Ayant crée un escadron compétent pour porter le nom célèbre des Rogues dans les quatre romans précédents de la série, Antilles décide de remettre ça en prenant cette fois-ci des pilotes au bord de la cour martiale, histoire sans doute de se faciliter le travail.
Du suspense, des torpilles, des combats spatiaux, tous les ingrédients sont réunis là, à peu près dans les mêmes proportions. Grande proportion de mâles humains blancs dans l'équipe, sans grande originalité, mais au moins le protagoniste est un peu moins cliché que Corran Horn.
Un bon livre détente, mais sûrement pas celui à lire si vous ne lisez qu'un roman Star Wars, même pas si vous ne lisez qu'un roman X-wings.
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Depuis le premier jour, Wedge interrogeait les candidats. Janson conservait leurs dossiers par-devers lui. Wedge les rencontrait ainsi sans parti pris. Cela lui permettait de juger chaque candidat en se fiant à son instinct.
Janson consulta son databloc.
-Il s'appelle Kettch. C'est un Ewok.
-Oh, non! fit Wedge en se levant.
-Oh, si! Il est décidé à se battre. Tu devrais l'entendre dire "yub, yub". Il en a fait un cri de bataille!
-Wes, en supposant qu'il puisse être formé au niveau des pilotes de chasseurs de l'Alliance, un Ewok ne peut pas atteindre la majorité des commandes d'une Aile X.
-Il est équipé d'extension bras/jambes que lui a posées un médecin droïd compatissant. Et il a hâte d'en découdre !
Wedge se couvrit les yeux d'une main.
-Je t'en prie, dis-moi que tu plaisantes...
-Bien entendu, commandant. Le premier pilote est une femelle humaine de Tatooine, Falynn Sandskimmer.
-Je me vengerai horriblement, Janson!
-Yub, yub, commandant.
- Les trois mois ne sont pas encore écoulés, "général". Vous êtes toujours sur la sellette.
Wedge sourit.
- Amiral (Ackbar), c'est l'histoire de ma vie !
- Très drôle, dit Wedge. J'ai marché pour l'Ewok, mais ça ne prend plus.
- C'est un Gamorréen.
- Il est impossible de former un mâle gamorréen à un travail aussi complexe que le pilotage d'un chasseur. Leur physiologie fait d'eux des êtres violents et impatients.
- Portant, il est bien gamorréen.
Donos se senti bizarre en retournant dans ses quartiers. Il souffrait toujours de la mort de ses camarades, mais l'épuisement qui accompagnait le chagrin avait disparu. Comme si des toxines avaient quitté son corps. Il se laissa tomber sur son lit et s'endormit en quelques secondes.