Citations les plus appréciées
Ainsi l'être humain est une auberge.
Chaque matin, un nouvel arrivant.
Une joie, un découragement, une méchanceté,
une conscience passagère se présente,
comme un hôte qu'on n'attendait pas.
Accueille-les tous de bon cœur !
Même si c'est une foule de chagrins
qui saccage tout dans ta maison,
et la vide de ses meubles,
traite chaque invité avec honneur.
Il fait peut-être de la place en toi pour de nouveaux plaisirs.
L'idée noire, la honte, la malice,
accueille-les à ta porte avec le sourire
et invite-les à entrer.
Soit reconnaissant à tous ceux qui viennent
car chacun est un guide
qui t'est envoyé de l'au-delà.
Extrait de The Essential Rumi, traduction française de Claude Farni.
Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on n'aime.
Je t'ai cherchée partout, même ailleurs. Je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains. Je sais désormais que les rêves les plus fous s'écrivent à l'encre du coeur. J'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux,à l'abri des regards, dans le secret d'une seule confidence où tu règnes encore... Même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part.
Un lieu de vie familiale, relationnelle, confidentielle et intime, l'habitation, comme espace incessible et inaliénable garanti par les droits de l'homme et le droit civil, est devenu la succursale du contrôle, l'antichambre de la prison.
"Tout seul on va vite, à deux on va loin" - Proverbe africian
Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne.
«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre»
Nous ne sommes pas paresseux. Nous prenons seulement le temps de vivre. Ce qui n'est pas le cas des Occidentaux. Pour eux, le temps, c'est de l'argent. Pour nous, le temps, ça n'a pas de prix. Un verre de thé suffit à notre bonheur, alors qu'aucun bonheur ne leur suffit. Toute la différence est là, mon garçon.
L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.
Il est frappant de constater que la liberté des condamnés s’éprouve sous la constante modalité de la relativité ou de la conditionnalité, par cela seul qu’ils doivent répondre, même en dehors des espaces clos des prisons, aux fonctions carcérales d’un suivi adossé aux exigences de la punition, de la correction, de la normalisation.
Je me suis fait une raison. Soit je finirai vieil homme quelque part, soit ce sera une fin violente car nous avons tellement d’ennemis. Une fois qu'on l'a accepté, ce n'est plus qu'une question de temps. Cela viendra aujourd'hui, ou demain...D'ailleurs je sais qu'on ne dira pas en me désignant un jour : "c'est l'ancien Président du Burkina Faso", on dira : "c'est la tombe de l'ancien Président du Burkina Faso" .
La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordres, dans une dictature, tu perds pas ton temps à voter
C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante.
«Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.»
Le point crucial qu’il sied de mettre en exergue ici, c’est le fait que le moi véritable ou authentique est soumis aux règles du moi apparent ou social. Qu’on le veuille ou non, la personnalité est nécessairement médiatisée et (sur-) investie par le regard des autres, par l’opinion commune, par les valeurs sociales. On a beau se retrancher dans son intériorité, tenter de conserver son moi privé à l’abri de l’influence des autres ou de l’ascendance de la communauté, il n’en reste pas moins que la définition de la personnalité n’a d’objectivité que sociale, elle résulte de la manière dont on subit la fixation du regard commun sur soi et des logiques de l’étiquetage collectif (cf., "Abolir la prison").
Nous sommes tous des placés sous surveillance électronique en puissance.
C'est que la peine de prison est toujours dite nécessaire seulement pour les autres, en tout cas essentiellement pour cette frange spécifique de la population que les Anciens nommaient la plèbe
"Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouches. Ma voix la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir."
Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère, je pense à toi...
Ô Daman, ô ma Mère,
Toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m'allaitas, toi que gouvernas mes premiers pas,
Toi qui la première m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre,
Je pense à toi.
Ô toi Daman, Ô ma mère,
Toi qui essuyas mes larmes,
Toi qui me réjouissais le cœur,
Toi qui, patiemment, supportais mes caprices,
Comme j'aimerais encore être près de toi,
Etre enfant près de toi !
Femme simple, femme de la résignation,
Ô toi ma mère, je pense à toi.
Ô Daman, Daman de la grande famille des forgerons,
Ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m'accompagne,
Ô Daman, ma mère,
Comme j'aimerais encore être dans ta chaleur,
Etre enfant près de toi...
Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère,
Merci, merci pour tout ce que tu fis pour moi,
Ton fils si loin, si près de toi.
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront.