Le récit est bien connu : c'est celui du Petit Poucet, il nous vient des Contes de la mère l'Oye de Charles Perrault. C'est le destin et la force des contes que de toujours s'offrir aux conteurs, de génération en génération. Serge Airoldi ne transgresse ni n'édulcore, il ne trahit pas cet art du conte qui suppose, comme le notait Walter Benjamin, de ne rien céder à la psychologie. Simplement il apporte ses propres cailloux sur le chemin, les distribue ou les répand ...
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