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EAN : 9782919176151
463 pages
Aux forges de Vulcain (14/11/2012)
3/5   8 notes
Résumé :
Petite-Grive est une jeune femme dont la grande beauté inspire la vénération. Elle échappe à la sorcière qui l’a tenue prisonnière toute son enfance et sillonne le lac aux îles enchantées sur un bateau magique qui se nourrit de son sang. Sur chaque île, elle découvre divers aspects de l’existence et se trouve bientôt embarquée dans une quête où demoiselles et chevaliers, magiciens et sorcières se côtoient. Aidée par une fée protectrice, elle trouvera finalement l’am... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il était une fois, une jeune fille qui s'appelait Petite-Grive. Vivant sous l'emprise d'une étrange sorcière, Petite-Grive parvient à l'aide de la fée Habonde, à s'échapper grâce à une Nef magique. Commence alors pour la jeune fille à la beauté dévastatrice, un voyage initiatique semé d'embûches sur le lac aux îles enchantées : amitié, amour et trahison, le lac aux ïles enchantées propose une belle incursion au pays des chevaliers. William Morris revisite à sa façon, la littérature fantastique : sorcières, magie, châteaux hantés, chevaliers servants et gentes dames, cette fiction reprend de façon assez classique les paramètres du conte féérique. Rien de vraiment original donc si ce n'est cette belle traduction inédite en français proposée par les éditions Aux forges de Vulcain. Soucieuse de faire revivre cette oeuvre qui n'a été publiée qu'en langue anglaise en 1897, la maison d'édition nous propose de découvrir l'oeuvre de William Morris, surtout connu pour son engagement politique et ses arts décoratifs.

Le lac aux îles enchantées saura séduire les petites filles (mais également les grandes) qui rêvent de valeureux chevaliers sans peurs et sans reproches et d'héroïnes qui n'ont pas froid aux yeux : tous les ingrédients sont ici réunis pour entraîner le lecteur dans une épopée digne des légendes arthuriennes. Pourtant, malgré un rythme assez soutenu et de nombreux rebondissements, l'histoire réserve assez peu de surprises. On prédit facilement ce qui va arriver et on devine aisément le dénouement. J'ai regretté que le récit manque de noirceur et de relief : avec les éléments qui en constituaient l'intrigue, Morris aurait pu proposer quelque chose de beaucoup plus percutant en mettant par exemple l'accent sur les "méchants", les combats ou les maléfices des sorcières. Ceci dit, il serait faux de croire que le lac aux ïles enchantées est un récit fade : d'abord, parce que l'écriture de Morris, même si elle peut paraître candide, est claire et fluide (la psychologie des personnages est bien travaillée, l'ambiance est bien plantée). Ensuite, parce qu'en dépit de sa longueur (rares sont me semblent-ils les contes de 463 pages), le lac aux ïles enchantées sait captiver l'intérêt de son lecteur (sauf la fin qui traine un peu). Enfin, parce que l'histoire de Petite-Grive est très facile et agréable à lire. Pour ces raisons, mais aussi parce que William Morris est un personnage passionné et passionnant, je lirai volontiers ses autres livres pour mieux comprendre son oeuvre et sa démarche.

Je tiens à remercier vivement les éditions Aux forges de Vulcain pour la découverte de cette lecture et j'encourage les lecteurs à découvrir cette jeune maison d'édition dont voici une brève présentation :

Selon la légende, Vulcain a forgé le bouclier de Mars, le trident de Neptune, le char d'Apollon. Dans l'assemblée des dieux, il n'est certes, ni le plus fort, ni le plus beau ; mais parce qu'il a donné aux autres le moyen de leur puissance, il est le plus nécessaire. Les éditions Aux forges de Vulcain forgent patiemment les outils de demain. Elles produisent des textes. Elles ne croient pas au génie, elles croient au travail. Elles ne croient pas à la solitude de l'artiste, mais à la bienveillance mutuelle des artisans. Elles espèrent plaire et instruire. Elles souhaitent changer la figure du monde.
Lien : http://livresacentalheure-al..
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Le lac aux îles enchantées... Ou le bouquin fait par des Pignoufs, des gros baltringues qui pourtant se la pètent comme pas deux.. qui te donne envie de hurler, et de te faire rembourser direct.. je serais eux j'aurais honte...

Alors oui, des vrais Pignoufs avec un grand P...

Parce que quand sur la jaquette de fin pour parler de soi on ose écrire ça :
«  Selon la légende, Vulcain a forgé le bouclier de Mars, le trident de Neptune, le char d'Apollon. Dans l'assemblée des Dieux, il n'est certes ni le plus fort, ni le plus beau ; mais parce qu'il a donné aux autres le moyen de leur puissance il est le plus nécessaire.
Les éditions Aux forges de Vulcain forgent patiemment les outils de demain. Elles produisent des textes, elles ne croient pas au génie, elles croient au travail (arf) Elle ne croient pas à la solitude de l'artiste, mais à la bienveillance mutuelle des artisans. Elles espèrent plaire et instruire. Elles souhaitent changer la figure du monde »

Donc quand je lis ça, je me dis bien, et je m'attends à un livre irréprochable, normal non ?
Et puis quand je vois le logo de l'institut du livre qui a donc subventionné le dit ouvrage alors qu'on te le vend 20 euros, y a plutôt intérêt qu'il soit irréprochable..
Résultat des courses.. Des Pignoufs, des vrais blatringues.

Les erreurs sont innombrables, tout le temps.. genre le traitement de textes ils ne connaissent pas en fait, ne savent pas s'en servir, le côté poule devant une fourchette..
Parce que oui, dans ce livre ce n'est pas la coquille de temps en temps (des fois ça arrive, et j'en veux à personne, une ou deux coquilles sur un livre bon...)
Ici c'est dés le débuts, et à toutes.. oui TOUTES les pages...
D'abord il y a une règle qu'ils n'ont pas compris ( pourtant niveau CP) entre les mots il faut mettre un espace, dans ce livre nous avons trois options

un espace entre les mots ( normal)
deux espaces entre les mots (moins normal)
pas d'espace entre les mots (carrément inadmissible)

Les deux espaces entre les mots ça commence dés la page 7 (la première page du livre), jusqu'à la 397 eme page (soit la dernière) bon ça n'entrave en rien la lecture, même si ça fait pas sérieux du tout et donc leur présentation bin, on oublie.

Là où ça se corse, c'est le pas d'espace et c'est sur des lignes en plus, genre pas deux mots collés (ça peut arriver) non des lignes entières (en plus y des correcteurs pour ça et même des gratuits s'ils sont trop pauvres)... j'avais bien envie d'en faire le listing, mais je me suis tâtée parce autant j'aimerais bien leur mettre le nez dans leur merde (à ce niveau ils en aurait jusqu'au cou, la tête dedans et puis les épaules aussi), mais d'un côté c'est leur job et j'ai pas à le faire gratos... ( donc leur présentation c'est du foutage de gueule grave)

et puis pompon, cerise sur le gâteau, inversion de pages entre la 250/251... (là leur présentation dans ma tête c'est je me touche sérieux)

Donc un vraie bande de Pignoufs, lamentable, qui me fait dire peu importe maintenant le texte que pourra sortir cette maison d'édition, plus jamais vous m'entendez, plus jamais je n'achèterais un livre d'eux, et pire vu mon boulot, plus jamais je ne commanderais un livre de cette maison d'édition... Plus jamais !...
Il y a bien d'autres maisons d'édition jeunes et méritantes et qui font très bien leur travail.. ici non, des dilettantes, des baltringues, avec en plus au vu de ce qu'ils disent sur eux, avec un égo, un melon de la taille pastèque... et qui pire se font subventionner (donc par nos impôts)... Lamentable !

Parce qu'en plus ce dilettantisme, met tout le reste en question genre la traduction de ce conte.. s'ils ne connaissent même pas une règle qu'on apprend au CP, voir les outils essentiels à leur travail (traitement de texte) on peut se demander ce qu'il en est des personnes avec qui ils travaillent, là le traducteur.... ça fait frémir...

Oui, je me pose sincèrement la question de la traduction, de la qualité de cette traduction de ce conte, un conte anglais écrit au dix-neuvième siècle mais dans la tradition médiévale (donc avant même Tolkien, lui avait-on lu enfant ? L'a t-il lu à ses propres enfants ?) et qui l'a sans doute inspiré (peut-être, elfe/faes guerrier armure verte, et d'autres trucs dans le même genre) donc assez intéressant au demeurant, vu la date. Et puis j'aime les contes, les quêtes, et les chevaliers, les héroïnes et les sorcières, les donjons et l'amour courtois... un postulat classique, écrit dans une sorte de langue pseudo moyenâgeuse, de belles métaphores, un conte quoi, pour grandir... Mais il n'empêche, cette traduction est-elle juste ?

Et vu les Pignoufs qui l'ont édité, je doute complètement (et si c'est juste c'est bien dommage pour le travail de ce traducteur, qui a du être difficile.) D'où le nombre d'étoile, parce qu'au final j'en sais rien si le contenu est bon, je sais juste que le contenant est catastrophique...
Et même pire que ça... Remboursez-moi !
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C'est conte, on y retrouve donc les éléments typiques : belles dames et jeunes filles, chevaliers, sorcières et fée, l'amour y est le moteur principal.
J'étais surprise qu'un auteur anglais de la fin du XIXè siècle semble vanter le naturisme (nudité et appréciation de la nature) surtout celui d'une femme, mais aussi de faire de son héroïne, Petite-Grive, une femme qui n'a pas peur de courir les bois, chasser à l'arc, nager dans les eaux d'un grand lac. Néanmoins, elle reste une "femme" : elle pleure abondamment, s'effraie facilement et toutes ses émotions la fatiguent vite, ce qui fait qu'elle dort beaucoup.
Certains événements sont plutôt adultes : mort d'un héros et amours contrariées, ce qui détonne un peu dans un conte.
Il y a un érotisme sous-jacent très fort : Petite-Grive est si belle que personne ne peut s'empêcher de la caresser et l'embrasser, que ce soit homme ou femme, jeune ou vieux, et comme en plus elle est souvent nue... Bettelheim se serait régalé !
Ce conte a un rythme agréable au début et à la fin (ce n'est pas non plus un roman d'action, hein, c'est un conte) mais le milieu est très (très) long.
Une lecture mitigée donc.
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le roman écrit au dix-neuvième siècle se déroule à une époque où le romantisme et la chevalerie ont une place prépondérante. Une fillette est enlevée à sa mère, veuve pauvre, pour grandir auprès d'une vieille sorcière. Nommée Pette-Grive, elle s'enfuit sur une barque pour découvrir la vie. Jolie jeune demoiselle, éduquée, sur la nef, elle vogue d'île en île et rencontre plusieurs personnages, des demoiselles comme des chevaliers, et aussi de la magie.
Ce roman est assez long à lire et bien qu'il soit peut-être original à son époque et dans son pays, le thème du bateau qui navigue sur des eaux calmes à la rencontre d'îles enchantées est assez commun. Comme tout roman traitant du code de la chevalerie et de la cour, les personnages sont obnubilés par leur honneur, l'amour et la mort. On y rencontre de multiples personnages caricaturés, comme la sorcière sans mémoire, le chevalier mauvais et celui qui se convertit, trame assez typique qui mène le personnage principal à rencontrer l'emprisonnement, la fuite, l'amour, la trahison et la mort.
Petite-Grive, le personnage principal, est une jeune femme, naïve parfois, mais qui paraît très manipulatrice et calculatrice pour arriver à ses fins. Une adolescente égoïste dont les actes feront perdre la vie à d'autres malheureusement. Mais après de maintes et maintes péripéties, tout est bien qui finit trop bien.
L'histoire est très linéaire et c'est presque sans surprise que les événements se déroulent. L'action est inexistante et par conséquent le roman s'éternise et devient ennuyeux.
Ce roman aura le mérite d'avoir certainement inspiré Abraham Merritt pour La nef d'Ishtar, écrit quelques décennies plus tard, et dont l'histoire avec une remaniement plus aventureux plaira bien plus.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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J'ai été étonnée de voir cette jeune fille qui voyage nue vierge et innocente qui va être protégée par des jeunes filles très douces. Ce conte initiatique nous montre cette jeune fille comme si elle renaissait, nue comme un nourrisson. A partir de là sa vie va changer.
J'ai beaucoup apprécié les petits chapitres tel de petits feuilletons, très structurés. J'imagine la lenteur de la lecture, du temps où les jeunes femmes ne pouvaient se procurer beaucoup de livres et où elles commentaient les événements, alors que pour moi cela a excité à lire plus vite, pour savoir ce que l'auteur va lui faire subir...
J'ai apprécié cette lecture avec tous les ressorts du conte avec les personnages classiques et une langue très fluide, avec le rythme qui sied à ce genre littéraire. Les lieux sont très typiques des codes du conte dans lesquels j'ai plongé.
Une grande place est accordé à l'esthétisme la beauté est omniprésente autant dans les personnages que dans les paysages. la laideur est repoussée.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Couverte de la rouge sève
Sont poupe et proue de ce bateau
Alors bondis ! Que tu te lèves !
Va te promener sur les eaux !
Parcours le lac ainsi que le veut le passant
Car son autorité fut marquée par son sang !
(Incantation magique pour contrôler la nef magique de la sorcière)
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