À en juger par le slogan publicitaire sur la couverture, il s'agit d' : "Une enquête haute en couleur !".
Les romans à suspense et la fiction historique sont une spécialité de l'auteure qui en a écrit 29 entre 1985 et 2020, auxquels il faut en ajouter encore 4 de sa série Mac Reilly. Babelio vous offre le choix entre 22 titres. Celui-ci "In a Heartbeat" date de l'an 2000.
Elizabeth Adler est née en Angleterre en 1950, mais vit actuellement avec son mari américain et leur fille aux États-Unis.
Ed Vincent, un milliardaire de l'immobilier new-yorkais comme Trump en moins débile, reçoit 4 balles de fusil à sa descente d'avion à l'aéroport La Guardia de New York. Transféré d'urgence à un hôpital où il est opéré et soigné, le seul mot qu'il arrive à prononcer est : Zelda.
Pour l'inspecteur de la brigade criminelle, Marco Camelia, un sosie d'
al Pacino dans "Le Parrain", le moribond a ainsi désigné la commanditaire de son attentat.
Or, cette Zelda, qui est belle, belle comme le jour, s'appelle en réalité Melba Eloise Merrydew, a 32 ans, une fille de 7 ans, n'est pas mariée, et habite Santa Monica en Californie. C'est la victime de l'agression qui lui a donné ce surnom parce qu'elle lui a fait penser à Zelda Sayre (1900-1948) l'épouse de
Francis Scott Fitzgerald du "
Gatsby le magnifique".
Lorsque Camelia et Melba se rencontrent, l'inspecteur new-yorkais se rend vite compte que la ravissante Sudiste ne peut être la coupable. Au contraire, il s'avère que Ed et Melba s'aiment passionnément et que Riley, la gamine de
Melba, adore Ed.
Par ailleurs, la jeune femme apprend à l'inspecteur que quelqu'un souhaite réellement tuer le milliardaire-mécène puisqu'elle a été témoin d'une première tentative d'assassinat.
Du coup, Marco et Mel ("appelle-moi Mel, car Melba c'est comme un dessert") décident de travailler en tandem pour découvrir le sinistre auteur des attentats contre Ed Vincent.
Avec cette union fait la force, j'arrête mon petit résumé.
Que les personnages du roman puissent être jugés un peu caricaturaux (Trump,
Al Pacino,
Zelda Fitzgerald...) ne représente à mon avis aucun inconvénient, il met de la couleur dans un récit policier. Quand bien même si l'histoire n'en a pas vraiment besoin, puisque l'auteure nous réserve assez d'éléments pour captiver notre attention et vite tourner les pages.
Elizabeth Adler ne joue peut-être pas dans le compartiment d'
Agatha Christie, sir
Arthur Conan Doyle,
Stieg Larsson ou
Henning Mankell, mais dans "À coeur perdu" elle se défend très bien et j'ai envie d'essayer un autre de ses polars.
Des suggestions et recommandations sont la bienvenue !