"Si ma tristesse est une chemise, je ne la remets pas".
Telle est l'unique information donnée en quatrième couverture de ce roman paru en 2009 aux éditions Allia.
L'écrivain français
David Bosc, auteur d'un certain nombre de textes parus aux éditions Sulliver,
Léo Scheer et Allia, fournit ici l'histoire d'un homme,
Milo, âgé d'une quarantaine d'années, installée dans la maison familiale abandonnée et qui erre dans la vie en marginal, travaillant au noir à l'écart des autres habitants de son petit village des Bouches-du-Rhône. Il est hanté par son ancienne compagne qu'il a abandonnée après qu'elle lui ait demandé un enfant. Et ainsi il a également quitté le cours logique de sa vie pour s'aventurer, tel un funambule, sur le fil fragile de l'existence en quête d'une nouvelle vie.
Le roman est à la fois la fresque d'une époque (les années 1990) et aussi un roman initiatique, dans lequel le héros, au lieu d'apprendre, semble de plus en plus se perdre dans les méandres de la vie. le style très classique, mais aussi fort beau et bien recherché mène le lecteur au fin fond de sa misère. Roman d'une errance, hélas, le lecteur risque aussi de bien s'y perdre. Si les belles phrases et autres beaux mots retiennent l'attention durant les quelques premières pages, il est toutefois difficile de suivre cette narration souvent confuse. Comme par le quatrième de couverture où le lecteur ne sait pas où il va, il en est de même à travers le texte. La lassitude s'installe bien vite, avant l'ennui qui m'a fait définitivement fermer ce livre avant la fin.
Le roman
Milo ne m'a guère capté, toutefois il vaut par la magnifique écriture de son auteur.
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