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"Le poids du milieu d'origine; Distinction ou honte sociale ?!..."
Liste créée par fanfanouche24 le 04/12/2017
30 livres.

Ma lecture du moment " Je m'appelle Lucy Barton" de Elizabeth Strout [[Fayard, 2017] m' a donné l'idée de me rappeler les lectures où le poids de l'origine sociale a été déterminante ou très récurrente au fil du parcours de l'écrivain, ou du personnage "narrateur"....Parmi les lectures les plus anciennes et marquantes, il y a évidemment Annie Ernaux...et tous les écrivains autodidactes, de milieu "prolétaire"... qui m'ont attirée...

*** le 4 décembre 2017- Complété le 20 septembre 2018

***Voir aussi l'excellente liste d'erik75 " Peut-on échapper à son milieu social ?"



1. Je m'appelle Lucy Barton
Elizabeth Strout
3.43★ (395)

"Hospitalisée à la suite d'une opération, Lucy Barton reçoit la visite impromptue de sa mère avec laquelle elle avait perdu tout contact. Tandis que celle-ci se perd en commérages, convoquant les fantômes du passé, Lucy se trouve plongée dans les souvenirs de son enfance dans une petite ville de l'Illinois , la pauvreté extrême, honteuse, la rudesse de son père, et pour finir son départ pour New York, qui l'a définitivement isolée des siens. Peu à peu, Lucy est amenée à évoquer son propre mariage, ses deux filles, et ses débuts de romancière dans le New York des années 1980. Une vie entière se déploie à travers son récit lucide et pétri d'humanité, tout en éclairant la relation entre une mère et sa fille faite d'incompréhension, d?incommunicabilité, mais aussi d?une entente muette et profonde. Publié aux États-Unis en janvier 2016, Je m'appelle Lucy Barton s?est rapidement hissé en tête des ventes et a été salué comme un chef-d?oeuvre par la critique littéraire."
2. La place
Annie Ernaux
3.69★ (11304)

""Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide. Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche. Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Une autre fois: "Comment voulez-vous que je ne me fasse pas reprendre, si vous parlez mal tout le temps !" Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de ranc?ur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent."
4. Travaux
Georges Navel
4.13★ (196)

"Un des livres les plus beaux inspiré par la condition ouvrière. Travaux, paru au lendemain de la guerre, en 1945, est tout de suite devenu un classique. Les critiques ont comparé Georges Navel à Gorki, à Panaït Istrati, à Eugène Dabit, à Charles-Louis Philippe. Mais Navel fait entendre une voix qui n'appartient qu'à lui. Comme l'a écrit Jean Giono : " Cette patiente recherche du bonheur qui est la nôtre, nous la voyons ici exprimée avec une bonne foi tranquille. "
5. La Maison du peuple
Louis Guilloux
4.07★ (214)

"Un peu avant la guerre de 14, à Saint-Brieuc, un cordonnier essaie de créer dans la ville une section socialiste, puis entreprend de construire de ses mains une "maison du peuple", et son fils - encore un enfant - assiste à ses efforts désespérés pour donner un espoir au peuple. L'art de Guilloux, pudique et tendre, est déjà tout entier dans ce premier roman qui annonce une des ?uvres majeures de son temps."
8. Un jeune homme seul
Roger Vailland
3.61★ (54)

"En 1923, Eugène-Marie Favart, élève de seconde, rêve de troquer sa culotte courte de lycéen contre un pantalon pour avoir une tenue plus conforme à ses ambitions, au demeurant fort honnêtes : commencer son initiation à la vie d'adulte. C'est au mariage de son oncle qu'il doit de posséder le costume objet de ses voeux et de découvrir le fossé que peut creuser entre les êtres le fait d'habiter comme lui à Reims, chez ses parents, dans une maison particulière, ou comme sa grand-mère à Paris dans un immeuble bourré de monde. Les idées ne sont pas les mêmes, l'esprit d'indépendance non plus. En 1943, Eugène-Marie Favart, ingénieur S.N.C.F., est chef du dépôt de Sainte-Marie-des-Anges. II habite encore une maison particulière et, bien qu'il se soit marié, il n'a pas perdu son douloureux sentiment d'isolement. Pendant qu'il rumine la tris-tesse de sa condition, autour de lui on «résiste» à qui mieux mieux. Un inspecteur mandaté par Vichy vient enquêter sur la mort d'un saboteur, ami de Favart : 1 ingénieur se voit ainsi offrir le moyen tant souhaité de se fondre dans une communauté, celle de la Résistance - avec tout ce que cela implique d'héroïsme à pareille époque."
11. Les Gens de peu
Pierre Sansot
3.74★ (66)

"Cet ouvrage ne redouble pas d'autres livres remarquables consacrés à la classe ouvrière, à la pauvreté. Il n'ignore pas, mais il n'a pas pris en considération les lieux, les temps de travail au cours desquels une authentique culture populaire se perpétuait. Il a voulu discerner les traits d'une catégorie sociale d'êtres rapprochés par un certain mélange de modestie et de fierté, et, en particulier, par un goût commun pour des bonheurs simples. De là, des descriptions précises, peut-être savoureuses et originales portant, par exemple, sur les bals du 14 juillet, le bricolage, le camping, les scènes de ménage, l'ivrogne public, les rituels de l'univers domestique, la légende dorée du tour de France. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre. -- ce texte vient d'être réédité aux PUF en février 2017"
12. Géographie d'une presqu'île : Retour à Villiers-le-Bel
Éric Le Braz
"Trente-cinq ans après y avoir grandi, Eric Le Braz est retourné à Villiers-le-Bel et à Gonesse pour comprendre pourquoi les cités radieuses des trente glorieuses étaient devenues des terres sans avenir. Pendant ce voyage en banlieue nord, et dans sa mémoire, il a revu ses copains d'alors et ses profs d'antan. Il a aussi rencontré des dizaines de banlieusards d'aujourd'hui qui lui ont raconté leur quotidien, leurs difficultés et leurs rêves. Car ce récit, qui confronte les souvenirs d'un ado avec les réalités de ceux qui n'ont pas obtenu leur " ticket de sortie ", est également une recherche sur les mystères de l'ascension sociale. A rebours du folklore banlieusard et des jugements à l'emporte-pièce sur ces marges de la République, Géographie d'une presqu'île est l'histoire souvent touchante et inattendue d'une nouvelle France, vivante et rebelle, qui s'invente aux lisières de l'agglomération parisienne."
13. À la crête des vagues
Lancelot Hamelin
2.60★ (15)

"Karim est un jeune homme des quartiers nord de Marseille. Pour payer le loyer de l’appartement où il vit avec sa mère, il se livre à des petits trafics. Un jour, il rencontre Laurélie, jeune étudiante qui s’éprend de ce garçon ombrageux et révolté. Elle est la fille d’un juge progressiste, Charles Mazargue. Avec la famille Mazargue, Karim fait la connaissance de gens qui veulent l’aider à s’élever dans l’échelle sociale car ils voient en lui ce qu’il y a de meilleur dans «l’assimilation à la française». Mais Karim se méfie de la main tendue. Il souffre secrètement de cette générosité qu’il prend pour de la condescendance, voire pour du mépris. Il ne veut pas se laisser domestiquer par leur gentillesse. Alors, à la question qu’on lui pose pour savoir ce qu’il fait dans la vie, il répond par un mensonge qui va l’entraîner dans une spirale de tromperies. Le jeune homme conçoit un sombre projet… L’amour de Laurélie pourra-t-il aider Karim à se dépêtrer de ses faux-semblants?"
14. La Joie
Mo Yan
3.33★ (67)

"Mo Yan a puisé aux racines les plus profondes de sa propre histoire pour écrire ce roman d’un fils de paysans pauvres du Shandong qui rêve d’entrer à l’université pour échapper à la misère et se réfugie dans le monde secret des grottes, de la mer et de la nuit après ses échecs répétés. Car son héros, surnommé Yongle, «Joie Éternelle», a bien des correspondances avec le romancier qui connut lui aussi la faim dans la même province, muré dans le silence et la solitude, sauvé par le désir entêtant d’écrire afin de pouvoir enfin «s’épancher et manger des raviolis à tous les repas». Celui pour qui lire ses oeuvres doit permettre aux hommes de «voir autrement» mêle intimement magie et réel pour dévoiler la folie du monde, dans ce récit bruissant d’éclats d’eau, de lumière et de nuit où, à l’instant ultime de la mort, déchiré par la souffrance, Yongle se sent enfin envahi par l’émotion d’une joie suprême. "
15. Entrer dans l'élite : Parcours de réussite en France, aux Etats-Unis et en Inde
Jules Naudet
"Cet ouvrage analyse la manière dont des personnes originaires de milieux modestes et parvenues aux positions les plus prestigieuses du secteur privé, de la haute fonction publique et de l’université parviennent à s’ajuster à leur nouveau statut social. Ces personnes parviennent-elles à se « convertir » et à incorporer les dispositions caractéristiques des membres de leur nouveau groupe ? Cherchent-elles à conserver des liens forts avec leur milieu d’origine ? Comment gèrent-elles la contradiction de cette double appartenance au monde des dominants et à celui des dominés ? Les tensions et dilemmes que soulève cette expérience de la mobilité sont-ils gérés de la même façon d’un pays à l’autre ? Jules Naudet répond à ces questions en s’appuyant sur une enquête menée en France, en Inde et aux Etats-Unis où il a recueilli près de 160 récits de vie de personnes ayant connu une ascension sociale exceptionnellement forte. Il montre ainsi qu’en Inde, les récits de mobilité sociale témoignent avant tout d’un attachement fort au milieu d’origine. Les récits des Américains témoignent quant à eux d’une tendance forte à minimiser les différences qui opposent les 2 groupes, et donnent l’impression que la réussite « va de soi ». Enfin, les récits des Français sont davantage marqués par l’idée que le groupe d’origine et le groupe d’arrivée sont profondément différents, voire irréconciliables."
16. L'élégance des veuves
Alice Ferney
3.92★ (1621)

Suggestion de crapette...
17. La distinction
Pierre Bourdieu
4.21★ (805)

"Classeurs classés par leurs classements, les sujets sociaux se distinguent par les distinctions qu'ils opèrent - entre le savoureux et l'insipide, le beau et le laid, le chic et le chiqué, le distingué et le vulgaire - et où s'exprime ou se trahit leur position dans les classements objectifs. L'analyse des relations entre les systèmes de classement (le goût) et les conditions d'existence (la classe sociale) qu'ils retraduisent sous une forme transfigurée dans des choix objectivement systématiques ("la classe") conduit ainsi à une critique sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociales et des styles de vie."
18. Les ghettos du Gotha
Michel Pinçon
3.84★ (65)

" Les riches défendent leur pré carré grâce à un réseau dense d'associations, de comités, de conseils, de cercles. Des rivages bretons aux châteaux de l'Oise, des beaux quartiers parisiens aux parcs et jardins de Normandie, les élites fortunées se mobilisent pour leurs espaces.Les auteurs ont mené l'enquête auprès de militants peu ordinaires. Ils ont assisté aux dîners et aux cocktails où, à Neuilly et dans le 16e arrondissement, la haute société se retrouve et se concerte pour préserver la qualité de ses lieux de vie et veiller sur un entre-soi qui lui est vital. La grande bourgeoisie se protège des autres, quitte à former des ghettos. Les ghettos du Gotha."
19. Parc industriel roman prolétaire
Patricia Galvão
4.00★ (9)

"Ce livre, écrit en 1932, et publié début 1933, est sans doute le premier roman « prolétaire » publié au Brésil, pendant urbain et industriel, thématiquement, du roman social nordestin qui est apparu dans les années 1930 (Jorge Amado, José Lins do Rego, Graciliano Ramos…) ; à la perspective marxiste s’ajoute par ailleurs une très évidente dimension féministe. Le récit se situe à São Paulo, et plus précisément dans le quartier ouvrier du Bras, zone des industries textiles qui employaient notamment des femmes et des travailleurs issus de vagues d’immigration italienne assez récentes. On suit les itinéraires divers de quelques femmes du peuple (et secondairement de quelques hommes), les choix qu’elles font ou les sorts qu’elles subissent face à une même situation collective, c’est-à-dire l’asservissement de la femme travailleuse dans un système élitiste, capitaliste et patriarcal : militantisme révolutionnaire et clandestinité, prostitution, compromission avec la bourgeoisie"
20. Elyse, la fille de sa mère
Claude Jasmin
4.00★ (5)

"Comme j’étais jeune ! Comme j’étais en amour ! Par-dessus la tête ! Elle aussi, ma belle Élyse ! Pourtant, elle va me jeter cruellement, un jour. Parce que je n’étais pas digne d’elle, de ses ancêtres. Pauvre innocent, je ne savais donc rien des classes sociales ? Candide, je me croyais digne de n’importe qui ? L’amour, le grand amour des jeunes gens, devait triompher toujours ? Pauvre naïf, j’allais découvrir que chez ces gens-là, on ne mélange pas les torchons et les serviettes, les futures héritières et les fils du peuple. Après Anita, une fille numérotée, Claude Jasmin continue de se pencher sur ses amours de jeunesse. Après les difficultés pour un catholique de fréquenter une jeune fille juive, c’est la différence de classe sociale qui, cette fois, compliquera la vie des amoureux. Élyse vit chez sa mère, une veuve fauchée mais snob qui se vante d’avoir des ancêtres dans la noblesse. Armande rêve d’un bon parti – c’est-à-dire fortuné – pour sa fille unique, et voit donc d’un très mauvais oeil le béguin d’Élyse pour le jeune Claude, bohème et rêveur, qui vient d’un milieu populaire. Ce nouveau roman de Claude Jasmin nous transporte dans le Montréal de 1948 ; les amoureux ont alors dix-sept ans. Et un chagrin d’amour, à dix-sept ans, fait terriblement mal. Le jeune Claude songera même au suicide… Heureusement que sa mère n’avait pas sa pareille pour cuisiner la choucroute ! "
21. Madame
Jean-Marie Chevrier
3.29★ (165)

"Veuve aristocratique, impérieuse et mal accoutrée, « Madame » vit seule dans sa triste gentilhommière aux fastes passés. Elle s’attache la compagnie de Guillaume, 14 ans, fils de ses métayers, qu'elle a rebaptisé Willy. Soucieuse d'éduquer ce garçon d’un milieu si différent, de lui apprendre la poésie, les mathématiques, la nature, la liberté... Peut-être pense-t-elle-même en faire son héritier. Captation ? Exacerbation d’un sentiment d’humiliation chez les parents de Guillaume... Madame a perdu son fils Corentin, mort accidentellement le jour même de la naissance de Willy. Que cherche-t-elle à travers lui, quel espoir, quel souvenir, quelle malédiction ? À mesure que la date anniversaire approche, un drame se prépare, imprévisible et fatal."
22. Désintégration
Emmanuelle Richard
3.62★ (237)

Ce 20 septembre 2018 - Lecture en cours captivante, très prenante sur la honte sociale ! ---"Des gens passaient à l'appartement. Leur langage m'était autant étranger qu'abscons. (...) Ils disaient des phrases dans lesquelles ils conjuguaient " je ne pourrais" à tous les temps et à tous les modes, affirmaient que l'on a toujours le choix; tout ce qui n'était pas la grande ville leur était la province profonde ; à propos de n'importe quel sujet ils avaient les mots pour le dire ; le RER était pour les gens moches. Ils riaient fort, s'accompagnaient de gestes amples. Ils semblaient n'avoir jamais peur d'occuper l'espace ou le temps. Ils ne paraissaient pas non plus connaître la honte, l'indignité, l'inquiétude ou pour le moins le doute." (p. 72)
23. Sorti de rien
Irène Frain
3.40★ (212)

Ajout le 20 septembre 2018---"Ce récit personnel et biographique, nul mieux qu?Irène Frain ne peut prétendre le présenter : "Un jour, un journaliste m?interpelle : Vous qui êtes sortie de rien?". Quel rien ? La misère qui fut celle de mon père ? Je retourne en Bretagne. Le fil du passé n?est pas encore rompu, les gens se souviennent, un monde stupéfiant ressuscite, un lignage archaïque dont j?ignorais l?existence, rudesse et merveilles, austérité et truculence, cocasserie, poésie. L?esprit même de mon père, l?humilié qui ne plia jamais devant l?adversité. Une colère ancestrale prend alors la parole et me dicte, sans me laisser d?issue : "Cherche donc ce qu?il fut, ce Rien dont tu es la fille. Et dis-le". Je m?incline, je croise ce passé avec ce qu?il me reste de mon père : ses récits, sa légende, ses carnets, toutes ces lettres qu?il écrivit lorsqu?il était prisonnier des nazis. Des énigmes s?expliquent, des secrets se dévoilent. Oui, mon histoire, jusqu?à mon prénom, est bien fille de la sienne : le combat d?un Breton "sorti de rien". Combien sont-ils encore, sur la planète, à vouloir sauver comme lui le seul trésor qui vaille : la dignité ?"
24. Quand Dieu boxait en amateur
Guy Boley
3.71★ (522)

Ajout le 20 septembre 2018--"Dans une France rurale aujourd'hui oubliée, deux gamins passionnés par les lettres nouent, dans le secret des livres, une amitié solide. Le premier, orphelin de père, travaille comme forgeron depuis ses quatorze ans et vit avec une mère qui la littérature effraie et qui, pour cette raison, le met tôt à la boxe. Le second ses tourne vers les écritures plus saintes et devient abbé. Mais jamais les deux anciens gamins ne se quittent. Aussi, lorsque l'abbé propose à son ami d'enfance d'interpréter le rôle de Jésus dans son adaptation de la passion de Notre seigneur Jésus-Christ, celui-ci accepte pour sacrer, sur la scène du théâtre paroissial, leur fraternité. Ce boxeur narrateur atypique et forgeron flamboyant était le père du narrateur. Après sa mort, ce dernier décide de prendre la plume pour lui rendre sa couronne de gloire, tressée de phrases splendides, en lui écrivant le grand roman qu'il mérite. Un uppercut littéraire. Guy Boley est né en 1952. Après avoir fait mille métiers (notamment ouvrier, chanteur des rues, cracheur de feu, directeur de cirque, funambule, chauffeur de bus, dramaturge pour des compagnies de danses et de théâtre), il a publié un premier roman, Fils du feu (Grasset, 2016), lauréat de sept prix littéraires (grand prix SGDL du premier roman, prix Georges Brassens, prix Millepages, prix Alain-Fournier, prix Françoise Sagan, prix (du métro) Goncourt, prix Québec-France Marie-Claire Blais)."
25. Bol d'air
Serge Joncour
4.06★ (59)

Ajout le 20 septembre 2018--"En pleine faillite, harcelé par les créanciers et les liquidateurs judiciaires, Philippe a décidé d'aller prendre un grand bol d'air chez ses parents, des agriculteurs avec lesquels il pense plus rien avoir en commun."
26. Grand patron, fils d'ouvrier
Jules Naudet
3.40★ (26)

Ajout le 20 septembre 2018 ---"Fils d’ouvrier, Franck dirige la filiale française d’un des principaux groupes pétroliers internationaux. Grâce à son talent et à une forme de hasard heureux, il a échappé aux déterminismes de son milieu : il est devenu un très grand patron. Dans cette ascension sociale fulgurante, il est resté étranger à la honte des origines. Franck n’a pas non plus adopté les codes du monde auquel il appartient désormais. Son itinéraire offre un autre modèle : celui de la survalorisation des origines populaires comme arme de pouvoir. Charismatique et meneur d’hommes, il peut aussi être un patron d’une extrême dureté. Franck a laissé le sociologue pénétrer dans son univers de travail et son intimité, mais n’a pas souhaité que son nom soit imprimé."
27. La névrose de classe
Vincent de Gauléjac
3.62★ (67)

Ajout le 20 septembre 2018--"Dans nos sociétés modernes éclatées, où l'individu n'a plus de statut déterminé, le déplacement social à multiples visages - promotion et régression sociales, changement de métier et de lieu - influence de façon certaine la personnalité des gens, confrontés à des ruptures et à des conflits difficiles à assumer. Lorsque ces conflits font échos à des conflits plus personnels, ce " mal de vivre " deviendra une névrose, que l'auteur désigne comme " névrose de classe ". Démarche qui permet de clarifier les rôles respectifs des facteurs psycho-sexuels, des facteurs sociaux et familiaux. Des " Histoires de vies " explicitent le propos et surtout la référence à des personnages romanesques ; l'héroïne de " La Place " d'Annie Ernaux, du " Fils de la servante " de A. Strindberg ou de " A. Bloyé " de Paul Nizan. Pour la recherche en sciences humaines la " Névrose de classe " apporte un éclairage nouveau : une autre façon d'articuler les conflits psychologiques et sociologiques, dans une alliance riche en perspectives"
28. Tel père, tel fils? : position sociale et origine familiale
Claude Thélot
3.00★ (5)

Ajout le 20 septembre 2018 --"Impressions subjectives, propos tranchés, à priori politiques ou idéologiques, tout concourt à obscurcir un sujet passionnel entre tous : y a-t-il, d'une génération à la suivante, un brassage réel entre les différentes classes de la société ? Qui "monte" et qui "descend" l'échelle sociale ? Sait-on qu'avec un même diplôme on ne gagne pas le même salaire selon son milieu d'origine; et qu'en vingt-cinq ans le nombre des hommes qui, à la fin de leur carrière, étaient dans la même catégorie sociale que leur père est passé de 50 % à 38 %... Il apparaît, en fait, que toutes les étapes de la vie, aussi bien la filière scolaire que le mariage, le nombre d'enfants ou les votes politiques restent marquées par le milieu d'origine. Cette constatation, Claude Thélot, administrateur à l'INSEE et rédacteur en chef d'Économie et statistique, n'a pas cherché à la provoquer et moins encore à l'imposer. Il a seulement voulu mettre à la portée du plus grand nombre les résultats des travaux importants qu'il a réalisés sur le sujet. Au vu des chiffres irréfutables, des exemples concrets et des analyses proposés dans ce livre, chacun sera à même désormais de tirer des conclusions fondées sur l'évolution des statuts sociaux en France."
29. Qui a tué mon père
Édouard Louis
3.72★ (2031)

Suggestion de psambou...
30. Martin Eden
Jack London
4.49★ (12125)

Contribution de jamik...
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