AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Haut-Royaume tome 1 sur 5
EAN : 9782352946328
528 pages
Bragelonne (26/04/2013)
4.16/5   555 notes
Résumé :
Un homme, un royaume, un destin.

"Il avait nom Lorn Askariàn. Certains disent que le malheur arriva par lui et d'autres qu'il fut celui par qui tout fut sauvé. Dans ses veines coulait le sang noir des héros condamnés."

Le Haut-Royaume connaît sa période la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn de ses geôles et le nomme Chevalier du Trône d’Ony... >Voir plus
Que lire après Haut-Royaume, tome 1 : Le ChevalierVoir plus
Renégat, tome 1 : Le chevalier rouge par Cameron

Renégat

Miles Cameron

4.40★ (537)

3 tomes

Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête par Ford (II)

Havrefer

Richard Ford (II)

3.93★ (550)

3 tomes

Le Coeur du Monde, Tome 1 : Farlander par Buchanan

Le Coeur du Monde

Col Buchanan

3.06★ (460)

3 tomes

Les épées de glace, tome 1 : Le sang sur la lame par Gay

Les Épées de Glace

Olivier Gay

3.93★ (389)

2 tomes

Critiques, Analyses et Avis (128) Voir plus Ajouter une critique
4,16

sur 555 notes
5
57 avis
4
46 avis
3
18 avis
2
3 avis
1
0 avis
Ce livre m'a enthousiasmé ; il m'a transporté vers les sommets.
Je voudrais vous parler de Lorn, du ténébreux Lorn, héros malheureux et tourmenté du Haut-Royaume ; héros sans peur et sans reproche condamné dans ce monde pourri jusqu'à la moelle, qui fanfaronne et fait ses petites affaires comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas au bord du gouffre. Lorn a un destin : c'est du moins ce qu'affirment les Dieux déchus. Il a une revanche à prendre contre ceux qui l'ont trahi et abandonné, contre lui-même aussi. Il est plein de doutes et de fêlures. Lorn est un solitaire sans illusions sur ses congénères. Il court ; il ne cesse de courir après les années perdues et son grand amour enfui. Lorn soutient la cause perdue d'un vieux roi fou et moribond qui le supplie de sauver son royaume ou plutôt ce qu'il en reste. Entouré d'une poignée de fidèles, il fera face aux intrigants, aux jocrisses, aux fripouilles, aux vils flagorneurs, aux assassins, aux langues de vipères, aux fins politiques, aux parasites, aux fricoteurs. Il leur fera mordre la poussière, il sauvera l'honneur, pas bien longtemps, mais suffisamment pour entrer dans la légende par la grande porte avant de disparaître dans la nuit.
Commenter  J’apprécie          9110
Cela faisait un moment déjà que les amateurs de Pierre Pevel, aujourd'hui l'un des auteurs français de fantasy parmi les plus réputés, attendaient la sortie de ce fameux « Chevalier », premier tome de « Haut-Royaume ». Après avoir à plusieurs reprises opté pour un cadre historique bien précis (l'Allemagne au moment de la Réforme protestante pour « La trilogie de Wielstadt », la France du début du XXe pour « Les enchantements d'Ambremer »...), le tout saupoudré d'un peu de fantastique, l'auteur fait cette fois le choix d'un univers tout droit sorti de son imagination et ne pouvant être rattaché à aucune période historique bien définie. Autre surprise : la volonté de Pierre Pevel de faire de son « Haut-Royaume » non pas un diptyque ou une trilogie mais une série au long court, qui s'étendrait, si le succès est au rendez-vous, sur un nombre indéfini de tomes. Un projet ambitieux, donc, et dont les premières bases sont tout juste posées dans ce premier volume qui, en ce qui me concerne, fut à la hauteur de mes attentes. Nous avons ici affaire à un roman conséquent qui se lit pourtant avec une rapidité déconcertante et qui n'est pas sans rappeler par de nombreux côtés la précédente trilogie à succès de l'auteur, « Les Lames du Cardinal ».

Encore une fois le talent de conteur de Pierre Pevel fait mouche et nous plonge dans une histoire de vengeance, de loyauté et d'honneur captivante et qui se lit avec grand plaisir. On sent l'intrigue parfaitement maîtrisée et c'est avec beaucoup d'intérêt que l'on assiste aux nombreux rebondissements qui jalonnent le récit qui parviennent à surprendre jusqu'à la toute dernière page. L'univers quant à lui n'a pour le moment rien de foncièrement original mais séduit par sa cohérence et la présence de certains éléments pour le moment peu exploités mais qu'on soupçonne très prometteurs. Idem en ce qui concerne les personnages, Pierre Pevel se montrant encore une fois à la hauteur de sa réputation. Son protagoniste, Lorn Askariàn, est un être sombre et tourmenté qu'il est parfois difficile de cerner mais auquel on ne peu manquer de s'attacher. Les personnages secondaires sont pour leur part peut-être un peu plus en retrait mais demeurent dans l'ensemble prometteurs, qu'il s'agisse du prince Alan ou encore de ses fidèles compagnons d'arme. Enfin, la plume de l'auteur demeure toujours aussi fluide et agréable, donnant naissance à des scènes tour à tour poignante ou prenante (c'est notamment le cas des quelques scènes de batailles, particulièrement réussies).

Sans réelle surprise ce premier tome de la nouvelle série de Pierre Pevel ne déçoit pas. Un univers riche et immersif, des personnages attachants et complexes bien éloignés de tout manichéisme, une intrigue passionnante et ambitieuse : que demander de plus? J'attends désormais avec impatience la suite des aventures du Premier Chevalier du Royaume, d'autant plus que l'auteur a le don pour clore ses romans avec d'atroces cliffhangers.
Commenter  J’apprécie          5310
Je ne noterais pas ce roman pour l'instant. Car je vais essayer de lui donner une nouvelle chance. Je pense ne pas avoir choisi le bon moment pour le lire.

J'ai adoré 2 séries de Pevel, eu beaucoup de mal avec les lames du cardinal et ici une fois encore ça ne passe pas.

C'est assez bizarre d'ailleurs parce que Lorn a beaucoup en commun avec le chevalier Kantz (dont je suis fan incurable)... et puis malgré tout j'ai trouvé certains passages qui me faisaient penser à Gemmel... donc un atout pour ce roman .
Mais non rien a faire je n'arrive pas rentrer dans l'histoire, je n'apprécie pas plus que ça l'univers. Il faut dire que celui du Paris des merveilles est juste tellement incroyable... peut être que je n'ai pas attendu assez longtemps entre les deux pour apprécier ce roman... et que inconsciemment je voulais et désirais un Paris des merveille bis.

Voilà pourquoi je reprendrais ce roman plus tard..; dans quelques années certainement. Et bien sur je viendrais donner à nouveau mon avis sur cette future relecture.
Commenter  J’apprécie          597
Moi qui planifie bien mes lectures en général, je me suis récemment retrouvé en voyage à court de trucs à lire. Après avoir hésité dans une librairie, je me suis décidé pour ce premier tome de Haut-Royaume. Après tout, je sortais tout juste de Wielstadt, du même auteur, qui m'avait emporté. Je ne risquais pas d'être déçu, n'est-ce pas ?

Hé bien si, il y avait un risque dans lequel j'ai cru être tombé au début : je risquais d'avoir lu le meilleur de l'auteur et de ne pas apprécier ce début de cycle au long court. J'ai eu un mal fou à trouver un intérêt à ce que je lisais au début. Je trouvais le pitch convenu et imaginais déjà le destin du héros se dérouler sans anicroche mais aussi sans surprise.

Mais les cela a évolué, en bien. le héros, Lorn, possède un fond d'Edmond Dantès dans ses gênes et son destin. Par d'autres côtés, il se rapproche du chevalier Kantz de Wielstadt ; tous les deux sont marqués à la main gauche par une force supérieure ; tous les deux partagent une mélancolie et une réserve liées au poids des secrets ; et tous les deux sont capables d'attirer des amitiés sincères.
J'espérais presque au début que Pierre Pevel ferait de Lorn un personnage néfaste, misanthrope, dévoré par l'envie de vengeance et par cette force Obscure qui l'imprègne. Bref un Dark Vador local. Mais non. Lorn prend la défense du faible, risque sa peau pour retrouver un groupe de femmes enlevé par des barbares, est sans pitié avec les exploiteurs et les esclavagistes. Et pourtant il accepte les pertes collatérales et sacrifie des soldats sous ses ordres si la victoire finale rend cela nécessaire. Il est difficile à cerner, au fond. Durant tout le roman, je me suis demandé s'il allait devenir une crapule, si l'empathie que Pevel a construite envers son héros allait être trahie. Ce qui est sûr, c'est que ses prises de décision sont parvenues à me surprendre.

Le décor est à cheval entre moyen âge –j'associe les chevaliers d'Argor à ceux de la Table Ronde – et âge classique. La poudre est ainsi largement utilisée et la peinture de portrait est développée. La reine de Haut-Royaume fait penser par quelques aspects (ses manoeuvres internationales en faveur de la paix par exemple) à Marie de Médicis pendant la régence tandis que son ministre Estévéris, habile et courtisan, m'évoque le Richelieu d'avant la journée des dupes. La magie est discrète mais il y a des Dragons Divins ; je m'emmêle d'ailleurs les pinceaux dans leurs noms.
Chaque partie du roman traite d'une péripétie différente (bien que tout soit lié), si bien qu'on ne sent aucune longueur. Pierre Pevel est toujours aussi efficace dans la description de scènes d'action très télévisuelles.

On n'est pas dans un récit dark fantasy, mais la fin reste tout de même assez sombre et violente. Il est difficile d'imaginer vers quoi l'auteur va se diriger.
Une seule solution pour le savoir, n'est-ce pas ?
Commenter  J’apprécie          475
Que de choses à dire au sujet de ce livre. J'ajouterais une sixième étoile si je le pouvais.

Tous les ingrédients sont réunis ici pour passer un excellent moment. Je trouve d'ailleurs ce premier tome idéal pour débuter dans l'Héroic Fantasy, tant il demeure accessible (au sens le plus noble du terme).

J'ai été assez surpris par les notes d'humour qui saupoudrent le récit, la répartie et les échanges truculents entre les protagonistes, notamment entre Alan, Enzio et Lorn, dont l'amitié transpire à travers les pages. Parlons-en d'ailleurs, de Lorn : charismatique à souhait, il y a un peu de Waylander en lui. Sombre silhouette qui n'a plus rien à perdre car on lui a déjà tout pris.

Même son âme.

Pierre Pevel nous emporte dans son récit avec fluidité. Je lui tire d'ailleurs mon chapeau : cela fait longtemps que je n'ai pas découvert une plume d'un tel niveau. C'est un délice. Il y'a assez peu de répit, le rythme est soutenu et je ne me suis pas ennuyé un instant. Les extraits de chroniques au début de chaque chapitre apportent un éclairage intéressant et une épaisseur supplémentaire aux événements.

Le cliffhanger doit être insoutenable pour le commun des mortels, pour ma part j'ai appris à être patient. Je suis de la génération 80, ceci doit expliquer cela. Cela fait en tout cas belle lurette que je n'ai pas à ce point souhaité embrayer sur un tome 2. Dommage, je ne me le suis pas encore procuré et la fin de mois est bien rude... Il attendra son tour mais comme on dit : l'attente prolonge d'autant le plaisir.

Franchement bravo !
Commenter  J’apprécie          405


critiques presse (1)
Elbakin.net
26 avril 2013
Si le démarrage général de l’intrigue peut être également considéré comme plutôt lent, épousant cela dit le retour en société de son héros, les choses s’accélèrent bien vite et le grand final du roman fait la part à une dimension toute épique...
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
On amarra le navire à un vieux quai de pierre avant de descendre la passerelle. L'endroit était désolé, traversé par des rafales de vent hurlantes. Quatre soldats débarquèrent et attendirent au garde-à-vous sous l'orage qui éclaboussait leurs casques et leurs plastrons d'armure damasquinés. Un jeune homme les rejoignit. Il avait l'épée au côté, portait un large manteau dont la capuche dissimulait son visage. Suivi de son escorte, il alla jusqu'à la falaise d'un pas pressé et, par un escalier creusé dans la roche, entreprit de monter vers la forteresse qui coiffait l'île.
Ses sinistres remparts prolongeant la falaise contre lesquelles se fracassaient les vagues, Dalroth se dressait, massive et menaçante dans la tourmente des vents hurlants et des pluies diluviennes, illuminée et comme surgie du néant chaque fois que la foudre ouvrait une saignée écarlate dans le ciel nocturne.
Commenter  J’apprécie          493
-Vous dînez ce soir à ma table, chevalier. Vous resterez aussi longtemps que vous le désirerez sous mon toit. Malheureusement, comme vous le savez, il me sera impossible de vous tenir compagnie.
-Je ne reste pas, dit Lorn. Je pars avec vous demain.
Le comte hésita.
-Je connais votre histoire, dit-il en songeant à Dalroth, à l'Obscure et aux épreuves que Lorn avaient endurées.
-Alors vous savez que mon aide pourra vous être précieuse. En outre, pouvez-vous vraiment vous passer d'une épée ? Vous espériez qu'un renfort viendrait du Haut-Royaume ? Vous vous êtes moqué tout à l'heure mais ce renfort, c'est moi. Et c'est le Haut-Roi qui m'envoie.
Commenter  J’apprécie          150
Eylinn savait que son père se laissait rarement gagner par la colère. Il considérait cela comme une faiblesse dont les conséquences étaient toujours néfastes. Un homme en colère réfléchit mal et prend de mauvaises décisions. Au lieu de son intelligence et de son expérience, ce sont ses émotions qui le gouvernent. Or en politique - le domaine dans lequel Duncan de Feln excellait - s'abandonner à ses sentiments était plus qu'une erreur: c'était une faute qui pouvait s'avérer fatale.
Commenter  J’apprécie          165
Plus tard, malgré la fatigue, Lorn peina à trouver le sommeil. il avait laissé Yssaris au château d'Argor et, depuis le début de l'expédition, il pouvait vérifier chaque soir à quel point sa présence l'apaisait. C'était à croire que le chat roux chassait ses angoisses et ses démons. Sans lui, les cauchemars, les suées, les doutes et les remords revenaient dès qu'il s’endormait.
Commenter  J’apprécie          150
Un bon moyen de s'attacher la loyauté des gens est de leur donner à croire qu'ils sont utiles, voire indispensables. Après la cupidité, il n'est de laisse plus courte et plus solide que la vanité.
Commenter  J’apprécie          240

Videos de Pierre Pevel (42) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Pevel
Une longue discussion de la Garde de Nuit autour du premier tome de la saga Haut-Royaume : Le Chevalier, de Pierre Pevel, publié aux éditions Bragelonne.
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (1637) Voir plus



Quiz Voir plus

L'univers de Pierre Pevel

Dans le premier tome des Lames du cardinal, quel roi gouverne la France ?

Charlemagne
François 1er
Louis XIII
Louis XVI

5 questions
58 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre PevelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..