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EAN : 9782290392980
288 pages
J'ai lu (06/03/2024)
3.68/5   49 notes
Résumé :
La vérité a souvent une sale gueule

Vendredi, 8 h 58.
Formateur en communication, Éric s’apprête à animer par visio la dernière matinée de son séminaire.
Un à un, les participants se connectent et entrent dans la salle virtuelle.
Véronique, professeure harassée, qui aspire à retrouver le plaisir d’enseigner.
Karim, aspirant médiateur, vivant dans un habitat partagé.
Kathy, ancienne salariée d’ONG, discrète... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 49 notes
Merci beaucoup à Babelio pour sa Masse critique ainsi qu'aux Éditions Marabout de m'avoir permis de découvrir cette nouvelle auteure.
Quand une visio-conférence se transforme en prise d'otages.
Éric anime un séminaire et nous sommes vendredi matin lors de la dernière session où des cas pratiques vont être évoqués. Soudain, une ombre surgit derrière Éric.
Que se passe-t-il ?
Dans ce huis-clos psychologique, la tension monte au fur et à mesure car le récit se déroule sur une seule matinée.
Chaque acteur de ce séminaire représente une caricature de notre société et a un rôle à jouer.
Dans ce livre sont abordés des thèmes de société et des facteurs humains comme les inégalités, l'abus de pouvoir, le jugement que l'on porte sur les uns et les autres. C'est également avec un humour décapant que l'auteure, nous révèle les non-dits et les agressions qui émaillent ce séminaire.
Un moment agréable de lecture.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que les synopsis des livres de Nathalie Achard ont le don de m'attirer, de me faire très envie.
Qu'on se le dise, quand même, je n'ai pas aimé le premier roman de l'auteure... Mais impossible pour moi de résister à ce second huis-clos.
J'aime prendre des risques, j'aime les défis.

Le ton m'a beaucoup plu dès les premiers instants.
Ce petit déjeuner en famille était délicieux, tellement on est loin des modèles des publicités Ricoré.
On comprend assez rapidement que chacun d'eux s'offre une jolie façade pour masquer la réalité.
Et cela, j'adore !
Incompréhensions, trahisons, conflits, coups bas... joli programme.

Ce matin-là, Éric, le père de famille, formateur en communication, doit animer son dernier jour de séminaire, en visio, aussitôt femme et enfants partis.
Mais les choses ne vont pas se passer tout à fait comme il avait imaginé, lorsqu'un nouveau "participant" fait son apparition derrière lui, à peine la session commencée...

C'est rythmé.
Les pages se tournent aisément, les portraits des protagonistes se dessinent, avec intérêt, sans effort, devant nos yeux.
On apprend à les connaître. Ce qui les a amené jusque là.
Des personnages à la psychologie forte.

C'est un huis-clos.
Tout se joue donc sur les personnalités des acteurs des faits qui se déroulent : Leurs forces, leurs failles, leurs réactions, leurs faiblesses, leur histoire propre, etc...
Mais aussi, l'empathie qu'ils dégagent.
Et... c'est ce qui m'a manqué terriblement.
Par conséquent, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, à les comprendre véritablement.
La tension n'était pas assez forte, l'atmosphère, pas suffisamment oppressante pour moi...rendant les motivations et raisons des événements peu crédibles à mes yeux...

Il m'aurait fallu plus de rage, plus de situations, d'émotions qui me soulèvent les tripes.

Les crevards est un thriller qui en satisfera sans aucun doute plus d'un.
C'est un bon page turner.
J'ai seulement énormément d'exigences...

Je remercie les éditions Marabout et Babelio.
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Cela fait peu de temps qu'Éric s'est dirigé vers la formation en communication et en ce jour il organise une vidéoconférence avec 5 personnes dont son meilleur ami Nicolas…
Eric est marié à Alexia, ils ont deux enfants ados, le couple n'est pas au top et les ados ont des parents plus ou moins absents par leur boulot et leur propre existence.
Allez, c' est l'heure de se mettre au boulot.
Une longue journée va commencer… tic-tac tic-tac…

Chaque participant va être désossé sous la plume de l'autrice et va mettre en lumière leur personnalité. Il y en aura pour tous les goûts. de celui qui a un mot sur tout au discret et celui qui souffre en silence et les femmes ne sont pas en reste mais elles réservent du gâteau.

Ce livre est un soufflet que je prends en pleine face. car oui il est estampillé comme thriller mais et ce n'est que du vernis …
Tellement profond, noir…

Je me suis plongée dans l'univers de Nathalie où j'ai décelé de la colère à travers la description de ses protagonistes dont certains m'ont tué émotionnellement, oui les mauvais existes mais ne sont pas tous à mettre dans le même panier.

J'ai beaucoup aimé cette écriture qui n'épargne rien elle est directe et m'a plongé dans l'âme humaine et ses travers.
Un page turner très efficace qui fait son chemin dans la réflexion. Il ne laisse pas indemne.

Si vous connaissez un peu le parcours de Nathalie, vous comprendrez tout et si ce n'est pas le cas allez à sa découverte !

Un coup de coeur pour ton écriture, tes batailles et tout le reste..
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Un huis clos magistral !

Encore une fois, Nathalie Achard fait des merveilles dans le huis clos avec des personnages toujours gris, tels que les êtres humains le sont souvent.

Éric et Alexia se sont rencontrés il y a 18 ans sur leur lieu de travail. Deux enfants plus tard, Théo et Léa des jumeaux adolescents, ils ont quitté leurs postes lucratifs pour devenir le premier "formateur en communication" et l'autre en coach de vie. Si la réussite professionnelle est à l'image de leur concept "communication et coopération" leur vie de couple est désastreuse ! Adultères, désintérêt, ...

En ce matin du dernier jour de la formation animée par Éric, ce jour d'exercice pratique, les choses dérapent quand un homme cagoule menace l'animateur bientôt suivi par d'autres complices au domicile de certains participants...
Nicolas, un directeur d'entreprise et ami proche d'Éric (si proche qu'il lui a souvent sauvé la mise) n'en revient pas de la fourberie d'Éric qu'il pense à l'initiative de la mise en scène. Mais très vite, il déchante... comme Anaïs, Véronique, Kathy, Vincent et Karim , les autres participants.
Quand un piège se retourne contre l'instigateur, jusqu'où cela peut il aller ?

Et quel lien avec le meurtre sordide au fond d'une ruelle à la sortie d un bar dont le mobile semble être un petit carnet noir ?

Voilà ce que l'autrice nous propose dans ce roman qui alterne les points de vue. On va donc remonter l'histoire et apprendre à connaître notre personnage central "Eric" ...au travers des témoignages. Mais aussi découvrir les autres personnages ... l histoire d'Anaïs (que j'ai adoré), celle de Véronique (que j'ai adoré) de Vincent (que j'ai aussi adoré) et de Karim (que j'ai aussi adoré)... mais aussi celle de Kathy (personnage plus ambigu et malmené) des "cagoulés" (bouh pas simple non plus pour eux), et le début de l'histoire des jumeaux ... de celle qu'ils vont devoir se construire.
Alors j'ai dit qu'Eric est le personnage central mais pas tant que ça, c'est là que c'est fort !

D'ailleurs qui est victime ?
Les gentils sont ils si gentils ? Que cachent ceux qui sont dans la retenue ? Les grandes gueules ?
Qui sont les méchants ? Les cagoulés ? Sont ils si méchants ?

Retraçant le parcours de vie des protagonistes, l'auteure nous propose une jolie palette de personnages gris.

Par contre, soyez prévenu : non vous n'aurez pas de point final à toutes les pistes ouvertes, vous aurez même des questions à la fin du livre ; vous inventerez une suite parce que cette fin (il y a une fin promis) est suffisamment ouverte pour amener le lecteur à se questionner !

Bienvenue dans notre société pleine d apparences trompeuses, des croyances confortables. .. merci à ce roman qui a le mérite de chahuter mon esprit !
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J'avais été très impressionnée par le précédent titre de Nathalie Achard, Week-end entre amis, un premier roman d'une force dérangeante assez marquante. On peut se demander d'ailleurs comment cette autrice, joyeuse et souriante sur les réseaux, arrive à imaginer de tels scénarios et de telles horreurs dans ses polars. J'ai donc, en toute inconscience, retenté l'aventure… Il est tôt ce matin là quand Eric, formateur en communication, s'apprête à lancer la visio sur laquelle il met beaucoup de poids depuis plusieurs jours. Les participants vont vivre la dernière journée de leur séminaire, la plus importante. Ils se connectent un à un et Eric les prépare à une matinée qu'il promet pleine d'expériences enrichissantes. Les personnalités sont très différentes. Eric semble troublé que Nicolas se soit connecté de Normandie. Il en informe derechef un certain Fabien, censé en prendre bonne note. Mais que se prépare-t-il ? Tout se déroule comme prévu, quand soudain une ombre apparaît derrière Eric, tétanisant son auditoire… Je dois dire que j'ai été de nouveau scotchée par le récit de Nathalie Achard, de temps en temps un peu perdue et troublée aussi, ce qui est voulu par l'autrice qui sait maintenir son lecteur dans un entre deux mental désagréable. Est-ce que ce qui se déroule petit à petit devant les yeux des participants est réel, prévu, sans conséquences ? Faut-il s'inquiéter ? Eric est-il à ce point pervers ? Ou la pauvre victime d'une machination incompréhensible. Et que dire de la présence d'une certaine Manon dans l'auditoire ? Nathalie Achard a le chic pour transformer des réunions anodines en un festival de violences. Vous ne vivrez plus vos visios de la même manière après cette lecture.
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critiques presse (1)
LesEchos
03 mars 2023
Le début du roman est une perle de réalisme dans laquelle plus d'un salarié à distance se reconnaîtra. Les portraits des membres de la session de formation sont notamment très bien vus.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quand Alexia, qui a un goût immodéré pour les mots choisis et les expressions châtiées, commence à négliger son vocabulaire, c'est très mauvais signe. Comme lorsqu'elle décrète « une pizza surgelée, ça ira bien », alors que se nourrir sainement est une obsession. Cela signifie qu'elle a dangereusement dépassé ses limites.
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𝑳𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒒𝒖𝒆̂𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏, 𝒖𝒏𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒕𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒖𝒏 𝒕𝒓𝒂𝒖𝒎𝒂𝒕𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒖𝒓𝒕𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒖𝒂𝒖𝒕𝒆́.
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Si un gars fait quelque chose pour moi, c'est que ça l'arrange. C'est son choix à lui, rien qu'à lui, et je lui dois rien. A moi de voir si je lui rends la pareille. Toujours en me demandant si c'est bon pour moi. Pas d'obligation. Donc pas de culpabilité.
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« Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi », habituellement attribuée à Nelson Mandela. Vincent l'a faite sienne et s'en est équipé comme d'un bouclier.
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Éric, qu’est-ce que c’est… là… derrière toi ?
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