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L'anthologie à ne pas rater ! Ne serait-ce que pour la toute dernière nouvelle All you Zombies ! signée Robert A. Heinlein : le noeud celtique le plus compliqué jamais imaginé en matière de paradoxe temporel. Elle a mérité un article entier dans Wikipédia et si l'anthologie elle-même n'a pas été rééditée depuis plus d'un quart de siècle, la nouvelle est disponible en ligne sur le net.
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Un des nombreux tomes d'une série totalement indispensable à sa sortie en France: La grande anthologie de la science-fiction nous a fait découvrir nombre de grands auteurs à travers leurs nouvelles (format qui va parfaitement il faut le dire à ce genre littéraire). Celui-ci ne dépare pas, en fait il faut tous les lire pour avoir un panorama complet de la SF dans les grandes années du vingtième siècle: une anthologie 5 étoiles (ne pas passer l'introduction de chaque livre, très souvent passionnante, et le texte de présentation de chaque nouvelle, mettant le texte à suivre en perspective des autres textes du livre).
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Anthologie de 19 nouvelles sur un autre thème classique :le voyage dans le temps. Que ce soit dans l'avenir (Cyril M. KORNBLUTH, Les Dominos (1953) (prévisible)/ Lester DEL REY, Par ici la sortie (1951) (classique)/Fredric BROWN, le Paradoxe perdu (1943)(farfelu) /Donald MALCOLM, Les Éclaireurs (1960) (Très bon) ou dans le passé ( Richard MATHESON, L'Enfant trop curieux (1954) (Bon) James Graham BALLARD, le Jardin du temps ( 1962) (magnifiquement poétique) Poul ANDERSON, Souvenir lointain (1957) (Classique) Henry KUTTNER & Catherine L. MOORE, La Cure (1946)(Moyen) Jack FINNEY, le Troisième sous-sol (1950) (moyen) Poul ANDERSON, L'Homme qui était arrivé trop tôt (1956) (Bon), Fredric BROWN & Mack REYNOLDS, Sombre interlude (1951) (Bon) ) Henry KUTTNER & Catherine L. MOORE, Saison de grand cru (1946) (Excellent et sinistre) Fredric BROWN, Expérience (1954) (anodin) William TENN, Moi, moi et moi (1947)(Moyen et classique) Jack WILLIAMSON, Regard en arrière (1940) (Médiocre) William TENN, Comment fut découvert Morniel Mathaway (1955)(Moyen) Poul ANDERSON, La Patrouille du temps (1955) Bon récit Alfred BESTER, le Temps et la 3e Avenue (1951) (Très bon)Robert A. HEINLEIN, Vous les zombies... (1959)(Bon)Pour des raisons d'intérêt( KORNBLUTH) , de connaissance ( MALCOLM/ ANDERSON /BROWN/TENN ),de thérapie ( KUTTNER & MOORE),de tourisme (KUTTNER & MOORE) ou par hasard (BROWN/MATHESON) le sujet est porteur de paradoxes ( BROWN/DEL REY/TENN)), d'aventures (ANDERSON/ KUTTNER &MOORE /WILLIAMSON) de réflexion sur l'humain(BROWN & REYNOLDS) ou de police (ANDERSON/BESTER)
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Combien de fois ne nous sommes pas dits, j'aimerai bien être un peu plus vieux, pour diverses raisons, ou, au contraire, si je pouvais revenir en arrière afin d'éviter certaines erreurs commises à telle ou telle époque, ou au contraire entreprendre telle action ?

Ceci a toujours été une envie ou un regret qui ont mené les hommes vers un destin inéluctable, ce qui n'a pas empêché les romanciers, de science-fiction ou autre genre littéraire, d'extrapoler l'avenir et le passé, pour des raisons nobles ou au contraire néfastes.

Ainsi Cyril Kornbluth met en scène dans Les Dominos un boursicoteur dont l'un des employés vient de mettre au point une machine permettant de se transporter de deux ans dans l'avenir. Or un krach boursier est prévu, nous sommes en 1975, et il désire se rendre en 1977 afin de savoir quelles actions revendre avec profit avant que la bourse s'effondre et à quelle date. le rêve de bien des banquiers, mais cela ne se passe pas toujours, revenu à la réalité du moment comme cela était prévu. Un paradoxe finement mis en scène qui ne manque pas de piquant pour une histoire publiée à l'origine en 1953.

Par ici la sortie de Lester del Rey met en présence deux personnes qui se ressemblent étonnamment. Normal puisque l'un est la projection de l'autre mais trente ans plus tard. Et pourtant ils voyagent ensemble dans la machine construite par le premier quelques années plus tard et qu'il s'était projeté dans le futur.



Il est inconcevable de penser que Fredric Brown ne figure pas dans une anthologie de nouvelles policières ou de science-fiction, tant ses textes sont jubilatoires offrant quasiment à chaque fois une chute inattendue. Dans le paradoxe perdu, nous entrons dans un univers presque parallèle. Shorty McCabe est un étudiant placé au dernier rang, comme les cancres mais c'est un rêveur qui n'est pas vraiment intéressé par le cours de son professeur et ses démonstrations logiques. Il est passionné par la paléontologie et suit les évolutions d'une mouche pendant le ronronnement verbal. Tout à coup la mouche disparait, comme si elle avait absorbée. Shorty lance alors son stylo afin de recommencer l'expérience, et le stylo subit le même sort. Puis c'est la main, et là Shorty commence à être inquiet. Lorsque le corps entier est englouti, il est mis en présence d'une sorte de fantôme qui lui déclare avoir construit un appareil qui permet de se projeter dans l'avenir. Mais quel sera cet avenir ? Avec Fredric Brown, il faut s'attendre à tout et surtout pas au pire mais au meilleur.

Du même Fredric Brown, Expérience, une nouvelle plus courte, trois pages seulement mais intenses, qui confirme son art du texte succinct avec une chute à tomber par terre.

Dans Les éclaireurs, Donald Malcolm nous envoie en compagnie de deux explorateurs du futur à cent millions d'années sur une planète nommée Terre. Ils se réceptionnent, ou se réveillent, sur une plage dans un univers vide, surveillé par la Créature.

Tout comme Fredric Brown, Richard Matheson est un spécialiste de la nouvelle, mais rédigeant également des romans, noir ou de science-fiction, adaptés au cinéma dont Les Seins de glace. Avec L'enfant trop curieux, le lecteur est invité à partager les affres de Robert Graham, qui sortant de son bureau, ne retrouve plus sa voiture. Il est persuadé l'avoir garée à tel endroit mais elle est n'y est point. Et ce trou de mémoire s'amplifie lorsqu'il confond les différents véhicules dont il a été le propriétaire, puis se mélange dans les adresses des divers domiciles qu'il a habités. Et cela ne s'arrange pas.

J.G. Ballard, avec le jardin du temps, nous entraîne dans une histoire romantique et bucolique, jusqu'à un certain point. Tandis que sa femme interprète à la harpe des morceaux de Mozart, le comte Axel se rend dans son parc, prélevant au passage des fleurs hautes de deux mètres, dont la tige casse comme du verre et dont le coeur de cristal semble drainer la lumière. Au loin une armée de loqueteux accompagnés de soldats guère mieux lotis, s'avance et lorsque le comte cueille une des fleurs, enfermant dans sa main le coeur, le temps s'arrête, recule même, l'armée se retrouvant plus loin que précédemment. Mais cette avance est inéluctable car il reste peu de bourgeons.

Avec ce texte, nous entrons plus dans le domaine du fantastique que de la science-fiction, un sentiment qui se prolonge avec la suite qui emprunte à la psychologie, voire à la psychiatrie. C'est le domaine du rêve et du cauchemar qui prend le relais.

Mais le voyage dans le temps implique des retours en arrière, comme le jardin du temps, et surtout Souvenir lointain de Poul Anderson qui nous renvoie à la préhistoire avec un homme revenant à la racine de ces ancêtres grâce à un appareil sophistiqué. Mais se plonger dans le passé puis revenir au présent laisse parfois un goût amer, le présent devenant fade.



Un volume indispensable dans toute bonne bibliothèque de l'amateur éclairé, ou pas, qui permet de retrouver des textes initiatiques et découvrir des auteurs confirmés ou n'ayant que peu produit. Un savoureux mélange qui se lit le soir, à tête reposée pour la plupart des nouvelles car parfois celles-ci sont elliptiques, à l'instar de Par ici la sortie, La cure et quelques autres qui relèvent surtout de la psychanalyse.

Mais avant de découvrir les nouvelles, les compilateurs de cette anthologie ont eu la bonne, la très bonne idée même, de proposer une introduction effectuant une sorte de Science-fiction pour les nuls, et une préface présentant plus particulièrement des textes d'exploration du passé ou de l'avenir, ce qui permet de constituer, pour ceux qui le désirent, une bibliothèque sélective dans un large spectre de titres. Une bibliothèque idéale en quelque sorte.



1 - Jacques GOIMARD & Demètre IOAKIMIDIS & Gérard KLEIN : Introduction à l'anthologie, pages 7 à 14

2 - Jacques GOIMARD : Préface pages 15 à 30, Préface

3 - Cyril M. KORNBLUTH : Les Dominos (Dominoes), pages 31 à 43, trad. Marcel BATTIN

4 - Lester DEL REY : Par ici la sortie (And It Comes Out Here), pages 45 à 62, trad. Marcel BATTIN

5 - Fredric BROWN : le Paradoxe perdu (Paradox Lost), pages 63 à 84, trad. Frank STRASCHITZ

6 - Donald MALCOLM : Les Éclaireurs (The pathfinders), pages 85 à 96, trad. François VALORBE

7 - Richard MATHESON : L'Enfant trop curieux (The Curious Child), pages 97 à 109, trad. Michel DEUTSCH

8 - James Graham BALLARD : le Jardin du temps (The Garden of Time), pages 111 à 122, trad. Elisabeth GILLE

9 - Poul ANDERSON : Souvenir lointain (The Long Remembering), pages 123 à 138, trad. Francis CARSAC

10 - Henry KUTTNER & Catherine L. MOORE : La Cure (The Cure), pages 139 à 155, trad. Marcel BATTIN

11 - Jack FINNEY : le Troisième sous-sol (The third level), pages 157 à 163, trad. Gilbert IBERY

12 - Poul ANDERSON : L'Homme qui était arrivé trop tôt (The Man Who Came Early), pages 165 à 199, trad. Bruno MARTIN

13 - Fredric BROWN & Mack REYNOLDS : Sombre interlude (Dark Interlude), pages 201 à 212, trad. Jean SENDY

14 - Henry KUTTNER & Catherine L. MOORE : Saison de grand cru (Vintage Season), pages 213 à 270, trad. P. J. IZABELLE

15 - Fredric BROWN : Expérience (Experiment), pages 271 à 273, trad. Jean SENDY

16 - William TENN : Moi, moi et moi (Me, Myself, and I), pages 275 à 294, trad. Frank STRASCHITZ

17 - Jack WILLIAMSON : Regard en arrière (Hindsight), pages 295 à 322, trad. Pierre BILLON

18 - William TENN : Comment fut découvert Morniel Mathaway (The Discovery of Morniel Mathaway), pages 323 à 343, trad. Frank STRASCHITZ

19 - Poul ANDERSON : La Patrouille du temps (Time Patrol), pages 345 à 399, trad. Bruno MARTIN

20 - Alfred BESTER : le Temps et la 3e Avenue (Of time and Third Avenue), pages 401 à 411, trad. Frank STRASCHITZ

21 - Robert A. HEINLEIN : Vous les zombies... (All You Zombies—), pages 413 à 432, trad. Michel DEUTSCH

22 - Dictionnaire des auteurs pages 435 à 442
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Commençons comme il se doit par une citation de doc dans « retour vers le futur » : « J'entrevois deux possibilités : primo, se trouver nez à nez avec elle-même plus vieille de 30 ans la traumatiserait et elle tomberait dans les pommes ; secundo, cette rencontre créerait un paradoxe temporel dont l'issue engendrerait une réaction en chaîne qui pourrait déchirer le tissu même du continuum espace-temps, provoquant la destruction totale de l'Univers. » Je me glisse à mon insu dans la Dolorean et je me prépare à un voyage au travers de cette anthologie qui m'emmènera du crétacées jusque dans le futur.
Les voyages temporels ont souvent inspiré les auteurs de Herbert Geroge Wells avec « La machine à explorer le temps » à l'excellent « Le grand livre » de Connie Willis. Nous retrouvons du beau monde encore pour cette Grande anthologie de la Science-fiction ayant pour thème les voyages temporels, des récits écrit et parut entre 1947 et 1969. Qui dit voyage dans le temps, dit Poul Anderson, auquel l'éditeur « Le livre de poche » a réuni trois de ces textes. J'avoue que je partais hésitant vers ce recueil de nouvelles, mais fallait bien que je baisse ma PAL. Au programme nous avons 19 nouvelles :
→ Les dominos – Cyril M. Kornbluch
→ Par ici la sortie – Lester Del Rey
→ Le paradoxe perdu – Fredric Brown
→ Les éclaireurs – Donald Malcolm
→ L'enfant trop curieux – Richard Matheson
→ Le jardin du temps – James Graham Ballard
→ Souvenir lointain – Poul Anderson
→ La cure – Henry Kuttner & Catherine L. Moore
→ Le troisième sous-sol – Jack Finney
→ L'homme qui était arrivé trop tôt – Poul Anderson
→ Sombre interlude – Fredric Brown & Mack Reynolds
→ Saison de grand cru – Henry Kuttner & Catherine L. Moore
→ Expérience – Fredric Brown
→ Moi, moi et moi – William Tenn
→ Regard en arrière – Jack Williamson
→ Comment fut découvert Morniel Mathaway – William Tenn
→ La patrouille du temps – Poul Anderson
→ Le temps de la 3ème Avenue – Alfred Bester
→ Vous les zombies – Robert A. Heinlein

« Les dominos » de Cyril M. Kornbluch ouvre le bal avec un texte ni mauvais, ni bon. Nous avons là, juste un homme d'affaire qui est préoccupé par ses actions boursières. Je constate, par la suite, qu'une partie de ces premières nouvelles voient les voyages dans le temps non pas par une machine, mais par la psychologie au moyen de l'hypnose. J'avoue que je n'ai pas apprécié cette approche. Ainsi j'ai lâché en plein cœur de « Souvenir lointain » par Poul Anderson. J'ai remarqué que j'étais aussi réfractaire au style de Henry Kuttner et sa femme Catherine L. Moore. Leur nouvelle intitulé « Saison de grand cru », également la plus longue du recueil, m'a désespéré au point d'abroger ma lecture.
Toutefois, certaines lectures sortent du lot. On notera le style propre à Alfred Bester, tout en finesse. « Expérience » de Fredric Bown résume les voyages dans le temps en trois pages. Mais je suis tombé sous le charme de trois lectures. Imaginons que l'on envoie au temps du Crétacées, un imbécile pour bouger une pierre afin de constater les effets sur le futur. C'est que décrit « Moi, moi et moi » de William Tenn – une véritable merveille. Et puis, le bougre (l'écrivain) récidive avec sa nouvelle «  Comment fut découvert Morniel Mathaway ». Pour ce dernier texte, l'auteur nous narre avec beaucoup d'ironie et d'humour un artiste qui n'en pas vraiment un. Mais mon coup de cœur littéraire de cette anthologie revient à… (roulement de tambours)… « Le paradoxe perdu » de Fredric Brown. J'ai rit durant toute l'histoire tant c'était hilarant. Ce fut assurément la meilleure de cette anthologie.
Pas de surprise pour la nouvelle de Robert A. Heinlein – sans saveur rajoutée –, où nous avons une narration classique à la première personne et un amour pour la classe militaire.
J'ai enfin découvert la fameuse « Patrouille du temps » de Poul Anderson. Le début était intéressant et immersif, mais le ton et la suite m'ont donné envie de la finir au plus vite. J'ai encore en mémoire l'excellente nouvelle de Philip Kindred Dick « Projet Argyronète » que l'on peut lire dans plusieurs ouvrages (« L'homme doré », « nouvelles 1953-1963 », « Nouvelles tome 2, 1953-1981 » et « Le roi des elfes »), une sorte d'hommage au récit de Poul Anderson, mais aussi à ses comparses. Dommage qu'elle n'ait pas été retenue pour cette anthologie. Elle méritait sa place.

Alors pourquoi avoir choisi de mettre 3 étoiles ? La réponse est simple. J'ai pris du plaisir que sur les trois nouvelles que j'ai cités. Les autres m'ont laissé soit dans une indifférence, soit dans la désolation. Toutefois, cette anthologie fut construite de manière cohérente avec des styles et des histoires pour tout à chacun.
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J'avais déjà lu quelques recueils de cette collection, sans en ressortir vraiment transcendé. Histoires de voyages dans le temps m'a mieux plu, surtout en raison du thème abordé.
Les voyages dans le temps, ça ouvre quand même beaucoup de perspectives. Dans le format "nouvelle" on peut explorer le côté paradoxal que ça a de remonter le temps pour venir côtoyer un proche parent (bizarre), voire côtoyer soi-même en plus jeune (très bizarre), voire tuer son grand-père avant qu'il ait conçu sa progéniture (attention, paradoxe en vue, est-ce que le protagoniste existera encore après ça !?).
Un autre volet du voyage dans le passé, c'est le récit historique (le dada de Poul Anderson, qui a droit à trois nouvelles, notamment avec sa fameuse Patrouille du temps). Bien sûr, ne pas trop modifier le passé, pour que le retour n'occasionne pas de changement imprévu du présent (le changement est presque toujours mauvais lol). D'ailleurs ce changement peut constituer la chute de l'histoire, et Fredric Brown (présent trois fois lui aussi) ne s'en est pas privé, le grand spécialiste des micro-nouvelles à chute. J'ai relu plusieurs fois Expérience, un modèle du genre.
On peut aussi voyager vers le futur, ça permet à l'auteur d'imaginer et de développer n'importe quelle vision d'avenir.
Les nouvelles s'échelonnent de 1940, avec Jack Williamson dans un decorum Space Opera, à 1962, avec JG Ballard qui livre une histoire empreinte de poésie dans son Jardin du temps, un petit bijou.
Autre grand classique incontournable, Saison de grand cru, écrit en 1946 par Kuttner & Moore que je mets dans mes AAL (auteurs à lire) avec un thème bien tordu .
Mais la palme de l'extraordinaire revient à Heinlein dans Vous, les zombies... qui clôt le recueil.
Sans oublier Matheson qui livre une nouvelle à résonance fantastique, et on sera bien obligé de reconnaître la grande variété des registres, comme le voulaient les auteurs de cette collection !
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Quelle excellente collection, ce volume est mon préféré , des nouvelles triées sur le volet de supers auteurs de SF sur le thème du voyage dans le temps : elles sont toutes très bonnes avec un traitement du sujet très différent .
Le reste de la collection très bonne aussi .
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Jacques Goimard se livre d'abord à une brillante introduction, où il définit la grande anthologie de la science-fiction pour nous offrir ensuite une préface qui n'est pas de celles que l'on passe avec ennui.
Ce thème des voyages dans le temps est l'un des préférés de la SF moderne, Wells : un de ses grands maîtres l'a inventé en 1895.
Ce volume est sûrement l'un des plus attrayants de la série, les textes y sont de qualité, souvent passionnants et quelquefois déroutants.
Les auteurs choisis sont de grandes signatures notamment Poul Anderson qui nous fait redécouvrir un texte mythique "la patrouille du temps".
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J'aime beaucoup cette collection qui fait connaître de nombreux auteurs à travers des nouvelles à thèmes. Certaines ne sont plus disponibles qu'en ebook, perdues dans les méandres du net.

Ce volume en particulier aborde un thème pour lequel on pensait avoir fait le tour avec les paradoxes (et si je tue mon grand-père, est-ce que j'existe pour venir le tuer, etc...), et pourtant il y a beaucoup à découvrir et imaginer!
Le rare Bester est de la partie, P Anderson évidement.
Mais je suis surtout restée scotchée sur la dernière de Heinlein, "Vous, les zombies"; déjà, les titres qui prennent leur sens en toute fin, c'est ce que je préfère ("Le nom de la rose" par exemple). Ensuite, il va très loin dans le paradoxe, d'une façon très moderne! Impossible de dire pourquoi sans spoiler, mais si vous en avez la curiosité la nouvelle est très courte (à peine quelques pages) et trouvable en epub.
"La patrouille du temps" est plus longue, mais pose les bases d'excellentes histoires. Elle a donné lieu à des suites et franchement, c'est complètement le sujet de la série Loki de Disney.

Je ne vais pas vous parler de toutes les nouvelles ici, mais je considère ce volume comme un must have de classiques de la sf
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Pour le challenge RVLF, il faut lire des récits avec des voyages dans le temps. Alors je me suis tourné vers cette anthologie.

Les nouvelles sont précédées d'une préface très instructive de Jacques Goimard. Elle permet d'avoir une introduction et un panorama des différents types de voyages dans le temps.

Parmi les auteurs des nouvelles il y a du connu et du peu connu. Il y a l'incontournable Poul Anderson et sa Patrouille du temps. Certains auteurs abordent le voyage dans le temps avec une tonalité humoristique comme Frederick Brown. pour certaines nouvelles le voyage dans le temps n'est pas très évident et je me suis posé la question de la raison de leur présence dans l'anthologie. Par contre certaines nouvelles qui mettent en scène un paradoxe temporel, ça se transforme en jeu de piste pour comprendre comment ça va se goupiller.

Donc cette anthologie permet de balayer toutes les problématiques relatives au voyage dans le temps.
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