Un roman totalement déroutant, signé par des mains de maitre. Un challenge que l'auteure c'est lancé, le résultat est époustouflant .
Bienvenue en enfer.
Une descente vertigineuse dans les tréfonds de la folie humaine, sans point de retour.
Une jeune femme se réveille et se retrouve enchainée , elle se demande ce quel fait ici ,dans cet endroit obscur, qui nous donne la chair de poule. Elle essaie, tant bien que mal, de remonter le fil de sa soirée, mais sa mémoire lui joue des tours, impossible de comprendre, le trou noir.
Elle a voulu jouer avec le feu, mais elle a perdu. le soir elle est escort girl ,elle devient une péripatéticienne, elle veut mener le jeu, sans imaginer ce qui l'attend.
Son bourreau ns fait pas dans la dentelle, elle subit les pires violence, qu'une femme peut supporter. L'auteure ne tergiverse pas, aucune fioriture, elle nous plonge dans le monde de l'horreur, certaines scènes m'ont mis vraiment mal à l'aise.
Nous évoluons dans un univers d'une extrême noirceur, glauque ,insoutenable, nous avançons en apnée,.
Arriverons- nous à sortir indemne de cette histoire?
Nous sommes dans le questionnent dés les premières pages. Elle joue, sans aucune pitié , avec nous lecteurs, elle nous perd, nous ballade, sème des indices, nous conduisant sur des fausses pistes, nous commençons à douter de tout le monde.
L'écriture est percutante, incisive, visuelle. La lecture est terrifiante, aucune pudeur ,nous subissons. Elle maitrise avec habilité et réalisme, son sujet.
Elle capte ses lectures du début jusqu'au final, une fois explosive, inattendue, que je n'ai pas vu venir, elle m'a littéralement , scotchée, j'en reste encore bouche bée.
Attention ce roman est destiné à un public averti.
Pour les amateurs de sensations fortes, de thrillers psychologiques, ce roman est fait pour vous.
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Encore une fille enchaînée dans une cave, à la merci de son ravisseur ! Pas très original comme situation… de même un homme émasculé.
* le ton se veut humoristique, mais sans succès : « Son dos la fait horriblement souffrir. Pourtant, elle ne se souvient pas avoir déménagé un piano, la veille. »
* Parfois, ç'en devient ridicule : « Ta gueule ! lance-t-il avant de lui décocher un aller-retour d'un Nadal au sommet de sa forme. » Arrêtez-moi si je débloque, mais Nadal est plus tennisman que boxeur, non ?
* Une certaine complaisance dans les passages de violences
L'autrice fait montre d'imagination dans la construction de son livre, mais la forme ne m'a pas plu du tout. Un seul point positif, le livre est très court !
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J'avoue que le début m'a déconcertée. Je ne comprenais pas tout mais c'est une auteure qui sait beaucoup jouer avec notre cerveau donc… j'angoisse. La plume est toujours aussi fluide et prenante. J'aime le fait qu'elle nous déstabilise. Selon le chapitre, ce n'est pas le meme personnage qui parle (ou peut être des sauts dans le temps aussi?). bref… on est perdu mais j'aime ca. On avance donc pour savoir qui est cette pauvre fille et surtout comment tout s'imbrique, les liens entre tout. Plus on avance, plus on entre dans l'horreur. La plume est toujours aussi cash. Il y a clairement plusieurs histoires (enfin c'est ce qu'elle veut nous faire croire), et ca apporte un dynamisme au récit. Elle va jouer avec notre cerveau sur tout le long et avec nos émotions aussi. Parce que bordel, on passe par toutes les couleurs! Il y a beaucoup de moment d'émotions, des scènes très trash aussi. Rien ne nous est épargné ainsi qu'a ses personnages! Jusqu'à la fin, c'est juste incroyable. Jusqu'au bout on va aller de révélation en révélation, de plus en plus de stupeur. Je n'avais pas du tout cette fin en tête. Comme d'habitude avec cette auteure, elle m'a retournée le cerveau et je me suis faite avoir. J'aime beaucoup le coté trash qu'elle a mis dans celui ci.
Bravo!
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Elle a ri, ça, elle en est sûre. Elle n’était pas sous le charme, en fait. Il était beau, ça oui, mais c’est tout. Elle s’en doutait. Elle voulait confirmer sa première impression. Beau gosse, point. Rien dans la caboche. Pas d’atomes crochus. Elle a fait semblant. Les mecs d’un soir, ça sert à boire et à baiser, point barre. Mais elle a ri.
La seule chose qu’elle peut sentir est une odeur de moisi, de renfermé et d’humidité. Étrange. Et des courbatures. Son dos la fait horriblement souffrir. Pourtant, elle ne se souvient pas avoir déménagé un piano, la veille.
Elle se souvient du premier verre qu’elle a commandé. Un mojito. Dégueulasse. Un mojito de bar, quoi. Un minuscule quartier de citron vert, beaucoup de sucre, très peu de menthe, encore moins de rhum, un seul glaçon et de l’eau pétillante à ras bords. Elle n’était pas là pour boire, mais pour passer une bonne soirée.
Se souvenant de sa supercherie du collège, elle avait fourni à son camarade racketteur une analyse d’œuvre littéraire complètement erronée avec des citations à côté de la plaque et des noms d’auteurs inventés, juste pour voir à quel point l’idiotie pouvait mener. Pas bien loin. Jusqu’au zéro en partiel suivant, en tout cas. Pas pour elle, non. Pour les ignares incapables de dissocier le vrai du faux et qui avaient sucé jusqu’à la moelle un ramassis de conneries.
Elle s’évadait dans des livres aux histoires rocambolesques, aux romances invraisemblables et incroyablement belles, aux tragiques thrillers où tout le monde meurt dans d’atroces souffrances et parfois sans raison. En cours, scrupuleusement, elle prenait en note les dires des professeurs qui s’enchaînaient dans les amphis. Bien sûr, on lui quémandait ses écrits où tout était retranscrit et où tout était propre et bien lisible.