Aïtor Alfonso
Jul (Autre)/5 21 notes
Jul (Autre)/5 21 notes
Résumé :
Manger avec Jésus et les Apôtres, manger au festival de Woodstock, dans les plantations de coton au temps de Scarlett O'Hara ou chez les Aztèques à Mexico à l'arrivée des Conquistadors... : c'est toute l'Histoire du monde qui défile dans notre assiette avec cet album aussi drôle que savant.
Ce prisme de la gastronomie permet d'aborder avec un point de vue extraordinaire la destinée de nos ancêtres, leurs pensées, leurs passions... Des périodes les plu... >Voir plus
Ce prisme de la gastronomie permet d'aborder avec un point de vue extraordinaire la destinée de nos ancêtres, leurs pensées, leurs passions... Des périodes les plu... >Voir plus
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Que lire après La Faim de l'histoire, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6)
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Ce superbe album réunit deux de mes sujets préférés, que le sous-titre résume à merveille : une Histoire du Monde par la gastronomie. De la préhistoire à nos jours, sur terre, sur mer ou dans l'espace, il a bien fallu se nourrir.
On en apprend beaucoup grâce à ce livre qui réunit explications et BD. J'ai adoré les illustrations et les titres, tous constitués d'un jeu de mots. Une mention spéciale pour « Ah, qu'elles sont jolies les figues de Pompéi… » (P17)
Un bel album à offrir ou à s'offrir pour sourire tout en apprenant.
Lien : https://promenadesculturelle..
On en apprend beaucoup grâce à ce livre qui réunit explications et BD. J'ai adoré les illustrations et les titres, tous constitués d'un jeu de mots. Une mention spéciale pour « Ah, qu'elles sont jolies les figues de Pompéi… » (P17)
Un bel album à offrir ou à s'offrir pour sourire tout en apprenant.
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Livre reçu dans le cadre de Masse critique que je remercie ainsi que Babelio et les éditions Dargaud.
J'ai porté mon choix sur ce titre car j'avais vu nos deux compères lors de l'émission très très bon parler de leur ouvrage et n'en dire que du bien.
C'est un voyage culinaire de 40 000 ans allant de la préhistoire et les cro-magnons à l'espace et ses astronautes mais c'est bien plus encore; c'est un traité, une encyclopédie de gastronomie, de politique, d'ethnologie, d'histoire, d'archéologie, de biologie et j'en passe.
On y découvre par exemple que cro-magnons étaient flexitariens avant le quinoa et les pets de vaches, que le régime paléo était adapté au mode de vie de l'époque mais peut-être pas au 21 ème siècle.
Ce recueil est truffé de citations, de jeux de mots et calembours tant sur les denrées alimentaires que sur des faits historiques et culturels étant à l'origine de découvertes culinaires.
On retrouve aussi au détour des pages, des références bibliographique qui permettent ou donnent envie d'aller encore plus loin dans ces révélations en attendant le second tome puisque sur celui-ci est spécifié tome 1.
Croyances et superstitions, guerres ou réconciliations, l'histoire nous démontre que rien ne résiste à un bon repas, y compris en période de disette ou de blocus, chacun tente d'accommoder ou d'inventer des denrées et des recettes, parfois étonnantes d'autres fois repoussantes.
Un livre pour tous les férus de gastronomie et un hommage à ceux qui en ont fait leur métier et/ou leur passion.
J'ai porté mon choix sur ce titre car j'avais vu nos deux compères lors de l'émission très très bon parler de leur ouvrage et n'en dire que du bien.
C'est un voyage culinaire de 40 000 ans allant de la préhistoire et les cro-magnons à l'espace et ses astronautes mais c'est bien plus encore; c'est un traité, une encyclopédie de gastronomie, de politique, d'ethnologie, d'histoire, d'archéologie, de biologie et j'en passe.
On y découvre par exemple que cro-magnons étaient flexitariens avant le quinoa et les pets de vaches, que le régime paléo était adapté au mode de vie de l'époque mais peut-être pas au 21 ème siècle.
Ce recueil est truffé de citations, de jeux de mots et calembours tant sur les denrées alimentaires que sur des faits historiques et culturels étant à l'origine de découvertes culinaires.
On retrouve aussi au détour des pages, des références bibliographique qui permettent ou donnent envie d'aller encore plus loin dans ces révélations en attendant le second tome puisque sur celui-ci est spécifié tome 1.
Croyances et superstitions, guerres ou réconciliations, l'histoire nous démontre que rien ne résiste à un bon repas, y compris en période de disette ou de blocus, chacun tente d'accommoder ou d'inventer des denrées et des recettes, parfois étonnantes d'autres fois repoussantes.
Un livre pour tous les férus de gastronomie et un hommage à ceux qui en ont fait leur métier et/ou leur passion.
Une critique de plus pour faire l'éloge d'un livre promis à un beau succès. Il est d'ailleurs déjà, proclame sa couverture, "numéro 1 des ventres" !!
Les deux auteurs sont deux brillants intellectuels (normaliens, agrégés et tout); passionnés de gastronomie et qui nous offrent là un livre tout simplement génial. Classées par chapitre portant sur un moment historique ( la cuisine gauloise, la cuisine à l'époque des Lumières, la cuisine cubaine sous Castro) on dévore les pages de ce livre avec un bonheur constant. D'abord c'est littéralement passionnant. Ainsi dans mon chapitre préféré portant sur la nourriture des Soviétiques, j'ai appris des horreurs sur les cantines des années 1930 (je vous laisse découvrir !), mais aussi que l'emblème gastronomique de la Perestroïka fut la pizza.
C'est à la fois érudit, toujours drôle (Aztèque frites pour parler de la cuisine amérindienne, le siècle des légumières pour le 18ème siècle !), le chapitre sur la cuisine des Hippies est aussi génial. Et j'oubliais les dessins de Jul, qui ajoutent encore à la bonne humeur savante que distille ce livre. Mais c'est aussi très profond, le chapitre sur la nourriture des esclaves aux Etats-Unis est une passionnante page d'histoire.
Franchement génial !
Les deux auteurs sont deux brillants intellectuels (normaliens, agrégés et tout); passionnés de gastronomie et qui nous offrent là un livre tout simplement génial. Classées par chapitre portant sur un moment historique ( la cuisine gauloise, la cuisine à l'époque des Lumières, la cuisine cubaine sous Castro) on dévore les pages de ce livre avec un bonheur constant. D'abord c'est littéralement passionnant. Ainsi dans mon chapitre préféré portant sur la nourriture des Soviétiques, j'ai appris des horreurs sur les cantines des années 1930 (je vous laisse découvrir !), mais aussi que l'emblème gastronomique de la Perestroïka fut la pizza.
C'est à la fois érudit, toujours drôle (Aztèque frites pour parler de la cuisine amérindienne, le siècle des légumières pour le 18ème siècle !), le chapitre sur la cuisine des Hippies est aussi génial. Et j'oubliais les dessins de Jul, qui ajoutent encore à la bonne humeur savante que distille ce livre. Mais c'est aussi très profond, le chapitre sur la nourriture des esclaves aux Etats-Unis est une passionnante page d'histoire.
Franchement génial !
La table, ce lieu où l'on mange et bien plus encore !
Nous avons tous en tête des dîners, réels ou fictionnels, qui ont marqué l'histoire, qu'elle soit avec un petit ou un grand H.
Du diner de 1790 réunissant Alexander Hamilton, Thomas Jefferson et James Madison qui a façonné les Etats-Unis, au dernier bal Tsariste de Russie en 1903, en passant par les tables rabelaisiennes, le diner de con et le sanglant banquet de Games of Thrones il y a ici matière à faire l'histoire et la raconter.
La faim de l'histoire « une histoire du monde par la gastronomie » nous entraine dans un voyage documenté et passionnant sans se prendre au sérieux. La structure du livre est parfaite pour picorer, passer du plat au dessert, d'un continent et d'une époque à l'autre.
On se régale des jeux de mots introduisant chaque chapitre ! Sous son air rigolo ce livre fouillé et précis foisonne de connaissances et précisions. La nourriture joue un rôle bien plus vaste que celui de nourrir. Elle est parfois un pouvoir, un accompagnement vers l'au-delà, elle permet d'entrer en communication avec les Dieux Vicking, ou peut vous conduire au bucher…
Saviez-vous que Fidel Castro était passionné de cuisine et a un gout immodéré pour les milkshakes au chocolat ? Que c'est grâce aux mesures d'ouvertures prises par Mikhaïl Gorbatchev qui les premiers food trucks apparaissent dans les rues de Moscou ?
Ce livre passe de la grande à la petite histoire de la gastronomie avec finesse.
Nous avons tous en tête des dîners, réels ou fictionnels, qui ont marqué l'histoire, qu'elle soit avec un petit ou un grand H.
Du diner de 1790 réunissant Alexander Hamilton, Thomas Jefferson et James Madison qui a façonné les Etats-Unis, au dernier bal Tsariste de Russie en 1903, en passant par les tables rabelaisiennes, le diner de con et le sanglant banquet de Games of Thrones il y a ici matière à faire l'histoire et la raconter.
La faim de l'histoire « une histoire du monde par la gastronomie » nous entraine dans un voyage documenté et passionnant sans se prendre au sérieux. La structure du livre est parfaite pour picorer, passer du plat au dessert, d'un continent et d'une époque à l'autre.
On se régale des jeux de mots introduisant chaque chapitre ! Sous son air rigolo ce livre fouillé et précis foisonne de connaissances et précisions. La nourriture joue un rôle bien plus vaste que celui de nourrir. Elle est parfois un pouvoir, un accompagnement vers l'au-delà, elle permet d'entrer en communication avec les Dieux Vicking, ou peut vous conduire au bucher…
Saviez-vous que Fidel Castro était passionné de cuisine et a un gout immodéré pour les milkshakes au chocolat ? Que c'est grâce aux mesures d'ouvertures prises par Mikhaïl Gorbatchev qui les premiers food trucks apparaissent dans les rues de Moscou ?
Ce livre passe de la grande à la petite histoire de la gastronomie avec finesse.
D'abord et avant tout, j'ai pris plaisir à lire « La Faim de l'histoire » et j'ai trouvé cette BD instructive.
Effectivement les chroniques sont relativement longues, riches d'éléments et de détails pertinents. Elles se concentrent sur une période, une zone géographique et une culture. le format et le vocabulaire me semblent adaptés. Il y a du rythme et c'est agréable à lire. du point de vue du contenu, il y a un effort de contextualisation et les époques qui sont traitées sont diverses et couvrent l'histoire de l'humanité depuis la Préhistoire.
S'ajoutent à cela deux choses : les chroniques se lisent indépendamment les unes des autres donc cela permet une lecture ludique. le sujet de l'alimentation est central aux yeux de beaucoup aujourd'hui et ce livre permet de rétablir quelques vérités et d'introduire quelques nuances quant à l'alimentation de nos ancêtres.
Elle sont accompagnés par des dessins caricaturaux attrayants et comiques.
C'est à mon sens une lecture qui ravira les profanes, les jeunes et les moins jeunes, mais aussi les amateurs d'histoire comme moi. En revanche les historiens ne manqueront pas de relever les lacunes : à leurs yeux les chroniques manqueront probablement de matière, de références et de sources (ces dernières sont regroupées à la fin de la BD).
Un cadeau pour soi ou pour une connaissance curieuse d'apprendre de nouvelles choses, sans prendre de risque !
Merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour cet envoi dans le cadre de Masse critique Babelio.
Effectivement les chroniques sont relativement longues, riches d'éléments et de détails pertinents. Elles se concentrent sur une période, une zone géographique et une culture. le format et le vocabulaire me semblent adaptés. Il y a du rythme et c'est agréable à lire. du point de vue du contenu, il y a un effort de contextualisation et les époques qui sont traitées sont diverses et couvrent l'histoire de l'humanité depuis la Préhistoire.
S'ajoutent à cela deux choses : les chroniques se lisent indépendamment les unes des autres donc cela permet une lecture ludique. le sujet de l'alimentation est central aux yeux de beaucoup aujourd'hui et ce livre permet de rétablir quelques vérités et d'introduire quelques nuances quant à l'alimentation de nos ancêtres.
Elle sont accompagnés par des dessins caricaturaux attrayants et comiques.
C'est à mon sens une lecture qui ravira les profanes, les jeunes et les moins jeunes, mais aussi les amateurs d'histoire comme moi. En revanche les historiens ne manqueront pas de relever les lacunes : à leurs yeux les chroniques manqueront probablement de matière, de références et de sources (ces dernières sont regroupées à la fin de la BD).
Un cadeau pour soi ou pour une connaissance curieuse d'apprendre de nouvelles choses, sans prendre de risque !
Merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour cet envoi dans le cadre de Masse critique Babelio.
critiques presse (3)
Aller faire un tour au cours des siècles dans les livres de cuisines des plus brillantes civilisations, [...] c’est le dessein de "La Faim de l’Histoire tome 1", pas une BD mais finalement un beau livre de cuisine aux riches pages en gras divers illustrées par Jul.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
L'impression est de se retrouver face à une conférence entrecoupée d'interventions des Grosses Têtes. Cela peut ravir un certain public.
Lire la critique sur le site : BDGest
Aïtor Alfonso et Jul signent «La faim de l’histoire», une mise en bouche passionnante et drôle pour d’autres cadeaux qui excitent, eux aussi, les papilles.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Citations et extraits (5)
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[ Egypte antique, - 3000 à - 30 av JC ]
(...) le pain et la bière sont deux aliments frères et constituent la base nourricière de toutes les classes sociales à l'époque des pharaons.
Véritable denrée identitaire, la bière (appelée 'zythum') n'est pas la boisson désaltérante que nous connaissons aujourd'hui, mais un aliment liquide très nutritif, dense, peu alcoolisé et de couleur brune fait à base d'orge, d'amidonnier (un type de blé ancien) et d'herbes que chacun brasse chez soi.
(p. 9)
(...) le pain et la bière sont deux aliments frères et constituent la base nourricière de toutes les classes sociales à l'époque des pharaons.
Véritable denrée identitaire, la bière (appelée 'zythum') n'est pas la boisson désaltérante que nous connaissons aujourd'hui, mais un aliment liquide très nutritif, dense, peu alcoolisé et de couleur brune fait à base d'orge, d'amidonnier (un type de blé ancien) et d'herbes que chacun brasse chez soi.
(p. 9)
D'abord merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour cet envoi dans le cadre de Masse critique Babelio. D'abord et avant tout, j'ai pris plaisir à lire « La Faim de l'histoire » et j'ai trouvé cette BD instructive.
Effectivement les chroniques sont relativement longues, riches d'éléments et de détails pertinents. Elles se concentrent sur une période, une zone géographique et une culture. Le format et le vocabulaire me semblent adaptés. Il y a du rythme et c'est agréable à lire. Du point de vue du contenu, il y a un effort de contextualisation et les époques qui sont traitées sont diverses et couvrent l'histoire de l'humanité depuis la Préhistoire.
S'ajoutent à cela deux choses : les chroniques se lisent indépendamment les unes des autres donc cela permet une lecture ludique. Le sujet de l'alimentation est central aux yeux de beaucoup aujourd’hui et ce livre permet de rétablir quelques vérités et d'introduire quelques nuances quant à l'alimentation de nos ancêtres.
Elle sont accompagnés par des dessins caricaturaux attrayants et comiques.
C'est à mon sens une lecture qui ravira les profanes, les jeunes et les moins jeunes, mais aussi les amateurs d'histoire comme moi. En revanche les historiens ne manqueront pas de relever les lacunes : à leurs yeux les chroniques manqueront probablement de matière, de références et de sources (ces dernières sont regroupées à la fin de la BD).
Un cadeau pour soi ou pour une connaissance curieuse d'apprendre de nouvelles choses, sans prendre de risque !
Effectivement les chroniques sont relativement longues, riches d'éléments et de détails pertinents. Elles se concentrent sur une période, une zone géographique et une culture. Le format et le vocabulaire me semblent adaptés. Il y a du rythme et c'est agréable à lire. Du point de vue du contenu, il y a un effort de contextualisation et les époques qui sont traitées sont diverses et couvrent l'histoire de l'humanité depuis la Préhistoire.
S'ajoutent à cela deux choses : les chroniques se lisent indépendamment les unes des autres donc cela permet une lecture ludique. Le sujet de l'alimentation est central aux yeux de beaucoup aujourd’hui et ce livre permet de rétablir quelques vérités et d'introduire quelques nuances quant à l'alimentation de nos ancêtres.
Elle sont accompagnés par des dessins caricaturaux attrayants et comiques.
C'est à mon sens une lecture qui ravira les profanes, les jeunes et les moins jeunes, mais aussi les amateurs d'histoire comme moi. En revanche les historiens ne manqueront pas de relever les lacunes : à leurs yeux les chroniques manqueront probablement de matière, de références et de sources (ces dernières sont regroupées à la fin de la BD).
Un cadeau pour soi ou pour une connaissance curieuse d'apprendre de nouvelles choses, sans prendre de risque !
Je ne résiste pas au plaisir de vous en lire un extrait du chapitre Le temps des queues de cerises, Manger à Paris sous le siège de 1870 et la Commune
p. 74 :
« Les bouchers des beaux quartiers mettent le grappin sur les meilleurs morceaux. Edmond de Goncourt raconte qu'une trompe d’éléphant est accrochée chez Ross, le boucher anglais du boulevard Haussmann qui vend aussi des rognons de chameau. Et les grands restaurants se font une joie de cuisiner ces viandes de fantaisie, comme le très chic café Voisin,sis alors 261 rue Saint-Honoré. Son illustre chef, Alexandre Chiron, déroule, le soir du réveillon de Noël 1870, soit au 99e jour du siège, un menu au long cours hallucinant qui concurrence l’arche de Noé et comprend :
Hors-d'œuvre : beurre, radis, tête d'âne farcie, sardines
Potages consommé d'éléphant
Entrées : le chameau rôti à l'anglaise, le civet de kangourou,
Côtes d'ours rôti sauce poivrade
Rots : cuissot de loup, sauce chevreuil. Le chat flanqué de rats,
la terrine d'antilope aux truffes. »
p. 74 :
« Les bouchers des beaux quartiers mettent le grappin sur les meilleurs morceaux. Edmond de Goncourt raconte qu'une trompe d’éléphant est accrochée chez Ross, le boucher anglais du boulevard Haussmann qui vend aussi des rognons de chameau. Et les grands restaurants se font une joie de cuisiner ces viandes de fantaisie, comme le très chic café Voisin,sis alors 261 rue Saint-Honoré. Son illustre chef, Alexandre Chiron, déroule, le soir du réveillon de Noël 1870, soit au 99e jour du siège, un menu au long cours hallucinant qui concurrence l’arche de Noé et comprend :
Hors-d'œuvre : beurre, radis, tête d'âne farcie, sardines
Potages consommé d'éléphant
Entrées : le chameau rôti à l'anglaise, le civet de kangourou,
Côtes d'ours rôti sauce poivrade
Rots : cuissot de loup, sauce chevreuil. Le chat flanqué de rats,
la terrine d'antilope aux truffes. »
Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l'homme impur.
Réponse de Jésus aux pharisiens.
Réponse de Jésus aux pharisiens.
Ah, qu'elles sont jolies les filles de Pompéi...
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"L'homme mange et mangera tant qu'il sera homme" : Jul et Aïtor Alfonso pour "La faim de l'histoire"
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