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EAN : 9782080690876
441 pages
Flammarion (12/01/2007)
  Existe en édition audio
3.78/5   679 notes
Résumé :
Un matin d'été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le gratte-ciel périssent dans l'effondrement. Toutes, sauf une...

Vigo Ravel, quelques minutes avant l'attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprends alors qu'il détient un secret qui pourrait changer la face du monde. Encore faut-il en comprendre l'origine. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (112) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 679 notes
De la haute voltige que ce thriller !
Ça démarre fort, Vigo Ravel s'enfuit de la tour où consulte son psychiatre le Dr Guillaume car il entend des pensées, des voix qui semblent le prévenir qu'un attentat se prépare. Dans sa fuite, la tour explose faisant plus de deux milles morts. le seul survivant, c'est lui, Vigo Ravel. Atteint de schizophrénie, il se met à douter de plus en plus. Est-il vraiment schizophrène ? Qui est-il ? Pourquoi ces voix, sont-elles imaginées, sont-elles celles des autres ? Il cherche le pauvre Vigo. Il veut retrouver son psychiatre qui semble le seul à pouvoir l'aider. Mais dans l'hécatombe de l'explosion, aucun cabinet psychiatrique n'existait dans la tour ni ce Dr Guillaume. Les doutes assaillent Vigo.

On suit sans peine dans ce thriller diablement bien amené ou diabolique la course poursuite du héros vers sa vérité. Il veut comprendre, il veut savoir. Agnès, inspectrice de police lui viendra en aide au même titre que des hackeurs.
Dans sa quête, Vigo tiendra un journal où il notera ses réflexions. Ces notes sont passionnantes tant pour leur caractère psychologique que philosophique.
Le chiffre 8, le double 8 revient sans cesse, symbole d'éternité, les voix, les crises de paranoïa ou de schizophrénie sont tellement entraînantes qu'on ressent de l'empathie pour le héros.
C'est un thriller qui floue la réalité, qui se joue d'elle, qui nous ferait même douter de notre bonne santé psychique. Il y a de l'action, de l'essence brute psychique, de la folie, du bon sens, de la philosophie, et même de l'amour dans toute sa complexité.

C'était presque un carton plein pour ce syndrome Copernic si la fin ne m'avait pas détachée du roman. Ça devenait un peu trop sensationnel pour moi, j'aurai davantage adhéré à cette marmite folle sans y chercher à tout prix un dénouement peut-être un peu trop facile. Mais cela n'en reste pas moins un excellent thriller où l'écriture frise la perfection.
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Gros coup de coeur. (livre audio)
Ce roman démarre vivement sur un attentat qui fait s'effondrer une tour de la défense. le héros, également le narrateur, raconte. Il est le seul survivant, des centaines de personnes y laissent la vie.
Déboussolé, il se livre au lecteur : il est soigné pour schizophrénie et cherche son médecin dont le cabinet est dans la tour, puis s'entend dire que ce cabinet n'existait pas, pas plus que son médecin.
Amnésique, n'ayant aucun souvenir de son enfance, de son adolescence, de son entrée dans le monde des adultes, il devient une proie.
Le genre de thriller psychologique que j'aime par-dessus tout : pas de scènes gores mais une attente, des questions, un quête d'identité, une fuite. Pas moyen de sortir de ce livre : durant l'écoute, on est absorbé et on ne peut pas quitter, on veut savoir, entre les écoutes, on y pense sans cesse !
Le suspense est entretenu par un petit indice qui survient par chapitre, le héros racontant son aventure, chapitres eux même entrecoupés d'intermèdes durant lequel le personnage se livre et décrit son malaise.
Peu de personnages au début, puis des intervenants que j'ai beaucoup aimés : des hackers particulièrement bien organisés et intelligents (j'aime bien quand il y a des hackers dans un roman).
Je n'en dévoile pas plus, mais si vous aimez les thrillers, ne passez pas à côté de ce roman !

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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D'habitude, je lis le soir et je m'endors tout de suite, bercée par l'histoire quelle qu'elle soit.
Mais ici, j'écris ma critique à 1h du matin, taraudée par l'insomnie. Suis-je atteinte du syndrome de Copernic ?

Mais non ! Je n'ai pas « la certitude de posséder une vérité essentielle, capitale, qui me place au-dessus du commun des mortels mais à laquelle le monde entier refuse de croire ». Je n'ai donc pas de tendance à la schizophrénie.
Le héros, lui, en a tous les symptômes ! Vigo Ravel, qu'il s'appelle. Drôle de nom, n'est-ce pas ?
Il a beaucoup de problèmes, cet homme, à commencer par le fait qu'il soit le seul survivant des attentats dans la tour SEAM, le 8/08. D'où vient-il ? Qui est-il ? Et qu'est-ce que c'est que ces « murmures des ombres » qu'il entend lorsqu'il se rend dans le métro ?
Amnésique, il ne peut expliquer la présence d'un tatouage de loup sur le bras.
Et puis ce chiffre 88 qui se met continuellement en travers de sa route…

A travers un suspens qui ne nous lâche pas une seconde, nous suivons le parcours de cet homme dans sa recherche de la vérité, sa vérité intime mais aussi la clé du mystère des attentats dans une des tours de la Défense.
Et parallèlement, à travers ses notes personnelles distillées dans ses carnets de moleskine, nous suivons le déroulement de sa pensée sur l'Homme, sa philosophie, en somme.

Voilà donc une histoire qui m'a passionnée, moi qui ne suis pas habituée à lire de thrillers. J'ai beaucoup aimé le style qui s'enroule autour de la psychologie, de la psychiatrie et des neurosciences, tout en n'oubliant pas l'informatique, le tout mâtiné d'amour.

Le syndrome de Copernic : des symptômes affolants ou une addiction à Loevenbruck ?
Vous le saurez en lisant ce thriller !
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Lire un Loevenbruck, en tous cas celui-ci, c'est une expérience, une leçon d'humanité et une plâtrée de pains dans la gueule. Son style est un mélange de lyrisme et de phrases percutantes, toujours teintées d'une sombre poésie. On sent le punk énervé derrière. Un gros doigt lancé à l'establishment. Mais un coeur en or.

Une histoire époustouflante, sans temps mort. Les 500 pages se déroulent à la vitesse d'un TGV grisant dont le paysage défile à travers les vitres et vous hypnotise par ses formes régulières et structurées. Avant de vous balancer un uppercut inattendu. de vous laisser sur place. Puis de repartir de façon trépidante vers la suite de l'histoire.

Henri Loevenbruck nous propose un thriller d'exception, paranoïaque, haletant et inlachable. Il colle aux doigts.
C'est quand même pas tous les jours qu'on se dit que 500 pages, c'est vraiment trop court et que 200 de plus n'aurait pas été du luxe. C'est dire l'addiction !

Et quant à l'univers proposé, il est tout bonnement excitant. Il faut quand même savoir que le personnage du bouquin, Vigo Ravel, est schizophrène, fragile et amnésique. Ça change du héros de papa.
Ça ajoute à l'excitation du bouquin, ça enrichit la narration, ça ouvre beaucoup de perspectives quant à la façon de raconter et de déployer l'histoire. Une idée de génie !

La lecture est catchy, au rythme faussement lancinant, mélange de Heavy Metal bien lourd et d'électro planante et futuriste. Puis d'un coup, accélération dans le tempo. le punk énervé frappe un grand coup !
4/5




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Loevenbruck s'éloigne ici de sa route habituelle que sont les thrillers ésotériques, pour prendre un chemin de traverse et s'aventurer sur le terrain du thriller conspirationniste.
Roman schizophrénique, comme son personnage principal (ou pas), qui plongera le lecteur dans un univers de paranoïa (ou pas).
Pour un essai, c'est un véritable coup de maître que réalise Loevenbruck ! Sur un terrain, qui pourrait paraître totalement balisé par tant de romans américains avant lui, le français imprime sa patte tout en respectant les codes du genre.
Il mixe parfaitement les ingrédients, le roman flirtant avec la frontière du récit d'anticipation.
La profondeur du personnage est le véritable plus du récit et son étude psychologique superbement bien menée. Un personnage marquant, plongé dans des évènements forts (ah, la scène d'ouverture !),
Ça ce boit quasiment d'une traite, c'est légèrement euphorisant et ça délivre une belle dose d'adrénaline.
Bref, c'est le pied.
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critiques presse (1)
Bibliobs
06 décembre 2011
Entre thriller, roman d'aventure et conte philosophique, le récit de Loevenbruck est un étourdissant voyage dans ce Moyen Age que l'on dit à tort ténébreux.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
"Partout où je regarde, c’est ton sourire qui se dessine. Tu pourras dire n’importe quoi, chercher mille raisons de me fuir, je sais que tu as senti pour moi cette petite différence qui change tout. Cette évidence que le cœur accepte et que l’âme ignore, ou feint d’ignorer. Je l’ai vue dans ton regard, je l’ai entendue dans tes soupirs, et même entre les lignes de ton dernier message, j’ai deviné l’étincelle. J’ai mal comme toi parce que le présent nous échappe, parce que pour nous deux, il n’y a pas d’ici et maintenant. Je ne sais pas si je te reverrai un jour, si je te retrouverai quelque part, si cet endroit et cet instant existent, et rien ne me fait plus souffrir que cette ignorance. Je vivrai à jamais ce non-lieu comme une injustice. La ligne de vie que nous n’avons pas pu suivre. Chaque seconde que je passe loin de toi est une sentence à perpétuité. Je ne sais pas si c’est de ne pouvoir te serrer contre moi, te deviner dans les bras d’un autre qui me donne ainsi le désir de te posséder, de n’avoir su dire je t’aime qui me le fait autant regretter, je ne sais pas si c’est de ne pouvoir t’appeler qui me torture à ce point, je ne sais pas si je me mens à moi-même, si c’est une complaisance du malheur, mais putain, putain, j’ai mal !
Plus je cherche à t’oublier, plus ton souvenir s’aiguise. Je sais bien que c’est ridicule, que les âmes sœurs n’existent pas, que c’est un mythe d’adolescent et qu’il y a sûrement mille autres histoires d’amour qui pourraient croiser nos chemins, le mien, le tien, mais tout cela n’est que discours de raison, et le cœur a ses raisons que la raison ignore. Tout n’est pas raison. Il y a autre chose. Cette force immense qui ne s’explique pas. Je me fous d’être rationnel, je me fous d’être raisonnable, c’est toi que je veux aujourd’hui, c’est notre histoire que je veux vivre, maintenant, envers et contre tout. Tu me manques. Tu es cette douleur noire au bout de tous les chemins que ma mémoire traverse, et tu n’es plus là." (p.227)
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Des chercheurs ont eu une idée farfelue. Ils ont fait porter à des personnes des lunettes spéciales qui inversaient les images. Pendant les premiers jours, ces personnes voyaient le monde à l’envers, ce qui, forcément, ne devait pas être très pratique… Mais au bout de huit jours environ leur cerveau a corrigé l’information, et elles se sont mises à voir à nouveau à l’endroit, comme si elles ne portaient plus ces lunettes ! De même, quand on leur a enlevé les lunettes, il a fallu huit jours à ces personnes pour que leur cerveau s’habitue et qu’elles revoient normalement. Je ne peux m’empêcher de trouver là la preuve sinon flagrante, au moins probable, que notre vision du monde n’est qu’une gigantesque illusion, interprétée par nos cerveaux malades. Au fond, le réel n’a peut-être pas grand-chose à voir avec l’image que l’on s’en fait. Parfois, bizarrement, ça me rassure.
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J’aurais pu, moi, me contenter à tout jamais de cela. De ce seul contact, de ses doigts croisés entre les miens. J’aurais pu me transformer en statue de marbre et ne plus être, pour l’éternité, que cette allégorie simple du bonheur. Deux êtres silencieux dont les mains liées étaient un pont où se croisaient leurs âmes. C’était rien, et c’était tout. C’était un partage indicible, c’étaient deux autres qui, sans rien se dire, faisaient semblant de n’être qu’un.
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Le rêve est la preuve, s’il en fallait, que notre cerveau est capable de se fabriquer des sensations qui ressemblent à une certaine réalité. Il y a des cauchemars qui puent fantastiquement le réel. En somme, notre cerveau est parfois un simulateur de vie particulièrement sournois.
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Notre société nous pousse à accorder bien trop d’importance aux petits maux de l’âme. On finit par se focaliser dessus et à leur donner plus de valeur qu’ils ne devraient en avoir. Finalement, c’est une forme de complaisance… J’aimerais trouver la force de tourner la page. Ne plus me sentir coincée par cette introspection sempiternelle…
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