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EAN : 9782070751761
154 pages
Gallimard (12/02/1998)
3.58/5   18 notes
Résumé :
J'ai beaucoup d'amitié pour vous et j'en aurai plus encore si vous êtes franche.
- Vous me le jurez ?
- Je vous le jure", répondit-il, et "Gilberte parla. Elle lui raconta que la lettre que Cécilie avait perdue dans un taxi contenait non seulement les propos très compromettants qu'il avait tenus sur M. Doublard-Despaumes, ses moeurs et sa vénalité, mais aussi, ne comédie satirique dont lui, Gustave, était le héros.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Légère, brillante, poétique, crépitante, Louise de Vilmorin écrit ici un petit livre dont elle a le secret et dont je suis ressortie toute étourdie, entre éblouissement et vertige. Je ne lisais pas ce livre, je le dansais !
Ce marivaudage autour d'une lettre perdue par une femme (mariée bien sûr, et à un homme qui l'aime et qu'elle aime) dans un taxi et dont le devenir suscite quiproquos, sourires, angoisses, par ses répliques brèves qui font mouche avec l'esprit d'un Voltaire ou d'un Guitry, se prêterait une excellente adaptation au théâtre ou au cinéma. Vilmorin passe des dialogues au style indirect libre avec un brio qui nous met dans la tête de chaque personnage comme si nous participions nous-mêmes à ce qui se passe et avec une désinvolture apparente qui rend léger ce qui pourrait devenir dramatique. Comme des acrobates ou des chats les personnages retombent sur leurs pattes avec une maestria que seuls ont connu les grands mondains d'autrefois. Louise de Vilmorin manie le paradoxe et les phrases rapides comme personne. Ses descriptions, poétiques, nostalgiques parfois entraînent le lecteur dans une sorte de valse ou l'éphémère cotoie le présent, avec ce nuage de parfum qui rappellerait parfois Proust, mais qui donne à la profondeur des sentiments évoqués des allures de papillon. Quel texte ! Peut-être pas le meilleur de cette grande dame si ouverte aux êtres et aux choses un peu à la manière d'une collectionneuse, mais, à coup sûr, un opuscule qu'on aurait envie de garder, voire de voler, ou plutot de dérober, tant il a une place à part dans les secrets du coeur.
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Pour Kléber Haedens : "Ce livre est effleuré parfois par l'aile du merveilleux. la fin de l'histoire, tendre et déchirée, avec son taxi qui s'éloigne dans un vol de papiers blancs, fait songer aux dernières images d'un film de René Clair."

Pour les références cinématographiques, j'ai de mon côté pensé aux dialogues de Sacha Guitry ou à La Règle du jeu de Renoir.

Quoiqu'il en soit cette valse-hésitation du personnage principal, femme enfant hésitante au seuil de l'adultère, m'a laissé un très bon souvenir. Plaisir à peine assombri par la complexité et la finesse d'un style parfois trop ciselé à mon goût.

Un marivaudage léger et plaisant.
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Ce court roman met en scène une femme qui a oublié une lettre importante dans un taxi, et qui veut à tout prix la récupérer. Un homme lui fait une sorte de chantage et éveille la jalousie du mari. Ce texte pourrait être une pièce de théâtre, c'est léger et bien écrit, à un moment le style fait un peu Duras. Néanmoins, l'héroïne n'est pas plus sympathique que cela et l'histoire moyennement prenante.
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Court roman ou plutôt longue nouvelle dans un style pur, délicat, dépouillé de toute emphase. Il est question d'une lettre qu'une femme destinait à son frère, lettre qui contenait des propos désobligeants sur son mari et sur le patron de ce dernier et qu'elle a perdue dans un taxi; d'un maître-chanteur qui ne demande pas d'argent mais de l'amour...
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Une lecture un peu théâtrale. Une femme un rien loufoque, une lettre compromettante égarée et une petite histoire d'amour. Un petit moment détente bien agréable.
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critiques presse (1)
Actualitte
19 juin 2017
A notre époque où toute production littéraire parait grave et lourde, l’écriture de Louise de Vilmorin conserve impeccablement le charme du vol du papillon qui est toujours si léger, si charmant.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quand j'avais dix-sept ans, j'aimais Gustave Dalfort et j'espérais l'épouser mais il me préféra Cécilie Teck, une jeune fille de mon âge, plus douée, plus amusante et plus belle que moi. La déception que me causa son mariage avec Gustave ne jeta pas d'ombre sur notre amitié et c'est d'elle que je tiens la plupart des épisodes d'une histoire dont je connais chacun des personnages. Gustave, à l'époque où Cécilie devint Mme Dalfort, était un bâtisseur de châteaux en Espagne. Il avait de grands projets et il était sans fortune. Elle le crut aventureux, elle vit en lui un confident et un compagnon idéal et comme ils rêvaient ensemble des douceurs et des sauvageries de la mer, il décida de devenir assez riche pour acheter un bateau.
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Beaucoup d'amants, c'est beaucoup de malchance.
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Videos de Louise de Vilmorin (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Louise de Vilmorin
Avec Diglee, Sophie Daull, Héloïse Luzzati, Laurianne Corneille & Marielou Jacquard
La poésie est loin de n'être qu'une affaire d'hommes ! Avec son anthologie très personnelle "Je serai le feu", Diglee nous emmène dans ce qui a été pour elle un voyage, une épiphanie : la découverte d'un matrimoine littéraire oublié et méconnu d'oeuvres de poétesses, principalement du 19e et 20e siècles. Cinquante femmes, devenues sa famille, dont elle exhume les écrits pour leur redonner une seconde vie. À l'image de l'autrice, la violoncelliste Héloïse Luzzati est une « passeuse ». Avec l'association Elles women composers, regroupant un collectif d'artistes, elle travaille à la réhabilitation du matrimoine musical et à la diffusion des répertoires de compositrices invisibilisées, effacées de l'histoire… Il n'y avait donc qu'un pas pour réunir ces deux univers artistiques en une création originale et inédite réalisée pour la clôture du festival Hors limites 2021, qui a pris la forme d'une lecture musicale dessinée, hautement poétique.
Mis en scène, incarnés et incantés par la comédienne Sophie Daull pour lesquels elle prête sa voix, les vers des poétesses Anaïs Nin, Marie Nizet, Marceline Desbordes-Valmore, Louise de Vilmorin ou encore Claude de Burine (re)trouvent leur correspondance musicale. Alternant entre duo ou trio, la violoncelliste Héloïse Luzzati, la pianiste Laurianne Corneille, et la chanteuse mezzo-soprano Marielou Jacquard jouent ces compositions inconnues de tou·te·s, sous la plume de Diglee qui, quant à elle, dessine en direct et redonne un visage à toutes ces poétesses injustement oubliées. __________ Une coproduction de l'Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis, les bibliothèques de Montreuil et Elles women composers Une création réalisée dans le cadre du festival Hors limites 2022 et enregistrée à la bibliothèque Robert Desnos de Montreuil à partir de l'ouvrage "Je serai le feu" (La Ville brûle, 2021) de Diglee. Captation vidéo : Wael Sghaier & Thomas Dudan Production : Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis Crédit photo d'illustration : Charlène Yves
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