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Jean-François Ménard (Traducteur)
EAN : 9782070426881
393 pages
Gallimard (15/01/2003)
2.94/5   42 notes
Résumé :
Il s'en passe de belles au presbytère d'Appleseed, une demeure campagnarde qui abrite le temps d'un week-end les ébats d'une dizaine de personnes bien décidées à jouer à fond le dérèglement de tous les sens. L'échantillon est plutôt pittoresque : de Quentin l'aristocrate à Roxeanne la vamp américaine, de Giles le riche hypocondriaque obsédé par la peur de perdre ses dents à Keith le nain... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une atmosphère glauque ! c'est certainement ce qu'a voulu retranscrire Martin Amis dans ce roman , il y réussit parfaitement bien !
A longueur de pages ,un groupe de jeunes privilégiés ne sachant que faire de son argent ,car certains en ont et le partagent , ou de son temps , s'adonne au sexe et à la drogue .
Martin Amis a sans doute voulu faire une critique des années 70 et de la libération sexuelle de cette époque .
L'action, un huis clos , se passe dans un ancien presbytère qui tient lieu de maison de campagne à ces soi-disant amis . Ce week-end où chacun des participants veut aller au bout de ses expériences tourne vite au délire et au drame . Martin Amis , a le don de la satire ,pour fustiger ces pratiques il tombe aussi dans l'excès et nous donne à notre tour la nausée .
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Je viens de finir ce livre si ennuyeux ....si peu enthousiasment....on lis 390 pages pour se dire mais pourquoi avoir ouvert ce livre ....
Je cherche un intérêt pour défendre cet auteur dans ce roman nauséeux .fade.vide .....aucun point positif sauf l'avoir fini et de le mettre à la poubelle .....Passé votre chemin
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Un roman des années 70, pour se moquer de la libération sexuelle, à travers les relations d'une dizaine de personnes dans une maison pendant un week-end, avec drogue et alcool qui coule à flot.
Rien de bien nouveau, la beat-génération est déjà passée par là, rien de bien excitant non plus: un roman sans prétention et sans profondeur, une lecture un peu longue. Un conseil, il y a d'autres romans bien plus flamboyants.
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Sexe, drogue, alcool, voici les trois axes de divertissement pour un week-end à la campagne d'une bande jeunes dans les années 70. de la créativité dans les postures, quelquefois acrobatiques au-delà desquelles on peut détecter des cerveaux plutôt vides mais qu'importe, l'essentiel est que les corps s'expriment et ils ne s'en privent pas. Au moins, ce n'est pas niais comme une vulgaire roman érotique et les poupées sont bel et bien exposées et explosées.
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L'écriture de Martin Amis est exceptionnelle, mais là je n'apprends rien à ses lecteurs. Poupées crevées est un roman très sexuel mettant en scène une dizaine de personnages établis dans une baraque pour un weekend où l'alcool coule à flot, et où des tonnes de drogues sont consommées. A lire si on aime le genre intimiste et libéré.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La seule chose que l'on puisse faire, c'est tout foutre en l'air, raser entièrement la planète et à ce moment-là, tout recommencer, bâtir un monde nouveau.
-- Auquel cas dit Quentin d'une voix de velours, la société féodale serait bientôt rétablie. Tout cela semble bien laborieux. Pourquoi se donner tant de mal ?
-- C'est différent si on fout tout en l'air. La culture, les livres, les maisons, tout ce qui a existé, toutes les formes d'institution, tous les axes focaux...
-- Les axes quoi ? dit Andy.
-- Focaux.
-- Faux cul toi-même, dit Andy en haussant les épaules.
-- Tous les axes focaux de la mémoire humaine. Tout effacer. Entièrement. Nous pourrons alors tout recommencer pour de bon.
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Ainsi, le presbytère d'Appleseed est un lieu aux contours changeants, aux vides implosés, un lieu où le temps s’étire, où la mémoire est trompeuse, un lieu où règne la tristesse des rues, la fatigue nocturne et le sexe contrarié.
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Pour Diana, le sexe n'était pas une préoccupation charnelle; c'était un cadran de contrôle, comme dans une machinerie,qui entretenait la considération qu'elle avait d'elle-même, un hommage à son sens de l'élégance, un salve d'applaudissements pour ses exercices de gymnastique, un coup de chapeau à son régime, le compliment requis à son coiffeur, le moyen de se mesurer socialement aux autres.
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Les Américains constituaient une triade, un "troy", ce qui signifiait plus ou moins qu'ils baisaient et se sodomisaient indifféremment les uns les autres. Ils avaient également coutume d'enrôler un quatrième personnage pour former un "rectangle", ou un autre couple pour constituer une "étoile".
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Tu renonces à ton esprit chaque fois que tu acceptes de vendre ton temps à la grande ville, de régler ton pas sur celui de la cité.
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Videos de Martin Amis (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martin Amis
https://www.laprocure.com/product/458979/amis-martin-la-zone-d-interet https://www.laprocure.com/product/374972/merle-robert-la-mort-est-mon-metier
La Zone d'intérêt - Martin Amis - le livre de poche La Mort est mon métier - Robert Merle - Folio
Quel est le lien entre “La Zone d'intérêt” de Martin Amis écrit il y a quelques années, et “La Mort et mon métier” écrit par Robert Merle en 1952 ? On évoque un sujet d'une grande lourdeur. On est pendant la guerre dans le milieu concentrationnaire. Ce n'est pas un témoignage de la vie dans un camp de concentration, c'est presque pire que cela. C'est le quotidien de celles et ceux qui participent à faire en sorte que ce terrible rouleau compresseur qu'est le monde concentrationnaire, ils fonctionnent au quotidien (...). Des lectures qui semble nécessaire. Martin Amis, “La Zone d'intérêt” au Livre de poche. “La Mort est mon métier”, Robert Merle, chez Folio. Stéphane, libraire à la Procure Paris
+ Lire la suite
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