Un avis mitigé …
Le livre est divisé en deux parties – la deuxième très courte - : nous entendons la voix d'Helena puis celle de son fils. Je me dois de dire d'emblée que, en tournant la dernière page de la première partie, je ne m'attendais pas du tout à découvrir l'existence d'un enfant !
Dès le début, l'épigraphe nous donne une idée du contenu du roman : « Combien d'hommes, somme toute, à qui Dieu fit miroiter le bonheur pour les ravager ensuite jusqu'aux racines ? » (
Hérodote).
La première partie ne m'a guère « emballée » : j'ai lu « à distance » ce que l'héroïne vivait, pensait, ressentait …. Aucune émotion de ma part, aucune empathie avec un personnage …. ni avec l'héroïne …. Une lecture monotone pour une existence « grise » …
Dans la campagne flamande, avant la seconde guerre mondiale … Helena nous raconte la mort de sa mère, son père Théo, sa soeur Mieke, son frère Tobie, Luigi …. et Guido ….. l'homme qu'elle a aimé jusqu' à la fin de sa vie, son grand amour …. entré dans la famille grâce à Théo qui veut ainsi donner un compagnon, un ami à Tobie, désemparé par la mort de sa mère, ….Guido qui ne peut répondre à l'amour d'Helena car …… (je ne peux en dire plus au risque d'en dire trop …).
Arrivée à la fin de la première partie, je me suis dit : « le roman pourrait s'arrêter là » …..un amour impossible et Helena restera célibataire, désespérée mais résignée ….. Oui mais… la lettre que Guido adresse au père avant de partir me paraissait assez énigmatique en deux endroits ….et certaines phrases, certains non-dits dans le récit de l'héroïne m'avaient laissée perplexe …
J'ai donc abordé la seconde partie avec curiosité et surtout étonnement en découvrant que le narrateur était son fils ….et là…..rebondissement et coup de théâtre ….
« Illusion, illusion » ….. c'est le coeur serré que j'ai refermé le roman, avec un profond sentiment de pitié pour Helena …