. Dans la moiteur de cet été indien Erik Winter et son équipe entame une enquête particulière à propos d'une voiture abandonnée sur un pont, feux allumés, portières ouverte, une balle logée dans le siège conducteur. Le propriétaire évoque un vol mais il semble avoir peur. Cette affaire qui n'en est pas une se complique quand un homme est abattu avec l'arme qui a tiré la balle du siège. Puis c'est un écrivain sur lequel on tire, sans qu'on soit sûr qu'il soit la vraie cible et un politicien local qui disparaît. Winter cherche un lien entre tous ces événements, cependant qu'un gangster de la ville surveille les choses de loin...



Ça ne va pas fort pour les hommes d'Erik Winter, tous empêtrés dans des problèmes de couple et de mal-être. Le commissaire n'est d'ailleurs pas en reste, handicapé par des migraines récurrentes qu'il refuse de soigner, causant le courroux de sa compagne. Mais les problèmes personnels ne sauraient empiéter sur une enquête complexe qui puise ses racines dans le passé, à l'époque où Erik, adolescent, cabotinait entre les îles sur son voilier, pendant que les jeunes défavorisés de Göteborg étaient envoyés par les services sociaux en camp de vacances au même endroit mais dans des conditions plus rudes. Là, une jeune fille avait disparu sans laisser de traces si ce n'est dans la mémoire de son frère et de son petit ami, l'un décidé à enfin connaitre la vérité sur le sort de sa soeur, l'autre déterminé à se venger.

L'écriture d'Åke EDWARDSON est aussi tortueuse que ses héros sont torturés. Le récit semble parfois décousu, mais il faut savoir prendre le temps de s'accrocher aux pensées et intuitions des enquêteurs pour apprécier un style particulier, plutôt cérébral. Une qualité d'écriture et d'analyse qui s'affine au fil des opus et de l'attachement que l'on ressent pour cette équipe de policiers et leur ville de Göteborg. Un avant-dernier épisode très sombre avec un commissaire désabusé mais toujours combatif malgré sa santé défaillante. Un très très bon polar.
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Ce doux pays

Après six mois sous le soleil espagnol, le commissaire Erik Winter est de retour à Göteborg, à la tête de son équipe. En ce mois de juin où la chaleur stagne sur la ville comme une chappe de plomb, il est appelé au petit jour sur les lieux d'un crime particulièrement sanglant. Trois hommes ont été abattus et défigurés dans une supérette ouverte 24 heures sur 24, dans les quartier Nord de la ville. Cette partie de Göteborg est essentiellement peuplé d'africains, de moyen-orientaux, de kurdes. Réfugiés politiques ou économiques, clandestins ou réguliers, ils se méfient tous de la police et Winter a le plus grand mal à faire parler les témoins.



Une enquête difficile pour Erik Winter qui évolue parmi ceux qu'on ne voit pas, une population qui se fait discrète, gère ses conflits et vit en lisière de la société suedoise. Comme à son habitude, Åke EDWARDSON nous montre l'envers du décor de ce ''doux pays'' souvent érigé en modèle mais dont les failles se font de plus en plus profondes. Winter, flic atypique, humain, empathique, intuitif, inquiet pour l'avenir du monde, s'imprègne de l'atmosphère de ces quartiers Nord sans réussir à les pénétrer vraiment. Impuissant à faire parler une population méfiante, qui souvent a fui des conflits armés, le commissaire cherche à comprendre sans brusquer les choses. C'est là toute l'originalité de ce policier toujours dans l'interrogation et la réflexion, adepte de la méthode douce.

Cette huitième enquête fait partie des meilleures de la série. Winter y est plus humain et sensible que jamais, enquêteur méticuleux, mari et père aimant.
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Danse avec l'ange

Une enquête policière mené par Erik Winter, le personnage principal de ce roman, qui se déroule en Suède et en Angleterre. Des jeunes garçons étranger sont assassinés dans des conditions horribles. D'abord dirigé vers les milieux homos, puis vers le porno hard, ce polar ne manque pas de fausse piste et d'un côté sombre qui n'est pas déplaisant pour les amateurs du genre.

Il y a un peu de l'esprit "Mankell" chez cet auteur, qui veut nous faire voir le côté difficile d'une enquête et le côté humain qui gère mal les actes violents. Le défaut réside dans le manque de clarté dans les dialogues et l'intrigue, mais cela reste tout de même un bon polar.
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Je voudrais que cela ne finisse jamais

4ème enquête d’Erik Winter, maintenant casé, marié et père de famille ! La canicule sévit à Göteborg mais malgré cela des des meurtres sont perpétrés !



Le corps de la jeune fille retrouvée dans le parc municipal, lui rappelle un meurtre identique commis quelques années plus tôt et non résolu.



Malgré des enquêtes policières, ce roman est plutôt un thriller psychologique, non pas que les meurtres n’en constituent pas la trame, mais Winter et ses collègues passent beaucoup de temps à chercher les motivations avant de pouvoir définir le ou les coupables !



Dès le départ, les polars nordiques ne sont pas fougueux et la canicule n’aide pas du tout et j’ai parfois trouvé cette histoire très lente, mais il s’est avéré à la fin qu’il était difficile de faire plus court et plus simple, vu la teneur de l’intrigue !



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Un cri si lointain

Eté caniculaire à Göteborg, fin des années 90. Une petite fille est seule avec sa mère dans une voiture, une mère inquiète qui lui ordonne de se coucher sous la banquette et de ne pas faire de bruit. Bientôt, la voiture démarre, des hommes se jettent à l'arrière, coups de feu.

On retrouve le corps de la mère quelques jours plus tard aux abords d'un lac.

Le commissaire Winter et son équipe découvrent très vite, à l'autopsie, que cette femme a eu un enfant, et que cet enfant doit bien être quelque part, sans doute seul et en danger. L'enquête commence.



Les cent premières pages campent la situation, les personnages, on navigue entre Winter et ses problèmes personnels, sa collègue Aneta Djanali victime d'un acte raciste et la petite fille, séquestrée.

Puis, comme l'enquête piétine, nous aussi. La lecture n'est pas désagréable, c'est bien écrit, mais il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose... et on a tendance à oublier qu'on est en train de lire un roman policier.

Arrivé aux cents dernières pages, on admet que tout va se jouer maintenant, bientôt, forcément, mais la lassitude prend le pas sur la surprise, c'est dommage.

Certaines pistes de l'intrigue sont oubliées, le tout est un peu flou.



Mais il y a une belle évocation de la Suède et surtout du Danemark, avec cet oeil critique de son voisin suédois.
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Chambre numéro 10

Enquêtes Erik Winter 07



Relecture qui ne m’a pas emballée ! J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, il y a longtemps que j’avais lu les précédents livres mais en plus les retours en arrière ne sont pas du tout signalés comme tels et il faut parfois plusieurs pages pour s’en rendre compte !



Je pense que c’est une très mauvaise idée de relire sans tenir compte de la tomaison les vies privées ont une évolution qui influe sur les enquêtes ! Mais Ake Adwardson est irrégulier dans sa qualité d’écriture et je m’en rends particulièrement compte quand je suis fatiguée.



Ne vous laissez pas rebuter par ma critique mais commencez par le premier tome si vous désirez le lire.



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Danse avec l'ange

Autant vous avertir tout de suite :

- ma première expérience avec Ake Edwardson a été une catastrophe dont je me souviens encore, quatre ans après.

- les avis que j’ai lu sur ce livre sont tous très négatifs.

Aussi, je vous surprendrai sûrement en disant que j’ai adoré ce livre, littéralement, justement pour les raisons qui font que d’autres le détestent.

Ce livre parle d’un tueur en série particulièrement sanguinaire, qui filme en plus ses exploits. Si vous êtes coutumier des thrillers, vous devez bien connaître ses looooooooongues scènes, pendant lesquels aucun détail ne nous est épargné. Je connais même des auteurs qui n’hésitent pas à répéter trois/quatre fois la scène, au cas où toute l’horreur n’aurait suffisamment frappé le lecteur – à moins que l’auteur ne prenne son lecteur pour un crétin, c’est possible aussi.

Rien de cela ici. Nous avons bien des faits bruts, qui nous sont livrés, clair, net, précis. L’horreur est à lire aussi dans le regard des enquêteurs, dans leur réaction. Il tient aussi dans la réaction des familles, dans leur souffrance, leur incrédulité, leur colère aussi. Toutes les familles n’ont pas envie de gentiment collaborer avec les gentils policiers qui leur ont appris la mort de leur fils dans des circonstances atroces.

L’enquête mène Winter de la Suède à l’Angleterre, entre deux coups de fil de ses parents, qui vivent une retraite paisible en Espagne. Lui ne l’est pas : comme les autres policiers, il n’a qu’une crainte, que le tueur recommence. Ils se sentent d’autant plus impuissants que les pistes sont très minces.

A aucun moment, nous ne sommes dans la tête du tueur, et ce n’est pas plus mal. Nous saurons en partie son mobile à la fin. NOui, ne pas avoir toutes les explications a gêné certains lecteurs. Pas moi. L’auteur en dit suffisamment, même de manière implicite, pour que l’on puisse reconstituer les motivations du tueur, et retracer son parcours criminel – ou comment jouer à cache-cache avec la police est plus facile qu’on ne le croit. De même, l’une des révélations du dénouement ne surprendra absolument pas ceux qui regardent des séries comme Esprits criminels.

Danse avec l’ange est un polar qui parle tout en finesse de thèmes sombres et sanglants
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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La maison au bout du monde

Sans doute une envie d'évasion en choisissant ce roman , mais en l'occurence le titre est plutôt trompeur car il n'est pas franchement question de rivages lointains : il s'agit en fait d'une nouvelle enquête de Erik Winter, ex-commissaire à Göteborg .



Le meurtre d'une femme et de ses deux enfants ainés et la découverte du dernier né, rescapé dans son berceau, lui font quitter les rivages ensoleillés de l'Espagne où il s'était établi avec sa famille.



Ca le titille de ne plus poursuivre les méchants et il va donner un coup de main à ses anciens collègues, d'autant plus que d'autres morts surviennent ...



Bon, cela ne m'a pas franchement emballé , l'histoire tourne en rond et le dénouement est tiré par les cheveux .



Je ne connaissais pas encore cet écrivain mais je ne renouvellerais pas l'expérience ; quant à mes envies de voyage exotique, il me faudra choisir plus judicieusement la prochaine fois !
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Chambre numéro 10

Quand il pénètre dans la chambre numéro 10 de l'hôtel Revy, à Göteborg, pour constater le décès de Paula Ney, le commissaire Erik Winter sait que ce n'est pas la première fois qu'il entre dans cette pièce. Il y a 18 ans, c'est dans cette même chambre que Ellen Börge était venue passer un moment après avoir quitté son mari pour ne plus jamais reparaître. A cette époque, Winter faisait ses débuts à la brigade criminelle et cette enquête sur une disparition jamais élucidée garde pour lui un goût d'inachevé. Désormais plus vieux et plus expérimenté, il voit là une belle occasion de se repencher sur cette ancienne affaire. Et il est d'autant plus soucieux d'être rapide et efficace qu'il a décidé de prendre un congé sabbatique pour s'installer quelques mois en Andalousie avec sa petite famille.





Même si retrouver Erik Winter est toujours un plaisir, il faut souvent sacrément s'accrocher pour suivre le style d'EDWARDSON. C'est encore le cas ici. Entre le présent et le passé, la confusion règne. Sans pitié pour le lecteur, ce brave Åke passe de l'un à l'autre sans prévenir et il est très difficile de garder le fil. Ceci, plus une intrigue qui se met en place laborieusement, des dialogues confus, donc incompréhensibles, une histoire de secret de famille plutôt alambiquée et l'on se retrouve à peiner pour arriver au bout de ce petit pavé.

C'est tout le problème avec cette série, certains tomes sont fabuleux, d'autres complètement opaques. A cette loterie, celui-ci n'est pas un bon numéro mais je ne vais pas me laisser décourager pour autant et espérer que le suivant sera meilleur.
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La maison au bout du monde

12° enquête de celui qui fut le "plus jeune commissaire de la Suède", et qu'il n'est plus . Et c'est toute la beauté de ce roman policier qui est plus qu'un livre policier...



Eric Winter après deux ans de repos revient "au pays",( dans le Noooord (!) ) et reprend ses activités professionnelles.

En Espagne, il a laissé sa femme et ses deux petites filles, mais il a aussi laissé le soleil , la chaleur , le ciel bleu . L'auteur nous fait magnifiquement ressentir d'une façon immensément poétique les différences de vie , selon qu'on vienne du Sud ou du nord de l'Europe .

Car la vie est rude en Suède, il y a le froid, le vent , la neige, l'eau qui se transforme en glace et il y a les meurtres . Ce meurtre que Winter doit résoudre avec son équipe. Une mère de famille et deux de ses enfants ont été tué.Et les meurtres d'enfants, c'est le plus dur à vivre pour un flic, même des flics aguerris ... Seul le bébé a été épargné. Quand au père, il n'était jamais là. Il y a les voisins à interroger, le livreur de journaux . Oui, Winter a du boulot!

Mais il vieillit, souffre d'acouphène (suite à son accident dans une piscine), sa mère (restée en Espagne) , est hospitalisée . Sa femme et ses enfants lui manquent. Heureusement qu'il peut compter sur Coltrane , sur le Lagavulin (deux doigts !) et ses collègues .

Winter n'est pas le seul à avoir changé ; la Suède se confronte au racisme "ordinaire" . L'ex"-plus jeune commissaire" ne va pas vraiment bien ; la société elle aussi ,ne va pas vraiment bien. Tout se complique, les problèmes se multiplient et s'interpénétrent.



Toute l'écriture d' Ake Edwardson est sublime , elle ne dit 3 fois rien , elle suggère . Elle est toute en poésie et en subtilité , Elle nous fait voyager , et sentir toute l'âpreté du froid suédois , sa dureté et son étrangeté, pour nous, français .

Embarquez vous dans les monologues entre Winter et Winter , (les questions /réponses / hypothèses ), pour comprendre les "pourquoi " et les" comment " d'un meurtre .

Ici , vous n'êtes pas dans un polar voyeuriste , sanglant ,morbide ou vulgaire. Ici , c'est plutôt un voyage avec un puzzle à résoudre , en compagnie d'un auteur aux prix prestigieux.

Embarquez vous dans l'univers d'Edwardson ,mais commencez par le premier , pour savourer l'évolution des personnages qui mûrissent , vieillissent et évoluent (comme nous et les bons Whiskys....).





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Chambre numéro 10

Un livre que j'ai depuis longtemps et que je relis de temps en temps avec beaucoup de plaisir. Je n'ai rien lu d'autre de cet auteur et je ne connais pas bien ce commissaire...

Le commissaire Eric Winter est dans une chambre de l'hôtel Revy. Un vieil hôtel, près de la gare, qui a échappé jusque là à tous les plans d'urbanisme : il est dominé par le grand Sheraton.

Il est dans la chambre numéro 10 : une jeune femme s'est pendue la nuit précédente. On a trouvé ce qui peut être une lettre d'adieu sur la table. Mais, c'est étrange, une de ses mains a été peinte en blanc : le pot de peinture et le pinceau sont par terre dans la chambre...

Pourquoi se serait-elle suicidée ? Ses parents sont incapables de le dire. Du reste, ils ont du mal à parler d'elle. Ses collègues ? Et bien, ils ne la connaissent pas vraiment, ils n'ont rien remarqué. Ses amis ? Et bien elle n'en a pas. Enfin, elle en a une...Qui dit qu'elle est discrète, enfin plutôt secrète ?

Et cette main ?

Mais Winter se souvient de cette chambre : il y est déjà venu une fois, il y a dix huit ans.

Une jeune femme avait quitté son appartement en disant à son mari qu'elle allait chercher un magazine, elle avait passé une nuit au Revy et on ne l'avait plus jamais revue.

Et elle aussi, il avait été difficile de savoir qui elle était, pourquoi elle avait choisi (ou pas ) de disparaître...

Une de ses premières enquêtes, un de ses premiers échecs....Difficile de l'oublier....Et maintenant cette autre jeune femme...

Le commissaire doit comprendre, doit savoir...

D'autant qu'il fait froid et nuit l'hiver à Göteborg et qu'il vient, comme d'habitude, de passer ses vacances avec sa mère qui vit maintenant dans le sud de l'Espagne. Sa femme, médecin, a trouvé à se faire embaucher dans la clinique locale pour les mois d'hiver et on lui accorde un congé de plusieurs mois pour partir !

Alors il faut vite résoudre ces curieuses histoires...

J'aime bien ces histoires et je n'ai eu aucun problème particulier pour m'y retrouver..
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Je voudrais que cela ne finisse jamais

J' ai été favorablement impressionné par ma première rencontre avec cet auteur suédois.Son personnage principal est attachant car très humain .Ce quadragénaire obstiné à l' allure débonnaire est un fumeur invétéré de cigarillos n' hésitant pas par ailleurs à s' accorder quelques bières en service. L' atmosphère torrIde de cet été scandinave ainsi que la psychologie des personnages sont remarquablement bien évoqués .L' enquête complexe est menée avec méthode par Erik Winter et ses collègues. Les indices et les fausses pistes , distillés judicieusement par l' auteur, maintiennent le lecteur en haleine jusqu' au dénouement final étonnant.
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Le dernier hiver

Le dernier hiver

J’avais déjà lu ce livre, il y a quatre ou cinq ans et voilà qu’il se retrouve à portée de main. Et la relecture a créé dans mon esprit des réminiscences successives sans pour autant me rappeler l’issue finale. Aussi ai-je poursuivi parce que l’intrigue est accrocheuse. Deux crimes identiques dans deux chambres semblables à Göteborg. Plus un cadavre qui échoue sur une plage. Une intrigue intrigante en quelque sorte. Le fil de l’enquête qui relie, comme c’est souvent le cas, la Suède et le Sud (en l’occurrence l’Espagne, pas l’Afrique de Mankell) est ténu sans pour autant casser. On le tire doucement pour aboutir et c’est là qu’est la petite déception. On a du mal à comprendre, c’est si confus. C’est sans doute pour ça que j’avais oublié la fin.

Cela dit le plaisir alangui de lire un polar suédois sans sérial killer est plutôt reposant et rassérénant.

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Le dernier hiver

Les faits se déroulent dans le quartier de Vasastan de la ville de Göteborg. La police est appelée, dans un appartement de ce quartier bourgeois, par un jeune homme en état de choc, il a découvert sa compagne morte auprès de lui, étouffée par un oreiller.

Une jeune auxiliaire de police, la première arrivée sur les lieux avec son coéquipier, constate la mort suspecte. Gerda Hoffner, cette auxiliaire dont c’est la première découverte de ce qui s’avère un crime, fera preuve d’un zèle qui la mettra dans une situation dangereuse.

Ce roman est la dernière enquête du commissaire Winter, un commissaire bien sympathique. C’est avec plaisir que je lirai d’autres romans de cet auteur dont j’apprécie l’écriture. J’ai vu les enquêtes précédentes du commissaire Winter en série télévisée et je suis contente, pour le dernier opus, d’avoir lu le roman, celui-ci est bien meilleur que la série télévisée. Ake Edwardson, un auteur Suédois à suivre !

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Rendez-vous à Estepona

Åke Edwardson, successeur d'Henning Mankell, ça c'est ce que certains ont dit ... je les laisse le penser .... je ne partage pas cet avis !

Il a rencontré le succès avec ses romans mettant en scène le commissaire Erick Winter, commissaire à Göteborg.

Nous sommes avec ce titre, hors collection !

Les critiques sont plutôt déstabilisantes, il semblerait que ce livre soit loin de faire l'unanimité chez ses lecteurs.

Une opération "un livre offert pour deux livres achetés" a traîné ce titre dans mon mouton à lire.

Autant être prévenu, cela commence fort... pas dans le suspens mais dans l'écriture... un chapitre 0, pas courant .... un chapitre où la seule ponctuation est le point à chaque fin de phrase, pas de virgule, vous savez ce petit truc qui permet de respirer à la lecture, son absence est très dérangeante pour la compréhension et la lisibilité du texte !

Intrigue à tiroirs multiples avec de multiples fonds .... peut être ... mais je crois que le problème vient de ce qu'il n'y a pas grand chose au fond des tiroirs ....

Il me semble que des œuvres hors collection Winter, ce titre soit le seul traduit ... j'avoue que pour ma part je ne souhaite pas m'aventurer au delà !
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