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Lauréates du prix Pulitzer
Liste créée par palamede le 17/08/2014
15 livres.

En 1948, le prix Pulitzer de la fiction a remplacé le prix Pulitzer du roman remis entre 1918 et 1947.



1. Le Chardonneret
Donna Tartt
3.91★ (7874)

2014. Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ? À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Dona Tartt.
2. Qu'avons-nous fait de nos rêves ?
Jennifer Egan
2.86★ (594)

2011. A Visit from the Goon Squad is a book about the interplay of time and music, about survival, about the stirrings and transformations set inexorably in motion by even the most passing conjunction of our fates. In a breathtaking array of styles and tones ranging from tragedy to satire to PowerPoint, Egan captures the undertow of self-destruction that we all must either master or succumb to; the basic human hunger for redemption; and the universal tendency to reach for both and escape the merciless progress of time in the transporting realms of art and music. Sly, startling, exhilarating work from one of our boldest.
3. Olive Kitteridge
Elizabeth Strout
3.89★ (608)

2009. Professeur de mathématiques tyrannique, Olive est une femme parlant sans fard, qui peut être blessante, capable pourtant d’élans de bonté. Epouse de Henry, le pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine, elle est la mère de Christopher, qui fuira à l’autre bout du pays pour échapper à son étouffante présence… Une femme peu aimable et paradoxalement attachante, humaine…Ce roman se compose de treize nouvelles liées par leur personnage principal : autant de chapitres où s’entremêlent sur une période de trente ans les destins de différents habitants de Crosby. Treize fragments d’existences. Treize portraits de vies oscillant entre calme et tragédie, rythmés par le changement des saisons et les caprices de l’océan. Le sens aigu de l’observation d’Elizabeth Strout s’attache à des thèmes tels le suicide, l’amour contrarié, la dépression, la vieillesse, la maladie ou le manque de communication entre des êtres pourtant proches, que l’auteur aborde avec un humour sensible et une vision d’espoir. Le lecteur court à travers ces histoires sous un déluge d’émotions. Un roman qui s'inscrit dans la lignée du Coeur est un chasseur solitaire et des Corrections : Strout brosse avec la même virtuosité que Carson McCullers et Jonathan Franzen une fresque polyphonique dont tous les personnages sont des héros ordinaires, avec leurs faiblesses et leurs grandeurs
4. La solitude du docteur March
Geraldine Brooks
3.86★ (251)

2006. Nouvelle Angleterre, 1861. Tandis que le Nord subit des défaites imprévues, un homme quitte ses quatre filles et sa femme pour soutenir la cause de l’Union. Abolitionniste convaincu, le docteur March s’enrôle comme aumônier et se retrouve par hasard sur une plantation où il a déjà séjourné et qu’il n’a jamais pu oublier... Connecticut, vingt ans plus tôt. Jeune colporteur, March est accueilli dans la demeure des Clement, où il tombe sous le charme de Grace, une esclave belle et éduquée. Mais quand le maître des lieux découvre qu’il apprend la lecture à une petite esclave, à la demande de Grace, la sentence est fatale et March fuit, dévoré par une culpabilité qui n’a cessé de le hanter… À présent père de famille, engagé auprès des Nordistes, le docteur March va voir ses certitudes ébranler par les atrocités commises dans son propre camp et par ceux qu’il retrouve dans la solitude des champs de coton…
5. Gilead
Marilynne Robinson
3.61★ (228)

2005. The narrator, John Ames, is 76, a preacher who has lived almost all of his life in Gilead, Iowa. He is writing a letter to his almost seven-year-old son, the blessing of his second marriage. It is a summing-up, an apologia, a consideration of his life. Robinson takes the story away from being simply the reminiscences of one man and moves it into the realm of a meditation on fathers and children, particularly sons, on faith, and on the imperfectability of man. The reason for the letter is Ames's failing health. He wants to leave an account of himself for this son who will never really know him. His greatest regret is that he hasn't much to leave them, in worldly terms. "Your mother told you I'm writing your begats, and you seemed very pleased with the idea. Well, then. What should I record for you?" In the course of the narrative, John Ames records himself, inside and out, in a meditative style. Robinson's prose asks the reader to slow down to the pace of an old man in Gilead, Iowa, in 1956. Ames writes of his father and grandfather, estranged over his grandfather's departure for Kansas to march for abolition and his father's lifelong pacifism. The tension between them, their love for each other and their inability to bridge the chasm of their beliefs is a constant source of rumination for John Ames. Fathers and sons.
6. L'interprète des maladies
Jhumpa Lahiri
3.89★ (217)

2000. " Eliot, si je me mettais à crier à tue-tête, est-ce que quelqu'un viendrait voir ce qui se passe ? " Eliot haussa les épaules : " Peut-être. Chez nous, tu sais, tout le monde n'a pas le téléphone, mais on n'a qu'à élever un peu la voix, ou exprimer la moindre peine ou la moindre joie, et tout un quartier plus la moitié d'un autre viennent s'informer de ce qui se passe et proposer leur aide... " " Chez nous ", c'est " là-bas ", en Inde, le pays que l'on a quitté. " Ici ", c'est l'Occident, l'Amérique le plus souvent. Les personnages des nouvelles de Jhumpa Lahiri sont presque tous, comme elle, des Indiens de la diaspora, des enfants du déracinement et du mélange des cultures, qui en vivent les déchirements et les conflits, politiques ou familiaux. Mais ce jeune auteur qui réussit si bien à devenir, selon sa formule, l'interprète de leurs maladies, de leur mal de vivre, de leurs tourments, sait aussi exprimer admirablement l'espoir et l'apaisement qui succèdent à la nostalgie.
7. La mémoire des pierres
Carol Shields
3.60★ (117)

1995. Ce grand récit est un défi aux lois du genre romanesque, puisqu'il se présente comme l'autobiographie d'une femme dont la vie traverse le siècle : Daisy Goodwill, née dans le Manitoba en 1905 et morte en Floride au début des années 90. L'existence de Daisy Goodwill commence sous de funestes auspices : sa mère meurt en la mettant au monde, sans même s'être rendu compte qu'elle était enceinte. Le parcours de Daisy la mènera du Canada aux Etats-Unis : elle connaîtra l'aisance grâce à la brusque fortune de son père, tailleur de pierre désertant les carrières du Manitoba pour participer à la construction des villes du Nouveau Monde. Elle se mariera par deux fois, survivra à ses deux maris, élèvera ses trois enfants, s'émancipera un temps puis sombrera dans la dépression avant de s'éteindre dans une maison de retraite. En appliquant à une existence ordinaire les repères traditionnels de l'autobiographie (enfance, mariage, etc.), Carol Shields réussit un tour de force : hausser au rang de mythe la vie d'une femme anonyme, tout en faisant revivre à travers elle le choc des cultures et le basculement de civilisation au long du siècle. Ciselaut ce magnifique portrait avec un humour jubilatoire, l'auteur démontre que toute vie humaine devient mystérieuse et passionnante lorsqu'elle est observée à la loupe et magnifiée par la magie d'un style.
8. Noeuds et dénouements
Annie Proulx
4.07★ (533)

1994. Quoyle est un ballot que la vie a piétiné. Petit journaliste dans une feuille des environs de Boston, il s'est marié à une harpie qui finira par le quitter, non sans avoir tenté de vendre leurs deux filles à un pédophile. A la mort de sa femme, il s'exile, le c?ur brisé, avec ses filles et sa tante, au pays de ses ancêtres, Terre-Neuve. Peu à peu, il rebâtit sa vie comme une maison en ruine battue par des vents furieux. N?uds et dénouement est l'histoire d'un homme et d'un père transfigurés par l'apprentissage d'un bonheur simple. " Il se peut parfois qu'un amour existe sans chagrin ni souffrance. " La charge émotive et la puissance d'évocation d'un des plus grands écrivains américains contemporains nous en convainquent.
9. L'Exploitation
Jane Smiley
4.04★ (265)

1992. En 1979 , dans l'Iowa , Larry Cook , un fermier orgueilleux et exigeant, décide un beau jour de partager son vaste domaine entre Ginny, Rose et leur cadette. Caroline, jeune avocate ayant quitté la ferme depuis longtemps. Pour les deux aînées, ce don ne représente qu'une juste récompense pour des années de travail pénible. Pour la cadette, c"est une mauvaise idée. Furieux, son père la déshérite. Les s?urs se déchirent. les couples se défont. Les secrets apparaissent. C'est la fin d'un monde, la mise à nu d'un homme, le père.
10. Leçons de conduite
Anne Tyler
3.54★ (248)

1989. " Eliot, si je me mettais à crier à tue-tête, est-ce que quelqu'un viendrait voir ce qui se passe ? " Eliot haussa les épaules : " Peut-être. Chez nous, tu sais, tout le monde n'a pas le téléphone, mais on n'a qu'à élever un peu la voix, ou exprimer la moindre peine ou la moindre joie, et tout un quartier plus la moitié d'un autre viennent s'informer de ce qui se passe et proposer leur aide... " " Chez nous ", c'est " là-bas ", en Inde, le pays que l'on a quitté. " Ici ", c'est l'Occident, l'Amérique le plus souvent. Les personnages des nouvelles de Jhumpa Lahiri sont presque tous, comme elle, des Indiens de la diaspora, des enfants du déracinement et du mélange des cultures, qui en vivent les déchirements et les conflits, politiques ou familiaux. Mais ce jeune auteur qui réussit si bien à devenir, selon sa formule, l'interprète de leurs maladies, de leur mal de vivre, de leurs tourments, sait aussi exprimer admirablement l'espoir et l'apaisement qui succèdent à la nostalgie.
11. Beloved
Toni Morrison
3.92★ (6687)

1988. Toni Morrison prétend être entrée en littérature par effraction. Pourtant, en 1993, elle devient la huitième femme et le premier écrivain noir américain couronné par le prix Nobel. C'est en 1988 qu'elle reçoit une première consécration - le prestigieux prix Pulitzer - pour son cinquième roman, Beloved. " Beloved est une inscription gravée sur une tombe : le nom d'un fantôme. Celui d'une petite fille égorgée par sa mère, une esclave noire évadée d'une plantation en 1870. Un crime commis au nom de l'amour et de la détresse pour que l'enfant ne retombe pas aux mains du maître. A travers la malédiction d'un bébé qui revient hanter sa mère, le roman de Toni Morrison conte la folie de l'esclavage bien plus puissamment que les Racines les plus noires.
12. Liaisons étrangères
Alison Lurie
3.90★ (789)

1985. Deux universitaires américains se voient accorder un congé d'études à Londres par leur faculté d'origine. Le premier, Fred Turner, surprend par sa beauté et sa jeunesse ; il aborde l'Angleterre plein d'amertume, blessé par l'échec de son mariage ; sa collègue, Vinnie Miner, ne lui ressemble en rien : vieille, petite, laide, revêche, elle est aussi une amoureuse inconditionnelle du pays de Shakespeare, dont elle maîtrise parfaitement tous les codes. Tous deux tireront pourtant le même bénéfice de leur séjour : une meilleure connaissance de soi et des autres, au terme d'un parcours qui leur aura appris à traverser les apparences, à démasquer l'hypocrisie et à dépasser leur complexe d'infériorité (ou de supériorité). Ils croiseront en route toute une galerie de personnages, qui sont autant d'occasions pour l'auteur d'exercer sa plume ironique et de prouver ses talents en matière d'analyse psychologique. Son style élégant et les thèmes qu'elle traite rappellent indubitablement les ouvrages d'Henry James.
13. La couleur pourpre
Alice Walker
4.13★ (3062)

1983. Depuis leur séparation, depuis des années, Nettie et Celie, deux jeunes Noires, soeurs tendrement unies, n'ont cessé de s'écrire. Mais aucune missive, jamais, n'est parvenue ni à l'une ni à l'autre. C'est que Celie, restée là-bas, près de Memphis, subit la loi d'un mari cruel qui déchire toutes les lettres venues d'Afrique - où Nettie est missionnaire. Alors Celie, la femme-enfant, écrira via le bon dieu, qui, lui, sait tout... Pourquoi, entre elles, cette correspondance déchirante et sans fin, obstinée, presque immatérielle?
15. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Harper Lee
4.28★ (28103)

1961. Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au c?ur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
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