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Jarid Moray tome 3 sur 3
EAN : 9782253132950
384 pages
Le Livre de Poche (19/10/2016)
3.83/5   161 notes
Résumé :
Imaginez une étoile avoisinant sept dixièmes de masse solaire... Si vous levez les yeux, il se peut que vous aperceviez son éclat blanc-jaune sur la face antérieure du bras spiral d'Orion, à sept mille parsecs du centre galactique. Le système de Grnc.mld1 compte six planètes : cinq telluriques et une gazeuse. De ces six planètes, Garance est la seule qui évolue dans la zone d'habitabilité.
« Lum'en » relate la colonisation de Garance, une planète comme tant d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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Et voilà, j'ai enfin lu ce livre qui trainait dans ma PAL depuis une éternité. Et c'est grâce à mes amies Fifrildi, Nadou68 et Srafina que cela a pu se faire en LC. Merci à elles. Nos échanges et conversation furent nombreux, utiles et amusants 😊.

Je n'ai pas encore lu grand-chose de Laurent Genefort. Mais ces lectures – la trilogie Spire et le recueil Colonies – se situent toutes dans l'univers des « Portes de Vangk », ces fameuses portes des étoiles qui permettent à l'humanité d'essaimer dans la Galaxie. L'auteur offre par ce biais des possibilités infinies à son imagination, autant que Jack Vance pour la sienne. Pourtant, de ma courte expérience, je ferais avec lui une analogie avec Haydn en musique classique : c'est agréable et parfois même vibrant, mais ça ne reste pas vraiment en tête ; ça n'imprime pas comme Beethoven ou Schubert.

Lum'en est une sorte de fix-up qui conte le court passage de l'humanité sur la planète Garance, depuis les pionniers de la colonisation au déclin en passant par la production industrielle. La difficulté essentielle à laquelle se heurte les humains est que l'écosystème de cette planète, s'il n'est pas léthal pour l'homme, ne lui permet aucune adaptation simple. Impossible de se nourrir des organismes autochtones qui sont purement incompatibles avec notre physiologie par exemple. L'homme semble donc condamné à rester en marge de l'environnement qu'il colonise.
Laurent Genefort fait dans ces nouvelles un portrait peu flatteur – c'est un euphémisme – de l'humanité. Peu flatteur mais probablement réaliste malheureusement. Comme dans Spire, il projette le capitalisme mis à l'honneur en Occident à l'échelle de la Voie Lactée. J'ai ainsi souvent eu l'impression de lire un Dallas (la série TV) cosmique. Partout la quête du profit, des richards et des laissés pour compte, des dirigeants autoritaires et des résistants sans le sou ou embrigadés dans une religion quelconque. du coup, la partie humaine de l'histoire a manqué « d'exotisme social » pour moi (un ingrédient primordial des romans de Jack Vance, et paf !).

En revanche, Genefort est vachement fort pour créer des décors planétaires exotiques. La planète Garance est proprement fascinante, avec ces arbres caliciers véritables écosystèmes riches en matières premières, ces vers pâles fourrageant le sous-sol et ces pilas, minuscules octopodes arboricoles et intelligents. Les nouvelles qui mettent la vie autochtone de Garance à l'honneur sont les meilleures selon moi. Celles qui s'intéressent plus à l'humanité, malheureusement majoritaires, montrent généralement une interaction violente avec cette vie locale inaccessible. A une exception près, car l'auteur imagine une certaine diversité de comportement humain dont une faible proportion essaie de « se rapprocher » de la vie de Garance via la génétique.

A ce décor de planet-opera vient se greffer un élément cosmique, une sentience transcendantale très supérieure, des êtres qui se nomment les Dépositaires et dont la nommée Lum'en fait partie. Que fait-elle dans cette histoire ? Je n'ai pas envie de vous le dire. Mais son existence au sein de Garance sert de lien aux nouvelles et elle apporte aussi une dimension exotique très agréable. Peut-être peut-on regretter de ne pas en apprendre plus sur elle et son « espèce ». L'occasion pour Genefort d'écrire d'autres nouvelles ou romans ?

Les premières nouvelles m'ont laissé un peu mitigé, surtout la troisième qui est assez frustrante, se concentrant sur des « artistes réactionnaires » locaux, extrapolation de nos tagueurs, très réductrice par rapport aux possibilités offertes par le décor. Mais les choses s'améliorent ensuite, dès lors que l'on donne voix à la vie locale. J'ai beaucoup aimé la fin, SPOIL : . Cette fin réduit à néant n'importe quelle arrogance humaine qui se croirait vraiment élue.

Le fait d'avoir une bonne fin (de mon point de vue) rattrape une sauce agréable autant que frustrante. J'ai passé de bons moments et pourtant je suis un peu surpris de l'ensemble des prix qu'à gagné ce livre. J'ai pas mal d'autres romans de l'auteur à lire encore. J'espère qu'il passera à un moment de Haydn à Beethoven 😊
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Lum'en, une forme de vie millénaire, est exilée et cachée au coeur de la planète Garante. Les humains décident de coloniser Garante afin d'y exploiter les ressources.
Ce roman, c'est en fait 6 nouvelles qui nous montre le début de la colonisation humaine , son développement sur plusieurs générations et enfin sa perte.

J'ai déjà ressenti une immense colère en lisant la première partie de ce roman sur le développement et l'éducation de 2 enfants nés sur Garante faite par un pasteur. L'église pour laquelle il preche et la façon d'initier les enfants m'a complètement révoltée.
Mais il faut dire que ces nouvelles sont une énorme critique de notre société , de la colonisation, de l'endoctrinement, de la corruption, du pouvoir, de l'argent, mais également du non respect de l'environnement local. Ce roman c'est tout simplement une critique de notre monde passé , présent et futur. Et puis c'est la vocation d'un livre de fournir des sentiments au lecteur, même si ceux-ci ne sont pas toujours les plus agréables.

Alors oui j'ai aimé ce roman.. mais j'ai été extrement dérangé par du déjà vu comme on peut dire. Les petits chapitres ou Lum'en fait montre de conscience et de ce qu'il se passe sur Garante m'ont beaucoup dérangée.. tout simplement parce que Bernard Werber a déjà utilisé ce système lors de sa trilogie sur les micro-humains : ou la terre est consciente de ce qu'il se passe à sa surface. Et donc du coup je crois ne pas avoir apprécié ce roman comme il se devait.. si je n'avais pas lu Werber avant je pense que ma vision de ce roman serait complètement différente.

Je tenais a remercier Babelio et les éditions le livre de poche pour cet envoi dans le cadre de masse critique.



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Je découvre la plume de Laurent Genefort avec ce titre qui a été récompensé par plusieurs prix de l'imaginaire. J'ai eu la chance de le lire en compagnie de mes amis Nadou38, Srafina et BazaR. C'est toujours un plaisir.

Rien que les premières pages auraient pu faire un roman passionnant. Elles nous font entrapercevoir un univers fascinant avec les « ponts à discontinuité spatiale », les Dépositaires et Lum'en. Cela étant dit ce n'est pas vraiment le sujet de ce fix-up qui retrace l'essor et le déclin de la colonisation de la planète Garance.

La première nouvelle raconte l'arrivée des pionniers mais surtout d'Esach, un membre du Temple de la Dissémination des Âmes. C'est un fanatique religieux dangereux décidé à fonder une communauté à partir d'embryons humains.

Garance abrite une vie intelligente, les pilas. Comme de bien entendu, les colons n'ont pas intérêt à les reconnaître comme tels. Tout ce qui les importe c'est d'exploiter les ressources de la planète. J'imagine l'arbre à tresses des pilas comme celui des âmes dans Avatar.

La nouvelle que j'ai préféré est celle qui raconte l'histoire de Vimal Kampela engagé pour éliminer la menace des « déserteurs » de la colonie. Tout comme celle qui donne le point de vue des pilas qui voient les humains comme des « dieux bruyants ».

Déclinopole est la nouvelle avec laquelle on croise Jarid Moray, un négociateur engagé pour régler le problème garancien. Il m'a un peu fait penser à James Holden (The Expanse, tome 4) qui se retrouve à faire pareil sur Ilus. le personnage est intéressant mais j'ai moins aimé cette histoire plus sombre avec une ambiance malsaine causée par la présence du personnage de Pev Habinsel.

La dernière nouvelle donne le point de vue de Targ qui J'aurais aimé qu'elle soit un peu plus développée.

Le dernier mot est laissé à Lum'en et aux pilas. Une belle fin.

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé l'écriture. Mais je reste sur ma faim concernant Lum'en qui fait de trop courtes apparitions entre chaque nouvelle.




Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF / Locus 2023
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« Lumen », avant d'être ce roman, c'est une unité de mesure du flux lumineux et cela l'auteur le sait forcément. Alors à quoi peut-on mesurer l'évolution d'une planète ? À son environnement ? ce n'est pas ce qui nous préoccupe le plus, assurément. À son degré de colonisation par les êtres vivants que nous qualifions « d'humains » ? c'est franchement réducteur. Enfin, peut-être, aux formes de vie extrahumaines, possédant des formes même que nous ne percevons pas ou peu ? C'est évidemment bien plus difficile, mais Lumen raconte l'histoire de l'une d'entre elles, tout en considérant les autres possibilités que nous venons de lister.

Cette entité particulière, c'est Lum'en, justement. Elle contemple, de son niveau de conscience supérieur, l'avancée du monde qu'il occupe. Et forcément, ce roman est aussi l'histoire d'une colonie, sur une idée très simple au départ, mais nous suivons vraiment l'histoire du premier au dernier humain sur place. du site alpha à la fin de la colonie humaine, l'histoire suit la nomenclature organisée par l'auteur dans son univers de space opera. Et oui, depuis son cycle d'Omale, Laurent Genefort a bâti une toile de fond qui aurait permis aux Terriens d'essaimer dans la galaxie grâce aux Portes de Vangk. Lum'en prend place dans ce cadre.
Même si je n'en ferais pas du tout un chef-d'oeuvre absolu, nous pouvons comprendre facilement pourquoi ce roman a reçu le Prix Julia-Verlanger 2015 au cours du festival des Utopiales de Nantes. Construit comme un enchaînement de nouvelles, mais qu'il serait toutefois impossible de lire indépendamment, Lum'en permet de suivre l'entité éponyme faire progresser sa psyché au fur et à mesure des différents événements des colons. À ce titre, Laurent Genefort a donc pu se permettre de varier les genres dans chacun de ses nouvelles : si certaines peuvent avoir un schéma similaire, le lecteur décèle quand même des tentatives de faire tantôt un récit survivaliste façon quasi post-apocalyptique, tantôt un récit de front pionnier, tantôt encore un récit ethnologique en prenant le point de vue de d'autres créatures vivant sur cette planète, tantôt enfin un récit révolutionnaire.
L'auteur varie ainsi les genres sans pour autant faire varier son style, avec un vocabulaire toujours riche mais reconnaissable quand on le pratique régulièrement. le désavantage d'une telle construction de roman est qu'on s'attache peut-être à l'esprit Lum'en, à la planète en général, mais pas vraiment à ses personnages qui ne font que graviter autour d'un destin bien plus grand et jamais palpable. Rien de grave pour autant, rien qui bloque l'immersion dans cette aventure spatiale coloniale, et si vraiment vous ne vous y voyez pas, contemplez la nouvelle couverture que Manchu a produit en matière de plane topera et cela devrait aller mieux.

Lum'en a le potentiel pour réconcilier les réticents à certains romans de Laurent Genefort ; cet ouvrage-ci a l'avantage de proposer une saga large en seulement quelques chapitres concis et maîtrisés, qui prouve encore le talent d'architecte d'univers de son auteur.
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Cette année, le challenge duo-auteur de Fifrildi nous amène à lire Laurent Genefort. le choix de cette première lecture de l'auteur s'est fait naturellement pour notre petit groupe.
Lum'en, à la fois roman et recueil de nouvelles, nous amène sur la planète Garance. Mystérieuse et atypique, les colons ont du mal à s'y implanter tellement la nature et l'environnement sont incompatibles avec l'humain.
Et pourtant à travers plusieurs décennies l'homme y fait son trou au prix de beaucoup de dégâts environnementaux sur la faune et la flore. Une seule mégalopole y verra le jour : Villevangk. Monstre au milieu d'un océan de forêt.
C'est sans compter sur Lum'en, entité en exil dans le sol de Garance. C'est à travers son ressenti que l'on verra l'installation, l'expansion et la fin de la présence humaine.
A la fois fable écologique, réquisitoire contre le colonialisme, la destruction de la nature et le pouvoir des extrémismes religieux, Lum'en nous raconte la folie de l'exploitation par les grands groupes capitalistes au détriment de l'homme lui même et de l'environnement.
Je dois dire que j'ai eu du mal à rentrer dans le livre. Les trois premières nouvelles m'ont laissée plus ou moins indifférente :
- Site alpha
- Colonie légère
- Colonie lourde
Mon intérêt s'est éveillé à la fin de la troisième nouvelle.
J'ai adoré la quatrième : - La clairière des dieux bruyants. J'ai trouvé que l'on rentrait vraiment dans l'essence même de Garance.
Puis – Déclinopole apporte plus de dynamisme et d'action, là où les intérêts commerciaux et humains se télescopent. Et puis la dernière – Zone /O est le juste aboutissement de ce qui doit être.

La nature humaine est éphémère et au final c'est Lum'en, cette entité exilée dans le sol de Garance qui assiste à l'arrivée et au déclin des hommes. C'est elle qui fait le lien entre les différentes générations et les évènements inhérents à la colonisation.
J'ai beaucoup aimé suivre les pilas, petit être local malmené par les hommes et pourtant légitime habitant de Garance. La forêt, la nature de Garance est une explosion de couleur orange, rouge, tout y est flamboyant. L'homme n'y a pas sa place, tout est toxique pour lui, il s'en rendra compte.
Au final, une lecture en demi-teinte. L'écriture de Laurent Génefort est fluide, claire et facile à lire. Ce qui l'est moins pour moi, ce sont les explications scientifiques et les termes relatifs à tout space opéra. Les termes techniques et scientifiques ont tendance à me couper dans mon enthousiasme de lecture. J'ai préféré l'interaction avec les pilas, les rapports diplomatiques entre les différentes factions, ainsi que les relations avec Lum'en.

Merci à vous les amis pour cette lecture commune, Fifrildi, Nadou38, Fifrildi et BazaR. Nous sommes partis à la découverte de l'auteur et de son monde ensemble, et cela fut bien agréable.

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Vimal indiqua du doigt des galettes plates, desséchés, qui s’empilaient sur l’étagère du dessous.
« Et ça, c’est bien ce que je crois ? »
Les pattes-d’oie de l’homme s’accentuèrent.
« Tout juste. On les sèche, puis on les vend.
- Vous mangez les pilas ?
- Impossible à digérer, comme tout ce qui vit sur Garance. Mais il y en a qui croient que ça soigne les migraines, ce genre de truc. Que ça fait bander, même.
- Et ça fait bander ? »
L’homme éclata de rire, mais Vimal eut la certitude qu’il avait essayé ce remède. Hommes et femmes étaient prêts à avaler – littéralement – n’importe quoi, dès lors que cela touchait au sexe et à la procréation. Il se rappelait vaguement avoir lu quelque part que sur les planètes à biosphère hautement incompatible, l’infertilité féminine atteignait les vingt-cinq pour cent.
« Ha ha ! Vous pouvez toujours tenter. Mais à mon avis, c’est dans la tête que ça se passe. L’espoir fait vivre, hein ?
- Tant que ça n’empoisonne pas. »
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- Je croyais que tu étudiais les nuages ?
- C'est fini, j'ai percé leur secret. Les nuages récoltent les âmes des pilas à la fin de leur vie. Quand assez d'âmes sont montées au ciel, les nuages deviennent trop lourds et il pleut. Alors les âmes rejoignent la terre. Les caliciers les absorbent par les racines, et les larves de pilas les récupèrent.
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- Nous sommes des artistes. La création a une valeur révolutionnaire qui va au-delà des circonstances et des tripatouillages politiques. L'identité que l'on défend est esthétique, et sur ce chapitre, les colons ne valent pas mieux que des porçons dans leur auge : ils se vautrent avec délices dans la laideur dont nous abreuve la DemeTer. Les autonomistes sont pour nous des compagnons de route, mails il partagent le même but que les colons en place : installer un ordre où chacun fait ce qu'il doit faire. Nous, nous aspirons à l'inutilité.
(Léopol à Eliaz)
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Elle n’y pouvait rien. Elle était seule à présent , en un endroit à l’intérieur d’elle-même , indéfini et profond de toutes parts .
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Les lianes accrochées aux branches pourpres avaient été tressées pour former des motifs complexes et réguliers. Certaines portaient des cosses colorées qui les transformaient en longs colliers de perles. Des colliers, ou des notes sur une portée musicale. D'autres lianes se hérissaient d'épines... en réalité des éclats de corail triangulaires enchâssés dans les torons.
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Videos de Laurent Genefort (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Genefort
Lecture de Laurent Genefort : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Quelques mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
Pour cette sixième saison, les auteurs de science-fiction français sont à l'honneur, dans le cadre de l'année de la SF à la BIS : http://www.bis-sorbonne.fr/biu/spip.php?rubrique537
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