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EAN : 9782382111239
324 pages
M+ éditions (16/02/2023)
4.67/5   80 notes
Résumé :
Printemps 2018…
Des scènes de torture filmées caméra à l'épaule.
Des vidéos anonymes déposées au siège de la police judiciaire parisienne.
Des victimes réparties aux quatre coins du monde.

Printemps 1978…
Un drame inavouable.
Un acte passé sous silence.

Entre sectes, snuff movie et folie humaine, le capitaine Darros et son équipe vont devoir composer avec le doute… jusqu'à ce que l'impensable prenne le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le nouveau livre de Olivier Patry: “Occisum”. Second opus d'une trilogie après « Tao » que j'avais adoré, je suis à nouveau conquise. L'auteur nous entraîne dans un redoutable polar, noir à souhait et absolument passionnant. Des meurtres barbares sont mis en scène avec des insectes comme invités surprises. J'ai retrouvé avec plaisir le Capitaine Michel Darros et son équipe du 36. Les protagonistes sont très attachants, émouvants et à la psychologie travaillée. Je suis toujours séduite par la plume acérée, visuelle et envoûtante de l'auteur et par son colossal travail de recherche. Les scènes de tortures sont extrêmement violentes et vous baignerez dans une atmosphère glauque, glaçante et dérangeante. Un énorme coup de coeur !
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Mon premier ressenti en achetant ce livre a été d'admirer la couverture originale ainsi que la 4°, avec les « incrustations » ton sur ton de photos d'insectes que l'on voit difficilement sur les photos de présentation… il faut regarder attentivement le livre et/ou zoomer sur les photos ! Ces ajouts brillent à la lumière et donnent le sentiment de détenir un « objet précieux » ❤️
Ma 2° démarche est de chercher la définition de ce titre : « Occisum » signifie « avoir été tué »…
Bon, Olivier Patry nous annonce la couleur d'emblée 😊… et je déteste les insectes ☹ …
Allez, courage, ce n'est « qu'un livre »…
Les premières pages me hérissent le poil… mais faisant fi de mon aversion pour toutes ces bestioles, j'ai poursuivi… et c'est tant mieux !
On retrouve avec plaisir l'équipe soudée du capitaine Darros, chacun(e) avec son caractère propre et son domaine de prédilection, ce qui forme au total un ensemble d'enquêteurs cohérent et efficace.
Darros est toujours hanté par la disparition de son épouse victime d'un brutal anévrisme cérébral, et par celle, plus récente, d'un membre de son équipe dont la fin tragique a marqué les mémoires et donné des regrets dans la prise en compte des pistes sur une enquête… (cf « Tao »).
Tout commence par une clé USB adressée au Bastion où les policiers découvrent avec horreur le calvaire filmé en direct d'un homme transformé en « cocon vivant » par des milliers d'araignées et devenu leur garde-manger… il est voué à une mort certaine ! Ils sont d'autant plus impuissants que rien ne permet d'identifier ce malheureux, ni de localiser la scène, ni même de dater ces images…
Seule certitude : cette scène n'est pas un montage…
D'autres vidéos vont suivre, toujours réceptionnées dans les mêmes circonstances et toujours aussi « intemporelles ».
L'équipe se met à chercher tous azimuts , aussi bien dans le milieu des sectes que sur le DarkWeb… avec les debrief réguliers dont les amateurs de polars sont friands et qui mettent en place les indices peu à peu, permettant au lecteur de réfléchir au même rythme que les policiers…
Je vous laisse découvrir la suite 😊
Ce second roman d'Olivier Patry est bien mené avec une intrigue qui se dévoile peu à peu et dont la fin est assez inattendue…
Encore un auteur à suivre… Bienvenu dans la longue liste de mes chouchous en matière de polar/thriller M. Olivier Patry 😉
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Un gros coup de coeur pour ce thriller !!!

Attention, certains passages sont susceptibles de choquer. Et j'espère que vous n'êtes ni arachnophobe, ni entomophobe….

Alors, comment dire…Juste Waouh !!! J'ai adoré cette histoire ! Avec TAO, son précédent roman, Olivier avait mis la barre très haut. Au moment d'ouvrir celui-ci, j'étais à la fois impatiente et craintive. Impatiente de retrouver ce qui m'avait fait vibrer dans TAO tout en ayant un peur qu'Occisum ne soit pas à la hauteur…

Mais j'ai été happée dès les premières pages. Une scène qui vous scotche au bouquin aussi sûrement que si vous étiez englué dans une toile d'araignée… Puis une seconde qui finit de vous coller au bouquin, à tel point que vous en avez des fourmis dans les mains. J'étais dans l'histoire, et pas question qu'on vienne me déranger…Silence, je lis ! On aurait pu entendre une mouche voler…

Parce que oui, c'est prenant, haletant, perturbant peut-être un peu aussi. Jusqu'où va se nicher la folie humaine ? ….

J'aime autant vous dire qu'il n'était pas question que je laisse ce livre de côté. Vous savez comme moi que parfois on a du mal à lâcher les personnages (attends, je finis mon chapitre…) Heureusement que j'avais commencé ma lecture le matin, sinon c'était nuit blanche assurée…

Imaginez… Une clé USB reçue au 36 rue du Bastion. Contenant une vidéo d'une quinzaine de minutes montrant une scène insoutenable, un code énigmatique et indéchiffrable constituant le seul indice. Puis une deuxième clé, avec un code différent. Des corps qui ne sont pas identifiables, des lieux impossibles à reconnaître… Qui ? Pourquoi ?

Comment ne pas accrocher à cette intrigue ? Elle vous attrape, vous visse à votre fauteuil. D'autant que les personnages sont extrêmement humains, on connait leurs ressentis, on suit leurs recherches comme si on était au milieu d'eux.

Quand on a un peu de répit, c'est que ça va rebondir, encore plus fort. Les pistes s'enchaînent, les doutes, les espoirs aussi…Jusqu'à cette fin qui…enfin que… vous verrez…

Pas de doute, Olivier a bien sa place dans mon top des auteurs sadiques, ceux qui font tourner leurs lecteurs en bourrique. Et on adore ça, n'est-ce pas ?

Un conseil, prévoyez du temps devant vous quand vous commencerez ce roman. le lâcher est difficile… et peut-être que vous ne verrez plus les insectes et les araignées de la même façon…

Une mention spéciale pour la première et la quatrième de couverture. Elles sont juste superbes !

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-Blessure avec effraction-

Alors que le printemps montre le bout de son nez, les insectes montrent le bout de leurs antennes, commencent à s'activer, et Olivier Patry en profite pour nous mettre la puce à l'oreille avec “Occisum”, la seconde enquête du capitaine Michel Darros et son équipe du 36.
Comme absolument tous les lecteurs de son premier roman, je guettais la sortie de ce second opus avec convoitise. Alors ce weekend, enfin, ce fut ambiance “Patry & chill” à la maison : mon cher et tendre avec “TAO” et moi avec “Occisum”, un pur régal !

Mais revenons à nos insectes… Pour Darros, “devenir flic a toujours été, en son âme et conscience, une vocation”. Heureusement, car il aura bien besoin de cette foi en l'humanité, en la justice, pour déjouer le mal qui s'immisce crescendo dans cette histoire infernale…
Quel rapport entre des mises à mort d'inconnus filmées en live aux quatre coins du monde, des insectes comme tueurs indirects, des messages codés, et des croix gammées flanquées des initiales de la police judiciaire de Paris ?
Alors que l'enquête piétine, que le nombre de victimes augmente, l'équipe de choc se mobilise pour traquer le ou les tueurs d'une cruauté et d'une inventivité rare. Aucune piste n'est écartée.

Quel plaisir de retrouver Darros, fidèle à son lui-même un brin névrosé, et son équipe toujours aussi attachante et humaine. L'ombre de “l'arracheur” les hante encore mais leurs liens n'en sont que renforcés. Ils sont prêts à en découdre , à sonder la folie humaine coûte que coûte.
Une folie, une démence que l'auteur nous dépeint magistralement. Rien n'est laissé au hasard, tout est millimétré… à nous de trouver, aux côtés de Michel, Vincent, Pierrot, Malek, Yoda, Linda et les autres, le fil conducteur 😉.

Attendez-vous à être happés dès les premières pages : l'ambiance glauque à souhait, le suspense omniprésent sont juste aussi glaçants que captivants. Preparez-vous à une lecture sans temps mort où l'effroi suscité par la violence risque de vous laisser en état de sidération.
La fin sublime l'incroyable puzzle enfin reconstitué, même si Olivier, avec sa dernière page nous laisse dans un état pas possible !! Il ne faudra pas se plaindre d'être harcelé par tes lecteurs pour avoir la suite, après un coup de Trafalgar pareil !))

Franchement j'ai surkiffé une fois de plus cette plume toujours aussi documentée et maîtrisée, fluide et dynamique, une plume qui prend en assurance. Une plume les amis, je le répète, à surveiller.
La dernière fois que j'ai été emballée par un thriller rempli de bébêtes, c'était avec “Lola” de Marc Gouraud. Dans son livre aussi… enfin c'est une autre enquête, que je ne vais pas vous spoiler 😉.

Voilà, merci Monsieur Patry, essai mille fois transformé avec ce polar percutant et dont la couverture est juste à tomber !♥️

Les amis, je vous laisse avec un questionnement…
Comment entendre l'indicible ? Qui est à blâmer quand certains événements marquant l'Histoire collective bouleversent aussi des trajectoires individuelles, quand un passé traumatique fait irruption dans le présent ? Y a-t-il une fatalité du malheur ? Comment garder la confiance en l'humanité, capable du meilleur comme du pire ?
… très bonne lecture à tous 🔥.
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Après avoir découvert le 1er livre de Olivier Patry « TAO », j'ai profité d'une séance de dédicaces avec l'auteur pour me procurer son second livre « OCCISUM ».
A peine rentrée, je me plonge dedans et je me laisse embarquer. Dans TAO, j'avais trouvé quelques longueurs au début, nécessaires cependant à l'intrigue. Ici on accroche dès les premières pages sans vouloir le lâcher.
Des chapitres courts, un bon rythme dans lequel je me suis embarquée grâce à une écriture fluide et visuelle
On s'enrichit au cours de la lecture grâce aux nombreuses recherches.
L'auteur nous livre un roman qui nous entraine dans ses toiles et ramifications pour mieux nous happer.
On retrouve le capitaine Darros, toujours borderline avec ses failles mais au volant d'une belle Aston Martin. Sous son air sec, revêche, et speed, on sent sa fragilité et son empathie.
Une vidéo anonyme est déposée sur son bureau. Une scène de torture, que l'on imagine longuement préparée, cruelle, noire et dure…
Avec l'appui de son équipe, presque sa deuxième famille, Malek, Linda, Vincent, Pierrot, et surtout YODA (qu'adoré j'ai) ils doivent déchiffrer le code et les indices qui se cachent derrière cette vidéo de l'horreur. Mais cela ne sera que le début. A chaque nouvelle vidéo, une nouvelle mise en scène encore plus dur et plus noire.
Peu à peu l'auteur tise le cocon de son intrigue et nous entraine dans les ramifications de cette enquête complexe.
L'équipe, attachante, unie mais à qui l'auteur ne fait pas de cadeau, sera plus soudé que jamais, et va tout faire pour ne pas laisser l'enquête piétiner.
Une descente dans l'horreur la plus absolue.
L'intrigue monte crescendo, avec cette histoire parallèle, printemps 1978, ce drame inavouable, passé sous silence, mais qui livrera doucement ses secrets.
Et puis cette 3ème partie, celle qui nous dit que l'on arrive à la fin, aux révélations, mais qui nous tient encore plus en haleine.
Aussi essoufflé que cette équipe qui, sur les nerfs, doit absolument résoudre cette énigme avant qu'il ne soit trop tard. Darros les pousse encore plus loin, encore plus fort, mais pour mieux faire sortir ce qu'il y a de meilleur en eux, leurs réflexions, leurs hypothèses, leurs recherches, car le temps est compté.
J'ai retenu mon souffle jusqu'à la dernière page, j'ai frissonné et transpiré comme dans le feu de l'action, mais comme eux je n'ai rien lâché, et comme eux j'ai compris, compris le drame, compris la raison.
Les raisons dures et poignantes qui pourraient nous faire basculer du côté obscur.
Plonger dans l'univers sombre de OCCISUM sans aucune hésitation
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
-Juste une question si je peux me permettre, le coupa Linda. C'est quoi conerètement les Aryens ?
Malek regarda ses notes et reprit de plus belle.
- Si j'ai bien compris, ce serait une peuplade qui s'est établie, au troisième millénaire avant Jésus-Christ, sur les hauts plateaux de l'lran, et qui, après être entrée au Pendjab, une région du sous-continent indien, s'est donné le nom de "ârya" qui signifiait "noble* en langue sanscrite...[...] Pour faire court, en 1860, Müller, un scientifique, proposa de les nommer "Aryens", et comme els germains descendaient de ce peuple, ils devenaient, de facto, des "Aryens". Les nazis ont adopté ce nom en partant du principe que la race aryenne était pure et supérieure à toute autre race. Vous imaginez le délire ? Les autres populations étaient classées dsns trois catégories. A éduquer, à réduire en servitude, ou carrément à anéantir. Évidemment ces théories absurdes ont conduit à l'extermination des juifs et des Tsiganes, mais aussi de tout ce qui, soi-disant, "souillait la race", homo, malades mentaux, handicapés, et j'en passe. Mais ce n'est pas tout, les nazis ont tenté d'organiser les naissances en sélectionnant les parents comme on sélectionné du bétail...
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- Elle est donc docteur, avec, petit bonus, une spécialité en aranéologie..
- C'est-à-dire ? questionna à nouveau Malek
- Qu'elle a un diplôme de biologiste qui lui permet d'étudier la vie et les meurs des araignées...
-... alors tu voulais dire arachnologie petit génie, pas «aranéo-machin», le coupa Malek avec une certaine fierté.
- Pas du tout. Il y a une nuance entre les deux. En fait l'aranéologie est consacrée uniquement aux araignées, alors que l'arachnologie est la discipline qui étudie tous les arachnides sans aucune distinction, comme les araignées bien évidemment, mais aussi les scorpions, les acariens ou encore les opilions...
- Les quoi ? l'interrompit Malek.
- Les opilions, c'est le nom scientifique des faucheux ou des cousins, tu sais bien, les...
- Oui merci, je sais ce qu'est un faucheux, mais merde, tu ne peux pas appeler un chat un chat pour éviter de nous perdre dans tes délires de scientifigue en herbe. plaisanta Malek.
Vincent Cardet posa ses mains serrées devant son visage en signe d'excuse tout en affichant un sourire de contentement. Pierrot s'immisça brutalement dans la conversation,
- Attends, tu es en train de me dire que les araignées, ces sales petites bestioles repoussantes, ne sont pas des insectes, c'est bien ça ? Exact. Les araignées font partie de la famille des arachnides, contrairement aux fourmis qui, elles, sont bel et bien, des insectes. D'où l'intérêt d'avoir l'appui d'une scientifique.
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Les insectes lieutenant, les insectes. Sans eux, nous ne sommes rien. Ils sont les piliers du règne animal et l’être humain leur doit le plus grand respect. Si vous regardez bien, il y a ici des espèces en danger d’extinction et d’autres qui sont censés avoir déjà disparu. Tout ça par notre faute, et quand je dis notre faute, je parle évidemment de l’Homme dans toute sa splendeur, avec son égoïsme et son égocentrisme démesuré.
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Bon, pour faire simple, disons qu'il existe deux types de guerre entomologique. Le premier oonsiste à infecter des insectes avec un agent pathogène et de les disperser sur des zones cibles. C'est ce qu'ont fait les Japonais contre les Chinois durant la seconde guerre mondiale en pulvérisant sur la population des puces et des mouches infectées par la peste et le choléra. Mais ils ne sont pas les seuls, je vous rassure. Je dirais même que c'était une méthode assez courante pendant la guerre froide, avec les Etats-Unis, par exemple, et leur plan de production de plusieurs millions de moustiques porteurs de la fièvre jaune...
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L’homme tétanisé, respirait bruyamment. Ses jambes tremblaient de fatigue et semblaient vouloir se dérober sous son poids. Certaines chenilles, à quelques centimètres de lui, rampaient en tenue de camouflage.
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