Oui, nous voulions nous vouer à une vie d'intellectuel et donc en grande partie immobile, sans pour autant contact avec nos corps ; nous voulions qu'un rythme de danse habite, dans l'invisible, nos poses les plus méditatives.
P8 pour Barthes, j’en distinguerais 4: L’amour de la langue… les mots s’arrangent toujours pour survivre, … La différence au lieu du conflit (les mythologies 1957), le gout du présent … (aimer le savoir, cultiver l’érudition, c’est les prendre dans un éclairage moderne, s’en servir pour un accroissement de notre champ de vision, une diversification de ses points de vibration),.. Le désir (R Barthes a un tempérament de chercheur, de découvreur..)
Et nous nous disions que, même si nous devions passer jours et nuits penchés sur les livres, la vie nous serait rendue au centuple. Et cela est vrai.
P20 qu’il puisse parler si lentement me sidérait. Je me demandais comment c’était possible, un tel calme dans l’enchaînement des phrases, le luxe de se donner le temps de chercher exactement le verbe qui convient..
P21 pouvait-on à la fois choisir le livre et le vivre, l’immobilité et le mouvement, le silence des bibliothèques et le bruit du monde?
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Ah, le plaisir d'un moment passé à la terrasse d'un café. La terrasse, ou l'arrière-salle. le café, comme refuge et comme aventure. Voici un livre réjouissant qui fait l'éloge de ce lieu unique puisqu'il est à la fois celui du partage et de la solitude.
« Café Vivre » , de Chantal Thomas, c'est aux éditions du Seuil.
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