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Comment j'ai vidé la maison de mes... tome 3 sur 4
EAN : 9782020987523
168 pages
Seuil (26/02/2009)
3/5   21 notes
Résumé :
Largués par nos parents qui disparaissent, par nos enfants qui quittent la maison, c'est le plus souvent au même moment de la vie que nous sommes confrontés à ces séparations : nos parents meurent, nos enfants grandissent. Coincés entre deux générations, ceux à qui nous devons l'existence, ceux à qui nous l'avons donnée, qui sommes-nous désormais ? Les repères vacillent, les rôles changent. Comment faire de cette double perte une métamorphose intérieure, un nouveau ... >Voir plus
Que lire après Comment j'ai vidé la maison de mes parents, tome 3 : Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-filsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les parents disparus, les enfants quittant le nid, les changements qui s'opèrent au coeur de la famille sont majeurs, indélébiles.

Coincés entre deux générations, ceux à qui nous devons l'existence, ceux à qui nous l'avons donnée, qui sommes-nous désormais ?
Quel sens donner à notre existence quand les repères vacillent, quand les rôles changent ?

Comment faire de cette double perte une métamorphose intérieure, un nouveau départ ?
C'est le sujet de cette psychobiographie que nous offre là l'auteure psychanalyste Lydia Flem et ça se laisse lire. Gentiment....
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Pour moi ce serait plutôt : « comment on peut être déçue d'un autre livre de Flem ».
Autant la « Reine Alice » m'a touché et j'ai apprécié la démarche littéraire alliant conte et vie personnelle ( ?) autant ce récit qui utilise encore et encore le conte de Lewis, et les diverses ficelles psychanalytiques (Mélanie Klein et consort) m'a fortement déçu. Je l'ai trouvé fade, à la limite de l'insipide malgré les nombreuses références littéraires. La démonstration de la « bonne mère » qui force le départ de son enfant pour qu'elle s'ouvre à la vie… Quelqu'un n'a-t-il pas dit « nos enfants ne nous appartiennent pas ….. ». le titre est à moitié loupé puisqu'il n'est pas ou presque question du « quasi-fils ». Et puis je voudrais bien que l'on m'explique pourquoi les psy qui deviennent écrivains (ou l'inverse) se font un malin plaisir de décortiquer les mots pour y trouver un sens caché, une étymologie utile souvent uniquement pour leur démonstration… Et enfin j'ai trouvé ce qui manque le plus à ce petit livre : un soupçon d'humour….un tout petit soupçon d'humour…
Mais que cela ne vous empêche pas de le lire : sait-on jamais je changerai d'avis ? pour l'instant je vais mettre en veilleuse la prose de Madame Flem.

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Un amas de généralités. L'auteur nous raconte sa vie sans rien nous apprendre et sans que l'on ressente l'ombre d'une émotion. le style d'écriture est quelconque et l'utilisation des contes pour illustrer ses propos vue et revue. Une déception.
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Un titre bien long qui reflète toute la richesse du livre.
Tout d'abord le mot fille, la relation mère-fille, le lien qui se tisse dès la naissance.
Ensuite le mot quasi-fils qui reflète le manque de vocabulaire de la langue française pour décliner toutes les relations qui nous lient à ses demi-frères, beau-fils ou autres. Des termes qui peuvent paraître bien décalés ou beaucoup trop obsolètes.
Et enfin la séparation. Comment faire face au départ de ses enfants, à leur envol ?
Comment, oui, comment ?

La suite de la critique sur Books & Curiosity.
Lien : http://booksandcuriosity.blo..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Des dangers et des plaisirs. Jalouse peut-être de voir sa fille devenir une rivale, musardant sur la carte du Tendre, parcourant les dédales de la géographie amoureuse. Une mère se sent-elle encore séduisante alors que sa fille accroche tous les regards ?
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Je me demandais aussi pourquoi la mère du Petit Chaperon Rouge l'envoyait dans les bois alors qu'elle devait bien se douter que le grand méchant loup l'y attendait. (...)

Et si la mère du Petit Chaperon Rouge savait que vient un jour où les petites filles devenues grandes doivent se promener dans les bois pour courir le guilledou et flirter avec les loups ? (...)

Une mère se sent-elle toujours impuissante – cruelle – en voyant son enfant s'éloigner vers la forêt sachant qu'elle ne pourra pas le protéger de tous les dangers qui l'attendent ?
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De la littérature, on ne sort jamais indemme. On y parcourt la planète sans son ombre, on hume la cuisine de la sorcière, on trébuche sur le pavé inégal d’une cour de Paris en pensant à Saint-Marc, on traverse les plaines de Russie ou les rizières de Chine, avec des mousquetaires, des princes, des mendiants et des aventurières, on y combat des moulins ou quelque baleine blanche, on s’enfonce dans la jungle, le vieux Londres, on survit sur des îles oubliées, on répète maladroitement une phrase au conditionnel : « Je préfèrerais pas ».
L’art nous transforme. On se surprend à n’être plus tout-à-fait pareil, en lisant page après page, ces histoires qui deviennent notre intimité extrême, épousant les plis de nos propres pensées.
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Comme tous les parents, j'aurai aimé que mes enfants soient dotés de tous les talents, de toutes les grâces, qu'ils soient droits, tolérants, généreux. Mais surtout, surtout, qu'ils possèdent cette intelligence sensible, qui permet de rebondir, de se faufiler dans les situations les plus improbables de l'existence, de se bricoler une vie bonne à vivre.
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Videos de Lydia Flem (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lydia Flem
"J'entre ici en perdante. Je sais que les mots ne pourront rien. Je sais qu'ils n'auront aucune action sur mon chagrin, comme le reste de la littérature. Je ne dis pas qu'elle est inutile, je dis qu'elle ne console pas." C'est ainsi que débute Inconsolable, le livre que nous explorons au cours de cet épisode.
À travers un récit porté par une narratrice confrontée à la mort de son père et qui scrute, au quotidien, la douleur, la tristesse, le monde qui n'est plus le même et la vie qui revient malgré tout, son autrice, la philosophe Adèle van Reeth, tente de regarder la mort en face et de mettre des mots sur cette réalité de notre condition d'êtres mortels. C'est un livre qui parle de la perte des êtres chers et qui est en même temps rempli de vie.
Adèle van Reeth nous en parle au fil d'un dialogue, où il est question, entre autres, de la difficulté et de la nécessité d'écrire, de la vie avec la tristesse et d'un chat opiniâtre. Et à l'issue de cette conversation, nos libraires Julien et Marion vous proposent de découvrir quelques livres qui explorent la question du deuil.
Bibliographie :
- Inconsolable, d'Adèle van Reeth (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21563300-inconsolable-adele-van-reeth-gallimard
- La Vie ordinaire, d'Adèle van Reeth (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20047829-la-vie-ordinaire-adele-van-reeth-folio
- le Réel et son double, de Clément Rosset (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/501864-le-reel-et-son-double-essai-sur-l-illusion-e--clement-rosset-folio
- L'Année de la pensée magique, de Joan Didion (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1177569-l-annee-de-la-pensee-magique-joan-didion-le-livre-de-poche
- Comment j'ai vidé la maison de mes parents, de Lydia Flem (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16192372-comment-j-ai-vide-la-maison-de-mes-parents-une--lydia-flem-points
- Rien n'est su, de Sabine Garrigues (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/22539851-rien-n-est-su-sabine-garrigues-le-tripode
- Vivre avec nos morts, de Delphine Horvilleur (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21199965-vivre-avec-nos-morts-petit-traite-de-consolati--delphine-horvilleur-le-livre-de-poche
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