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Critiques de Élise Fischer (186)
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Sur le fil

Un bon roman sur le mileu du cirque , des émigrés des juifs .

Au début j'ai eu du mal avec les retours en arrière chronologique.

C' est preque un roman policier j'ai été très surprise par la fin.

En bref un roman divertissant
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L'étrange destin de Marie

L’Illustration du 30 décembre 1933: «Dans la nuit brumeuse, un train bondé de voyageurs est arrêté. Un autre sur­vient, se jette dessus, écrasant les cinq dernières voitures. Tel est le schéma brutal de la catastrophe de Lagny- Pomponne, qui, Pavant-veille de Noël, a fait près de deux cents morts et trois cents blessés.» La terrible collision a eu lieu à Pompon­ne, entre Vaires-sur-Marne et Lagny, sur le réseau est, dans la nuit du 23 au 24 décembre 1933. La locomotive du train tamponneur, le rapide Paris-Strasbourg, tel un marteau, est arrivée à la vitesse de 30 m/sec. sur la file des wagons stoppés de l’express de Nancy. Les voitures, qui étaient à caisses de bois, montées sur châssis métallique, ont été pulvérisées en des milliers d’éclats meurtriers. Des cinq voitures tamponnées, il ne restait plus que des boggies aux essieux tordus. Vision hallucinante dans le petit matin du 24 décembre, tandis que les sauve­teurs continuaient à rechercher morts et blessés et qu’une grue commençait le dé­blaiement des décombres afin de déga­ger les voies. Les corps des victimes furent transpor­tés jusqu’à la gare de l'Est où la salle des bagages fut transformée en chapelle ardente. Le président de la République, Albert Lebrun, vint se recueillir devant les cercueils alignés des 200 victimes. Les causes de cette terrible catastrophe ferroviaire furent difficiles à établir. Inobservation des signaux ou défaillan­ce du délicat appareillage électrique? Faute humaine ou faute mécanique? Les techniciens ne purent se prononcer avec certitude. Par contre, l’opinion publique fut unani­me à condamner le type de wagons, for­més de caisses en bois sur châssis métal­lique. L’express tamponné était consti­tué par de telles voitures. Le rapide tam­ponneur ne remorquait que dés wagons métalliques: aucun de ses voyageurs ne fut tué. La démonstration était cruelle, mais évidente. La presse dénonça le retard pris par les compagnies ferroviaires dans l’adoption des wagons entièrement métalliques. Pour des raisons quelque peu sordides d’économies, la France affichait un net retard sur des pays comme les Etats- Unis ou l’Allemagne. Un effort fut fait pour combler ce retard, notamment après la création de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), en 1937-1938. L’emploi des anciennes voi­tures de bois ne fut plus réservé qu’aux trains ne dépassant pas 60 km/h. Mais il était bien tard.



Elise, oui, je me permets de l'appeler ainsi, car je l'ai rencontrée, lui ai posé toutes les questions possibles, je l'ai appréciée, car , elle fait chanter ma ville: Nancy

Ici avec "l'étrange destin de Marie", elle fait un travail de fourmi pour nous donner tous les détails possible de cette catastrophe certes, mais aussi de la folle guerre de 14-18 et notamment de la bataille de Verdun; Elise fouille l'histoire dans ses romans et n'a pas peur de se salir pour comprendre par exemple la vie des mineurs, elle va au fond d'une mine, d'ailleurs j'ai prêté ce livre à une amie qui a reconnu la rue de son père mineur de fond , bien sûr elle fut très touchée de mettre à nu ce métier très dur et maintenant disparu



Merci Elise, un très beau roman

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Le jardin de Pétronille

Roman dans lequel l'auteure pose les bases historiques qui sert de toile de fond de cette aventure. Ainsi l'auteur nous raconte la guerre 35/45 à travers la vie d'une famille Nous vivons plus particulièrement la répression et tous les autres évènements qui se sont déroulés ,plus particulièrement en Alsace et Lorraine avec beaucoup de détails.

L'action se situe à Nancy dans cette région qui vient juste d'échapper au joug Allemand lors de la dernière guerre avec bien évidemment toutes les implications en découlant.

C'est Jeannette la patronne du jardin de Pétronille et de la Lorraine la brasserie , lieux de rencontres de la population et des envahisseurs , qui va nous faire vivre cette période tragique de notre histoire.

C'est à travers ses mots et le regard qu'elle porte sur les événements que nous partagerons son ressenti sur cette tranche de vie sous l’occupation Allemande Toutes les situations et allusions à des personnages secondaires, miliciens, résistants, hauts dignitaires sont authentiques. Ils rendent cette histoire crédible, renforcent le fait que beaucoup d'anonymes auraient pu s'appeler Jeannette, Philippe, Arlette .. .et ont certainement vécu ces aventures.

C'est émouvant, triste avec des notes joyeuses, ce roman véhicule un message d'espoir avec ces histoires d'amour entre Mariette et Frantz, et Jeannette et Karl.

Oui il faut parfois dépasser les a priori, de toute façon ,l'auteur prouve que certains Français possédaient une âme bien plus noire que certains Allemands. Et oui on peut être Allemand et ne pas adhérer à tout.

"la guerre est une belle saloperie C'est lui, un Allemand ,qui dit cela"

La musique est très présente dans ce roman, chansons Françaises et voire Allemandes.

je me suis un peu perdue, parfois avec tous ces personnages et leur propres passés dont il est fait souvent allusion avec des renvois par note d'auteur à des tomes précédents.

Le style est plaisant , fluide et agréable, avec des touches d'humour et d'ironie Un roman qui tient presque du documentaire ( un peu trop à mon gout, avec beaucoup de renvois à des notes ) laissant un peu en deuxième plan les sentiments et émotions des protagonistes parfois dans des moments forts qui m'ont particulièrement émue, oui presque aux larmes, j'aurais aimé partager davantage avec eux. J'aurais pensé que nous les suivrions davantage dans leur action de résistants.

Il faut dire que le roman est assez court, avec un condensé de vie sur plusieurs années, mais l'histoire est addictive car bien sur on se demande si les couples vont se retrouver et comment ils seront perçus après la guerre. C'est aussi quelque chose qui m'a manqué avec une fin , que j'ai trouvé un peu précipitée.

Que dire du titre ? Un titre et une couverture magnifique énormément tentantes plus que le reste parce que je ne connaissais pas l'auteur Petite déception parce que l'action se situe très peu , au Jardin de Pétronille mais plutôt à la Brasserie La Lorraine.

Merci à NetGalley et Calmann- Levy pour ce roman très éducatif , j'ai passé un bon moment de lecture, à découvrir plus pour le coté historique que l’intrigue elle meme.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Les cigognes savaient

J'étais tentée par le synopsis de ce livre qui laissait entrevoir une histoire de famille(s) pleine de secrets et de mystères mais la profusion des personnages est venue quelque peu compliquer l'intrigue.

J'ai vite compris pourquoi figurait un schéma des personnages avant le 1er chapitre.

Au fur et à mesure du livre, j'avais l'impression de suivre un cours de maths de niveau universitaire... Pas évident à comprendre.

Reste le décor des paysages et villages alsaciens.
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Villa Sourire

Je viens de le terminer et je l'ai trouvé très beau et intéressant à lire.

C'est un peu la chronique d'une famille de Nancy avant et pendant la guerre de 1914 mais aussi après la guerre.

Je l'ai beaucoup aimé et j'espère que il en sera de même pour vous.

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Si la bergamote m'était contée : Le bonbon soleil

Hans-Friedrich fabrique de délicieux bonbons mais quand il tombe raide dingue amoureux de la jolie Maria, issue d'une riche famille, il comprend qu'il va devoir faire fortune pour mériter sa belle. Il se lance à la recherche de la bergamote, un fruit aux arômes envoûtants avec lequel il compte fabriquer les meilleurs bonbons du monde...



Ce livre qui mêle la petite histoire à la grande est un peu un OLNI (objet littéraire non identifié) dans la production actuelle... Kitchissime, avec ses illustrations à base de petite bergamote à pattes (eh oui!) et sa police de caractère fantaisie, il nous apprend tout ce qu'il faut savoir sur la bergamote de Nancy, bonbon qui a fait la renommée de la ville. Ce roman sent très fort la commande (pourquoi pas?) mais le propos pédagogique m'a complètement laissée de glace. Et pourtant, j'adore le goût de la bergamote ! (pourtant pas évident pour tout le monde). Je me demande quel accueil est fait à ce livre franchement suranné par les enfants dont beaucoup n'ont jamais mangé le bonbon en question...
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Sous les mirabelliers : Nouvelles de Lorrai..

Dix nouvelles. Dix contes.Dix émotions.

Chagrin de "Pépère" qui vit la perte de sa petite Violette partie "grimper jusqu'aux étoiles" comme une malédiction.

Grand amour retrouvé après disparition de Lili chienne-porte-bonheur.

Angoisse à la perte de la bague d'émeraude sans doute avalée par Butor.

Tristesse d'une sirène en manque de prince.

Courage d'une romano sauveteuse et rejetée.

Connivence de chats sous nuit étoilée.

Passion pour la danse à travers le maître de ballet.

Bonheur autour de la parole retrouvée d'une fillette "dans son monde,telle une égarée".

Espoir de sauver des vies humaines car la "doc" a épousé les Philippines.

Tendresse sur une même longueur d'onde pour chatte persanne adoptée.

Que rajouter: s'asseoir sous les mirabelliers et se laisser bercer.
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Un rire d'ailleurs

J’ai apprécié ce roman qui laisse comprendre que les maux d’enfance ont parfois une grande incidence sur la vie d’adulte. C.K.
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Les Silences de Jeannette

Blessures, meurtrissures qui remontent à l'enfance. La famille, la transmission, l'hérédité parentale, les agissements ou comportements qui peuvent être néfastes voir traumatisants, les rapports mères-filles et la force de caractère pour s'en sortir...



Ne pas reproduire ; pour cela, il faut être doté d'une masse de volonté !



Un livre particulièrement émouvant qui m'a touchée au cœur, une écriture sans tabou, une vérité offerte cartes sur table, qui nous mène à certaines réflexions.



Pourquoi sommes-nous ainsi ? Est-ce que les angoisses des parents, la transmission d'amour ou pas influent sur leur progéniture ?



Combien l'enfance des uns et des autres est déterminante pour forger le caractère du futur adulte et son comportement dans l'avenir ?



Dans la vie rien n'est gratuit, les blessures indélébiles peuvent vous faire atteindre des sommets ou au contraire chuter au plus bas de l'abîme. Les relations mères-filles vont influer sur leurs débuts idylliques ou chaotiques. C'est, je pense, ce que l'auteure a voulu transmettre.



Dans ce dernier ouvrage, Élise Fischer se livre tout entière et nous confie sa famille à l'état brut, sans censure, sans mensonge, elle nous offre sa vérité, son ressenti, nous explique la perception du moins qu'elle en a eue depuis sa plus tendre enfance.



Cette famille lorraine par son père et alsacienne par sa mère dont certains noms ont été changés ; car ce n'est pas une attaque ou un règlement de compte qu'Elise a voulu transmettre dit-elle, mais une mise au point sur les caractères, rancunes et jalousies des uns et des autres qui ont pu œuvrer à ce qu'est devenue cette femme brillante aujourd'hui.



Elle écrit : "Que sait-on des plus proches que l'on croit connaître ? Je ne veux blesser personne. Je veux seulement déchirer ce voile de nuit, si c'est possible. Libérer l'espoir et l'amour."



Comment transmettre l'amour maternel quand chacune de ces femmes n'en a pas reçu ? Une relation mères-filles qui se perpétue au fil des générations. Une remise en question sur la façon dont elle a voulu se sortir de cette spirale, une interrogation sur la façon dont elle a aimé ses très proches ; assez, pas assez ?



Belle étude ! Merci Élise Fischer pour cette mise en question.



Merci aux Editions Calmann Levy -Territoires, merci à Dorothée en particulier pour son envoi en SP.







J'ai été stupéfaite et choquée en apprenant la maladie qui frappe l'auteure depuis peu et dont elle nous en trace les grandes lignes en début et fin de roman. Mes respects Élise, le mieux que je puisse vous souhaiter est de souffrir le moins possible. Merci pour tout ce que vous nous avez offert et nous offrez depuis tant et tant d'années.
Lien : https://jose-lire-et-le-dire..
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Tous au théâtre

Connaissez-vous le Théâtre du Peuple à Bussang, dans les Vosges, dont la renommée mondiale est devenue un lieu incontournable pour les amoureux de théâtre aussi bien Spectateurs, qu'Acteurs ?



Lieu qui existe toujours pour le bonheur de tous et où personnellement je n'ai jamais eu l'occasion d'assister ni à une représentation, ni de le visiter. Depuis la lecture de ce roman j'ai fortement envie de découvrir cet endroit mythique que je ne connais qu'à travers des reportages télévisés.



Petit mémo sur le Théâtre du Peuple :



Une aventure humaine qui a commencé à voir le jour en 1892 grâce à l'idée d'un homme, Maurice Pottecher dit le Padre aidé de sa femme Camille, une actrice connue dont le nom de scène Georgette Cammée lui a valu le surnom de tante Camm. Lorsque Maurice homme de lettres quitte le milieu artistique et littéraire parisien pour revenir dans son village natal, une envie d'initier les villageois à cet art qu'est le théâtre et leur en ouvrir les coulisses le taraude. C'est avec la pièce "Le Médecin malgré lui" qu'il a commencé par faire participer les habitants de Bussang tant pour la construction d'une scène en plein air sur fond de colline boisée, la confection de costumes, la création des décors et même endosser certains rôles. Après avoir rencontré un vif succès et reçu l'enthousiasme de tout un village, l'idée a germé et de le transformer en théâtre accessible à tous. C'est ainsi que le Théâtre du Peuple est né, il a réellement vu le jour en 1895 et continue de nos jours à faire le bonheur de tous, construit entièrement en bois, le fond de scène s'ouvre quant à lui sur la forêt vosgienne, après 2 guerres et quelques réparations et transformations telle que la pose d'un toit dont la voûte forme un véritable navire retourné, le théâtre est toujours là.





C'est donc dans ce village de Bussang, dans les coulisses de ce théâtre qu'Elise Fischer nous transporte cette fois, dans ce lieu légendaire et atypique où tous les protagonistes de son roman vont évoluer à travers 1 siècle d'Histoire du Théâtre du Peuple et se mêler tout naturellement aux personnages ayant existé.



L'auteure nous immerge dans une étrange affaire où toutes les femmes de la lignée de Sophie, jeune journaliste parisienne, ont eu à subir un destin tragique. Toutes ayant vécues à Bussang, de mères en filles jusqu'à l'arrière-grand mère et même jusqu'à Nadette, la mère adoptive de cette dernière, haut personnage bien trempé qui en son temps était gouvernante chez Maurice Pottecher et participait activement à la vie du théâtre. Cette même Nadette meurtrie dans sa jeunesse, devenue féministe et qui a formaté au travers de son éducation sa fille adoptive et toute sa descendance. Une Nadette qui a caché un lourd secret, a agit dans l'ombre et a même été inquiétée pour un crime jamais élucidé. Lourd héritage, encore subi par Sophie qui empoisonne sa vie et pèse toujours sur ses épaules.



Un étrange secret, des mystères, des intrigues, des rumeurs qui remontent à la surface, voilà de quoi nous évader en suivant Sophie sur les traces de son passé. Mais en fouillant sur ses ancêtres elle va tomber en parallèle sur une histoire sordide, qui risque de lui coûter la vie. Comment va-t-elle s'en sortir et conjurer le sort ?



Un livre de suspense, fort intéressant, seul petit bémol pour moi, beaucoup trop de notes en bas de page qui me faisaient perdre le fil de l'histoire.



Un grand merci à l'auteure pour cet ouvrage et aussi Editions Calmann-Lévy - Territoires à Doriane en particulier pour son envoi en SP.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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Les cigognes savaient

Première découverte pour moi de cette auteure que je ne connaissais pas. C'est l'aspect généalogie / transmission des secrets de famille / découverte de lettres cachées qui m'ont fait m'intéresser à ce livre. C'est plutôt joliment écrit, on apprend plein de choses sur l'histoire et le patrimoine alsaciens, sur la langue, sur la gastronomie. Mais aussi sur l'art (le chant lyrique, la musique, le travail du bois et la restauration des habitats).

Par contre, plusieurs aspects négatifs m'ont gênée :

1/ j'ai vraiment eu un peu de mal à m'y retrouver entre les différentes familles et les différents membres de celles-ci. Régulièrement, il me fallait revenir à la présentation des personnages en début de livre pour valider "qui était qui". Pourtant, je lis régulièrement de grandes sagas familiales et en général, je ne me perds pas. Ici, peut-être est-ce un manque de clarté qui m'a gênée.

2/ l'aspect "enquête" n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Assez rapidement, je suis arrivée à la conclusion, du coup, j'ai eu le sentiment d'une enquête qui traînait en longueur et peu ou pas de surprise à la fin.

3/ l'aspect "romance" entre Clémence et l'un des personnages secondaires est cousu de fil blanc... Là encore, c'est un peu léger, mais bon, ça se laisse lire avec plaisir.

En tout cas, cela donne envie d'aller faire un tour en Alsace, même si l'auteure précise en fin d'ouvrage que le village dont il est question dans le livre n'existe pas !





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Là où renait l'espoir

Elise Fischer ne me déçoit jamais. Je trouve toujours beaucoup de plaisir à lire ses livres. Belle écriture, fluide, agréable, pas de grands chapitres et surtout ne fatigue pas les yeux.

Dans ce livre elle ouvre une boite à pandore que on connu beaucoup de famille lorraine et alsacienne, de douloureux secrets qui ne doivent pas sortir de la famille et qui marque terriblement les enfants. Là ce sera Ruth Reine qui va chercher à connaitre le secret de sa naissance, en plus élevée par la grand mère et la tante de sa mère qui elle sait et le père qui lui ne fait absolument pas fasse à ses devoirs sinon en donnant de l'argent pour élever décemment les enfants.

De mon avis la guerre a sacrifié toute une génération surtout en Alsace Moselle.
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Le soleil des mineurs

Un retour en Lorraine pour Blanche mais pour moi aussi. Comme Blanche, j'ai grandi en Lorraine, je suis partie de cette région quand j'ai commencé le vie active.

Grande lectrice, j'ai beaucoup lu de romans de terroir de ma région d'adoption entre Bernard Clavel, M-Christine

Boiteux, André Besson, Guy Louis Anguenot, Marcel Aymé.

Le soleil des mineurs est le premier livre d'Elise Fischer que le lis. J'ai choisi de le lire en premier car c'est tout le passif de la mine qui m'intéresse, moi même ayant grandi dans le milieu de la sidérurgie (d'ailleurs beaucoup de noms m'ont bien causé : Joeuf, Moyeuvre, Rombas)

Elise Fischer m'a permis d'acquérir une culture générale "mine " assez conséquente, notamment grâce aux annexes avec un récapitulatif très complet : classification des charbons, brève histoire du charbon en Lorraine, exploitation du charbon depuis 1945, principaux mouvements sociaux, principaux acquis sociaux, glossaires.

Enfin, un listing m'a bien attristée, il s'agit de tous les accidents mortels, listés de 1876 à 2001, dernier accident mortel.

Aimant les chiffres, voici le calcul rapidement élaboré : 2393 morts sur le coup, à cela s'ajoute les blessés graves, les intoxiqués, les estropiés, les poumons silicosés...bref à l'heure du Covid, cela fait bien réfléchir.

Une histoire de vie pas facile autour de la mine : celle de Blanche, blessée par ses proches et qui fait des choix de vie qui en découlent. Magnifique roman, dur avec des thèmes forts : les relations humaines, la mine, la santé et les métiers de la santé.
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Le vin de Pâques

Ce qui m'a poussé à lire ce roman, c'est bien entendu le fait que l'intrigue se déroule dans le Toulois, ma region d'origine. J'aime les histoires qui font référencent à des lieux connus.



Malheureusement, l'histoire m'a peu passionné... Je n'ai pas été emballé par le personnage d'Annelise, trop prévisible. Tout comme l'intrigue, pas beaucoup de suspens, on devine très rapidement ce qui va se dérouler. Bref, une lecture qui n'a pas rencontré un grand succès chez moi...
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Les femmes des terres salées

Nous sommes en 1857, en terre lorraine. Jules Waldmann est un riche propriétaire foncier. Il use et abuse du droit de cuissage sur ces jeunes femmes placées chez lui pour le servir, malgré les interventions et les rappels au respect du prêtre de la paroisse. Émilienne subit ses assauts sans pouvoir se rebiffer: c'est la norme dans ce milieu et à cette époque. Elle n'a qu'une seule issue: fuir Elle parvient à quitter la ferme, expulser manu-militari par l'épouse de Jules. Elle rejoint sa cousine Henriette, domiciliée à Dieuze;.

Mais le même jour, son patron disparait, sans laisser de traces. La gendarmerie enquête et tous les soupçons se portent sur Émilienne. Cette dernière, hébergée par sa cousine, et grâce à Eugène, époux d’Émilienne, va trouver un emploi aux salines, richesse de cette région.Elle va se reconstruire. Il est difficile de mener une vie normale avec la peur.

Les progrès industriels ouvrent la région grâce à l'arrivée du chemin de fer : Nancy, Strasbourg, et même Paris sont à la portée de tous, moyennant le paiement du billet de voyage. Le monde est en mutation. Émilienne découvrira l'amour. Au fil des ans, c'est elle qui élèvera les enfants de sa cousine Henriette. Elle sera une très bonne mère pour ces petits. Bien des malheurs, des deuils entacheront sa noble vie. Elle sera cependant innocentée. Le crime dont on l'a accusé, à tord, connaitra une résolution invraisemblable : c'est sa propre épouse qui a assassiné et dissimulé le corps de Jules...Cela explique les largesses dont elle a fait preuve pour chasser Émilienne en la nantissant d' un joli petit pécule...

Ce nouveau roman du terroir d’Élise Fisher n'est pas un des meilleurs. Les références historiques qui émaillent son récit, font trop de retour chronologiques Nous découvrons une nouvelle vie dans la campagne lorraine et

rencontrons le milieu des salines. Les personnages , au fil de cette histoire doivent choisir, au moment de la cession de l'Alsace et de la Lorraine à l'Empire Germanique entre demeurer français ou devenir allemand. Cruel dilemme pour certains...


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Le vin de Pâques

La couverture et le résumé m'ont accrochés.

L'histoire est intéressante. Il s'agit de l'histoire de vie d'une femme d'aujourd'hui (ou presque). J'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire. J'ai donc mis énormément de temps à lire ce roman (plus de 20 jours). J'ai eu des difficultés à garder en mémoire tous les faits et tous les personnages. Il faut dire que nous avons trois temps de récit sur un seul personnage. Nous avons son enfance avec le retour des camps de ses parents, puis sa vie conjugale et enfin le reportage dans le temps présent. J'ai déjà lu des ouvrages avec différents temps de l'histoire. J'ai aussi lu d'autres ouvrages de cet auteur que j'apprécie.

Pour qui pour quoi, je n'ai pas accroché à ce livre... je ne saurais le dire exactement.
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Le vin de Pâques

Je remercie Babelio et les éditions Calmenn-Lévy de m'avoir donné l'opportunité de lire une de mes auteures préférées grâce à la masse critique.



Un livre que j'ai eu plaisir de lire à partir de la moitié de l'histoire. J'ai eu très peur au début, impression de ne pas retrouver ce qui m'apportait le plaisir de lire cette auteure dans les livres déjà lus. Puis petit à petit je me suis attachée aux personnages, eu l'envie d'en savoir plus et de comprendre les différents liens. Quand j'ai refermé le livre, les personnages m'ont déjà manqué!
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Le secret du pressoir

Très intéressant roman du terroir Alsacien.

Sur une toile de fond d'une jeune femme qui recherche ses origines,on apprend l'histoire de l'Alsace surtout pendant la dernière guerre, et l'histoire et la culture du vin Alsacien, en particulier dans la région du Kaefferkopf. Passionnée par l’œnologie, j'ai bien aimé toutes ces explications vinicoles.



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Le berceau des jours meilleurs

J’ai adoré le survol des différents événements survenus dans cette région de l’est, on revisite l’Exposition universelle de 1889, les Jeux Olympiques d’hiver à Grenoble, la venue du Général de Gaule à Champigneulles… Souvenir souvenir ! Mais surtout le parcours de Jean Prouvé que je ne connaissais pas. Une quête créatrice presque maladive et toujours, toujours au service de l’homme : construire avec l’esprit de son époque, tel était son raisonnement.
Lien : https://www.wonderbook.fr/le..
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Le berceau des jours meilleurs

Mon avis



Je remercie PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse « Le Berceau des jours meilleurs », roman d'Elise FISCHER, auteure dont j'ai découvert la belle plume lors de la lecture de précédents romans : « Les Cigognes savaient » et « Le Secret du pressoir ». Je remercie également Elise FISCHER pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.



L'auteure nous emporte en 1945, en Lorraine où nous faisons connaissance avec Odile le jour de son mariage avec Henri. Nous découvrons la vie de notre héroïne puis celle de sa fille Isabelle.



J'ai bien aimé ces deux femmes qui sont attachantes, vraies, courageuses et méritantes. La mère va mener une vie très difficile à une période où les femmes n'avaient pas de moyens de contraception, elle est emplie de bonté et devra subir la méchanceté de Zélie, sa belle-mère, connaître des déceptions et des trahisons et affronter de nombreux malheurs.. Quant à Isabelle, sa fille, elle n'aura de cesse de se battre pour une vie meilleure que celle de sa mère.



Elise FISCHER nous offre un voyage dans l'est de la France au milieu du XXème siècle et dépeint avec précision cette région si chère à son cœur mais également les mutations économiques de l'époque, les difficultés pour les personnes en précarité de trouver un logement décent, le début des HLM et des cités..



Elle rend ainsi un bel hommage à la ville de Nancy d'une part et d'autre part à l'Abbé Pierre et à Jean Prouvé, architecte.



J'ai lu avec plaisir ce roman régional triste mais qui reflète la dure réalité d'une époque pas si lointaine de la nôtre.. telle une chronique sur quarante années.



Un bon moment de lecture.
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